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[#Exclusif] Abbas Nziengui Mabika, secrétaire exécutif de la C.G.T.I

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00:00Interview exclusive, c'est maintenant. Mesdames et messieurs, bonsoir. Ce soir, nous avons
00:18le plaisir de recevoir M. Abbas Ndienghi Mabika, consultant en management éthique et stratégie
00:25des organisations et par ailleurs, secrétaire exécutif de la Confédération gabonaise
00:30des travailleurs indépendants, CGTI, avec qui nous abordons la question de la vie chère
00:36et des mesures d'accompagnement gouvernemental. Bonsoir M. Ndienghi et merci d'avoir accepté
00:41notre invitation.
00:42Bonsoir et merci. C'est moi qui vous remercie de l'honneur que vous m'offrez, n'est-ce pas,
00:47de m'exprimer à travers votre canal de communication.
00:51– Alors, depuis le 30 août 2023, des gouvernements successifs qui ont présidé au destiné du
01:00Gabon ont mis en place des mesures d'accompagnement par rapport à la vie chère, donc des mercuriales
01:09successives. Comment percevez-vous justement cette politique ?
01:12– Je pense que les mesures mises en place par les gouvernements successifs sont des mesures
01:21structurelles qui, du point de vue de la Confédération gabonaise des travailleurs indépendants,
01:30ne sont pas mauvaises, mais nous observons toutefois qu'il y a un dysfonctionnement
01:36dans le marché gabonais.
01:38– Mais sinon, comment elles se traduisent de manière concrète pour ces ménages ?
01:43– Alors, les mesures visant au plafonnement de prix, en réalité, reposent sur deux éléments
01:55essentiels. En amont, en aval. En amont, vous avez les grossistes qui bénéficient fortement
02:02de la subvention de l'État, d'accord, qui, en principe, doivent laisser entrevoir des
02:12marges, donc un niveau de marge raisonnable pour que le consommateur final s'aperçoive
02:17de la pertinence de la mesure prise par le gouvernement. Or, nous observons avec force
02:26qu'il n'y a pas une incidence véritable parce qu'en principe, le consommateur ou le
02:34consommateur final n'aperçoit pas véritablement la portée de la mesure prise par le gouvernement.
02:42– Mais sinon, pour que le détaillant puisse dégager sa marge et que le destinataire final,
02:50c'est-à-dire que le client puisse profiter pleinement, donc le contribué à Gabonais
02:55puisse profiter pleinement, qu'est-ce qui devrait être fait ?
03:00– Mais c'est le respect du prix, c'est-à-dire que, prenons un exemple simple, si on vous
03:07dit que le sac de riz 50 LBES doit coûter 10 000 francs et que vous devez le vendre à
03:2210 500 parce que l'État a subventionné l'achat de ce sac de riz 10 LBES ou 100 LBES.
03:36La première chose, pour que le consommateur final, pour qui la subvention est orientée,
03:44perçoive les faits, il faudrait qu'il y ait deux ou trois choses qui soient respectées.
03:51La première, c'est qu'il faudrait qu'il y ait l'abondance de ce produit sur le marché.
03:56La deuxième chose, il faudrait que le détaillant, c'est-à-dire le boutiquier du quartier, trouve
04:04ce produit à 10 500 francs.
04:07– Alors, vous dites quelque chose d'assez intéressant, la disponibilité des produits
04:12en abondance sur le marché. On a souvent vu dans des États l'absence notamment du sucre
04:17et certains grossistes sont souvent accusés de faire de la spéculation sur certains produits
04:24de première nécessité. Est-ce que c'est encore le cas, notamment avec les dernières mercuriales ?
04:29– Mais monsieur, vous êtes journaliste, il faut faire le terrain pour constater, et c'est vrai.
04:36Si vous prenez le cas du sucre, allez-y visiter sur une échelle de 5 à 20 magasins,
04:47toutes catégories confondues, vous allez vous apercevoir que vous n'allez trouver le sucre
04:54que dans certains magasins, dans certains typologies de magasins.
