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[#LeCanapéRouge] Alain Simplice Boungoueres, candidat à la présidentielle
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08/04/2025
[#LeCanapéRouge] Alain Simplice Boungoueres, candidat à la présidentielle
📱066441717 📞 011775663
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Mesdames et messieurs, bienvenue sur le canapé rouge édition spéciale présidentielle
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du Gabon Media Time.
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Votre rendez-vous incontournable pour décrypter les enjeux politiques, économiques et sociaux
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du pays.
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Aujourd'hui, nous avons l'honneur de recevoir Alain Simplice Moungoueres, candidat à la
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présidence de la République.
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Né le 29 février 1968, notre invité est diplômé en génie civil et en économie
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des transports.
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Son cursus académique l'a mené à l'Université de Lyon, à l'Académie chinoise des sciences
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sociales ainsi qu'à l'Institut africain de Management, avant de couronner son parcours
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par un exécutif MBA.
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Actuel secrétaire général du ministère de l'Industrie, Alain Simplice Moungoueres
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n'est pas un novice dans le paysage politique gabonais puisqu'il a été député du département
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de Lougoulou à Mimounou.
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Au sein de la chambre basse du Parlement gabonais, il a présidé la commission de la communication
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de l'Assemblée nationale.
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Par ailleurs, il est président du parti patriotique gabonais.
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Dans ce numéro spécial, nous évoquerons les motivations de sa candidature, les grandes
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lignes de son projet de société ainsi que sa réponse au grand défi actuel du Gabon.
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M. Alain Simplice Moungoueres, bonsoir.
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Bonsoir.
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Merci d'avoir accepté notre invitation à ce canapé rouge spécial présidentiel.
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Comme il est de coutume dans notre programme, la première question que je vais vous poser
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est celle de savoir comment vous vous portez en cette période décisive pour l'avenir
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politique du Gabon.
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Merci monsieur pour l'opportunité que vous me donnez de m'adresser à mon compatriote
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aujourd'hui dans le cadre de la campagne pour l'élection du président du 12 avril
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2025.
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D'entrée des yeux, je voudrais déjà remercier Dieu qui permet que cela puisse se faire et
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donc que je puisse m'adresser et faire en sorte qu'il ouvre les cœurs de tous les
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Gabonais qui vont écouter pour qu'elle soit édifiée par mon programme et qu'elle soit
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amenée à voter pour moi le 12 avril 2025 prochain.
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Comment je me porte ? Je me porte comme un champion qui après avoir obtenu la médaille
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attend le couronnement donc qu'on lui remette le trophée pour dire que je me porte très
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bien.
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Et dans la suite, pour compléter la présentation que vous avez faite tout à l'heure, je voudrais
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faire un rectificatif, simplement que je suis effectivement responsable du parti patriotique
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gabonais mais aujourd'hui, en tant que président exécutif du mouvement des citoyens du Gabon,
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donc je suis le candidat, voilà, c'était pour ajouter cela.
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Et que donc, par justement cette présentation, rajouter que je suis le seul candidat issu
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d'un parti politique dans le cadre de cette élection et donc que je suis le porteur de
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l'équité démocratique et du pluralisme en République gabonaise.
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Alors, nous entamons cet entretien avec les questions politiques.
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Le 12 avril 2025, les Gabonais se rendront aux urnes pour élire un nouveau président
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de la République après près de 20 mois de transition.
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Quelles sont les motivations profondes qui vous ont poussé à vous présenter à cette
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élection cruciale ?
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Merci, justement, c'est le point culminant, je pense, de ma candidature.
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Vous voyez, au fil de temps, j'ai donc eu l'occasion de constater que les Gabonais crient,
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ils crient à l'injustice, ils crient à la misère, ils crient, ils dénoncent beaucoup
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de mots.
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Ils crient parce qu'ils ne sont pas dans le pays dans lequel ils devaient se retrouver
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pour permettre justement de contribuer à l'essor de ce pays.
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C'est pourquoi je me présente en tant que délivreur de la nation gabonaise de tous
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ces mots, je me présente pour donc demander pardon à tous ces Gabonais qui n'ont pas
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pu bénéficier des années durant, donc des mannes de notre pays.
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Je suis donc comme un envoyé historique et spirituel que Dieu a mandaté durant cette
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campagne pour venir délivrer le Gabon.
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Le 30 août, les militaires ont libéré le Gabon d'un régime, d'une manière de gouverner.
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Moi, je viens le délivrer de tous les mots qui minent son fonctionnement et qui l'empêchent
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de se développer.
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Je viens aussi pour apporter un nouveau management dans la gestion des affaires publiques, amener
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l'équité et le partage, car le Gabon a des richesses dont ses enfants devaient en bénéficier.
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Je viens aussi pour couronner ma carrière politique.
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Après avoir passé deux mandats de député, étant encore en capacité intellectuelle,
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physique, spirituelle et morale, je pense que je peux apporter un plus et faire en sorte
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que les idées que je n'ai pas pu faire passer autrefois, je puisse les porter au devant
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de la scène gabonaise et permettre aux Gabonais, au maximum des Gabonais, de profiter des bienfaits
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de notre pays.
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Voilà pourquoi je suis candidat.
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Alors, vous l'évoquiez déjà dans votre présentation, parmi les huit candidats retenus
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pour cette élection, vous êtes le seul qui participe sous la bannière d'une formation
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politique légalement constituée, tandis que les autres y vont en indépendant.
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Quelle analyse faites-vous de cette configuration qui est une première au Gabon ?
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Je suis plutôt honoré de ce positionnement.
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Comme vous le savez, la gestion d'un pays revient donc aux structures légales qui portent
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l'alternance et qui favorisent la démocratie.
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L'absence d'un seul parti au cours de cette campagne aurait été un gros mal pour le
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pays.
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Cela aurait donné l'impression qu'au Gabon, nous ne connaissons pas la démocratie, nous
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ne pensons pas à l'alternance politique.
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Pour ma part, comme je vous le disais, c'est plutôt un honneur, et c'est une grâce d'ailleurs,
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d'être le seul.
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C'est pourquoi j'invite donc tous les responsables des partis politiques, indépendamment de
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l'euphorie qui se constate à travers les réseaux sociaux, qu'ils puissent soutenir
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ma candidature parce que l'avenir des partis politiques en dépend.
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Le fait que je sois le seul candidat issu d'un parti politique, c'est une manière
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pour le pays de démontrer qu'il y a une crise des idéologies et qu'il y a un manque
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de courage politique de certains leaders.
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Donc, ma candidature apporte un nouveau départ en ce qui concerne le plan politique au niveau
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du Gabon.
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Voilà ce que représente ma candidature aujourd'hui.
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Alors, dans votre projet de société, vous avez mis un accent particulier sur la nécessité
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de la création d'un fonds souverain du parlement national.
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Pouvez-vous nous décliner de manière succincte les contours de cette initiative ?
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Alors, cette initiative, comme je le disais tantôt, permet au Gabon de se réconcilier
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avec tous ses enfants.
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Pendant les décennies, les différents magistères des pouvoirs qui sont passés, avant le 30
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août, beaucoup de Gabonais ont été forcés à l'exil, beaucoup de Gabonais ont été
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emprisonnés.
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Vous voyez la diaspora qui est souvent décriée.
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Cette diaspora, ce sont les enfants du pays que l'on a mis hors du portail du pays qui,
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à leur manière, demandent d'intégrer le pays pour participer à son développement.
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Donc, ce fonds souverain pour le parlement national permettra de dédommager cette catégorie
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de citoyens, de dédommager les martyrs du Gabon, de dédommager tous ceux qui, pour
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une raison quelconque, ont été mis hors du circuit normal de la vie dans notre pays.
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Les prisonniers politiques, les grandes familles de guerriers.
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Vous voyez, je vais citer Mbombe Anyangé, Wongo, Nyondam Akita et Mansole, toutes ces
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personnes qui sont les martyrs du Gabon, parce qu'en fait, on a tendance à les oublier.
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Les familles de toutes ces personnes seront dédommagées.
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Pour ceux qui sont en exil ou dit de la diaspora, au cas par cas, nous attribuerons, par le
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canal de ce fonds, un titre foncier et une compensation financière qui sera étudiée
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à la mesure du préjudice pour que ces personnes, ces enfants qui ont été mis hors du circuit
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normal et qui n'ont pas bénéficié pendant ces années des mannes de notre pays puissent
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eux aussi venir, reconstituer et à la limite faire en sorte qu'ils puissent intervenir
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dans le fonctionnement de, comment on appelle ça, le pays.
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A ces personnes que je venais de citer, vous allez intégrer aussi tous ceux qui vivent
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dans l'extrême pauvreté et les peuples qui vivent dans la peur, donc les prisonniers
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politiques.
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Tout le monde va être dédommagé.
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Pour ce qui est des prisonniers politiques, l'une de mes premières, on va dire, mesures
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à la suite de ce monde et de la mise en place de ce fonds, c'est qu'on va se donner
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maximum 4 à 6 mois pour juger les plus de 2000 prisonniers qui sont dans les prisons
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et faire en sorte que ceux qui auraient été emprisonnés à tort soient eux aussi dédommagés.
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Donc voilà grosso modo ce par quoi nous allons utiliser ce fonds pour ramener la quiétude
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et la paix dans le pays.
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Vous savez, quand on dit dans la Bible que le son des cailloux crie, ça veut dire lorsque
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vous avez quelqu'un de votre famille, direct ou proche, qui rumine, l'action que vous allez
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faire ne va pas prospérer.
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C'est pourquoi donc vous voyez qu'au Gabon, nous sommes dans le perpétuel recommencement,
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les projets qui s'arrêtent, le management qui prend en cause à chaque fois l'ingouvernabilité,
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c'est parce que de manière unanime, tous les Gabonais ne sont pas ensemble.
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Ceux qui sont à l'extérieur tirent et les choses ne se passent pas bien.
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Vous verrez qu'une fois le Gabon aura demandé pardon à toutes ces personnes, tous les projets
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qui se feront au Gabon iront à leur terme.
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Et moi je viens donc apporter cela.
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Comme nous avait dit le feu président Omar Boubou Ndimba, je remets le Gabon entre les
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mains de Dieu.
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Par cette action, nous allons remettre le Gabon entre les mains de Dieu et toutes les
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mannes, toutes les richesses que Dieu a mis dans ce Gabon profiteront enfin aux Gabonais.
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Certaines institutions comme le Sénat ou le Conseil économique, social et environnemental
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sont jugées peu efficaces et coûteuses.
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Quelle est votre position sur la rationalisation du fonctionnement institutionnel ?
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Vous avez bien dit, nous allons rationaliser les institutions.
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Je ne vais pas les supprimer, je parlerai en premier du Sénat.
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Le Sénat va plutôt être réaménagé en termes de quantité, donc de nombre de sénateurs
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et de l'âge pour accéder au poste de sénateur.
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Vous voyez, si vous avez un sénateur qui a 50 ans, son action ne sera pas efficace
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parce qu'il penserait, moi donné, qu'en étant en bonne intelligence avec les gouvernants,
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il pourra rebondir dans un poste.
