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Droits de douane : «Ce n'est pas une négociation, c'est une capitulation» se désole Paul Melun
Europe 1
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00:00
Mais d'abord, évidemment, cet accord commercial conclu hier soir entre l'Union Européenne et les Etats-Unis.
00:04
Des droits de douane de 15%, donc dès vendredi, imposés à tous les produits européens, exportés outre-Atlantique.
00:10
Bruxelles s'engage à investir 600 milliards de dollars aux Etats-Unis.
00:14
Paul Melun, dans un bon deal, il faut que les deux parties gagnent quelque chose.
00:18
Est-ce que l'Europe a gagné quelque chose en cette histoire ?
00:20
Dans une bonne négociation, c'est ce qu'on apprend, c'est la base de la négociation,
00:24
il faut que les deux négociateurs partent à peu près contents.
00:26
Et se disent, bon, malgré tout, j'ai réussi à défendre ça, je pars avec ça.
00:29
Alors, que Donald Trump reparte dans Air Force One content, j'en ai aucun doute.
00:35
En revanche, pour ce qui est de Mme von der Leyen, je ne vois pas très bien, si vous voulez,
00:39
ce qu'elle a obtenu pour le compte des pays européens, dont les intérêts sont d'ailleurs assez divergents,
00:44
puisque nous ne sommes pas tous exportateurs de la même façon vis-à-vis des Etats-Unis d'Amérique.
00:48
L'Allemagne, par exemple, avec son secteur automobile, a un excédent commercial vis-à-vis des Etats-Unis d'Amérique,
00:55
qui n'est pas le même que celui de la France.
00:57
C'est pour ça que l'Allemagne faisait une pression, d'ailleurs, pour avoir ce deal quoi qu'il en coûte, un petit peu.
01:01
Exactement. Et là, c'était le quoi qu'il en coûte, mais c'est le deal quoi qu'il en coûte.
01:04
Donc, je crois qu'il y a vraiment un problème, et que l'Europe est un marché immense,
01:10
l'Europe est une puissance économique incontournable dans le monde,
01:13
et je suis convaincu, moi, qu'il y avait des moyens, et qu'il y en aura peut-être,
01:16
ne soyons pas défaitistes, de rétorsion.
01:18
Non, vous savez, Donald Trump a aussi beaucoup à perdre avec cette politique d'imposition de taxes
01:24
à l'entrée de protectionnisme économique.
01:26
Il va avoir une économie américaine qui va être moins compétitive,
01:29
ça va être plus coûteux, il va y avoir de l'inflation dans son pays,
01:32
il va y avoir une crise du pouvoir d'achat des Américains,
01:34
donc sa stratégie, elle peut se retourner contre lui.
01:36
Et de la même manière, l'adversaire, si je puis dire, économique et commercial des Etats-Unis, c'est la Chine.
01:41
Donc, si l'Europe et si Mme von der Leyen avaient voulu être très dures avec Donald Trump,
01:45
elle aurait dit, nous maintenant, si vous voulez ne plus commercer avec nous,
01:49
puisque c'est une guerre commerciale qu'il déclare,
01:51
nous on va travailler avec des marchés émergents,
01:53
on va travailler avec les BRICS, on va travailler avec la Chine,
01:56
et vous allez voir de quel bois on se chauffe.
01:58
Et peut-être que là, il y aurait eu une négociation différente.
02:01
De la même manière, c'est aussi un appel à réindustrialiser l'Europe,
02:04
à faire en sorte que nous soyons autonomes stratégiquement.
02:06
Et tout ça, je ne l'ai pas vu dans la négociation,
02:08
donc oui, je trouve que cette négociation est très décevante,
02:11
ce n'est pas une négociation, c'est une capitulation.
02:12
C'est vrai qu'il y a une réaction aussi qui est très parlante,
02:14
celle de François Bayrou, Ophélie Roch.
02:16
Je vais lire la réaction du Premier ministre.
