Dans Midi News, sur CNEWS, le Général Bertrand Cavallier, expert en sécurité, affirme qu'«aujourd'hui, il y a un risque de dislocation du corps social», en lien direct avec le bilan sécuritaire négatif d'Emmanuel Macron. «Cette insécurité est physique, culturelle et sociale», a-t-il déclaré.
00:00Moi, je dis que ce désastre sur le plan sécuritaire, global, parce que cette insécurité, elle est physique, elle est également culturelle, elle est psychologique, elle s'inscrit dans un délabrement constant des fonctions régaliennes dans notre pays depuis 50 ans.
00:19Bon, et on arrive à la situation avec, comme c'était noté récemment, des modes opératoires d'élinquance qui mutent, une violence qui se généralise, des attaques au couteau qui se comptent par milliers de parents, etc.
00:36Donc, que va-t-on faire face à cela ? Est-ce qu'on prend la mesure du problème et qui renvoie à ce qui est maintenant le plus grave ?
00:44C'est une atteinte à la cohésion du corps social, comme le soulignaient notamment les magistrats.
00:49Les magistrats s'expriment rarement sur la scène publique en des termes aussi forts.
00:55Je parle de Mme Bécueux, je parle également des magistrats de Marseille, bon, et qui alertent sur le fait qu'aujourd'hui, il y a un risque de dislocation du corps social.
01:03Donc, que va-t-on faire aujourd'hui ? Il faut tout mettre à plat, Mme Brugère le dit à maintes reprises, y compris sur ses plateaux.
01:10Il y a le problème migratoire qui doit maintenant être abordé de façon responsable, etc., etc.
01:16Bon, et le fait de créer ce sens spécialisé pour les narcotratifiquants est une mesure intéressante, utile, mais qui est loin d'être suffisante.
01:28Je renvoie également à certains quartiers.
01:29Comment la République qui défile le 14 juillet avec des démonstrations de force et qui veut être crainte sur la scène internationale est incapable de reprendre le contrôle de quartier ?
01:39Alors, on ne peut pas tous les reprendre. Maintenant, il y a des centaines de quartiers en dissidence.
01:42Mais selon la logique de concentration des efforts pour prendre un langage militaire, commençons à démontrer qu'on reprend le contrôle effectif de certains territoires en France.