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Avec Benjamin Dirx, député Renaissance de Saône‑et‑Loire
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00:01Sud Radio, les débats de l'été, 10h-13h, Maxime Liedot.
00:05Très heureux de passer une partie de la matinée, même de la journée,
00:08puisque on est ensemble jusqu'à 13h avec vous.
00:11Et cette question, est-ce que la France est prête à devenir une grande nation de sport ?
00:14Bonjour Benjamin Dirks.
00:16Bonjour.
00:17Vous êtes le député Renaissance de Saône-et-Loire,
00:19et vous venez de rendre un rapport précisément à Amélie de Montchalin sur cette question.
00:23Les 40 recommandations pour faire du sport une priorité nationale,
00:26avant qu'on rentre dans le détail de ce rapport,
00:29le but était d'aborder la future politique sportive de la France
00:33et, on va dire, établir une vision stratégique d'un point de vue territorial
00:37et d'un point de vue, on va dire, très concret.
00:40Et quelles sont, on va dire, les grandes lignes, très simplement,
00:43que vous avez pu tirer sur ce sujet essentiel,
00:46notamment quand on voit à quel point la France est nostalgique de ces Jeux Olympiques ?
00:50Oui, vous avez tout à fait raison.
00:51Une véritable nostalgie qui se fait encore plus entendre un an après les Jeux.
00:57Alors, ça fait sept ans que je suis rapporteur spécial de ce budget à l'Assemblée nationale.
01:01Ce que l'on a pu voir dans cette mission qui nous a été confiée par le Premier ministre,
01:04et donc sous l'égide d'Amélie de Montchalin et de la ministre des Sports, Marie Berzac,
01:09nous avons fait plus de 80 auditions, 300 personnes auditionnées.
01:13L'important, je crois, c'est la confiance qu'il doit y avoir entre le monde sportif
01:18et les acteurs politiques aujourd'hui.
01:22Et ce qui est attendu pour cette confiance, il me semble que c'est un budget pluriannuel.
01:28Savoir dire, sur plusieurs années, jusqu'au jeu 2030 par exemple,
01:34on est capable de vous dire, voilà quel sera l'investissement de l'État,
01:37voilà quelles politiques publiques seront conduites.
01:41Et ça, ça doit se faire.
01:42De la transparence et de la confiance.
01:44Oui, bien sûr. Et de la stabilité et de la visibilité.
01:48Vous savez, même si on devait avoir une légère baisse, une baisse de budget mesurée,
01:53comme on peut l'avoir sur l'ensemble des budgets,
01:56on connaît tous la situation budgétaire du pays.
01:58Oui, on va en parler.
01:59Voilà, il y a des choses qu'on peut absorber quand on a de la lisibilité sur du temps.
02:03Ce qui est plus compliqué, c'est quand on coupe une politique publique tout de suite,
02:06quand on a mis des choses en place.
02:08Donc je crois qu'il faut cette lisibilité à travers, je disais la pluriannuelité,
02:11peut-être à travers, alors c'est un peu technique,
02:13soit une loi de programmation, une proposition de résolution
02:15dans laquelle le gouvernement, les parlementaires s'engageraient vraiment.
02:20Mais en réalité, c'est une loi de programmation un peu comme ce qu'on voit dans le domaine militaire.
02:24C'est-à-dire que c'est comme un plan, vous avez des objectifs
02:27que vous devez remplir sur un certain nombre d'années
02:30et cocher des cases au fur et à mesure.
02:31On peut essayer de le résumer comme ça, Benjamin Dier, que ça vous va ?
02:34Pour que ce soit clair pour tout le monde, une question quand même qui est soulevée par ce rapport,
02:41parce que vous essayez aussi de diagnostiquer l'état du sport dans l'État.
02:45Vous constatez que s'il y a eu une augmentation des licenciés depuis 2024,
02:49donc l'effet JO en effet, on observe et on comprend quand même à la lecture de ce rapport
02:54qu'il y a des inégalités qui sont abyssales, notamment territoriales.