02:17
« C'est un jour sombre que celui où une alliance de peuples libres,
02:21
rassemblés pour affirmer leurs valeurs et défendre leurs intérêts,
02:23
se résout à la soumission. »
02:25
Est-ce que les mots sont justes ?
02:26
Oui, là pour le coup, François Bayrou a raison.
02:28
Mais en même temps, je ne vois pas comment Ursula von der Leyen
02:31
aurait pu faire autrement, parce qu'elle tenait un jeu proprement schizophrénique,
02:34
parce qu'elle représentait non pas la voix de l'Europe,
02:36
mais en fait elle représentait la voix de 27 États
02:39
qui ont tous des intérêts contradictoires.
02:41
Et elle a été, je pense à mon sens, pas bonne,
02:45
mais je ne sais même pas si elle aurait pu faire différemment.
02:47
C'est-à-dire que l'Europe a un énorme souci.
02:49
Elle est à la fois un marché globalisé
02:50
et en même temps un marché qui est chaque État à ses propres intérêts.
02:54
Donc en effet, je pense que pour Trump,
02:56
c'est une victoire qui a été, comment dire, assez brillante.
02:59
En plus, on a deux types de personnalités.
03:04
On a d'un côté une sorte de rigueur un peu austère
03:06
quand on la voit, Van der Leyen,
03:08
et pourtant, finalement, in fine, elle ne s'en sort pas très bien.
03:11
De l'autre, on a une sorte de clown un peu flamboyant qui joue au golf
03:15
et lui, il s'en sort bien.
03:16
Donc encore une fois, je pense que dans la bataille de l'image,
03:20
Trump s'en sort encore une fois gagnant.
03:22
Et ici, François Bayrou n'a pas complètement tort dans ce qu'il dit.
03:25
Après, encore une fois, in fine, c'est aussi à lui, avec son gouvernement,
03:31
de voir comment ils peuvent faire, peut-être, pour faire des accords
03:33
qui concernent la France et les États-Unis
03:35
et sortir peut-être, parce que chaque pays, je pense, va essayer de faire des négociations.
03:39
Parce que ce que chaque pays, finalement, va tenter de faire,
03:42
c'est de retirer un petit peu d'un bout de couverture à soi
03:45
et c'est totalement normal.
03:46
On ne peut pas croire que cet accord, qui est un accord en plus,
03:50
qui est un accord qui est mou, puisse plaire à qui que ce soit,
03:53
à part peut-être à un ou deux pays qui ont l'impression d'avoir, en effet, échappé.
03:57
L'Allemagne se dit, bon, pour mes voitures, c'est bien.
03:59
Oui, mais ce n'est pas bien pour les agriculteurs français.
04:01
Ce n'est pas bien pour...
04:02
Mais elle a encore défendu les intérêts de l'Allemagne, Ursula von der Leyen.
04:04
On lui reproche souvent ça.
04:05
C'est vrai qu'elle est allemande.
04:06
Mais oui, c'est ce que j'allais dire.
04:07
En même temps, elle est allemande.
04:08
Elle est censée représenter la Commission européenne
04:11
et elle a quand même des pouvoirs assez importants.
04:13
On le voit, elle négocie un accord commercial avec les États-Unis au nom aussi de la France.
04:18
Et il y a aussi la question de la légitimité démocratique, Paul Melun.
04:21
C'est vrai que personne...
04:22
Qui l'a élue, cette dame ?
04:23
C'est ça, la question.
04:23
C'est tout le problème, si vous voulez.
04:25
C'est que cette Commission, d'abord, on pourrait faire un long débat,
04:27
et ça le mériterait d'ailleurs, sur les institutions européennes.
04:30
Nous avons un Parlement européen qui n'a même pas le pouvoir de faire la loi, quelque part,
04:35
puisqu'il n'a pas l'initiative de la loi, à la différence du Palais-Bourbon,
04:38
par exemple, nos députés peuvent le faire.
