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  • 23/06/2023
Députée Renaissance des Hauts-de-Seine, Prisca Thevenot, était l’invitée de Romain Desarbres dans #LaMatinale sur CNEWS.

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Transcription
00:00 Bonjour Prisca Téveneau, merci d'être avec nous, députée Renaissance, porte-parole du parti.
00:05 Quelques jours après l'agression d'une grand-mère de 73 ans et de sa petite-fille de 7 ans par un SDF à Bordeaux,
00:12 les Français attendent une réponse pénale forte.
00:15 82% des Français sont favorables à une tolérance zéro pour les auteurs d'agressions physiques.
00:21 Tolérance zéro, c'est le chiffre qu'on donnait dès hier dans la matinale, 82% sondage CSA pour CNews.
00:30 Qu'est-ce que vous auriez répondu, vous, à cette question ?
00:32 Qu'ils ont raison, bien évidemment, nous ne pouvons rien laisser passer.
00:37 Mais pour cela, il faut déjà rappeler aussi ce qu'est notre arsenal juridique en France.
00:41 Notre arsenal juridique en France est déjà très puissant et très complexe.
00:45 Il permet de répondre à un certain nombre de délits de façon très précise.
00:49 Mais une fois qu'on a dit ça, vous allez me dire "oui mais il faut que ce soit concret et réaliste sur le terrain".
00:53 Eh bien tout l'enjeu est là, c'est de donner aussi les moyens à notre justice de fonctionner.
00:59 Et ce point-là, qui est quand même extrêmement important, a pendant longtemps été oublié.
01:03 C'est la raison pour laquelle, depuis l'élection d'Emmanuel Macron dès 2017, nous avons mis les moyens à la justice.
01:10 Pour recruter, mais également fonctionner.
01:12 Mais déjà, regardez ce qui a été fait.
01:14 Plus de 40% d'augmentation de budget, c'est un record, cela n'a jamais été fait.
01:19 Cela montre aussi d'où nous venons et d'où nous voulons aller.
01:23 Cette année, c'est 9,6 milliards de budget pour la justice.
01:27 Vous allez me dire "oui mais c'est que cette année".
01:28 Ça vient s'ajouter aux 8% d'augmentation en 2021 et en 2022.
01:32 Donc nous sommes au fait de ces actions, nous allons effectivement y répondre
01:36 et nous continuons de le faire en donnant les moyens à la justice.
01:39 Là, on parle de tolérance zéro.
01:40 Premier fait délictueux, une peine.
01:43 Vous êtes favorable, chez Renaissance, aux petites peines,
01:46 une peine de 15 jours pour un adolescent qui commence à commettre un acte de délinquance,
01:51 pour qu'aucune peine ne reste impunie, alors qu'aujourd'hui, énormément d'actes de délinquance restent impunis.
02:01 Il y a deux phénomènes.
02:02 Le premier phénomène, c'est qu'effectivement, il y a ce sentiment d'impunité, avéré ou pas, qui existe.
02:07 Ce n'est pas un sentiment, c'est une réalité.
02:08 Qui existe, c'est pour ça que je dis avéré ou pas, qui existe.
02:10 Pourquoi ?
02:11 La première des raisons, c'est aussi parce qu'il y a des délais de traitement des dossiers
02:15 qui sont beaucoup trop longs et ce n'est pas normal, ce n'est pas entendable.
02:18 C'est la raison pour laquelle on a déjà réformé ces points-là, pour qu'on puisse réduire ces délais.
02:23 Ils ont été réduits par deux sur le quinquennat précédent.
02:26 Mais nous devons aller aussi plus loin pour regarder aujourd'hui quelle est la forme
02:30 et le visage de notre délinquance en France.
02:34 C'est une délinquance qui est souvent très jeune.
02:36 C'est pour ça qu'on a aussi réformé et mis en place le code de justice pénale des mineurs.
02:41 Donc encore une fois, je ne suis pas en train de vous dire que tout va bien dans le meilleur des mondes.