02:58Et encore quelque chose d'important qui est que le sport aujourd'hui en France
03:02repose fortement sur quoi ? Sur le tissu associatif et bénévole.
03:06Dans votre rapport, je crois que vous donnez le chiffre de 360 000 associations
03:10qui gèrent aujourd'hui le sport en France.
03:12Est-ce qu'on peut à la fois avoir l'ambition d'être une nation de sport
03:15et laisser ça, même si elles font un travail absolument formidable et fabuleux,
03:19uniquement aux associations ?
03:20Alors, on a un tissu associatif, d'ailleurs pas que dans le sport.
03:26On l'avait vu et au moment du Covid,
03:28et heureusement qu'on avait des associations qui étaient présentes.
03:32Alors, le tissu des associations dans le sport,
03:34c'est 160 000, on a 330 000 équipements sportifs.
03:39On a regardé ce qui se passait dans d'autres pays,
03:41on a regardé le modèle anglo-saxon,
03:43ce n'est pas du tout notre modèle.
03:45On est attaché à notre modèle associatif,
03:46à notre système de bénévoles, de gens qui viennent s'engager,
03:51qui trouvent d'autres choses dans la société.
03:53En tout cas, c'est beaucoup ça.
03:55Vous avez raison, dans le foot, mais pas que.
03:57Mais pas que, bien sûr.
03:59Dans tous les clubs de sport.
03:59Dans le foot, on a tous les bénévoles,
04:01que ce soit les arbitres, que ce soit les entraîneurs,
04:03que ce soit ceux qui accompagnent les enfants le week-end au match, etc.
04:06On sait que c'est un tissu de bénévoles très précieux.
04:08Tout à fait.
04:09Et ce qui devient même pour certaines personnes,
04:11j'ai envie de dire, presque une raison d'être, une raison de vivre.
04:14On aime ça, on le partage.
04:15Et nous, acteurs publics, c'est de savoir comment prendre ça en compte.
04:21C'est plus le lien, vous voyez, des choses qu'on n'a pas forcément réussi à faire aujourd'hui.
04:24Le lien entre ces acteurs importants pour le sport et des professeurs de PS,
04:29qui font une autre forme de pratique.
04:31Mais ce lien-là est très important.
04:33Nous, on doit appuyer là-dessus, notamment sur la gestion des équipements
04:35qui sont dans les enceintes scolaires, qui ne sont pas assez utilisées.
04:39Donc, il faut s'appuyer dessus, avoir les soutiens nécessaires,
04:46mais avec les bonnes politiques publiques en face.
04:49Pourquoi ça ne marche pas, Benjamin Diers ?
04:52Non, mais vous disiez à l'instant, en effet, on a du mal à créer le lien,
04:58à raccorder les bouts de tissu ici et là, entre les actions.
05:01Pourquoi ça ne marche pas ?
05:02Parce que personne ne se parle ou parce qu'on a tellement de structures ?
05:04Dans votre rapport, vous parlez de l'ANS, qui est l'Agence Nationale du Sport.
05:07Est-ce que ce n'est pas en créant ce genre d'outil que vous critiquez un peu,
05:11en disant que quand même la réponse apportée par cette autorité
05:13était une réponse incomplète, peut-être efficace pour le haut niveau,
05:17mais beaucoup moins pertinente pour l'objectif de votre rapport,
05:19qui est le sport pour tous ?
05:21Est-ce qu'on ne souffre pas, justement, de ces gadgets, de ces agences,
05:24où on sait un peu leur titre, on ne sait jamais vraiment ce qu'elles font ?
05:28Oui. Alors, pour l'Agence Nationale du Sport,
05:31je pense qu'on ne peut pas parler de gadgets.
05:32Je crois qu'on a eu raison de le faire quand on l'a fait.
05:34C'était au moment où on allait aborder les jeux.
05:36Et d'ailleurs, si on a une augmentation du nombre de licenciés,
05:39c'est aussi dû à toute la politique sportive volontariste qu'on a depuis 2017.
05:44Le passeport, c'est quand même...
05:45Mais si aujourd'hui on critique certaines choses,
05:47c'est quand même bien nous qui l'avions créé.