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Au niveau du Sénat, nous serons admis à concourir dans cette chambre que celui dont
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l'âge aura dépassé l'âge de la retraite au Gabon.
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Aujourd'hui, c'est 62 ans, donc les sénateurs seront âgés au moins de 62 ans pour que
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nous puissions bénéficier de toute l'expérience qu'ils auront acquise.
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Parce que n'oubliez pas que ça partit de 60 ans et plus que l'homme, paraît-il,
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devient plus performant, donc nous allons bénéficier de cette expérience et détachés
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de tout autre envie, ils seront à même de nous donner le meilleur de eux.
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Pour ce qui est du Conseil économique et social, nous allons diminuer le nombre.
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Je pense qu'il est pléthorique, mais le Conseil, comme on dit, vous avez toujours
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besoin de conseillers.
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Comme vous avez besoin de plus âgés, de plus sages, vous avez besoin d'être conseillers.
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On va donc mettre un accent pour que le Conseil économique et social soit effectivement le
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conseiller financier, politique, économique et social pour qu'enfin les orientations
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en ce qui concerne cette gouvernance soient faites dans les meilleures conditions.
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Nous avons aussi l'Assemblée nationale que nous allons toucher.
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143 députés, pour moi, me paraissent énormes comme quantité de députés pour notre territoire.
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Aujourd'hui, vous n'avez pas un canton exact qui vous permet de dire pourquoi il
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y a 143 sièges.
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Vous avez donc des disparités telles que vous avez des sièges qui sont adossés à
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un canton avec 10 villages et vous avez des sièges qui sont adossés à 3-4 cantons avec
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40 villages.
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Aucune logique, aucune équité.
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Si nous voulons remettre le pays entre les mains de Dieu, il faudrait que l'équité
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puisse régner partout.
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Donc nous, nous avons décidé de faire en sorte qu'au niveau de l'Assemblée, pour
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avoir un siège de députés, nous ayons deux cantons.
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Puisque nous avons 164 cantons, nous aurons à peu près 88 députés d'office.
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Ensuite, il faudra rajouter 5 députés de la diaspora en se disant bien qu'un député
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pourra couvrir un continent et on verra comment ça se fait et ça se fera de toute façon.
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Nous allons aussi mettre, on va dire, réserver des sièges pour les personnes handicapées,
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pour les peuples autochtones.
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Et dans les députés que nous aurons, nous ferons en sorte qu'il y ait un minimum, donc
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4 sièges de députés pour les femmes par province.
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Donc d'office, nous aurons au moins 36 femmes députées pour faire en sorte que les femmes
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ne soient pas oubliées puisqu'elles contribuent beaucoup.
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Elles sont déjà plus nombreuses que les hommes au Gabon et elles contribuent beaucoup.
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Ensuite aussi, nous aurons 9 députés pour les jeunes.
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Donc nous aurons, quand je parle des jeunes, c'est moins de 35 ans.
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Il y aura donc 9 députés jeunes, 36 députés femmes et le reste des sièges seront en compétition
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pour l'ensemble du pays.
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C'est ce que nous ferons.
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Donc nous arriverons à peu près dans l'ordre de 104 à 108 députés, pas plus.
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Alors, pour ce qui est de la cour consionnaire, comme vous savez, la cour consionnaire a pour
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objectif de lire le droit.
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Nous nous assurerons que, comme dans le cas de ma candidature, la cour consionnaire va
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lire le droit.
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Pour ce qui est du CS, du Conseil économique, social et environnemental, là aussi, nous
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allons réduire le nombre et faire en sorte qu'il y ait maximum un membre par corporation
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pour que tout le monde soit acteur de ce conseil.
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Le gouvernement, lui, il sera réduit également.
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Nous allons étudier de manière bien précise et assez objective la possibilité d'avoir
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deux ou maximum trois ministres par province.
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Mais rassurez-vous, ces ministres ne seront pas des ministres de leur province.
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Nous allons faire en sorte que les ministres ne soient plus régionaux.
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C'est ce qui a boosté ce que nous appelons aujourd'hui le cunabilisme, le clientélisme.
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Quand chacun pense qu'il faut qu'il soit en bonne intelligence avec le ministre du
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coin pour qu'il bénéficie, ça n'existera plus sous mon magistère.
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Moi, président, je ferai en sorte que les ministres, même un ministre dit du Haut-Augoué
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sera le responsable provincial de la province du Moyen-Ouagoué ou de l'Angoulier.
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Il sera détaché de tout intérêt particulier avec ses frères de cette province.
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Donc, il ne sera que objectif.
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Et le poste de premier ministre sera remis.
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Vous voyez, nous avons connu à l'époque une anecdote en ce qui concerne les préfets de police.
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Une réunion internationale des préfets de police a vu l'arrivée d'un général de police du Gabon.
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Bien sûr, il n'était pas à sa place.
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Bien que général, il n'était pas préfet de police et ça a créé un incident.
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Vice-président du gouvernement risque de nous ramener les mêmes choses parce qu'un vice-président,
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il n'est pas traité comme un premier ministre.
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Donc, le poste de premier ministre sera remis pour que nous restons dans le standard international.
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Voici, en gros, et peut-être aussi voir en ce qui concerne la première institution, la présidence,
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pour qu'il y ait un calibrage particulier pour le recrutement des personnels qui vont diriger cette institution
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qui est la toute première et qui doit être le modèle de toutes les institutions du Gabon.
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Alors, nous passons aux questions économiques de notre entretien.
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Avec un taux d'importation alimentaire estimé à environ 70%,
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soit près de 600 milliards de francs CFA par an,
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le Gabon peine depuis des décennies à atteindre ses objectifs en matière d'autosuffisance alimentaire.
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Quelle solution suggérez-vous pour résoudre la question de la dépendance alimentaire de notre pays ?
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Alors, la dépendance alimentaire de notre pays fait partie des mots pour lesquels je viens de livrer le Gabon.
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Nous avons un sol des plus riches d'Afrique centrale.
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Nous avons, on va dire, les ressources pour développer ce secteur.
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Nous avons donc prévu, dans le cadre de mon magistère, moi président de la République gabonaise,
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faire en sorte que nous encouragions déjà les agriculteurs indépendants.
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Il y en a beaucoup au Gabon qui cultivent, mais qui sont confrontés à plusieurs problèmes.
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Le transport de leurs marchandises, la commercialisation à cause des problèmes de routes,
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et deux fois l'absence de sémence.
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Donc, dans le cadre d'un fonds que nous mettrons en place, un peu sous le modèle de la caisse d'estabilisation,
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nous créons donc une caisse, un fonds qui se chargera donc de faire la péréquation
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pour l'atteinte donc de l'objectif de l'autosuffisance alimentaire.
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Nous mettons donc à disposition des sémences de tout ce qu'ils prouveront qu'ils peuvent cultiver.
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Il faut commencer, comme on dit, petit.
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En Mitsuho, on dit « pezu pezu amachueda eme »,
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ça veut dire « c'est au fil du temps que la grossesse prend forme ».
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Donc, nous allons commencer par les plus petits acteurs.
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Les agriculteurs indépendants, les coopératives,
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elles vont se voir attribuer gratuitement des sémences sur le modèle du cacao et du café.
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Une fois ces agriculteurs auront donc produit,
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le Gabon se chargera, selon le modèle d'achat borchant, d'aller acheter la marchandise,
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du moins les produits des denrées, produits directement au bord de la plantation.
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Les exemptants du coût de toutes les charcasseries de transport et de commercialisation.
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Ce n'est pas beaucoup, il y aura déjà une bonne quantité qui arrivera sur le marché.
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Du coup, aujourd'hui, avec les coûts qui sont pratiqués,
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vous imaginez un régime dépendant à 7 000.
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Mais c'est simplement parce que le cultivateur prend en compte le coût du canter qui va venir donc transporter.
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Mais si ce canter n'est plus à sa charge, mais à la charge de l'État,
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parce qu'il faut rappeler que c'est à l'État de résoudre le problème de l'autosuffisance alimentaire,
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donc il faudra un fonds pour aider justement les Gabonais à aider le pays à résoudre cela.
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Ils seront donc exemptés des coûts des transports.
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Ils n'auront qu'à produire et ils auront les régés et les sémences gratuitement.
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Ça va permettre d'augmenter la quantité qui va être produite.
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Nous allons aussi nous lancer dans la pisciculture avec les fermes dites étangs flottants.
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Je me suis essayé à une ferme de 500 mètres carrés.
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À cause de mes maudits moyens, ces étangs ont été détruits par des crocodiles et compagnie qui venaient manger le poisson.
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Mais avec les moyens de l'État, je pense qu'on pourra sécuriser.
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Un étang de poisson dans lequel vous mettez 20 000 alevins en janvier,
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en juillet, il a 400 000 voire 1 million d'alevins.
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Donc vous imaginez, et la production c'est entre 6 et 8 mois.
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Donc pendant la première année seulement,
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on peut multiplier par 10 la quantité de poisson qui sera mis sur le marché,
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pourvu que les fermes aient été mises dans les bonnes conditions.
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Et nous en mettrons une dans chaque province au moins.
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Une grande ferme pour que le poisson soit produit partout.
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Nous allons aussi regarder en ce qui concerne l'import-export.
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Aujourd'hui, il n'y a pas beaucoup de Gabonais qui sont dans ce secteur.
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Et comme vous pouvez imaginer,
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un frère étranger ou expatrié qui vient amener sa marchandise ici
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ne vient pas pour ne pas se faire des bénéfices.
00:23:43
Mais là, vu que 4 à 5 Gabonais seront pris en main par l'État chaque année,
00:23:49
pendant toute la durée du premier mandat,
00:23:52
donc ça en fera entre 28 et 35 Gabonais
00:23:56
qui deviendront des champions dans l'import-export.
00:24:02
Et comme ils seront sponsorisés par l'État,
00:24:07
le prix sera revu à la baisse.
00:24:10
Les denrées alimentaires qui viendront seront exemptées de douane,
00:24:17
parce que ce serait la préférence nationale, et le prix va baisser.
00:24:22
Par ce mécanisme, nous allons donc augmenter
00:24:28
la quantité de denrées alimentaires qui sera mise sur le marché,
00:24:32
et donc le prix va baisser.
00:24:34
Nous allons aussi nous intéresser au secteur informel.
00:24:40
Les cordonniers, les coiffeurs, les transporteurs,
00:24:45
tous ces secteurs qui concourent à faire peser le panier de la ménagère
00:24:51
vont être scrutés de manière objective.
00:24:54
Ce serait une des missions qui vont être assignées au pôle emploi,
00:25:02
aujourd'hui qui ne fonctionne qu'en allant dans les entreprises.
00:25:04
Non, il va falloir qu'on crée encore aussi du génie dans cette agence
00:25:11
pour que beaucoup de secteurs qui ne sont pas pris en compte
00:25:14
puissent faire l'objet d'un retour, une prise en main par les Gabonais.