04:39
C'est déjà une sacrée question démocratique.
04:41
Ensuite, on a une Commission avec des gens qui sont nommés
04:44
et qui composent ce Sénacle qui a tout pouvoir,
04:46
puisque c'est de la Commission qu'émanent les textes de loi,
04:49
qui sont ensuite étudiés par les députés européens.
04:51
Donc, évidemment que l'architecture institutionnelle de l'Union européenne,
04:55
elle pourrait être beaucoup plus démocratique.
04:57
Donc ça, c'est un premier sujet.
04:59
Et puis le second sujet, effectivement, et ça a été dit, je suis d'accord,
05:02
c'est la façon dont les pays européens vont désormais individuellement,
05:05
chacun des États-nations,
05:06
s'apercevoir que peut-être qu'une négociation bilatérale en faisant fi de Bruxelles
05:11
leur permettra d'obtenir de meilleurs accords
05:14
que de passer par Mme von der Leyen qui a raté son accord.
05:17
Et le tweet de François Bayrou, il va dans ce sens.
05:19
C'est une façon pour François Bayrou de se désolidariser de cette mauvaise négociation,
05:24
en disant, nous, puisque la négociation, elle a capoté au niveau européen,
05:29
on va prendre nos responsabilités.
05:30
Vous avez des grands dirigeants d'entreprises français,
05:31
comme par exemple Bernard Arnault, qui continue à dire,
05:34
moi, je vais travailler avec les États-Unis pour les intérêts de mon groupe.
05:37
C'est l'attitude d'un capitaine d'industrie, d'un chef d'entreprise lucide et intelligent.
05:41
Donc, c'est comme ça que ça va se passer.
05:43
Et de la même manière, la France peut très bien nouer des partenariats.
05:46
Nous, on a, par exemple, une industrie d'armement qui est formidable,
05:48
et on voit bien qu'en ce moment, ça sert dans le monde entier, malheureusement.
05:51
Donc, on va aller vendre nos armes aux Indiens,
05:53
pourquoi pas à d'autres pays du monde qui en ont besoin.
05:56
Je pense à l'Inde parce qu'ils ont acheté il n'y a pas longtemps,
05:58
à l'Arabie Saoudite, etc.
05:59
parce que c'est là que ça va se passer, pas forcément qu'avec les États-Unis.
06:03
Et encore une fois, je le redis, je pense vraiment que cette stratégie,
06:07
pour le moment, Trump est au réolé de cette victoire
06:09
parce qu'il a réussi, effectivement, à berner l'Europe.
06:11
Cette stratégie-là, à long terme, elle peut être aussi coûteuse pour les États-Unis d'Amérique,
06:15
et ça peut se retourner contre eux.
06:16
Il va avoir les mid-terms, Donald Trump, il n'est pas sûr qu'au mid-terms, il gagne.
06:19
N'empêche qu'Ophélie Rock, Donald Trump, il l'a dit pendant toute sa campagne,
06:23
le plus beau mot du dictionnaire, c'est droit de douane.
06:25
On va revenir au protectionnisme, il a été élu pour ça.
06:28
Aujourd'hui, excusez-moi, mais ça marche !
06:30
Il y a des deals qui sont annoncés chaque semaine, on approche de l'échéance du 1er août,
06:34
et il y a le deal principal avec l'Union Européenne.
06:36
Ce qu'il ne faut pas oublier chez Donald Trump, c'est que c'est vrai qu'il peut dire beaucoup
06:40
et faire parfois des marches en arrière quand vraiment il a été trop loin,
06:43
mais même quand il fait des marches en arrière, il arrive quand même à consolider
06:45
ce pour quoi il a été élu.
06:47
C'est-à-dire que c'est quelqu'un qui parvient toujours plus ou moins
06:50
à finalement aller là où il veut.
06:53
Que ça soit, on le voit, sur tous les sujets qu'il aborde,
06:56
finalement il s'en sort un peu vainqueur.