02:44 Je suis en train de vous dire que plutôt que de chercher des coupables en disant que ce serait la faute de telle ou telle autre politique,
02:49 nous sommes là dans une démarche d'action résolument engagée en nous donnant les moyens.
02:53 Sur ce qui s'est passé à Bordeaux, c'est une agression qui a choqué la France.
02:56 Bien sûr.
02:58 L'homme est très défavorablement connu des services de police, comme on dit pudiquement.
03:04 Plus de 15 condamnations instables sur le plan psychologique.
03:08 On sait gérer ce type de délinquance.
03:10 Il va être relâché.
03:11 On le sait.
03:12 Il va être relâché et il va retourner dans la nature.
03:15 Et il peut commettre un nouvel acte délictueux, une nouvelle agression.
03:19 J'entends ce que vous êtes en train de me dire, mais je pense qu'attention,
03:22 nous ne sommes pas là, ici, vous et moi, pour remplacer la justice.
03:26 Laissons la justice faire son œuvre.
03:27 Et non, nous ne pouvons pas accepter, vous avez expliqué qu'il était instable,
03:32 que le sujet de la folie soit une excuse aussi facile à dégainer et à mettre en avant.
03:37 Cet homme est effectivement connu pour des faits mineurs ou pas.
03:42 Et il ne doit pas rester impuni par rapport à l'attaque ignoble, abominable,
03:47 qu'il a perpétrée il y a quelques jours maintenant.
03:48 À partir de quand démarre la responsabilité ?
03:51 On parle de personnes instables, au sujet de personnes qui commettent des actes de délinquance,
03:56 mais qui consomment énormément d'alcool, prennent énormément de drogue,
04:00 et à terme deviennent effectivement de fait instables.
04:03 Mais à la base, ils sont instables parce qu'ils ont pris beaucoup d'alcool ou beaucoup de drogue.
04:09 Quelle est leur responsabilité dans ces cas-là ?
04:10 Alors je ne suis ni juge, ni médecin.
04:12 Non mais vous êtes une élue de la République.
04:14 C'est pour ça que vous me le dites, je ne suis ni juge, ni médecin, mais bien évidemment, j'ai un avis.
04:18 Et on le voit déjà aujourd'hui dans notre Code pénal,
04:20 les conduites sous état d'ivresse ou de stupéfiants, etc.
04:24 sont des sujets aggravants qui viennent alourdir les peines qui peuvent être prononcées.
04:29 Mais nous devons être en capacité de nous poser aussi, sans totem ni tabou,
04:34 la responsabilité du fait de pouvoir conduire sous l'état de stupéfiants ou sous l'état d'ivresse.
04:39 Et ces sujets-là, nous les adressons.
04:41 Il n'y a pas d'enjeu particulier à vouloir regarder ailleurs.
04:45 Le Figaro a publié hier une longue enquête sur la violence dans les petites villes,
04:48 de 5 000 à 20 000 habitants, depuis 6 ans.
04:54 Depuis 6 ans, donc depuis que vous êtes au pouvoir, en clair.
04:57 Il y a une augmentation de la violence dans ces territoires.
04:59 32 000 faits ont été répartoriés en 2022 contre 23 000 en 2016 dans ces petites villes.
05:04 Une hausse de 38 %.
05:05 Vous avez conscience de la gravité de ces chiffres ?
05:07 C'est votre bilan.
05:08 C'est le bilan de la majorité.
05:10 Ce sont des faits.
05:12 Je ne vais pas être là ce matin à vous égrener une série de chiffres
05:16 pour vous expliquer que tout va bien dans le meilleur des mondes.
05:19 Oui, il y a encore du travail à faire.
05:21 Et oui, nous nous donnons collectivement les moyens de le faire.
05:26 Sur la justice, je vous expliquais effectivement les budgets alloués,
05:29 mais également la capacité de réformer, de compléter notre justice
05:32 quand cela est nécessaire, notamment à l'encontre et à l'endroit des jeunes délinquants.