00:25:20
Voilà comment, sans oublier bien sûr le secteur du logement,
00:25:29
qui fait peser le panier de la ménagère.
00:25:31
C'est vrai que nous étions sur le problème de l'autosuffisance alimentaire,
00:25:35
mais nous allons aussi parler, je profite de l'autosuffisance de l'habitat.
00:25:43
Dans ce cadre, nous avons prévu de mettre à disposition
00:25:49
des parcelles de terrain à moindre coût.
00:25:53
Nous allons donc viabiliser au cours de mon premier septennat,
00:26:00
parce que je compte avec l'aide de Dieu en faire deux,
00:26:03
parce que c'est le maximum que je pourrais faire.
00:26:06
Nous allons mettre à disposition 40 000 parcelles de terrain,
00:26:11
dont le coût au Sierra-Ange est de 1 200 000 à 1 400 000 avec un titre foncier.
00:26:19
Nous allons aussi régulariser la situation des Gabonais
00:26:22
qui ont acquis, par les moyens qu'ils ont pu, une parcelle de terrain,
00:26:26
qui ont bien conçu, mais qui ont du mal à avoir un titre foncier,
00:26:29
pour assainir donc ce côté.
00:26:32
Et à la suite de ces parcelles de terrain, dont certaines seront gracieusement offertes
00:26:38
donc à tous nos enfants qui rentreront au pays,
00:26:41
je vous en ai parlé au départ,
00:26:44
nous allons proposer des kits de logements en bois.
00:26:49
Nous avons fait une étude qui nous montre qu'avec 4 millions,
00:26:54
4 millions, 8, moins de 5 millions,
00:26:56
on peut avoir un kit d'une maison en bois et de deux chambres.
00:27:02
Donc ces kits vont osciller entre 4, 6, 8
00:27:06
et peut-être aller jusqu'à 10 pour ce qui est des maisons de 2, 2 chambres,
00:27:11
de 3 chambres et de 4 chambres.
00:27:13
Vous voyez à Likwala,
00:27:15
les premières cités de Likwala, dites Likwala Moussaka,
00:27:20
sont faites en bois.
00:27:22
Mais je me rappelle, élève à l'école de Batavia,
00:27:27
à l'époque, je parle de 1974 ou 1975,
00:27:33
ces maisons-là étaient là déjà depuis plus de 15 ans.
00:27:37
Elles sont toujours présentes aujourd'hui,
00:27:41
70, 80 ans après.
00:27:44
Un cadre, un jeune cadre qui a 25 ans, qui a 30 ans, qui débute et qui a sa maison,
00:27:49
a le temps de faire toute sa vie et il sera donc logé,
00:27:54
il n'aura pas besoin de chercher un logement.
00:27:57
Nous allons donc mettre cela sur le pied
00:27:59
parce qu'effectivement, nous avons le bois
00:28:02
et il est hors de question que notre bois sorte
00:28:04
sans que cela ne soit donc résolu.
00:28:09
Bien sûr, vous me parlerez de comment vous allez financer tout ça
00:28:13
parce que c'est la suite donc de votre question, je l'imagine bien.
00:28:18
Le pays, il est endetté 5 000, 7 000, c'est selon,
00:28:23
de toute façon, je saurai exactement quel est le point de la dette
00:28:26
quand je serai moi président.
00:28:29
Nous allons donc profiter des niches que nous offrent
00:28:31
les secteurs miniers et les secteurs pétroliers.
00:28:34
Alors, je vais en développer une particulièrement
00:28:39
puisque tout le monde dit que le pétrole va bientôt cesser.
00:28:45
Nous allons donc profiter rapidement, avant que ça ne cesse,
00:28:47
de récupérer ce que nous aurons dû récupérer il y a longtemps.
00:28:51
Donc, nous allons mettre en place, nous allons acquérir un rig,
00:28:54
une plateforme de forage.
00:28:58
Après, nous allons prendre en main le bon détalonnage du comptage fiscal.
00:29:04
Donc, nous allons compter nous-mêmes notre pétrole
00:29:06
et nous allons nous-mêmes le transporter en acquérant donc un bateau
00:29:12
que nous appelons souvent le pétrolier.
00:29:17
Pourquoi cela va nous permettre d'engranger les ressources ?
00:29:21
Parce que le forage, c'est 35 à 40% du chiffre d'affaires d'une société.
00:29:31
Le comptage, c'est entre à peu près 10% de pertes
00:29:38
et le transport, c'est quasiment 20%.
00:29:41
Donc, quand vous ne maîtrisez pas ce circuit,
00:29:45
vous forez vous-même, vous comptez vous-même la quantité que vous avez produite
00:29:50
et vous la transportez vous-même, cette quantité,
00:29:52
vous êtes sûr que vous avez une perte qui va entre 50 et 70%.
00:29:58
Mais ce gap-là, les 20% qui se baladent pour l'instant-là,
00:30:03
vont nous permettre d'enranger entre 200 et 300 milliards chaque année.
00:30:09
Nous allons donc revoir le code pétrolier, même les différents codes.
00:30:14
Ce qui est valable dans le pétrole va être aussi implémenté dans les mines
00:30:18
pour faire en sorte que beaucoup de métiers qui gravitent autour des mines
00:30:23
soient donc sous la surveillance directe des Gabonais et donc du Gabon.
00:30:31
Ensuite, une fois cela fait, cela nous permettra, comme je dis, d'avoir ces financements.
00:30:39
Vous imaginez un cultivateur, je vous ai dit tout à l'heure,
00:30:46
qui doit louer un compteur pour partir prendre sa banane à Mabanda.
00:30:50
Le compteur, pour louer, faire un aller-retour, lui coûtera 800.000.
00:30:58
Au mieux, sinon 1.200.000.
00:31:01
Je me suis essayé, je suis propriétaire d'environ 14 hectares de plantation,
00:31:06
à Bilingui précisément, les Gabonais peuvent aller vérifier.
00:31:11
1.800.000, 1.200.000 pour aller prendre le manioc, puisque je le faisais.
00:31:19
Mais imaginez que j'ai mon compteur,
00:31:21
ce 1.200.000 se transformera en 250.000 jusque pour payer le carburant.
00:31:27
Vous voyez la différence ?
00:31:29
Donc il faut que le Gabon s'en dette de manière utile pour acquérir ces éléments
00:31:36
et faire en sorte qu'il ne payera plus que le fonctionnement.
00:31:40
Ça permettra donc d'économiser de l'argent.
00:31:43
Alors, quand vous avez un peu plus d'argent,
00:31:47
vous n'êtes naturellement plus obligé de vous endetter.
00:31:50
Même si vous vous endettez,
00:31:52
ce ne serait plus à la hauteur de l'endettement que vous faites,
00:31:55
quand vous n'avez pas autant.
00:31:57
Donc cet argent va permettre de financer le fonds souverain pour le pardon national,
00:32:03
un fonds pour aider la jeunesse à se déployer,
00:32:09
parce que sur le plan général, je vais vous expliquer ce qui va se faire.
00:32:12
Cet argent va permettre de créer un fonds pour la péréquation
00:32:18
pour ce qui est de l'autosuffisance alimentaire.
00:32:21
Voilà comment nous allons fonctionner.
00:32:23
Dans le pétrole, je vous ai dit 2 à 300 milliards par an,
00:32:28
nous allons trouver peut-être un tiers ou la moitié dans les mines,
00:32:32
et puis ça va aller comme ça.
00:32:35
Avec, en prime pour ce qui est du secteur minier,
00:32:38
qui est, on va dire, encore un peu vierge,
00:32:40
parce qu'avec Bédinda qui fait partie des monstres miniers,
00:32:46
nous allons exiger de tous ceux qui veulent exploiter
00:32:50
que 50% minimum soit transformé sur le territoire gabonais.
00:32:57
Vous n'imaginez pas le nombre d'emplois
00:33:00
que nous amène l'industrialisation d'une ressource.
00:33:04
Je vais vous prendre un exemple simple du tubercule de manioc.
00:33:10
Le tubercule de manioc, en tant que produit de base,
00:33:14
c'est le tubercule de manioc, un emploi.
00:33:17
Vous en faites le manioc que l'on mange, qu'on a trempé et compagnie, 2 emplois.
00:33:23
Vous transformez le gari, 3 emplois.
00:33:25
Vous faites le foufou, 40 emplois.
00:33:26
Donc voyez, seulement avec le tubercule, vous créez 4 fois plus de choses.
00:33:32
Imaginez avec les autres activités qu'il peut faire.
00:33:36
Donc en produisant et en transformant sur place 50%,
00:33:42
on peut et on devrait multiplier par 3 ou 4 le nombre d'emplois
00:33:48
qui existent dans ces structures.
00:33:51
Donc les chiffres qui sont donnés, plus de 100 000 emplois à Bédinda,
00:33:55
dès qu'on transformera 50%, c'est environ à peu près 200% d'emplois
00:34:01
qui vont se créer en plus.
00:34:03
Donc ce serait 300 000 au lieu de 100 000.
00:34:05
Donc nous veillerons à ce que ce soit fait comme ça.
00:34:08
Alors, l'économie galonaise reste extrêmement dépendante
00:34:12
des exportations de matières premières.
00:34:14
Quelle est votre stratégie pour initier une diversification réelle
00:34:18
et durable dans notre économie ?
00:34:20
Nous allons donc, grâce toujours au fond que nous allons créer,
00:34:24
donc lancer un vaste chantier de diversification de l'économie
00:34:28
qui va toucher le secteur numérique, culturel, même maritime
00:34:33
et éventuellement aérien.
00:34:35
Pour ce qui est du secteur du numérique,
00:34:38
nous comptons donc installer un incubateur numérique
00:34:42
dans chaque province, on va dire dans chaque commune.
00:34:46
Nous avons une cinquantaine de communes dans le pays,
00:34:49
donc nous aurons environ 50, une cinquantaine d'incubateurs numériques
00:34:53
pour permettre à tous les jeunes Gabonais,
00:34:57
pas forcément jeunes, Gabonais,
00:34:59
moins jeunes, jeunes et même adultes,
00:35:02
qui voudraient se lancer dans ce secteur pour créer de la richesse.
00:35:08
Facebook, Google, TikTok, c'est une richesse incroyable, virtuelle.
00:35:13
Donc il faut que les Gabonais aussi rentrent dans ce secteur.
00:35:16
Sur le plan culturel, nous avons prévu de construire
00:35:23
un centre culturel Gabonais.
00:35:26
En plus grand que les centres qui existent,
00:35:29
avec donc au centre le musée national
00:35:33
et autour des mini centres culturels provinciaux
00:35:37
pour que chaque province puisse venir valoriser la culture du Gabon.
00:35:44
Les cinéastes ne seront pas en reste.
00:35:47
Je vous ai dit qu'on devrait dédommager tous les martyrs.
00:35:52
Donc quand je parle des martyrs, je vous ai cité comme ça
00:35:56
nos anciens guerriers, nos guerriers qui ont combattu pour le Gabon.