05:48Le plan des équipements, les 5 000,
05:50puis le deuxième plan, ça fait 10 000 équipements qui ont été créés.
05:53L'insertion par le sport.
05:55Beaucoup de choses ont été faites, les maisons sport santé.
05:57Sur l'ANS, aujourd'hui, puisque vous m'interrogez dessus,
06:00moi, ce qu'on a relevé sur les auditions,
06:01c'est que toute la partie de très haut niveau avait très bien fonctionné.
06:05Et que celle-ci, il fallait la conserver.
06:07Après, il y a d'autres questions.
06:08C'est pour ça que je peux parméter mon gadget.
06:09C'est-à-dire que le sport de haut niveau, il n'y a jamais de problème.
06:11C'est ceux qui ont envie de faire du sport à une échelle locale,
06:14à peut-être une échelle beaucoup plus débutante.
06:15C'est là où ça pêche toujours.
06:17Voilà. Donc là-dessus, il faut améliorer les choses.
06:20L'ANS devait apporter des fonds privés
06:22qu'aujourd'hui, elle n'a pas apportés.
06:24Donc il faut voir de quelle manière.
06:25Il n'y a pas d'autres acteurs qui sont capables de le prendre en compte.
06:29Et le reste des politiques publiques doivent être portées par les ministères,
06:33par les préfets, les corps déconcentrés de l'État,
06:38et avec une optimisation de la dépense publique.
06:40Ça ne veut pas dire moins.
06:41Ça veut dire...
06:42Ça ne veut pas dire moins, ça veut dire mieux.
06:44Ça veut dire mieux.
06:45Et on peut le faire.
06:46On l'a fait pour les équipements sportifs, on le dit.
06:49C'est les collectivités territoriales qui investissent le plus
06:51pour les équipements sportifs.
06:53Donc il faut les soutenir, mais de la bonne manière.
06:55Pas avec des aides qui sont à plusieurs endroits de subvention
06:58avec une multitude d'appels à projet.
07:01Les choses à un seul endroit, vers les préfets,
07:03et avec des ratios d'équipements par habitant.
07:05Et tout simplement, quand on n'a pas assez d'équipements
07:08et que la collectivité veut construire,
07:09on va venir l'aider.
07:11Et on n'a pas de questions à se poser.
07:12On y va parce qu'on pense qu'il faut le faire.
07:14Et il faut aider...
07:15Vous parliez des associations.
07:16Effectivement, le sport fédéré.
07:18Mais il ne faut pas oublier qu'en France,
07:19on a 34 millions de sportifs.
07:2117 millions qu'ils le font en club
07:23et 17 millions qu'ils le font en dehors des clubs.
07:26Vous allez voir des trails...
07:28Et oui, c'est considérable.
07:29C'est la moitié.
07:30Il faut répondre à ces personnes
07:31qui vont faire de la course à pied,
07:33qui vont faire du vélo,
07:34qui vont faire d'autres sports,
07:35mais qui ont besoin d'équipements aussi,
07:38de sentiers pédestres,
07:40de chemin de remmener, de revers de voler.
07:43Qu'on le fasse en club ou en solitaire, en réalité.
07:46Tout à fait.
07:46Donc, le recensement est très important.
07:48Et on a un outil qu'on avait demandé depuis 2018,
07:50qui devient performant.
07:51Et je tiens à le dire à tous vos auditeurs,
07:52allez voir la plateforme DataES.
07:55Alors aujourd'hui,
07:55ce n'est pas très ergonomique comme nom.
07:58DataES.
07:59Dessus, vous avez l'ensemble des équipements.
08:03330 000 équipements recensés.
08:05Vous les avez sur votre bassin de vie.
08:07Vous pouvez tous les trouver.
08:08Très bien.
08:08Et suivant, vous choisissez le sport,
08:10et vous pouvez après aller pratiquer
08:11où vous le désirez.
08:12Deux questions encore, Benjamin.
08:14Dire qu'il y a un chiffre éloquent,
08:15malheureusement, dans votre rapport.
