Bruno Retaileau explique qu’il est nécessaire de s’intéresser au budget, en dépenses et en revenus, autour de la réforme des retraites : «Se moquer des chiffres, se moquer des déficits, c’est se moquer des Français»
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00:00 certains se moquent d'une réforme comptable.
00:01 Se moquer des chiffres, se moquer des déficits, c'est se moquer des
00:06 Français, parce que derrière les déficits, il y a l'argent des
00:10 Français. Derrière l'argent des Français, il y a le fruit de leur
00:12 travail, il y a la peine des Français.
00:14 Et j'observe en Europe que tous les pays qui tiennent leurs finances
00:19 publiques, qui tiennent bien précisément leurs déficits, sont
00:22 les pays qui ont le taux de chômage et le taux de pauvreté les plus
00:26 faibles. Donc une droite, en clair, une droite qui se voudrait
00:29 populaire et qui voudrait toujours dépenser plus et travailler moins,
00:33 n'a aucune chance. Je vais vous dire, pour ça, on a Mélenchon.
00:36 Il n'y a pas besoin de réinventer.
00:37 Et on a Le Pen. Et on a aussi Le Pen.
00:39 On a les deux parties démagogiques, si j'ose dire, qui existent à
00:43 l'Assemblée nationale. Et si nous, on veut les concurrencer sur la
00:47 démagogie, mais alors on est des enfants de cœur.
00:49 Sur ce registre-là, on sera les grands perdants, évidemment.
00:53 Alors nous...
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