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Dans l'Heure des Pros, sur CNEWS, l'agriculteur Patrick Legras dénonce le fait qu'«aujourd'hui, les agriculteurs ferment leurs gueules et obéissent». Il poursuit en affirmant que l'Etat n'en a «rien à péter» de la rentabilité des agriculteurs.

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Transcription
00:00Je vais vous en donner une autre parce qu'elle n'a pas été tellement divulguée.
00:03Depuis le 1er mars, l'État sur les boissons sucrées a taxé le consommateur français d'environ 1 milliard.
00:10Et si ce milliard avait été au monde agricole ou au producteur de sucre, au lieu d'aller dans les caisses de l'État,
00:17on serait beaucoup moins motivé à défendre notre production ou nos filières sucrières.
00:21C'est-à-dire que l'argent et le sucre intéressent l'État pour les taxes,
00:25mais n'intéressent pas l'État pour la consommation de sucre française ou la filière française.
00:32Donc, de toute façon, on devient un peu, et tout à l'heure, si on peut, on parlera aussi de la dermatose,
00:37c'est-à-dire qu'aujourd'hui, je vais être brutal, mais on ferme notre gueule et puis on obéit.
00:43Le système est ainsi fait.
00:45De toute façon, quand on dit qu'on n'en a rien à péter de la rentabilité des agriculteurs,
00:48vous avez le droit de dire qu'on ferme notre gueule.
00:50L'ARCOM ne va pas me reprendre.
00:55L'ARCOM

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