05:00C'est-à-dire, vous allez le trouver dans les grandes surfaces, chez les supérettes,
05:08mais vous allez le trouver moins chez les épicés du quartier.
05:13– Mais alors qu'en réalité, c'est-à-dire que si on s'en tient à l'objectif de la mercuriales,
05:20ou bien les efforts fournis par le gouvernement sur la mercuriales,
05:23le produit doit arriver chez le boutiquier du quartier qui, au fin fond,
05:28de sa méthode de la carrière. Parce qu'arrêter les personnes visées,
05:33dans le cas de la vie chère, ce sont les ménages qui ont un revenu faible.
05:39– Alors, vous parlez des ménages qui ont un revenu faible.
05:42Donc, cette politique s'est poursuivie dans le secteur du bâtiment également.
05:47Lors du Conseil des ministres du 20 juin dernier,
05:49le gouvernement a annoncé la suspension de la TVA sur les opérations de production
05:54et de vente de certains matériaux de construction.
05:57Alors, justement, en quoi cette mesure, orientée dans le secteur du bâtiment,
06:02profite-t-elle aux ménages les plus nécessiteux ?
06:06– C'est le même mécanisme, c'est le même schéma.
06:09C'est le même schéma.
06:12Les personnes qui sont concernées par cette mesure sont les ménages.
06:17Mais les ménages ne font pas leurs courses à Sougam Équipe ou à Bâtis Plus.
06:25Ils font leurs courses auprès des quincaillers du quartier.
06:29Mais allez-y poser aux quincaillers du quartier à combien ils achètent la tonne de ciment,
06:36la tonne de sable, la tonne de gravier, les barres de fer.
06:40En principe, les personnes qui devaient bénéficier de ces subventions,
06:45ce sont ces commerçants de proximité.
06:48Or, nous observons tout simplement que les bénéficiaires sont les grossistes, si vous voulez.
06:55– Ce que vous dites, M. Nzinghi, c'est que la mercuriale,
06:58y compris sur la baisse des prix des matériaux de construction,
07:03ne profite pas aux personnes qui devraient en bénéficier.
07:06– En effet, j'affirme, je l'affirme.
07:08– Alors, autre volet, bien qu'elle permette de soulager les ménages,
07:13ces mesures sont coûteuses, mal ciblées et incapables de s'attaquer
07:17aux causes sous-jacentes de la cherté de la vie.
07:20C'est la Banque mondiale qui souligne cela dans un rapport.
07:24Quels commentaires faites-vous ?
07:27– Bon, attends, la Banque mondiale, à tort, à raison, peut l'indiquer,
07:32si tant est qu'elle ait les données qu'il affirme.
07:36Maintenant, nous, à notre niveau, comme je disais,
07:39que sur le marché gabonais, nous observons des dysfonctionnements.
07:43Voilà, donc ces dysfonctionnements,
07:45c'est traduit par les éléments que j'aimerais vous indiquer.
07:48Donc, il suffit tout simplement d'interroger les boutiquiers du quartier.
07:52Ils vont vous dire qu'en principe, qu'ils ont du mal à s'approprier
07:56ou bien à trouver certains produits.
08:00Donc, à tort ou à raison, une fois de plus, la Banque mondiale peut avoir
08:05raison d'affirmer ce qu'elle dit, puisque l'évidence nous le démontre.
08:10– Merci, merci à vous, M. Nzinghi.
08:13Je rappelle que vous êtes consultant management éthique et stratégie des organisations
08:17et secrétaire exécutif de la Confédération gabonaise des travailleurs indépendants.
08:22Nous allons marquer une courte pause et revenons juste après pour poursuivre cette émission.
08:27– Sous-titrage Société Radio-Canada –
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15:46C'est une mesure conjoncturelle que l'État a prise. Mais il faut une mesure structurelle. Il faut investir dans l'agriculture, etc. Il faut mettre des grands investissements. Ça, c'est une réalité.