08:16C'est qu'en 2025,
08:17vous dites que 87% des cadres font du sport
08:20contre 57% seulement des ouvriers.
08:22Comment on fait justement
08:23pour casser cette inégalité
08:25d'accès peut-être au sport
08:27ou de prix, tout simplement,
08:29parfois, quand on veut aller en faire en salle
08:31ou autre ?
08:32Comment on fait en sorte
08:33que ceux qui travaillent,
08:34qui auraient besoin de faire du sport,
08:35qui ont besoin de temps libre
08:36et de faire autre chose
08:37que travailler souvent,
08:38on le sait, pour un salaire
08:39qui ne paye pas assez ?
08:40Comment on fait pour les diriger
08:42vers une activité sportive,
08:43régulière, agréable, conforme ?
08:46Vous avez tout à fait raison.
08:47Alors, on a commencé...
08:48Le problème, c'est qu'on n'avait pas le temps
08:49de tout et d'aller au fond du fond de tout.
08:53Mais par contre,
08:54on a lancé une piste là-dessus
08:55par rapport aux cautions familiales.
08:57Être capable de travailler
08:58par rapport à ça
08:58avec les deux ministères du sport
09:01et de l'économie,
09:02mais également avec la CAF.
09:03vous avez des aides qui sont là
09:07pour nos enfants,
09:08pour des publics
09:09qui ont des besoins
09:11et pas forcément de lien
09:12avec le sport.
09:15Et je vais vous dire,
09:15pour gérer tout ça,
09:16on a une mesure
09:17qui, moi, est par-dessus
09:18tout très importante,
09:19c'est de créer
09:20un comité interministériel du sport.
09:22Et ça, c'est pas un gadget,
09:23c'est pas un machin.
09:23Alors oui, c'est ce que j'allais vous dire,
09:24on est sûr que ce ne soit pas
09:25de l'ordre du gadget,
09:26on est sûr,
09:26parce que les comités interministériels,
09:28je peux vous en citer un certain nombre,
09:29j'attends encore pour les résultats.
09:31Dans lequel on n'a que les ministres.
09:33Que les ministres,
09:34et je vais vous dire pourquoi,
09:34parce que le sport a une situation
09:36qui est en fait remarquable
09:37par rapport aux autres,
09:38c'est que le budget du sport,
09:39en comptant les taxes affectées,
09:40c'est 840 millions d'euros.
09:43Mais l'investissement de l'État
09:45dans le sport,
09:46c'est 8 milliards d'euros.
09:47Parce que les autres ministères
09:49ont plus de fonds pour le sport
09:51que n'en a pas le ministère des Sports.
09:53Alors bien sûr que là-dedans,
09:54on comprend les professeurs d'EPS,
09:55mais n'empêche que l'intégralité,
09:57c'est plus de 8 milliards d'euros
09:58d'investissement.
09:59Et donc, il faut à un moment donné
10:00qu'on se retrouve,
10:01que les ministres se retrouvent
10:03autour de la table,
10:04sous l'autorité du Premier ministre,
10:06pour dire, on a un souci,
10:08on n'arrive pas à mettre en place
10:09ce que l'on veut entre le sport
10:10hors établissement scolaire
10:11et l'éducation nationale.
10:13Et bien, à ce moment-là,
10:14ce sera acté lors de ces réunions.
10:17Je parlais tout à l'heure
10:17d'insertion par le sport,
10:18on a mis des choses en place
10:19comme des process
10:21comme du stade vers l'emploi,
10:23c'est des espèces de job dating
10:24en lien avec le sport
10:26qui marche, 80% de réussite.
10:28Et bien ça, ce sont des choses
10:29qui sont à acter
10:30entre le ministre du Travail
10:31et le ministre des Sports.
10:34Voilà.
10:34Et ils font un endroit.
10:35Il me reste peu de temps,
10:36Benjamin Dier,
10:37je rappelle que vous êtes le député
10:38à l'origine de ce rapport
10:38pour faire du sport
10:39une priorité nationale.