00:36:01
Mais aussi en termes de martyrs,
00:36:04
vous avez donc Feu Marty-Noulabou,
00:36:09
vous avez Abunjo Kawé,
00:36:12
vous avez Nbunu Beka,
00:36:14
vous avez tous ces gens reconnus martyrs,
00:36:18
vous avez les victimes de 2016,
00:36:22
tous ces gens qui sont morts
00:36:24
parce qu'effectivement ils voulaient lutter pour le Gabon
00:36:27
vont être pris en compte.
00:36:28
Mais c'était une petite parenthèse.
00:36:29
Donc pour ce qui est de l'aspect culturel,
00:36:35
nous allons faire en sorte que justement
00:36:37
cette grande figure soit immortalisée par les films.
00:36:41
Nous avons un grand acteur comme Serge Abesolo
00:36:44
qui n'est plus à présenter.
00:36:47
Il nous aidera à mettre de bons scénarios
00:36:49
pour qu'Emmane Tollé, son histoire soit rencontrée
00:36:54
en film et même en dessin animé
00:36:57
pour que les enfants, les plus jeunes
00:36:59
commencent à s'imprégner de la culture
00:37:01
et de ce qui a fait du Gabon ce qu'il est aujourd'hui.
00:37:05
Ongo, la même chose, Bombé Anyangé,
00:37:08
de telle sorte que nous rencontrions leur histoire nous-mêmes,
00:37:12
pas celle que les gens veulent nous raconter.
00:37:15
Donc le cinéma va être pris en compte.
00:37:18
Sur les aspects culturels,
00:37:20
je vous ai dit avec le centre culturel,
00:37:22
sur le plan maritime,
00:37:28
vous voyez, nous avons la C2N2I,
00:37:32
accompagnée de navigation intérieure,
00:37:36
qui apparemment a été mise en concession.
00:37:40
C'est un élément de souveraineté.
00:37:42
Pour renfermer les caisses de cette structure,
00:37:45
il suffit, là encore, dans le cadre des niches
00:37:51
que nous pouvons avoir, par exemple,
00:37:53
orienter le transport.
00:37:56
Ce qui concerne donc, par exemple, le secteur pétrolier,
00:38:01
la C2N2I va se charger de transporter
00:38:04
tous les gens qui vont sur les sites et compagnie.
00:38:07
C'est un mécanisme qu'on met en place
00:38:08
et on reprend ce secteur.
00:38:11
Ce sont des milliards qui se baladent là-dedans
00:38:14
et ça peut faire vivre une société comme la CENI,
00:38:18
qui, en plus de faire cela,
00:38:19
va permettre de régler le problème
00:38:23
de la navigation intérieure du Gabon,
00:38:25
donc mettre en place ce qu'il faut.
00:38:27
C'est comme dans le niveau de Nîmes,
00:38:31
la C2N2I pourrait mettre en contribution
00:38:35
le transport pour faire en sorte que, là encore,
00:38:38
ils récupèrent tout ce qu'il y a.
00:38:43
Nous allons aussi rajouter des nouveaux secteurs d'activité,
00:38:48
mettre en place les différents métiers
00:38:52
qui ne sont pas encore bien développés au Gabon.
00:38:55
Je vous ai dit, par exemple, le secteur informel.
00:38:58
Vous allez aussi avoir à contribution
00:39:02
ce que nous appelons le CATI,
00:39:04
en tant que secteur général du ministère de l'Industrie.
00:39:07
Il faut profiter de tous les avantages que vous avez,
00:39:10
ce que font les autres, bien sûr.
00:39:12
Nous avons le centre d'appui aux technologies industrielles,
00:39:16
donc le CATI,
00:39:17
dans lequel toutes les inventions mondiales
00:39:25
qui sont tombées sous le domaine public,
00:39:28
c'est-à-dire qui ont été inventées il y a plus de 20-30 ans,
00:39:31
les inventeurs disent qu'on n'est plus obligé
00:39:34
de garder la propriété industrielle.
00:39:37
Elle peut être vulgarisée dans le monde entier.
00:39:41
Là encore, c'est une niche incroyable
00:39:44
dans laquelle les jeunes, les moins jeunes,
00:39:48
les personnes vont aller puiser pour créer de la richesse
00:39:53
et valoriser le Médine Gabon.
00:39:56
Voilà, sans être exhaustif,
00:39:58
à peu près ce que nous pourrons apporter dans ces secteurs.
00:40:01
Alors, nous allons aborder la question environnementale
00:40:05
de notre entretien.
00:40:06
Sur le plan environnemental,
00:40:08
le Gabon est confronté à de nombreux manquements,
00:40:10
notamment en matière d'entretien des canaux d'évacuation
00:40:13
des zones de pluie,
00:40:14
le plus souvent obstruées par des constructions anarchiques,
00:40:17
la végétation et autres déchets
00:40:20
avec conséquence des cas d'inondations,
00:40:22
comme il y a quelques jours.
00:40:24
Quelles sont selon vous les mesures à prendre
00:40:26
pour lutter de manière plus efficace contre ce phénomène ?
00:40:31
Alors, la mesure phare reste pour moi l'éducation des masses,
00:40:37
la sensibilisation au patriotisme.
00:40:42
Vous imaginez bien que les encombrants dans les carnivores,
00:40:44
ce sont les concitoyens que nous sommes qui les gêtons.
00:40:48
Vous imaginez bien que les lits des rivières
00:40:52
sont envahis par nous-mêmes les Gabonais.
00:40:56
Donc, nous allons boucher les lits des rivières.
00:41:00
L'eau ne peut plus s'écouler, nous nous inondons.
00:41:03
Mais tout ça, pourquoi ?
00:41:04
Parce que justement, l'urbanisation n'a pas été faite
00:41:08
dans les règles de l'art.
00:41:09
Les populations en détresse se sont installées où elles ont pu,
00:41:15
alors que l'État doit montrer le positionnement exact
00:41:20
où nous devons nous installer.
00:41:21
Donc, après la sensibilisation,
00:41:24
nous allons donc responsabiliser les municipalités,
00:41:30
qu'elles commencent par curer.
00:41:32
Nous allons aussi faire en sorte que le traitement,
00:41:36
l'enlèvement des ordures se fasse de manière optimale.
00:41:40
Parce que si quelqu'un de bonne volonté sort
00:41:44
et ne sait pas où les ordures,
00:41:46
il va d'abord aller chercher à vouloir les dissimuler.
00:41:50
On les dissimule dans les fosses.
00:41:52
Les canaux sont comme des fosses,
00:41:54
on balance dedans, on se dit ça va partir.
00:41:57
Oublions que ça va aller faire un boulot devant
00:41:59
et après créer les inondations.
00:42:02
Une fois le circuit de collecte sera bien huilé,
00:42:08
que les populations auront été bien sensibilisées,
00:42:11
que les municipalités auront donc comme mission
00:42:14
justement de régler cela,
00:42:16
nous pensons qu'en y ajoutant de la sanction,
00:42:24
parce qu'il faudra pénaliser dorénavant
00:42:27
les délits environnementaux,
00:42:29
toute personne qui sera surprise à faire ce genre d'acte
00:42:38
sera soumise à une sanction, à une peine
00:42:41
qui peut être d'intérêt général,
00:42:45
c'est-à-dire qu'on lui fera curer ce canal sur un bond linéaire
00:42:50
et je pense que sensibilisés, il ne le fera plus.
00:42:53
Après, comme je vous ai dit,
00:42:57
ces encombres nous amènent à penser à la décharge.
00:43:02
Si on ne peut pas bien régler le problème
00:43:07
de la collecte des ordures ménagères,
00:43:11
il y a en aval la gestion de ces ordures ménagères.
00:43:17
Vous n'en parlez pas, mais cela fait partie de l'environnement.
00:43:21
Vous voyez, ce n'est pas très plaisant
00:43:23
pour un pays qui est leader en problèmes d'environnement
00:43:30
qu'on retrouve toutes ces poubelles
00:43:33
et qu'on retrouve un mine du baie sous la forme actuelle.
00:43:37
Dans le cadre de mes fonctions et de mes contacts,
00:43:40
j'ai pu obtenir que l'on puisse traiter la décharge de mine du baie,
00:43:49
que l'on puisse faire disparaître toutes,
00:43:51
j'ai dit bien, toutes les poubelles de Libreville
00:43:55
par un système d'enfouissement des poubelles
00:43:59
avec un système bien huidé.
00:44:02
Pour ceux qui sont partis à Istanbul,
00:44:05
vous voyez bien le système, ce sont des poubelles enterrées
00:44:10
qui sont des meubles urbains.
00:44:13
Donc, nous pouvons le faire ici.
00:44:15
Et donc, le traitement de la poubelle de mine du baie
00:44:20
va nous permettre de dégager environ 500 mètres autour de la poubelle,
00:44:27
ne touchant pas bien sur le cimetière où reposent nos dévenciers,
00:44:33
pour faire en sorte qu'il crée une usine de traitement
00:44:36
de ces ordures ménagères,
00:44:39
mais en même temps qu'il crée du biogaz et du gaz butane.
00:44:46
Tout ça pour un montant ne dépassant pas 70 milliards
00:44:51
et pour une durée maximum de 24 mois.
00:44:55
C'est faisable.
00:44:57
Moi, je m'en déterrais pour faire cela.
00:45:00
Parce que justement, la production énergétique qui en découlera
00:45:04
permettra de couvrir plus de 200 000 ménages.
00:45:08
C'est le calcul qui a été fait.
00:45:10
Je vous rassure que ce calcul a été fait
00:45:13
et j'ai la preuve de ce que je vous dis
00:45:16
parce que j'ai fait ce calcul
00:45:17
et je voulais donc le présenter aux différents pouvoirs qui étaient là,
00:45:22
mais j'ai eu une fin de non recevoir
00:45:25
parce qu'apparemment, ça ne cadrait pas avec leurs aspirations.
00:45:29
Donc, voilà comment nous allons régler le problème.
00:45:32
Nous allons traiter la poubelle de mine du baie,
00:45:35
la décharge de mine du baie,
00:45:36
créer de l'emploi,
00:45:38
créer de l'énergie,
00:45:40
créer de la ressource pour les ménages.
00:45:43
Nous allons favoriser une meilleure collecte des ordures
00:45:47
avec le système des décharges et des poubelles enterrées.
00:45:57
Nous allons sensibiliser les populations.
00:46:00
Nous allons renforcer l'action des municipalités
00:46:04
et nous allons sévir en cas d'incivisme.
00:46:11
Tous ces éléments mis à bout,
00:46:13
je pense qu'au bout de 3-4 ans,
00:46:15
le Gabon, effectivement, déjà Libéville,
00:46:18
va réunir et pouvoir continuer de réfabriquer
00:46:24
sa position de leader en ce qui concerne l'environnement.
00:46:29
L'environnement, c'est aussi la préservation de la biodiversité.
00:46:37
Là-bas, il faudrait voir que
00:46:41
en ce qui concerne, par exemple, la déforestation
00:46:45
ou le remaniement des différents reliefs,
00:46:53
nous sommes un pays minier.