15:59Mais il y a aussi une autre chose. C'est que restons ou venons-en aux mesures structurelles. L'État va décider, et comme d'ailleurs avec l'arrivée du nouveau président de la République, d'interdire l'importation de poulets de chair.
16:18Pour interdire l'importation de poulets de chair, en amont, il faudrait que sur le plan national, certains compatriotes, les compatriotes des Gabonais s'approprient l'économie.
16:28D'accord ? Pour que désormais, en indiquant ou en investissant dans la production de poulets de chair de façon locale, qu'on tire les produits vers le bas, qu'on lutte contre le chômage,
16:42il faudrait encore, il faudrait-il que les Gabonais s'intéressent à ces métiers sur lesquels l'État va investir ? Parce que si et seulement si les Gabonais ne se taux approprient pas leur économie,
16:59il va de soi qu'il serait difficile pour l'État, nonobstant la volonté qu'elle puisse avoir, qu'on arrive à mesurer, qu'on arrive à palper les différentes préoccupations que nous soulevons,
17:10qui sont, semble-t-il, fondamentales.
17:12Alors, vous parlez de la relance de certaines filières, notamment du poulets de chair. Il y a eu la relance, donc, pour ne pas me répéter, des installations au niveau de Ntoum, mais également de Ndendé. Est-ce que là, c'est un bon début ?
17:32Oui, c'est, enfin, investir dans l'agriculture n'est pas une mauvaise chose en soi, c'est bien indiqué.
17:40Une fois encore, je répète, les Gabonais doivent aujourd'hui considérer l'entrepreneuriat comme étant un levier qui pourrait ou qui devait permettre à l'État, n'est-ce pas,
17:50de faire face aux difficultés ou aux défis qu'elle observe aujourd'hui. Donc, elle doit faire face.
17:54Il faudrait que les Gabonais, une fois de plus, s'auto-approprient l'économie pour encourager l'État à investir davantage.
18:02Moi, je pense que, sur le plan structurel, voilà un peu des orientations ou les leviers sur lesquels l'État doit intervenir pour que,
18:11comme disait le FMI, pour que ses dépenses, je ne sais pas comment elle a qu'elle fait, mais ne soient pas peut-être, on serait tenté dire,
18:17peut-être fantaisistes, ou bien mieux, mal orientés.
18:21Voilà. Pour que l'État oriente un investissement dans l'agriculture, dans le transport, dans l'alimentation, dans l'agroalimentaire,
18:30il faudrait qu'il y ait des Gabonais qui s'auto-approprient leur économie.
18:33Parce que les économistes sont d'accord pour dire qu'une économie se structure autour d'un réseau de PME,
18:40mais peu mais appartenant au national, pour régler la question du chômage.
18:43Alors, justement, vous parlez de la réappropriation des Gabonais de leur économie par la création des PME-PMU.
18:53Est-ce que ces Gabonais disent aussi que l'État n'accompagne pas assez dans la création des entreprises ?
18:59Ou alors que l'État lui-même sabote les initiatives privées par la fiscalité, par des entraves administratives, etc. ?
19:10C'est peut-être vrai, mais il n'y a que, une fois de plus, lorsque les Gabonais vont s'inverser avec force dans leur économie,
19:25l'État s'est recontraint d'accompagner les opérateurs économiques.
19:31Parce que, voyez-vous, je vous prends, on a pris tout à l'heure un exemple simple,
19:35les subventions d'État accordées au secteur de l'agroalimentaire dans le cadre des subventions,
19:39où on observe des rétentions.
19:41Mais qui sont les acteurs dans ces secteurs d'activité ?
19:43Admettons, ou considérons que l'État dise désormais que ces entreprises ne vont plus,
19:57comme elle a dit d'ailleurs, elle a renoncé, l'État, je crois, depuis 2018,
20:00renoncer à 60 ou à 80% des taux de douane et des autres frais qui profitaient.
20:05Ça peut être pour parler de façon opérationnelle.
20:10Qui profitaient, qui bénéficiaient de ces subventions ?
20:13C'est un exercice réel.