06:58
Alors en effet, est-ce que la question qui va se poser, c'est est-ce qu'en effet,
07:01
il ne faut pas croire, c'est vrai que la hausse du coup des droits de douane
07:06
risque aussi de faire un peu un effet boomerang sur son propre peuple,
07:11
est-ce qu'il va y avoir en effet des problèmes ?
07:13
Mais pour l'instant, j'ai envie de vous dire,
07:15
ce n'est pas ça qui doit, à mon sens, lui traverser l'esprit.
07:18
Lui, ce qui compte en effet, c'est essayer de consolider une posture
07:21
qui a été un peu affaiblie dernièrement,
07:24
notamment avec l'affaire Einstein.
07:26
C'est vrai que ça lui laisse un petit peu, ça laisse couler de l'eau, on va dire ça.
07:30
Il met un peu tout ça sur le côté.
07:32
Et puis surtout, il se veut en tant que businessman.
07:36
C'est là-dessus que les Américains aussi l'ont élu.
07:38
Donc, il est cohérent.
07:40
Même dans ses maladresses, il reste cohérent.
07:42
Et ses maladresses, souvent, n'en sont pas forcément.
07:44
Il a la forme, il ne faut pas oublier une chose,
07:46
ce n'est pas parce qu'il a une forme un petit peu de bouffon
07:49
quand on le voit un petit peu avec son teint orange,
07:51
c'est-à-dire qu'il agit comme un bouffon.
07:53
Et je pense qu'on le voit d'ailleurs.
07:55
Ursula von der Leyen a l'air très très digne quand on la voit.
07:57
Et pourtant, c'est effolant qu'on la voit sur les vidéos juste après l'accord
08:03
quand on lui dit, mais alors, est-ce que l'Europe a obtenu quelque chose ?
08:05
Sa première réponse, c'est non.
08:08
Je veux dire, on ne peut pas être aussi concise que ça
08:11
en disant, ben non, non, je n'ai pas réussi.
08:12
Et elle l'avoue, de toute façon, elle ne peut pas le cacher.
08:16
Paul Melin, est-ce qu'il y a une satisfaction de la part,
08:18
notamment d'électorat trumpiste, à voir le président Donald Trump ?
08:22
Est-ce que c'est le bon mot, mais humilier, marcher sur Ursula von der Leyen ?
08:25
Bien sûr.
08:25
De toute façon, vous l'avez rappelé, Maël, dans votre question tout à l'heure,
08:30
les électeurs américains, ils ont été élus sur un programme simple.
08:33
America first, make America great again, refaire l'Amérique grande.
08:36
Donc, à un moment donné, lui, il agit là-dessus.
08:40
La question qu'on peut se poser, et malheureusement, une bonne partie de l'électorat américain
08:43
se la posera peut-être dans des souffrances économiques dans quelques mois ou dans quelques années,
08:48
c'est, est-ce que même pour les intérêts américains, est-ce que la stratégie de Trump,
08:51
elle va marcher ?
08:52
Moi, je fais le pari qu'elle ne marchera pas,
08:54
parce que précisément, la guerre commerciale qui structure le XXIe siècle,
08:58
c'est une guerre entre l'Asie, l'Asie du Sud-Est,
09:01
la Chine en tête et l'Occident, ce qu'il en reste, au plan économique.
09:05
Et cette guerre-là, elle est structurante à condition que Trump ait des alliés.
09:08
L'Europe est un continent très important,
09:11
avec un marché intérieur très important,
09:13
avec encore des industries, avec de la recherche,
09:14
avec des universités,
09:16
avec des peuples qui ont de l'argent et qui peuvent consommer.
09:18
Donc, se mettre à dos l'Europe
09:19
et jeter l'Europe dans les bras de la Chine,
09:22
peut-être que ça va affaiblir à court terme la croissance européenne,
09:24
très certainement d'ailleurs,
09:26
mais ça va aussi à long terme isoler les États-Unis sur la scène mondiale
09:29
et ça peut créer des nouvelles alliances.