05:37 Mais également sur le sujet de la sécurité,
05:39 avec les moyens pour nos forces de l'ordre au quotidien,
05:42 avec l'action résolument engagée de Gérald Darmanin.
05:45 Mais là aussi, je dois souligner un point très important.
05:47 C'est l'action que nous devons mener conjointement entre le national et le local.
05:52 Et hier, je voyais par exemple que vous meniez un reportage sur Vaucresson.
05:55 Je suis député de Vaucresson.
05:57 Et je peux vous dire que la maire Véronique Jacqueline de Vaucresson
06:00 est résolument engagée sur ces sujets,
06:02 notamment avec le déploiement de vidéosurveillance,
06:04 mais également avec la mise en place d'une police municipale.
06:08 Qu'est-ce qui s'est passé ces dernières années ?
06:10 Comment est-ce qu'on en est arrivé à cette violence qui monte,
06:13 cet ensauvagement, cette décivilisation ?
06:15 Qu'est-ce qui s'est passé ces 30 à 40 dernières années ?
06:19 En quoi la France... Comment on en est arrivé là, selon vous ?
06:22 On pourrait ici débattre pendant des heures et des heures
06:25 pour se demander comment on en est arrivé là.
06:27 Qu'est-ce qui s'est passé ?
06:28 Qu'est-ce qui a changé dans le pays pour qu'on en arrive
06:31 à ce qu'il y ait des violences aguerrées dans la Creuse ?
06:33 Eh bien, il y a un sentiment, effectivement, de violence gratuite.
06:37 Ce n'est pas un sentiment.
06:38 Non, mais il y a un sentiment d'une...
06:40 Non, mais de la part des auteurs.
06:42 Je parle des auteurs. Excusez-moi de finir ma phrase.
06:44 Mais effectivement, il y a la part des auteurs,
06:46 ce sentiment que tout serait impuni et que tout serait possible,
06:49 que la violence gratuite à la limite ne serait pas grave.
06:52 Non, nous devons continuer à rester fermement engagés.
06:56 Et j'insiste collectivement sur ce sujet,
06:58 le national comme le local.
06:59 Nous devons tous avancer d'un seul pas déterminé à cette encontre.
07:05 Je voulais vous entendre également sur ce qui s'est passé dans un train.
07:09 Un responsable CGT qui demande à Éric Zemmour si son train va à Auschwitz.
07:14 Éric Zemmour qui porte plainte, la direction de la CGT qui le défend,
07:18 qui défend le militant.
07:21 Comment est-ce que vous qualifiez la réaction de la CGT ?
07:24 Déjà, j'aimerais rappeler qu'Éric Zemmour ou pas Éric Zemmour,
07:27 en France, l'antisémitisme est interdit. Point.
07:31 Et juste pour rappel à ces personnes,
07:35 l'antisémitisme est un délit dont la peine est d'un an d'emprisonnement
07:39 et 45 000 euros d'amende.
07:41 Je pense que c'est important de le rappeler aujourd'hui.
07:43 Maintenant, la CGT, plutôt que d'essayer de protéger,
07:46 devrait déjà dénoncer et sanctionner.
07:48 Je le rappelle de façon très claire,
07:50 on a vu un certain nombre de tweets, de prises de parole.
07:53 C'est inacceptable, intolérable.
07:56 Est-ce qu'il y a de l'antisémitisme à la CGT ?
08:00 Est-ce que les propos tenus et la réaction tenue par Sophie Binet,
08:04 qui est à la tête de la CGT, pose problème ? Interroge, oui.
08:08 Est-ce qu'il y a de l'antisémitisme à l'extrême gauche en France ?
08:12 Vous avez vu les réactions d'un certain nombre d'élus de la France Insoumise
08:16 par rapport aux tweets de Sophie Binet ?
08:18 Certains ont rié, d'autres ont essayé de défendre.