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Il est presque impensable que des gens pensent
00:46:58
qu'on ne puisse pas détruire l'environnement.
00:47:01
Ce qu'il faut, c'est qu'il faut imposer le reboisement,
00:47:05
donc la remise en état de l'environnement
00:47:09
en question qui a été remanié.
00:47:10
Parce que si vous avez une mine,
00:47:13
vous êtes bien obligé d'abattre les arbres,
00:47:15
de remanier la terre
00:47:17
et même de modifier les différents cours d'eau
00:47:20
parce que vous allez prendre cette ressource.
00:47:23
Mais ce qui ne serait pas bien,
00:47:24
c'est que vous ne remettiez pas en état
00:47:25
ce que vous avez fait.
00:47:28
En matière de justice et de respect des droits de l'homme,
00:47:31
malgré la prise de pouvoir des militaires,
00:47:33
de nombreux citoyens continuent de pointer du doigt
00:47:36
le travail réalisé par les magistrats
00:47:38
qui laisse transparaître l'idée
00:47:40
que l'appareil judiciaire reste inféoné à l'exécutif.
00:47:45
Quelle sera votre vision pour arriver
00:47:47
à une véritable indépendance de la justice gammonaise ?
00:47:50
Alors, je ne vais pas choquer,
00:47:53
mais beaucoup de gens comprendront
00:47:54
que je ne suis plus dans le vrai.
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La justice fait partie des éléments de souveraineté d'un pays.
00:48:03
Vous voyez, le garant de la souveraineté étant le président,
00:48:07
je peux comprendre, moi,
00:48:09
qu'il veuille avoir un œil au niveau de la justice.
00:48:13
Sauf que je continuerai,
00:48:18
mais je vais modifier des choses.
00:48:20
Je ne serai plus le président du conseil supérieur de la magistrature.
00:48:25
Non, je ne serai plus.
00:48:26
Je ne siégerai pas.
00:48:28
Par contre, sur le modèle de la cour constitutionnelle,
00:48:33
ce modèle qui nous dit qui veut que le président de la République
00:48:37
puisse proposer des juges constitutionnels.
00:48:43
Le Parlement en propose.
00:48:46
Nous allons rajouter qu'effectivement,
00:48:49
dans le conseil supérieur de la magistrature,
00:48:51
le président puisse proposer qui deux, qui trois, qui quatre membres.
00:48:56
Que le Parlement puisse avoir peut-être un, un par chambre.
00:49:00
Que la corporation puisse proposer le reste.
00:49:03
Il faudrait d'abord qu'on limite
00:49:04
le nombre des membres de ce conseil supérieur de la magistrature.
00:49:10
Et à l'intérieur de tout cela,
00:49:12
le président qui est le garant de la souveraineté sera informé
00:49:16
par les membres qu'il aura proposé de ce qui s'est fait.
00:49:21
Et moi, je garderai en plus la possibilité de dissoudre le conseil supérieur de la magistrature.
00:49:27
Si jamais je me rends compte,
00:49:29
je me rendais compte que certains sont dans la vengeance,
00:49:34
sont dans l'excès de zèle.
00:49:36
Je suis magistrat,
00:49:37
allez, bon, toi ton visage ne me plaît pas,
00:49:40
je lance une procédure.
00:49:42
Non, on ne fera pas ça.
00:49:44
Donc elle sera plus ou moins indépendante,
00:49:51
mais plus indépendante que maintenant.
00:49:54
Mais sauf qu'il va y avoir des mécanismes
00:49:56
pour qu'on s'assure que cette indépendance ne soit pas mise
00:50:02
contre les populations pour lesquelles cette justice doit être rendue.
00:50:07
Donc voilà comment je gérerai cela.
00:50:09
Et au fur et à mesure, vous savez,
00:50:13
je peux vous dire aujourd'hui que je vais,
00:50:16
je suis donc ingénieur, comme vous avez dit,
00:50:18
et je fais dans le génie civil,
00:50:20
je vais vous dire que votre maison,
00:50:23
je vais vous la livrer dans une semaine.
00:50:25
Ça, c'est dans le cas idéal.
00:50:28
Et puis, pendant qu'on a fini,
00:50:32
on est fini de monter, de faire les élevations,
00:50:35
nous mettons la charpente et il pleut pendant quatre jours.
00:50:40
Intempéries, imprévues.
00:50:45
Donc votre chantier va retarder de quatre jours
00:50:48
parce qu'on ne peut pas mettre la toiture
00:50:51
ni faire travailler des personnes sous les intempéries.
00:50:55
Donc, ce sont ce qu'on dit à l'impossible du net.
00:50:58
Mais de faire, nous allons le faire.
00:51:00
Maintenant, en mettant un œil correctement de manière objective
00:51:06
dans tout ce qui se fera là-bas,
00:51:08
nous verrons s'il faut réajuster ou pas réajuster.
00:51:11
Mais l'objectif étant que la justice soit de plus en plus indépendante
00:51:16
avec le regard de celui qui a la charge de garantir l'équité,
00:51:24
le bien-vivre du peuple gabonais, qui serait moi.
00:51:28
Plus de conseil supérieur de la majesté avec le président à l'intérieur.
00:51:32
Non, même pas de ministre,
00:51:34
mais trois à quatre membres qui ont été désignés,
00:51:37
qui sont comme des grands observateurs.
00:51:40
Bien sûr, des magistrats,
00:51:43
magistrats ou même on prendra des personnes neutres
00:51:47
qui vont faire une analyse objective de ce qui se fera là-dedans.
00:51:50
Le président sera informé
00:51:53
et l'opinion verra les résultats de l'exercice de cette coopération.
00:52:00
Et comme j'ai dit, si jamais nous constatons qu'il y a des dérives,
00:52:04
le président aura la possibilité de dissoudre le conseil supérieur de la majesté.
00:52:10
Tant qu'ils seront équitables et neutres,
00:52:13
ils travailleront en toute indépendance.
00:52:16
Selon le procureur général de la cour d'appel de Libreville,
00:52:21
Il y a plus de 2000 prisonniers, comme je vous ai dit.
00:52:24
Alors une fois j'arrive, j'ai compris la question.
00:52:27
Oui, bien sûr.
00:52:29
Je vais faire en sorte, comme je vous ai dit,
00:52:31
dans les six premiers mois, rassurez-vous,
00:52:34
il va y avoir des audiences foraines, des audiences ordinaires.
00:52:38
Toutes ces audiences, nous payerons les heures supplémentaires,
00:52:42
nous ferons un système de telle sorte que tout ce qui est magistrat
00:52:47
soit mis à contribution pour régler rapidement ce problème.
00:52:54
Qui va donc ramener la justice là où l'injustice va être constatée ?
00:53:00
Parce que pour beaucoup, ils sont en prison pour des délits mineurs,
00:53:05
pour des choses, on va dire, qui ne dépendent que de l'appréciation même du Jésus.
00:53:14
Alors qu'en fait, c'était une erreur qu'on aurait pu corriger,
00:53:18
ils ont pensé qu'il allait en prison.
00:53:21
Donc ça va régler le problème de l'injustice auquel certains auraient été soumis,
00:53:26
pour lequel cela donnera droit à des dommagements
00:53:30
dans le cadre du Fonds souverain pour le pardon national,
00:53:33
parce que toutes ces personnes étaient en délit de prison.
00:53:35
Ça va résoudre le problème du désengorgement des prisons.
00:53:38
Et du fait qu'on ne va pas formater les gens à penser que la prison soit l'endroit
00:53:48
où effectivement on peut vivre et on peut y résider sans trop de problèmes.
00:53:54
Vous imaginez quelqu'un que vous prenez,
00:53:57
qui se sent lésé,
00:54:00
objet d'une injustice, que vous envoyez en prison.
00:54:02
Vous formatez son mental au m'en foutiste.
00:54:06
Au m'en foutisme, je vais dire,
00:54:08
je m'en fous, de toute façon je connais la prison,
00:54:10
donc je peux faire plus, de toute façon je suis parti sans cause,
00:54:13
donc je vais venir le faire pour que vous compreniez
00:54:15
que cela n'a plus d'impact sur moi.
00:54:17
Donc il faut qu'on évite cela,
00:54:19
parce qu'en même temps, on crée nous-mêmes les germes de la délinquance,
00:54:25
de la vengeance, de la récidive, voilà.
00:54:28
Donc nous allons faire en sorte que ces personnes,
00:54:30
ces 2000 cas,
00:54:32
ça c'est dans le cadre des libres-vies,
00:54:33
mais cela va être de manière cohérente et simultanée
00:54:38
dans toutes les prisons, les juridictions du Gabon.
00:54:43
Pour qu'au bout de six mois, avant la fin de l'année,
00:54:46
ces prisons aient retrouvé le nombre exact
00:54:49
et que seules ne resteront en prison que les personnes qui doivent y être,
00:54:54
parce qu'effectivement, ils ont commis des impairs.
00:54:57
Alors, nous sommes à la deuxième partie de notre entretien,
00:55:02
en abordant la question société.
00:55:04
Dans plusieurs villes du pays,
00:55:05
les populations sont confrontées à des délestages
00:55:08
en eau et en électricité depuis plusieurs années.
00:55:11
Problème de plus en plus récurrent ces derniers mois.
00:55:14
Quelles solutions préconisez-vous pour mettre un terme à ce problème ?
00:55:18
Alors vous voyez, sans pour autant être dans la dévision,
00:55:21
j'ai dit lors de l'ouverture de ma campagne
00:55:25
que le problème de notre maire SG,
00:55:29
c'est que l'on a mis en même temps le courant avec l'eau.
00:55:33
J'ai dit petite caricature, électrification.
00:55:37
Donc, les gens s'électrocutent à vouloir gérer l'eau et le courant au même endroit.
00:55:44
Ils ne sont pas faits pour être gérés au même endroit.
00:55:47
Je vais donc dissocier le pan électricité du pan eau,
00:55:52
de telle sorte que chaque pan devienne de plus en plus efficace.
00:55:57
On va ouvrir aussi l'eau à la concurrence.
00:56:01
Aujourd'hui, l'eau de la SG, on va dire, n'est plus très potable.
00:56:08
Ce matin, voici les dépôts que j'ai vus dans l'eau.
00:56:13
Quand vous prenez un récipient que vous mettez,
00:56:15
vous avez des dépôts et vous avez peur.
00:56:18
Donc, dans la conscience collective,
00:56:20
l'eau de la SG sert à tout ce qui est ménager, même si c'est faux.
00:56:24
Mais le traitement rapide qui est fait pour essayer de combler le déficit
00:56:28
fait en sorte que les gens aient peur de l'eau.
00:56:30
Nous allons ouvrir la concurrence. Comment ?
00:56:33
Parce que dans le cadre du Fonds pour l'autosuffisance alimentaire,
00:56:39
nous avons un pan qui va permettre de soutenir la création de sociétés d'eau minérale.
00:56:49
Il y en a beaucoup sur le marché.
00:56:52
Je les cite pour ne pas faire dans l'iniquité.