09:31
Regardez les sanctions qu'on a prises contre la Russie.
09:33
On pensait affaiblir la Russie,
09:35
on l'a affaiblie temporairement,
09:37
mais la Russie a pris des nouveaux marchés,
09:39
des nouveaux alliés.
09:40
Donc, l'Europe n'est pas plus bête que les autres,
09:41
les pays européens vont tisser des nouvelles alliances
09:44
et Trump va se retrouver, gros j'en comme devant,
09:46
puisqu'il va se retrouver avec l'Amérique du Nord vassalisé,
09:49
mais c'est tout.
09:50
Donc, franchement, même à long terme,
09:53
il ne suffit pas d'un accord où vous imposez 15% de taxes
09:56
à votre partenaire historique
09:57
pour faire une grande politique économique
09:58
qui va servir vos intérêts.
10:00
Ça peut aussi desservir à moyen terme les intérêts américains.
10:04
Alors, il y a peut-être rapidement un tabou ultime au filiroc,
10:07
c'est le Brexit.
10:07
Alors, pourquoi je dis ça ?
10:08
Parce que le Royaume-Uni, évidemment,
10:10
a quitté l'Union Européenne il y a quelques années.
10:12
On a dit que voilà, il s'était affaibli,
10:14
qu'à 27, on était beaucoup plus fort.
10:15
Qu'est-ce qu'on voit sur les droits de douane ?
10:17
Le Royaume-Uni a un accord commercial
10:18
qui est plus avantageux que l'Union Européenne.
10:20
Oui, mais ça ne masque pas,
10:22
ou du moins, ça ne cache que très partiellement
10:24
l'état économique de l'Angleterre.
10:26
C'est-à-dire que là, ils s'en sortent peut-être mieux pour ça,
10:28
mais quand vous allez en Angleterre,
10:30
le coût de la vie a explosé.
10:32
Enfin, moi, j'y suis allée il y a peu de temps en vacances,
10:33
mais c'est fou, quoi.
10:35
Les prix sont...
10:35
Donc, oui, ils s'en sortent mieux par rapport à ça,
10:37
mais est-ce que c'est ça qui va...
10:40
Comment dire ?
10:41
Le Brexit, beaucoup d'Anglais maintenant regrettent.
10:43
Parce qu'in fine, ils ne s'en sortent pas, en fait.
10:45
C'est-à-dire que, oui, ils ont peut-être, sur certains points,
10:49
eu une sorte d'embellie,
10:51
mais dans le fond, quand même,
10:52
il y a énormément, énormément, énormément de dommages économiques.
10:55
Et alors là, oui, ils vont peut-être s'en sortir légèrement gagnants,
10:58
mais ça ne va pas refaire basculer.
10:59
La balance est toujours dans le mauvais côté.
11:01
Très rapidement sur le Brexit.
11:02
Brexit ou pas Brexit,
11:03
il y a une relation quand même historique
11:05
et de confiance assez particulière
11:07
entre Londres et Washington,
11:08
qui fait que, de toute façon,
11:10
même si le Royaume-Uni avait été dans l'UE,
11:11
le traitement de ce pays ami ou frère vis-à-vis des Etats-Unis
11:15
n'aurait pas été le même.
11:16
Et en plus, il n'y a pas les mêmes enjeux industriels.
11:18
L'Angleterre n'exporte pas, à ce que je sache,
11:20
des millions de Jaguars ou de Aston Martin
11:23
ou de voitures anglaises vers les Etats-Unis.
11:26
Ce qui n'est pas le cas des Allemands.
11:27
Et c'est pour ça que Trump avait fait une fixette
11:29
sur les exportations allemandes
11:30
plus que sur les exportations britanniques,
11:32
qui, ma foi, sont beaucoup plus faibles.
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