A Téhéran, les femmes iraniennes se révoltent cheveux au vent
  • l’année dernière
C’est un acte de résistance parmi des milliers d’autres. Les cheveux lâchés, flottant en toute liberté, des milliers de femmes à Téhéran abandonnent leur foulard en signe de protestation. Ce cri de révolte est né il y a trois mois, après la mort de la jeune Mahsa Amidi après son arrestation par la police des mœurs pour un foulard mal ajusté. Porté par les étudiants, il s’étend jour après jour à l’ensemble de la population. Le mouvement, qui demande un changement de régime, a gagné les rues de la capitale mais aussi les villes moins grandes et les provinces plus lointaines.

Dans cette vidéo, la cheffe du service Planète, Sonia Delesalle-Stolper, analyse les témoignages d’Iraniens et Iraniennes obtenus par Libération par l’intermédiaire de discussions à travers les messageries cryptées Signal et Telegram. Elle raconte cette mobilisation qui perdure en dépit des risques, de la peur, des arrestations et des morts.