00:56:56
Vous avez Anza, Alfonsine, Akewa, La Source et bien d'autres.
00:57:02
Nous allons rajouter, dans chaque province,
00:57:05
nous créerons une entité qui crée l'eau minérale.
00:57:09
Une fois cette opération mise en place, terminée,
00:57:15
nous allons nous retrouver avec la bouteille d'eau de 1,5 litre
00:57:18
qui coûte entre 250 et 300 francs, pas plus.
00:57:22
Et la mini-bouteille à 100 francs.
00:57:25
C'est ce que nous payons déjà au marché,
00:57:27
sur les femmes, avec les femmes qui le portent au niveau de la tête,
00:57:31
qu'on n'aime pas la qualité de cette eau.
00:57:34
Mais là, ça va être de l'eau de source.
00:57:36
Dans les pays voisins, ce sont les prix qui sont pratiqués.
00:57:41
Mais nous, on pourra faire mieux parce que vous imaginez
00:57:44
cinq sociétés, neuf sociétés qui créent de l'eau dans chaque province.
00:57:48
Donc, alimentent toute la province en eau.
00:57:51
L'eau sera de meilleure qualité.
00:57:53
Nous aurons donc l'eau qui viendra de la pompe,
00:57:56
compensée par l'eau qui va venir,
00:57:58
donc des structures agréées et de l'eau minérale de meilleure qualité.
00:58:04
Voilà comment nous allons gérer cela.
00:58:06
Pour ce qui est de l'électricité, nous allons aussi,
00:58:09
bien sûr, l'infrastructure qui produit de l'eau va être achevée.
00:58:16
Pour moi, la continuité dont je parle,
00:58:19
c'est de terminer ce que les autres ont fait qui est bien.
00:58:24
Ce qui n'est pas bien, on le révise.
00:58:26
Si on ne peut pas le réviser, on abandonne.
00:58:28
Mais on termine d'abord parce que je pense que ce qu'ils avaient
00:58:34
à l'esprit en mettant cela, c'était pour le bien-être des Gabonais.
00:58:37
Donc, ça ne peut pas être étiqueté Paul, Albert ou je ne sais pas trop qui.
00:58:42
Non, c'est pour les Gabonais que ça a été fait.
00:58:44
Donc, on va finaliser cela.
00:58:48
Après, dans les infrastructures, bien sûr,
00:58:51
vous avez des infrastructures qui font l'eau, les barrages,
00:58:54
en même temps l'eau, en même temps l'électricité.
00:58:56
OK, à ce niveau, il va y avoir une gestion qui va être collégiale.
00:59:01
Mais dans la distribution, ça va être des pans différents.
00:59:05
Pour ce qui est de l'électricité, après que nous ayons fini avec les infrastructures,
00:59:14
nous allons dissocier aussi le pan électricité public
00:59:20
du pan électricité domestique et industrielle.
00:59:23
Je vous explique.
00:59:25
L'éclairage public que vous avez là,
00:59:27
vous voyez tous les lampadaires vert, jaune, bleu,
00:59:30
tout ça qu'on a mis dans la ville.
00:59:33
Pour Libreville, c'est entre 25 et 30%
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de ressources énergétiques qu'ils puissent tous les jours.
00:59:42
Vous avez de l'estage.
00:59:46
Deux fois, moi j'habite le quartier Solico,
00:59:50
j'ai passé trois semaines sans courant.
00:59:53
Dieu m'a fait grâce d'avoir un peu de moyens, j'ai eu un groupe.
00:59:58
Mais tout le monde n'a pas la possibilité d'avoir un groupe.
01:00:01
Et la qualité du courant qui venait a même bousillé mon groupe.
01:00:05
Vraiment, je vous parle de quelque chose d'évécu.
01:00:07
Alors que si on dissociait ce pan de l'éclairage public
01:00:12
par de l'électricité solaire,
01:00:15
je n'aurais pas trois semaines de coupure,
01:00:18
j'aurais peut-être deux jours, trois jours.
01:00:20
Parce que 30% d'énergie en plus,
01:00:23
qui est redistribuée dans les ménages,
01:00:25
c'est peut-être 70% de qualité supplémentaire qu'on a envoyée.
01:00:31
Donc je vais remplacer tous les lampadaires solaires,
01:00:34
tous les lampadaires publics par l'éclairage solaire.
01:00:39
J'ai dit tous.
01:00:41
Ceux qui sont partis au Maroc,
01:00:43
qui ont eu la chance d'aller au Maroc,
01:00:45
je suis allé, grâce à mon activité et dans le cadre personnel,
01:00:51
depuis l'aéroport de Casablanca jusqu'à Casa.
01:00:55
Tous les lampadaires qui sont là sont en solaire.
01:00:58
Ils ont bien compris que le solaire aide à faire beaucoup de choses.
01:01:02
Maintenant, regardez la différence entre
01:01:04
acheter un lampadaire solaire et garder une ampoule,
01:01:08
comme on dit de la SEG publique.
01:01:11
L'ampoule qui est là dehors,
01:01:13
chaque année vous coûte l'équivalent de 300 à 400 000, une ampoule.
01:01:21
Un lampadaire solaire équivalent vous coûte 120 à 180 000,
01:01:27
400, 500 ou 700 watts.
01:01:31
Vous faites le calcul.
01:01:33
La durée de vie d'un lampadaire solaire, c'est minimum 5 ans.
01:01:38
Donc en 5 ans, vous avez même on va dire 200 000.
01:01:41
Donc ça fait 40 000 par année.
01:01:45
Ici c'est 400 000, donc 10 fois plus.
01:01:47
Ça veut dire, si on prend le coût qui est réservé aujourd'hui à l'éclairage public,
01:01:54
on va mettre 10 fois plus de lampadaire pour éclairer le public, donc les voix.
01:02:01
C'est quelque chose d'extraordinaire qui va aider.
01:02:04
Je me suis essayé à ça, je vous l'ai dit.
01:02:07
J'étais député du deuxième siège de Logoulou à Mimongo.
01:02:11
C'est près de 600 lampadaires que j'ai mis.
01:02:13
Vous allez les retrouver dans le village.
01:02:16
C'est posé là, vous allez voir, c'est éclairé.
01:02:20
Mon siège fait partie de ceux qui étaient mieux éclairés,
01:02:25
indépendamment du fait que je n'étais pas, on va dire, aux commandes de l'État.
01:02:29
Donc c'est quelque chose qui est faisable.
01:02:32
Nous allons le dupliquer en grandeur nature.
01:02:36
Ce qui fait par exemple que nous allons éclairer, dès la première année,
01:02:41
le tronçon libre vide PK-12 jusqu'à Kango, en mettant les solaires partout.
01:02:47
PK-Bikele, PK-18, PK-19 jusqu'au PK-20 zone accidentogène, c'est dans le noir.
01:02:55
Alors même que, mon Dieu, le feu Président Leomba a commencé,
01:03:00
Président Omar Bongo a presque terminé, le Président Ali a fait la fin.
01:03:05
Nous avons un lampadaire, un poteau de lampadaire,
01:03:09
quasiment tous les 100 mètres sur toutes les routes bitumées du Gabon.
01:03:14
On vient juste accrocher le lampadaire solaire et c'est éclairé.
01:03:18
C'est faisable. Dans les autres pays, nous aussi on peut le faire.
01:03:21
La première année, j'ai dit de mon magistère, libre vide Kango,
01:03:25
entièrement éclairé. Tous les lampadaires qui sont tous les 100 mètres,
01:03:28
ça fait environ 10 000, seront pourvus en lampadaire solaire.
01:03:34
Donc on va régler le problème de l'insécurité tout le long de l'Issy, de Toumla,
01:03:38
parce que les accidents là-bas sont de manière générale imputable à l'obscurité.
01:03:43
Alors, la problématique de la vie chère constitue un véritable noeud gordien pour les Gabonais.
01:03:48
Cela malgré la mise en place d'une mercuriale de prix pour les produits de première nécessité.
01:03:54
Comment entendez-vous apporter des solutions claires à cette problématique ?
01:03:57
Nous en avons déjà parlé plus haut.
01:04:00
Nous allons rajouter effectivement le blocage de certains puits.
01:04:06
Mais c'est temporaire, bloquer les puits n'est que temporaire.
01:04:09
Une fois que vous avez réglé le problème avec une quantité de denrées alimentaires
01:04:14
qui arrive sur le marché, que vous avez des champions gabonais
01:04:18
que vous allez inciter et encourager dans l'import-export des produits alimentaires,
01:04:24
le blocage des puits deviendra caduque au bout de 4-5 ans,
01:04:28
parce qu'en réalité vous allez bloquer des puits qui seront plus élevés que les puits qui vont être pratiqués.
01:04:33
Ça paraît utopique ce que je dis, mais c'est quelque chose de vécu.
01:04:38
Si toutes les populations étrangères se sont lancées là-dedans,
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c'est que c'est porteur.
01:04:44
Mais comme je vous ai dit, dès que le Gabon va sponsoriser ses champions,
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parce qu'il n'y a pas de honte de créer des champions,
01:04:52
moi je vais en créer.
01:04:53
À l'exemple de ce qu'a fait un président d'un pays africain,
01:04:57
pour ne pas le citer, au Nigeria.
01:04:59
Une fois Alain Bouweré président,
01:05:03
chaque année entre 4 et 5 milliardaires gabonais honnêtes vont être créés,
01:05:08
parce qu'ils deviendront des super importateurs.
01:05:11
Ce sont eux qui vont alimenter le Gabon.
01:05:14
Ça ne se fera pas la première année,
01:05:15
mais au bout de 7 ans quand même, il va y avoir un impact,
01:05:18
et ça va baisser le coût de la vie.
01:05:20
Voilà comment je pense qu'il faudra faire pour que le coût de la vie baisse.
01:05:24
Ça ne se fera pas bâton magique la première année,
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ou dans 6 mois non, au bout d'un an, deux ans.
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C'est pourquoi je vous ai dit, le blocage des puits va être temporaire.
01:05:34
Pendant une année, deux années après, ce n'est pas la peine.
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Celui qui aura ses puits à 1000 francs,
01:05:38
alors que voici un Gabonais qui met la même marchandise à 600 francs,
01:05:42
va comprendre qu'en fait, il est dans le nuage, il faut qu'il baisse.
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Et de baisse en baisse, on va arriver, comme je vous ai dit,
01:05:49
avec la bouteille d'eau à 300 francs ou 250,
01:05:52
et avec l'appétit à 100 francs.
01:05:54
Donc, les cotis qui avant coûtait 4, 5, 6 milles le carton,
01:06:00
qui est devenu à 18, 19 milles, va revenir à 4 milles,
01:06:03
parce que je vous prends un exemple.
01:06:04
Vous savez combien coûte le carton de queue de bœuf,
01:06:10
là où il est produit ?
01:06:11
Il coûte entre 1800 et 2000.
01:06:15
C'est la vérité.