20:15Or, si nous avions 80% des Gabonais dans ce secteur d'activité,
20:23cette manne financière injectée par l'État pour soutenir ou pour subventionner l'économie
20:28devait bénéficier aux Gabonais.
20:30– Alors, comment expliquer que l'économie, que ce soit l'économie informelle
20:37ou formelle, PME, et l'économie détenue par les PME,
20:45le soient en grande majorité par des compatriotes étrangers ?
20:51Comment l'expliquer aussi ?
20:53– Alors, il y a des questions souvent qu'on soulève,
20:56qui, de mon point de vue, pose des problèmes d'éthique.
20:58Parce que vous savez, le travail est un droit fondamental.
21:01Et pour comprendre la difficulté dans laquelle le Gabon est plongé pour ces questions-là,
21:07il faut convoquer l'histoire du Gabon de 1960 à aujourd'hui.
21:10Nos compatriotes, ou du moins nos frères venus de l'Afrique de l'Ouest,
21:13sont arrivés au Gabon parce que les autorités gabonaises à l'époque
21:17avaient besoin d'une manœuvre étrangère pour venir supporter
21:20ou pour venir effectuer certaines tâches que les Gabonais jugeaient peut-être pas inappropriées
21:28et orientées, les Gabonais dans des offres de formation que nous connaissons aujourd'hui.
21:36C'est que la nature est en horreur du vide.
21:39C'est ce qui explique de façon forte la présence de nos frères ouest-africains
21:43dans tous les secteurs de l'économie gabonaise.
21:46On ne peut pas les en vouloir.
21:48D'accord ?
21:48Maintenant, la question est-ce que ces frères
21:50interdisent aux Gabonais de se lancer dans l'entreprenariat ?
21:58Je ne pense pas.
21:59Mais ce que je sais, au regard du diagnostic qu'on connaît,
22:03c'est que le système éducatif lui-même, il doit être réamélioré.
22:06Il doit être réélaboré pour orienter les Gabonais dans l'entreprenariat
22:12parce qu'entreprendre est une vocation, comme être journaliste, médecin, avocat, etc.
22:19C'est une vocation.
22:20Les Gabonais doivent faire de l'entreprenariat une vocation.
22:25Tant que nous n'allons pas faire de l'entreprenariat une vocation,
22:28les autres viendront s'approprier avec aisance nos secteurs économiques.
22:33Vous dites que l'État ne fait pas assez dans l'orientation de ses compatriotes
22:37vers des secteurs porteurs ?
22:39Alors, je ne dirais pas que l'État ne fait pas assez.
22:42Je dirais tout simplement que l'État doit améliorer le système éducatif.
22:46Vous savez, la famille est le premier milieu de socialisation.
22:51C'est-à-dire que nos parents, nos pères, nos mères doivent comprendre
22:54qu'aujourd'hui et demain, il faut inciter les enfants à devenir des commerçants,
23:01à devenir des chefs d'entreprise.
23:05Il faut les parents.
23:06C'est d'abord les parents qui doivent accompagner, inciter les enfants à le faire.
23:11Ensuite, l'État doit mettre en place des mesures, des mécanismes
23:15pour que l'environnement auquel les parents incitent les enfants
23:21à préparer leur avenir soit propice.
23:26Vous comprenez ? Donc, ces mesures-là peuvent...
23:29Enfin, je disais déjà que l'école, donc la formation, les qualités de formation,
23:34les structures universitaires, on doit avoir des écoles spécialisées en entrepreneuriat
23:39qui donnera à l'enfant, au terme de sa formation,
23:46non pas l'invite d'intégrer la douane ou la fonction publique,
23:51mais plutôt de venir créer son entreprise.
23:53– Alors, on assiste à une prolifération d'une certaine violence verbale
23:58vis-à-vis de nos compatriotes étrangers, de part sur les réseaux sociaux, etc.
24:02Que dites-vous justement à ces Gabonais qui considèrent les étrangers
24:06comme les principaux responsables de leur mal-être social ?
24:09– Alors, moi, je dirais encore avec force que le comportement est le meilleur indicateur
24:17pour transformer son entourage.
