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Devenue la maquilleuse incontournable des célébrités, comme Angèle, Marie Colomb ou Adèle Exarchopoulos… Ruby Mazuel nous ouvre les portes de son univers créatif. Entre souvenirs d’enfance, premières palettes reçues de Londres et passion pour le vintage, elle partage ses inspirations et son parcours, de la région parisienne aux coulisses du Met Gala. Ruby dévoile aussi l’envers du métier, ses croquis, ses mélanges de pigments, tout en soulignant la persévérance nécessaire pour se faire une place dans le milieu. À 26 ans, elle ne compte pas s’arrêter là.

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Transcription
00:00Angèle, Marie Collomb ou encore Adèle Exarchopoulos,
00:03Ruby Mazuel est devenue la make-up artiste dont tout le monde parle.
00:06Elle nous a reçues chez elle pour nous raconter ses secrets.
00:09Et bienvenue chez moi !
00:11Ouais, vers mes 8 ans, grâce à une amie de la famille qui était maquilleuse à Londres,
00:21mon père qui était ancien photographe aussi.
00:23Je pense que tout ça, j'ai baigné dans le monde du magazine, de la mode, de la beauté, assez jeune.
00:29Donc, en fait, avec cette amie de Londres, Caroline Barnes,
00:32moi, je lui ai envoyé mes dessins d'enfant quand j'avais à peine 10 ans, quoi.
00:35Et elle m'envoyait en retour du maquillage par la poste.
00:38Et d'ailleurs, je viens de voir que je n'ai pas démaquillé ma main.
00:41Moi, j'étais super contente de recevoir du maquillage Max Factor,
00:43mais mon premier maquillage professionnel à 10 ans, que j'utilisais en compétition de patins.
00:48Petit à petit, j'ai assisté des chefs maquilleurs.
00:51J'ai fait une école d'art, j'ai fait une école de maquillage.
00:53Je me suis mise en freelance aussi à 18 ans.
00:56Et je suis montée sur Paris, parce que de base, je viens de la région parisienne.
00:59J'adore faire des brocantes, où tu as une panoplie de livres vintage.
01:04Et pour moi, c'est un petit peu comme des petits trésors d'inspiration.
01:07Les visages des femmes, le type de sourcil, la bouche, en fonction d'une époque.
01:12On peut y trouver beaucoup de secrets, beaucoup d'histoires aussi.
01:16Et tout ça, je m'en sers pour mon travail.
01:18En plus, des livres d'art, de l'histoire de l'art, etc. avec des tableaux.
01:21Mais ça, c'est un autre sujet que le vintage.
01:23Mais voilà, c'est une de mes parties de mes inspirations.
01:27Par exemple, dans l'époque Edo japonaise,
01:30tu avais des lavis roses en blush.
01:33Le blush n'était pas que sur les joues.
01:34Tu prenais vraiment le haut du visage avec les yeux, un petit peu le front.
01:39Si tu veux, je peux t'emmener dans ma Ruby's Room,
01:42dans ma kitchen, dans ma beauty kitchen.
01:44C'est là où je stocke.
01:46J'ai eu la chance de dédier une petite pièce à mon stock.
01:49De toute façon, on est un petit peu obligé.
01:51C'est très difficile de s'organiser quand on est ma cure
01:53parce qu'on a beaucoup de produits.
01:56Et c'est important de les classer pour pouvoir s'y retrouver,
02:00pour pouvoir trouver un produit tout de suite
02:01parce que je sais exactement tout ce que j'ai.
02:04Ça peut faire penser à de la surconsommation de produits,
02:07mais je fais du tri souvent.
02:09Je donne beaucoup à mes amis, des thanatopracteurs aussi.
02:11Mais j'utilise beaucoup, beaucoup de ce que j'ai
02:14parce que chaque produit a sa particularité.
02:16Chaque produit a sa teinte, par exemple.
02:18Tu as le rouge baiser, qui était un rouge à lèvres rétro, l'époque.
02:23Tu avais des encres.
02:26Même à l'époque de la guerre,
02:27les femmes n'avaient pas d'argent pour s'acheter des rouges à lèvres.
02:31Et elles se piquaient les doigts avec une petite aiguille.
02:34Et elles utilisaient leur sang pour leur blush et pour leur rouge à lèvres.
02:38Ça me fait toujours plaisir quand on vient me chercher pour mon travail.
02:42On met des années à se construire une carrière, un réseau.
02:45Et ce n'est que le début.
02:46Parce que je me dis que je n'ai encore que 26 ans
02:49et que le meilleur reste à venir,
02:50même si j'ai déjà créé des merveilleux souvenirs.
02:54Écoute, peut-être parce que des célébrités très connues
02:58ont su mettre mon travail en avant.
03:00On su m'identifier sur les réseaux en montrant mon travail.
03:03Et c'est aussi ça qui m'a ouvert des portes.
03:07Aux Etats-Unis, il y a le côté un peu plus showbiz.
03:09Donc c'est vrai que c'est chouette d'aller à un maître gala,
03:11d'avoir la possibilité de faire le maître gala.
03:13J'ai eu cette opportunité avec Angèle.
03:15Donc c'est vrai que rentrer dans ce monde
03:16où chaque célébrité est mondialement connue,
03:19en France, tu as moins ça parce qu'on est peut-être plus discret aussi.
03:22Aux Etats-Unis, c'est plus le show.
03:24Et c'est chouette.
03:25C'est une question de culture.
03:25La chance, je pense, la chance, ça se provoque.
03:30Combien de fois je suis allée démarcher des photographes
03:32avec qui j'avais envie de travailler,
03:34des stylistes, des modèles,
03:36créer ses propres shootings, ses propres équipes.
03:39Je le fais encore aujourd'hui pour créer des belles images,
03:41pour l'amour de l'image en fait et de mon travail.
03:43Donc c'est aussi en faisant ça, je pense,
03:45qu'on arrive à un jour travailler avec les gens
03:48dont on a toujours rêvé peut-être, je l'espère.

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