01:06:17
Donc, vous imaginez un carton de queue qui coûte 25 milles ici,
01:06:22
à l'origine, parce qu'en réalité,
01:06:24
ce qu'on ne nous dit pas, que je dis aux Gabonais,
01:06:26
pour qu'ils comprennent bien que nous sommes bien au fait de ce qu'il y a,
01:06:30
c'est une qualité d'aliment qui n'est pas très prisée chez les autres.
01:06:36
A l'époque, ils les jetaient.
01:06:38
Après, il y a des gens qui nous ont dit,
01:06:39
mais non, vous ne pouvez pas jeter.
01:06:41
C'est de la nature de bonne qualité, mais qui peut être exporté.
01:06:44
Donc, le prix qu'ils étaient là-bas, c'était un prix pour se débarrasser.
01:06:50
Ils disaient, non, non, enlevez-moi ça,
01:06:51
parce que je ne sais pas comment gérer tout ça ici.
01:06:54
Prenez, amenez, on en paquège, et puis ça vient ici.
01:06:57
Parti de là-bas, 2, 3 milles.
01:06:59
Vous voulez, ça arrive ici, 15, 16 milles.
01:07:03
Le transport prend sa part, la douane prend sa part, ainsi de suite et tout.
01:07:06
Non.
01:07:07
Les Gabonais qui iront prendre ça à 2, 3 milles,
01:07:10
parce que l'État saura à combien ils ont pu ça là-bas,
01:07:15
payeront le transport, d'accord, on acceptera,
01:07:18
on comprendra qu'ils puissent prendre le transport,
01:07:20
qu'ils puissent mettre un petit bénéfice,
01:07:22
mais ça ne coûtera jamais plus 15 ou 20 milles.
01:07:26
Ça coûtera peut-être la moitié, ou peut-être 10 milles,
01:07:28
avec une différence de 5 milles, vous voyez,
01:07:30
le panier de la ménagère, ça allège tout de suite.
01:07:33
Donc, voici les mécanismes que nous allons mettre en place.
01:07:36
Moi, je suis un voyageur de l'extrême,
01:07:38
je suis un globe-jotteur de la fouine.
01:07:41
Moi-même, avec mes équipements, on a déjà fouiné beaucoup de choses,
01:07:44
et il y a plein de choses que nous avons découvertes
01:07:46
qui peuvent servir au Gabon.
01:07:48
C'est pourquoi certaines personnes me posaient souvent la question,
01:07:51
je dis, mais vous qui voyagez, vous allez dans les pays des autres,
01:07:54
vous ne voyez pas ce qui se fait là-bas.
01:07:56
Moi, je suis parti, j'ai vu, j'ai marché,
01:07:59
je suis allé dans le marché, je suis allé derrière le marché,
01:08:01
j'ai découvert plein de choses.
01:08:03
J'enverrai mes gens, mes collaborateurs,
01:08:05
allez-y à tel endroit, fouillez, vous allez trouver telle chose,
01:08:08
et vous verrez que ça va baisser.
01:08:10
Puisque je sais que ça baisse,
01:08:12
parce que moi-même, je les pratique dans mes temps perdus,
01:08:16
le Gabon entier va bénéficier.
01:08:19
Alors, je vous prends un dernier exemple, vous savez,
01:08:23
je suis sûr que vous ne savez pas combien coûte ce costume.
01:08:26
Ici, au Gabon, il coûte entre 350 et 450 000.
01:08:32
Pourtant, vous pouvez l'avoir à 150 ou 200 dollars.
01:08:38
Vous voyez la différence ?
01:08:39
Deux fois et demi, trois fois plus.
01:08:42
Pourquoi on ne s'habillerait pas bien ici ?
01:08:44
Pourquoi on n'irait pas prendre aussi comme font les autres et amener ici ?
01:08:48
Donc, il y aura aussi des champions, même pour l'aspect vestimentaire.
01:08:53
Le Gabonais est quelqu'un qui aime bien s'habiller,
01:08:56
qui aime les bonnes choses.
01:08:57
Elles seront servies, elles auront ces belles choses,
01:09:00
elles auront ce qu'il faut.
01:09:02
Parce que, comme je vous ai dit,
01:09:04
quand Dieu prend en main une chose,
01:09:07
tous les avantages qui sont liés à Dieu sont là-dedans.
01:09:11
Mais pour en bénéficier, il faut être équitable, il faut être juste.
01:09:16
Nous allons créer ces éléments pour que le Gabon puisse vivre dans les meilleures conditions.
01:09:21
Alors, nous bouclons cette interview avec la question sur la diplomatie et l'intégration régionale.
01:09:28
Le Gabon occupe une place stratégique en Afrique centrale.
01:09:31
Quelle sera votre politique étrangère ?
01:09:34
Et comment souhaitez-vous redéfinir la position du Gabon au sein de la CAAC et de la CEMAC ?
01:09:41
Vous savez, pour pouvoir avoir la voie qu'il porte, il faut d'abord être à jour.
01:09:51
Nous allons, vous voyez, dans le cadre de mes fonctions,
01:09:56
j'ai été amené à constater, pour l'horreur,
01:09:59
que parfois le Gabon perd la parole
01:10:02
parce qu'il n'a pas payé une contrepartie de 5000 dollars.
01:10:09
J'ai eu le cas, au cours d'une mission officielle,
01:10:14
le président de mon institution a eu la voix interdite
01:10:19
parce que le Gabon devait l'équivalent de 500 000 seulement,
01:10:25
les contreparties, les cotisations internationales.
01:10:28
Nous allons commencer par faire une audite rapide et payer tout ça à la minute.
01:10:34
Donc, si vous n'êtes pas à jour, comme dans une association,
01:10:39
votre voix ne porte pas.
01:10:41
Il faut que la voix du Gabon commence à porter dans toutes les institutions,
01:10:45
aussi bien financières, diplomatiques et compagnies, ça doit être comme ça.
01:10:51
Après, je ne suis pas encore président de la République, je le serai après le 12.
01:10:58
Je vais moi-même prégner du contenu exact de la relation entre les différents pays
01:11:06
pour faire en sorte que l'action qui sera menée
01:11:09
permette au Gabon d'être gagnant-gagnant dans ses relations.
01:11:15
Les relations de bon voisinage, il faut bien les préserver,
01:11:20
même si je trouvais ça un peu gros.
01:11:25
Entre pays voisins, vous pouvez vous entraîner dans certaines matières.
01:11:33
Donc, on va faire en sorte que les relations entre les pays voisins
01:11:36
soient les bonnes, les meilleures possibles.
01:11:39
Si nous devons rentrer dans la facilitation des échanges, nous le ferons.
01:11:52
Nous allons faire en sorte que le leadership du Gabon,
01:11:56
qui n'est plus contesté sur le plan environnemental,
01:12:00
se fasse aussi sur le plan diplomatique en Afrique centrale.
01:12:04
Nous l'avons déjà été avec le président Omar Boumboum.
01:12:08
Il faut repartir, des fois, vers l'arrière pour savoir comment ça se faisait
01:12:15
et refaire la même chose, améliorer pour que ça se refasse de la même façon.
01:12:20
Le Gabon est un pays, par sa position, comme vous l'avez dit,
01:12:23
qui perd du doigt en beaucoup de choses.
01:12:25
Je m'attèderai à faire que cela puisse revenir,
01:12:28
mais surtout à pouvoir faire en sorte que la voix du Gabon
01:12:33
puisse porter partout où besoin sera.
01:12:37
Alors, l'un des sujets qui fait débat au sein de l'opinion nationale
01:12:40
est sans aucun doute la relation avec l'ancienne puissance coloniale, la France,
01:12:45
et particulièrement l'opportunité du maintien de sa base militaire à Libreville.
01:12:52
Quelle approche entendez-vous adopter en matière de relations bilatérales
01:12:57
avec les autres pays et surtout avec la France ?
01:13:00
La France est notre partenaire, on va dire, privilégié,
01:13:05
dans le temps, on va dire, depuis, depuis.
01:13:08
Donc c'est un vieux mariage.
01:13:11
Je caricature cela en disant que dans un mariage,
01:13:15
chacun cherche toujours son intérêt.
01:13:18
La première chose, c'est ça.
01:13:20
Maintenant, quand c'est vous qui êtes,
01:13:24
on va dire, à la limite, le garant de ce mariage,
01:13:32
vous comprenez que votre intérêt ne doit pas être lésé, surtout pas.
01:13:38
La France nous a aidés, ou maltraités, ou tout ça, d'une certaine manière.
01:13:46
Nous sommes un pays béni de Dieu, donc nous avons en nous le gène de la reconnaissance.
01:13:51
Il faut que nous sachions qu'effectivement, il nous a aidés à son niveau.
01:13:56
Maintenant, comment nous allons agir avec la France ?
01:14:01
Moi, Président, je serai informé exactement du contenu des accords.
01:14:08
Aujourd'hui, venir vous dire que je vais fermer la base de ceci,
01:14:11
je vais faire tout cela, c'est de la prétention pour moi,
01:14:14
parce que je vous donnerai un avis qui ne repose sur aucune connaissance réelle.
01:14:20
En tant que Président de la République, oui, je saurai exactement quel est le contenu.
01:14:24
Mais la seule chose que je ferai, c'est de répéter que dans notre mariage,
01:14:29
là, je suis le propriétaire de l'affaire, donc je dois être d'abord, je dois passer au-devant.
01:14:35
Je ne peux pas être moi, propriétaire de la plantation.
01:14:38
Toi qui viens juste pour dire que tu vas vendre mes biens
01:14:41
et tu prends la plus grosse part que la mienne, ce n'est pas possible.
01:14:45
J'ai fait une formation en négociation.
01:14:49
Vous savez que j'étais en Chine, j'ai appris la négociation chinoise,
01:14:52
c'est la meilleure et la pire qui existe.
01:14:55
Donc, négocier, je sais négocier.
01:14:59
Je peux moi, je vous dis, vous négocier une réduction dans une pharmacie officielle.
01:15:05
Je peux négocier le prix du médicament, j'ai appris à le faire.
01:15:09
Donc, je serai comme un négocié.
01:15:11
C'est une caricature, mais renégocier pour que le Gabon puisse être
01:15:16
le plus gagnant de notre relation.
01:15:18
Rassurez-vous, ça va se faire.
01:15:21
Et puis après, il faut aussi regarder et écouter ce que disent les autres.
01:15:25
La France vous dit, je vais mettre fin à la France afrique.
01:15:29
Je vais redéfinir ma diplomatie avec le pays africain
01:15:32
parce qu'effectivement, on a vu que dans l'OSAE, ça ne marche pas bien.
01:15:35
On va, on va, on va.
01:15:37
Si l'autre ne vous a pas dit ce qu'il veut faire pour vous,
01:15:40
vous ne pouvez pas imaginer ce qu'il va faire.
01:15:41
Donc, on va attendre clairement qu'ils nous présentent cette redéfinition.
01:15:47
Ce qui est évident, c'est que quand nous serons sur la table avec eux,
01:15:51
nous serons inévitablement gagnants dans l'affaire
01:15:54
parce qu'il s'agit du Gabon d'abord.