10:40Dans vos idées de financement,
10:42dans vos recommandations,
10:43à la fin notamment,
10:44il y a l'idée d'élargir
10:45l'assiette des taxes
10:46aux activités de streaming
10:47et de sponsoring.
10:48Vous me confirmez ?
10:50Et l'idée de re-budgétiser
10:51les taxes sur Paris Sportif
10:52et la taxe buffette,
10:53c'est ça ?
10:54Tout à fait.
10:55On les remet au budget de l'État,
10:56mais dans le cadre,
10:57à condition d'avoir bien
10:58la pluriannualité.
11:00Et c'est un package,
11:01en fait, j'ai envie de vous dire.
11:02Est-ce qu'on peut faire
11:03quelque chose en France,
11:04et vous savez,
11:05y avoir des budgets
11:06sans taxer de façon supplémentaire ?
11:08Bien sûr.
11:09Mais ce qui est proposé là,
11:11c'est très...
11:11Non, non, non.
11:12Si, si, si, tout à fait.
11:13Moi, je redis,
11:14on remet au budget de l'État.
11:15Pourquoi ?
11:16On a une taxe buffette
11:16qui diminue
11:17parce que la ligue de foot,
11:18aujourd'hui,
11:19va diffuser en direct ses...
11:21Enfin, elle aura un autre diffuseur,
11:22mais elle crée sa propre chaîne.
11:24Aujourd'hui,
11:24la taxe buffette,
11:25c'est 8% du budget du foot.
11:27Est-ce que notre budget,
11:29le budget du sport,
11:30doit être dépendant,
11:32finalement,
11:32d'une relation entre des acteurs
11:35que va être,
11:35ben là, pour le coup,
11:36c'est la ligue de foot
11:37et des diffuseurs de chaîne ?
11:39C'est pas normal.
11:40Et de l'autre côté,
11:41est-ce que l'on doit être
11:42ultra-dépendant
11:43aux paris sportifs ?
11:44Il faut que les paris sportifs
11:45participent de la bonne manière.
11:47Mais voilà,
11:47mais on ne peut pas être complètement...
11:49Vous savez,
11:49on a auditionné
11:50les associations d'addictologie.
11:53Quand ils vous donnent les chiffres,
11:54qu'ils vous expliquent
11:55ce qu'il en est,
11:55que vous avez entre 20 et 40%
11:56de personnes
11:57qui deviennent addictes
11:58plus jeunes,
11:59et notamment,
12:00voilà,
12:00et de milieux défavorisés
12:01à des endroits.
12:03Moi,
12:03c'est pas quelque chose
12:04qui est entendable
12:04quand on défend le sport
12:05pour l'éthique.
12:06Pour ça,
12:06je dis que ça peut être
12:07rebudgétisé,
12:08mais on peut quand même
12:08élargir les assiettes.
12:10Et quand je dis le streaming,
12:10c'est quoi ?
12:11C'est qu'on continue
12:12avec la loi des sénateurs
12:13qui va arriver à l'Assemblée
12:15à lutter contre le piratage.
12:17Et la deuxième chose,
12:18c'est qu'aujourd'hui,
12:18vous avez des sociétés,
12:19et notamment celles
12:20de Paris Sportifs,
12:21mais pas que,
12:22qui ont des contrats
12:23avec des organisateurs,
12:25mais qui ne payent pas la taxe
12:26que les autres diffuseurs payent.
12:27C'est juste une question
12:28d'équité, en fait.
12:29Bien sûr,
12:29et on a bien compris.
12:30On n'augmente pas les taxes.
12:31On a bien compris.
12:31Merci beaucoup,
12:32Benjamin Dirix,
12:32d'avoir été avec nous en direct
12:33sur Sud Radio,
12:34député Renaissance
12:35de Saône-et-Loire.
12:36Merci beaucoup.
12:36Et je constate aussi
12:37la puissance de Sud Radio,
12:38parce que j'ai un cousin,
12:40Kevin, que j'embrasse,
12:41qui nous capte depuis l'Alsace.
12:42C'est pour vous dire,
12:42Sud Radio est absolument partout.

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