08:20 Je pense qu'aujourd'hui, on le voit de façon très claire et nette,
08:24 il y a un sujet d'antisémitisme et de propos antisémitisme
08:27 au sein de la France Insoumise.
08:29 Et souvenez-vous, l'été dernier, en plus je pense que j'étais sur votre plateau,
08:32 il y avait une proposition de loi sur le sujet d'apartheid pour l'État d'Israël.
08:36 Nous ne sommes pas un premier fait, ce n'est pas la première fois.
08:39 Donc nous devons être capables de regarder ça aussi de façon très claire,
08:43 mais déterminée.
08:44 Je voulais vous entendre également, Priska Teveno,
08:46 sur le projet de loi Immigration.
08:48 Après le débat sur le budget, ce sera l'autre casse-tête
08:52 des prochaines semaines au Sénat et à l'Assemblée Nationale,
08:55 la loi Immigration, la 29e en 43 ans.
08:58 29e loi Immigration en France en 43 ans.
09:02 Pour quelle efficacité cette fois-ci ?
09:05 Non, vous ne pouvez pas dire pour quelle efficacité cette fois-ci.
09:07 Nous avançons et nous devons aussi avancer au regard d'un contexte qui évolue.
09:10 Je suis désolée, nous ne sommes pas sur quelque chose de linéaire en permanence.
09:14 Et nous voyons bien, les crises successives arrivent,
09:17 s'accumulent et ne se remplacent pas.
09:19 Sur le sujet de l'immigration, la position de la majorité est très claire.
09:23 Fermeté sur nos frontières, fermeté sur nos valeurs.
09:25 C'est sur ces deux aspects que nous sommes en train d'avancer.
09:28 C'est une position extrêmement radicale
09:30 par rapport à ce qui a été proposé jusqu'à présent.
09:33 Et c'est d'ailleurs dans cette ligne-là, dans cette démarche-là,
09:35 que Gérald Darmanin, ministre de l'Intérieur, a proposé un texte cette année.
09:39 Ce texte a été présenté en Conseil des ministres,
09:41 débattu au Sénat et voté au Sénat.
09:44 Et je souhaite et j'espère que nous pourrons effectivement
09:47 aussi débattre sur ce texte à l'Assemblée nationale très rapidement.
09:50 Fermeté sur nos valeurs, je n'ai pas de doute.
09:53 Fermeté sur nos frontières, quand vous y arrivez ?
09:55 Justement, peut-être en rappelant l'essentiel.
09:58 Quelque chose d'assez basique, mais il est peut-être bon de le rappeler aussi.
10:00 La France n'est pas une île au milieu de l'océan.
10:02 Et sur ce sujet, nous devons aussi réfléchir.
10:04 En tant que Français, mais aussi en tant qu'Européens.
10:07 C'est la raison pour laquelle, il y a quelques semaines,
10:09 a été voté le pacte asile-migration au sein de l'Union européenne,
10:13 pour justement avoir une coopération renforcée,
10:16 une démarche politique renforcée,
10:18 mais également des mesures très concrètes,
10:20 par exemple sur des sujets de pré-filtrage, de pré-rentrée,
10:24 qui seraient des mesures sur cinq jours.
10:26 On étudie les dossiers pour tout de suite regarder ce qu'on peut faire
10:30 en termes d'asile et d'intégration,
10:32 ou alors effectivement débouter certaines demandes.
10:34 Sur les demandes d'asile, il faut qu'elles soient déposées et étudiées à l'étranger ?
10:40 Là, il faut se conforter aussi au regard de nos traités.
10:43 La question doit être posée.
10:44 J'entends beaucoup, à droite notamment…
10:47 Nos traités nous bloquent ?
10:48 Nos traités ne nous bloquent pas, nos traités nous protègent.
10:51 J'aimerais juste qu'on commence aussi à regarder un peu ça comme ça.