01:15:57
Mais on ne jette pas la vieille marmite du thon
01:16:01
parce qu'elle prépare toujours la bonne source.
01:16:03
Ça dit qu'il y a des choses bonnes que nous pourrons tirer avec la France.
01:16:08
Je vais m'aventurer dans un non-dit.
01:16:12
À ce qu'il paraît, il paraît, je peux le dire,
01:16:17
je suis le président de la République en cet instant,
01:16:20
je vais vérifier tout ce que je vous dis, mais je vous dis ceci.
01:16:24
À l'époque de feu, le président Bongo,
01:16:26
dit-on dans la repartition des ressources,
01:16:30
le Gabon n'avait que 60%.
01:16:33
Il paraît.
01:16:35
Maintenant, avec l'arrivée d'Ali Bongo au Limba,
01:16:39
la part du Gabon est montée à un peu plus de 50%.
01:16:44
Avec l'arrivée d'Alain Bongoéré, président,
01:16:47
la part du Gabon ira vers les 60-70%.
01:16:51
Ça c'est sûr.
01:16:53
C'est pourquoi je vous dis, il faut toujours regarder un peu derrière
01:16:56
parce que ce que les autres ont fait n'est pas forcément mauvais.
01:16:59
Mais le problème après, c'est que oui,
01:17:01
si jamais cela est avéré,
01:17:04
où est passé les 20% supplémentaires qu'Ali a obtenus ?
01:17:11
Avant de commencer à jeter la pierre sur l'autre,
01:17:13
commencez par regarder vous-même.
01:17:16
30% avec le président Faouma Bongo au Limba,
01:17:19
on a vu que le pays avait l'air de se porter.
01:17:23
50% avec Ali, on a l'impression que la pauvreté augmente.
01:17:27
Où est passée la différence ?
01:17:29
Avant de commencer à aller crier sur la France,
01:17:32
nous-mêmes, qu'est-ce qu'on a fait ?
01:17:33
Je vais trouver où est passée cette différence en tant que président
01:17:37
pour faire en sorte qu'après,
01:17:39
si c'est un groupuscule, s'ils peuvent rentrer, ils rentreront.
01:17:43
Mais s'ils ne peuvent plus, ils ne rentreront plus.
01:17:45
La population va bénéficier de la différence.
01:17:47
Donc pour ce qui est de la France, pour moi, ce n'est pas un problème,
01:17:50
c'est un partenaire.
01:17:51
Bien sûr, nous allons diversifier les partenariats.
01:17:55
J'ai appris en France à Lyon, économie de transport.
01:17:58
J'ai appris en Chine, management des organisations.
01:18:02
Donc, ça veut dire que j'ai les deux cultures.
01:18:04
Je pourrais prendre un tout petit peu,
01:18:06
mais l'aisé, celui qui vous a accompagné depuis,
01:18:09
est une faute grave que même Dieu ne pardonne pas.
01:18:13
Voilà ce que je ferais.
01:18:15
Alors, nous arrivons au terme de notre entretien.
01:18:18
À quelques jours du rendez-vous du 12 avril,
01:18:21
quel message souhaitez-vous adresser au peuple gamonin ?
01:18:24
Alors, le message que j'apporte, c'est simplement de dire que,
01:18:29
dans le cadre de mon projet, comme je vous ai dit,
01:18:32
je voudrais donc réduire les frustrations des Gabonais
01:18:37
qu'ils ont eues depuis les cinquante dernières années.
01:18:42
Je voudrais réparer les péjudices qui ont été causés.
01:18:46
Donc, essuyer les larmes de ces Gabonais
01:18:49
et faire en sorte que tous les enfants du pays reviennent
01:18:53
pour que tous ensemble, nous participions à l'essor de notre pays.
01:18:58
Je voudrais encore leur dire que nous allons tout faire
01:19:03
pour redistribuer au mieux les richesses de notre pays
01:19:08
à travers les différents programmes et projets que nous allons mettre en place.
01:19:15
Je voudrais leur dire que je me sens investi d'une mission
01:19:22
pour ramener le pays sous la main de Dieu.
01:19:25
Parce qu'uniquement quand le pays sera remis entre les mains de Dieu
01:19:31
que tout le monde va bénéficier de la richesse que Dieu a mise dans son pays, dans ce pays.
01:19:39
Je voudrais dire à la jeunesse que je représente l'espoir,
01:19:45
parce qu'ensemble, moi, l'autre aspect que vous n'avez pas bien effectivement présenté,
01:19:52
c'est que je suis entrepreneur.
01:19:56
J'ai totalisé environ presque une vingtaine d'années en tant qu'entrepreneur.
01:20:02
J'ai créé ma structure, j'ai travaillé au 1 plus 1
01:20:09
pour permettre de créer l'image que j'ai eue,
01:20:14
du moins c'est la position qui m'a permis d'être aussi bien député que tous ceux que je suis maintenant.
01:20:20
C'est que je sais comment on crée un peu de richesse.
01:20:24
Je vais voir avec ces jeunes comment nous allons créer la richesse,
01:20:27
comment nous allons les rendre indépendants et productifs pour le pays.
01:20:31
Et puis que nous allons donc faire en sorte que les partis politiques,
01:20:39
avec l'impulsion que je porte aujourd'hui,
01:20:43
puissent devenir plus efficaces et plus rentables pour le pays.
01:20:49
Je terminerai donc cette émission en lançant un appel au peuple gabonais
01:20:58
pour voter pour moi le 12,
01:21:00
afin que tout ce que je viens de détailler puisse se réaliser dans le pays.
01:21:06
J'appelle donc les mains de nos ancêtres également,
01:21:10
et surtout la main de Dieu pour qu'ils puissent éclairer le vote de tous les Gabonais,
01:21:14
afin que, oui, tous ensemble, nous remettions le pays entre les mains de Dieu.
01:21:19
Alors, M. Alain-Saint-Christophe Mouiré,
01:21:22
nous vous remercions pour cet entretien qui a permis d'éclairer l'opinion nationale sur votre vision.
01:21:28
Nous espérons que cet entretien a permis aux électeurs
01:21:30
d'avoir une lecture complète de votre ambition pour le Gabon.
01:21:34
Dans l'attente de ce scrutin, nous vous souhaitons bon courage pour la suite de votre campagne.
01:21:39
Merci d'avoir été notre invité sur le canapé rouge de Gabon Media Time.
01:21:44
Je vous remercie aussi pour ces instants de convivialité et de partage
01:21:52
pour l'édification de l'accompagnement de nos compatriotes
01:21:58
au projet de société que je leur ai présenté.
01:22:03
Je vais terminer en leur disant que, en ce qui concerne le vote du 12,
01:22:11
mon signe distinctif est le Gabon à l'intérieur d'un bateau avec des épis.
01:22:18
Ça veut dire que je voudrais que tout le peuple gabonais s'embarque avec moi
01:22:23
dans cette aventure qui va nous amener vers le développement.
01:22:26
Donc, embarquons tous le 12 pour le bien-être de notre pays.
01:22:31
Merci.
01:22:32
Merci.
01:22:41
Sous-titrage Société Radio-Canada
LE CANAPÉ ROUGE
1:22:47
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[#LeCanapéRouge] #Teaser Petit-Lambert Ovono
GMTTV
21/10/2024
1:41
[#LeCanapéRouge] #Teaser Mike Jocktane
GMTTV
13/10/2024
0:31
[#LeCanapéRouge] #Teaser Albert Ondo Ossa
GMTTV
07/10/2024
58:48
[#LeCanapéRouge] Alain Claude Bilie-By-Nze, ancien Premier-Ministre
GMTTV
30/09/2024
1:34
[#LeCanapéRouge] #Teaser Alain Claude Bilie-By-Nze, ce lundi 30 septembre 2024 à 21h00
GMTTV
28/09/2024
12:56
[#Journal ] Le 19H30 du 21 Avril 2024
GMTTV
21/04/2024
53:32
[#LeCanapéRouge] Spécial Présidentiel, Raymond Ndong Sima
GMTTV
11/08/2023
49:23
[#LeCanapéRouge] Spécial Présidentielle, Mike Jocktane
GMTTV
08/08/2023
1:10:57
[#LeCanapéRouge] Spécial Présidentielle, Gérard Ella Nguema
GMTTV
07/08/2023
54:38
[#LeCanapéRouge] Spécial Présidentielle, Thérence Gnembou
GMTTV
07/08/2023
33:40
[#LeCanapéRouge] Dr. Jean Delors Biyogue Bi Ntougou, candidat à l’élection présidentielle 2023
GMTTV
10/07/2023
34:50
[#LeCanapéRouge] Interview exclusive de Paulette Missambo, présidente de l'Union nationale
GMTTV
03/07/2023
20:18
[#LeCanapéRouge] Norbert Epandja, Président du Collectif du Haut-Ogooué libéré
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26/06/2023
13:51
[#LeCanapéRouge] Interview exclusive de Ginette Kadigiri, Country manager
GMTTV
12/06/2023
19:40
[#LeCanapéRouge] Interview exclusive de Nadia Christelle Koye, vice-présidente du CGE
GMTTV
05/06/2023
19:03
[#LeCanapéRouge] Interview exclusive de David G. Mosby, Premier conseiller de l’Ambassade des Etats-Unis au Gabon
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15/05/2023
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[#LeCanapéRouge] Interview exclusive de Gacyen Mouely Mouanga, Associé co-gérant de 3M-Partners & Conseils
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08/05/2023
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[#LeCanapéRouge] Luc Bengone Nsi, Président du Mouvement de redressement national (MORENA)
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01/05/2023
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[#LeCanapéRouge] Interview exclusive du Pr. Pierre-André Kombila Koumba
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24/04/2023
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[#LeCanapéRouge] Interview exclusive de Me Paulette Oyane Ondo
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[#LeCanapéRouge] Interview exclusive de Virginie Mounanga, Directrice Générale de l’agence Blanc Cristal
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[#LeCanapéRouge] Interview exclusive de Didier Simba, Président du CESIA
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[#LeCanapéRouge] Interview exclusive Marcel Djabioh, Membre de la plateforme Gabon D'abord
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20/03/2023
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[#LeCanapéRouge] #Teaser Retrouvez Alexandre ALAWOE ce lundi 06 Mars à 19h00, face caméra sur Gabon Media Time
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[#LeCanapéRouge] Interview exclusive de Loïc Kapitho, Co-fondateur et directeur exécutif de POZI
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[#LeCanapéRouge] Interview exclusive de Roland Désiré Aba'a Minko, président du parti Gabon Nouveau Départ
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[#LeCanapéRouge] Interview exclusive d'Edmond Okemvele Nkogho, Vice-Président de la plateforme Gabon d'abord
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[#LeCanapéRouge] Interview exclusive de Dr. Wenceslas Yaban, Coordonnateur général du Samu social
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[#LeCanapéRouge] Interview exclusive de Michel Ongoundou Loundah, Vice-président de RÉAGIR
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[#LeCanapéRouge] Interview exclusive de Christian Mermance N'nang Nsome, président de la FENASYCA
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