24:21Et que, moi, je suis de confession musulmane,
24:24les musulmans ou les commerçants ne sont pas un obstacle
24:32à la promotion de l'entrepreneur sur le plan national,
24:37puisque on vit dans une société qui est organisée.
24:43C'est l'État qui gère, qui organise.
24:46L'État met en place ses politiques publiques en fonction de l'environnement.
24:50– Prenons un exemple, posons-nous la question, sans complaisance,
24:55si demain, nos frères de l'Afrique devraient se décider à rentrer chez eux.
25:00L'État, ou qui paie l'impôt ? Qui paiera l'impôt ?
25:05Qui paiera l'impôt ?
25:07Parce que c'est à travers l'impôt qu'on paie les fonctionnaires.
25:09Qui paiera l'impôt ? Les Gabonais ?
25:11Avec quoi ? Puisqu'on n'entreprend pas.
25:14Donc, la question n'est pas celle-là, de mon point de vue.
25:16Au contraire, c'est ce que les commerçants même attendent,
25:21certains espratés attendent.
25:22Ils se posent l'action, pourquoi les Gabonais n'entreprendent pas ?
25:25Il faut entreprendre, on doit se lancer dans l'entrepreneur.
25:27Vous avez vu, par exemple, le compatriote qui appartient au Gabon Median Time.
25:32Posez-lui la question, certainement,
25:36qu'est-ce qui l'a motivé pour qu'il devienne entrepreneur ?
25:39Et quelles sont les difficultés qu'il rencontre dans le cadre de l'entreprise
25:43qu'il a créée, qui emploie des Gabonais ?
25:45Maintenant, il faudrait qu'on ait 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 100,
25:50250, 100, 1000 Gabonais dans ce secteur d'activité.
25:54Vous allez voir que l'État va mettre en place des mesures incitatives
25:57parce qu'elle aurait constaté que dans ce secteur d'activité,
26:00il y a des compatriotes qui se sont appropriés ce secteur d'activité.
26:04Merci.
26:07Merci à vous, M. Abbas Ndiengi Mabika, pour ces éclairages intéressants.
26:13Je rappelle que vous êtes consultant en main du Mètre Éthique et Stratégie des organisations
26:17et secrétaire exécutif de la Confédération Gabonaise des Travailleurs Indépendants, CGTI.
26:24Nous parlions vie chère avec notre invité et ce fut un échange très intéressant
26:31et je vous dis encore merci pour ces échanges.
26:34Je vous en prie, c'est moi qui vous remercie.
26:36Une fois de plus, c'est moi qui remercie Gabon Média Time
26:38de l'opportunité que vous m'offrez de m'exprimer sur des questions de portée sociale et économique
26:44comme l'entreprenariat, comme la vie chère.
26:47Une fois de plus, l'État-providence n'existe nulle part ailleurs.
26:50Il faudrait que les compatriotes sachent, mais il faudrait que les parents également le sachent.
26:55Quels sont les premiers milieux de socialisation des enfants ?
26:57C'est eux d'orienter, de canaliser, de ne plus considérer la fonction publique
27:02comme étant le premier pouvoir d'emploi.
27:05Mais il faut renverser la tendance.
27:06Il faut considérer aujourd'hui l'entrepreneuriat comme étant le premier levier pourvoyeur d'emploi.
27:11Et à partir de cet instant, nous allons, ou du moins l'État,
27:14au regard des efforts que le premier milieu de socialisation doit fournir,
27:19va se rendre compte que désormais, les Gabonais sont aptes à entreprendre.
27:24Il faudrait qu'on mette en place des mesures à favoriser ou à promouvoir l'entrepreneuriat
27:32ou bien l'auto-emploi comme étant le premier facteur pourvoyeur d'emploi.
27:36Message passé, M. Nzinghi, merci encore.
27:40Et merci à vous, chers internautes, également, pour votre fidélité.
27:44On se retrouve la prochaine fois pour un autre numéro d'interview exclusive.

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