10:54 Si ces traités ont été mis en place un jour,
10:56 c'est bien pour une raison de nous protéger.
10:58 Maintenant, il y a certains sujets sur lesquels on peut venir débattre.
11:00 Il n'y a pas de totem, on peut venir débattre.
11:02 Mais attention aussi aux conséquences que ça peut avoir.
11:05 Moi, ce que j'entends beaucoup quand on parle des traités européens et internationaux,
11:08 c'est effectivement le pavé dans la mare a été mis en premier lieu par Marine Le Pen,
11:12 suivi de très près par une partie des Républicains.
11:14 Mais vous savez, j'aimerais juste rappeler quelques choses…
11:16 Avec qui vous aimeriez vous allier sur ce texte ?
11:17 Attendez, je vous réponds très simplement.
11:20 Les Républicains, alors de quels Républicains parle-t-on ?
11:22 Les Républicains au Sénat, les Républicains à l'Assemblée nationale,
11:25 il y a quand même 50 nuances de droite à l'Assemblée nationale,
11:28 ou les Républicains, les élus locaux sur nos territoires.
11:31 Vous voyez que quand même, le champ des possibles est largement ouvert.
11:34 Moi, ce que je répète simplement,
11:35 c'est qu'à force de faire de la gymnastique comme ça et des grands écarts idéologiques,
11:39 les Républicains risquent le claquage politique.
11:42 Ils nous ont expliqué il y a quelque temps qu'ils n'étaient plus forcément
11:44 pour l'équilibre budgétaire.
11:46 Maintenant, ils nous expliquent qu'ils ne sont plus forcément
11:48 pour les traités européens, quitte à exposer.
11:50 La France a des sanctions, voire une sortie de l'Union européenne.
11:53 Je pense qu'il n'y est pas nécessaire de se renier pour exister.
11:57 Nous sommes capables de débattre de tout,
11:59 mais en rappelant aussi nos lignes idéologiques et nos colonnes vertébrales.
12:02 Et c'est ce qu'attendent de nous les Français.
12:04 Mais à propos de grands écarts, vous êtes en compétition peut-être avec les Républicains,
12:08 parce que ce projet de loi immigration, d'un côté, voulait être ferme sur les frontières
12:13 et de l'autre, voulait donner des papiers à des gens qui sont en situation illégale en France
12:18 sur les métiers en tension.
12:19 Vous voulez donner des papiers d'un côté et fermer de l'autre.
12:21 Non, absolument. Ce n'est pas en opposition.
12:24 Excusez-moi.
12:25 Est-ce que vous voulez dire aujourd'hui à ces restaurateurs,
12:27 à ces métiers en tension, à ces menuisiers, à ces ouvriers,
12:30 ces entreprises qui n'arrivent pas à recruter,
12:32 qu'on ne pourrait pas les aider à recruter ?
12:34 Encore une fois, il n'est pas illogique de pouvoir régulariser sur des visas de travail
12:42 à cet effet des personnes qui sont intégrées et qui respectent nos lois
12:47 et qui s'intègrent parfaitement.
12:48 Il y a encore 3 millions de chômeurs en France.
12:50 Encore une fois, ce n'est pas opposé.
12:53 Je me rappelle encore hier...
12:54 Mais ça peut être un réservoir pour les restaurateurs, le BTP...
12:59 Vous savez, monsieur, les Français ne sont pas interchangeables comme ça.
13:03 L'enjeu aussi est d'être en capacité d'adapter les besoins aux demandes.
13:07 Et donc, ça pose la question de la formation,
13:09 ça pose la question d'être en capacité d'être sur une mobilité personnelle, etc.
13:13 Donc, je le dis de façon très claire,
13:15 nous avons des besoins aujourd'hui sur un certain nombre de métiers en tension.
13:18 Nous avons aujourd'hui des personnes qui sont sur les territoires français,
13:21 qui respectent nos lois, qui s'intègrent, qui maîtrisent notre langue
13:25 et qui ne demandent qu'à une chose, pouvoir travailler légalement en France.
13:29 Nous devons pouvoir y répondre.
13:30 Mais ça ne veut pas dire avoir un regard angélique sur d'autres situations
13:34 où nous avons effectivement des personnes qui ne sont pas là pour s'intégrer,
13:37 qui ne sont pas là pour respecter nos lois.
13:39 Et celles-là, bien évidemment, il n'y a aucune tolérance à leur encontre.
13:43 - Possibilité d'un remaniement ministériel au début de l'été ?
13:47 On approche de la date butoir des 100 jours dont avait parlé Emmanuel Macron.
13:51 Ça sera autour du 14 juillet.
13:52 Il y aura un nouveau gouvernement cet été ?
13:55 - C'est une question ? - Oui.
13:56 - Je ne sais pas.
13:57 Ça ne nous aura pas échappé qu'à l'Assemblée, nous sommes déjà très occupés.
14:02 Nous avons énormément de textes qui continuent à avancer.
14:04 Nous avons énormément de textes qui continuent à être débattus et à être votés.
14:08 Donc, je pense que la priorité pour nous à l'Assemblée nationale,
14:11 c'est de continuer ce travail que nous ont demandé les Français
14:14 maintenant il y a un an de cela.
14:15 - Bon, trois options aujourd'hui.
14:17 Le maintien d'Elisabeth Borne et un remaniement technique.
14:21 Un nouveau Premier ministre issu de la majorité ou une alliance avec la droite.
14:25 La meilleure option, selon vous, tient ?
14:27 - La meilleure option, c'est de continuer à travailler.
14:29 Je le dis de façon très claire.
14:31 - Oui, pour travailler et pour faire passer des textes,
14:33 et vous êtes députée, il faut une majorité.
14:35 Donc, il va falloir la faire évoluer.
14:37 - Vous avez raison.
14:38 Vous savez, on est à un an aujourd'hui de cette première année de mandat.
14:43 Qu'est-ce qui s'est passé au cours d'un an ?
14:44 Au cours de cet un an ?
14:45 Pendant longtemps, pendant des mois, et là, peut-être encore,
14:47 vous êtes en train de me le dire, on nous a dit que ça serait impossible.
14:49 Qu'il serait impossible de mener des actions politiques
14:53 dans le cadre de cette majorité relative.
14:55 Et bien, force est de constater que cette majorité relative
14:58 n'empêche pas une action absolue.
15:01 L'action politique absolue que nous menons maintenant depuis un an.
15:04 Plus de 30 textes ont été votés,
15:05 dont plus de la moitié viennent de la liberté parlementaire,
15:08 donc au travers de propositions de loi.
15:10 Nous arrivons à construire des majorités de projets, texte par texte.
15:13 Nous allons continuer à le faire.
15:15 C'est les Français qui nous l'ont demandé,
15:17 et aujourd'hui, un an après, on peut leur dire
15:19 que nous avons répondu à cette attente.
15:21 - Elisabeth Borne est une bonne Première ministre ?
15:23 - Elisabeth Borne est une bonne Première ministre.
15:25 Elle a l'engagement et le soutien de toute la majorité présidentielle derrière elle.
15:29 Bien sûr.
15:30 Bien sûr, parce que honnêtement, je le dis de façon très claire,
15:33 ça fait un an qu'on lui prédisait toutes les semaines qu'elle partirait.
15:37 Ça fait un an qu'on lui prédit tous les mois qu'elle partirait.
15:40 Force est de constater qu'elle est là, qu'elle avance,
15:42 et qu'elle avance avec la confiance de la majorité entièrement.
15:46 - Prisca Thévenaud, député Renaissance et porte-parole du parti Renaissance,
15:50 merci d'être venu ce matin sur le plateau de la matinale
15:51 pour évoquer tous les sujets d'actualité.
15:54 Bonne journée à vous. La matinale qui continue tout de suite.
15:57 (Générique)

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