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La journaliste Charlotte d'Ornellas revient sur l'insécurité dans les villes moyennes : «On a une partie de la population qui fait ce qu'elle veut quand elle veut en attaquant les forces de l'ordre, les médecins, les pompiers.»

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Transcription
00:00Oui, et puis malheureusement, ça se répète, c'est désormais le fait de l'automne, de l'hiver, du printemps, et en effet de l'été.
00:07Ce n'est pas la première fois. L'année dernière, nous étions tous occupés, on va dire, par les Jeux Olympiques, une bonne partie de l'été.
00:13Mais souvenez-vous que beaucoup de maires de petites communes, notamment, s'étaient inquiétées du manque de force de l'ordre dans certaines petites communes.
00:20Tout était mobilisé à Paris.
00:22Donc c'était déjà une inquiétude de maires.
00:24Donc en général, quand on se prépare à une saison estivale avec des gens sur la plage, on ne pense pas en premier lieu à mobilisation des forces de l'ordre.
00:30Ces maires-là, ils pensaient déjà.
00:32Donc c'est que le problème ne date pas, malheureusement, de cet été.
00:36Et en effet, alors là, on a le préfet qui nous dit qu'il y a eu six interpellations, mais il y a aussi l'effet d'entraînement des réseaux sociaux.
00:41Parce que si on se dit, en fait, c'est parce qu'on intervient que du coup ils réagissent, moi ça ne me rassure pas.
00:46Quand il y a six interpellations, si c'est trois nuits d'émeute et des policiers blessés, je ne vois pas où est le...
00:52Enfin, comment dire, je comprends la rationalité du propos du préfet, mais ce n'est pas spécialement une bonne nouvelle que ces personnes puissent réagir de la sorte avec une telle violence
01:00et avec un sentiment d'impunité légitime de leur part, puisque de fait, l'impunité est réelle.
01:06Donc oui, en fait, on a deux problèmes massifs.
01:10On a une partie de la population qui a décroché sur le terrain sécuritaire, qui fait exactement ce qu'elle veut, quand elle veut, si possible en affrontant les forces de l'ordre,
01:17mais les médecins le jour et la nuit, les pompiers en guet-apant, les professeurs qui, dans certains quartiers, exercent leur droit de retrait de manière de plus en plus récurrente et donc inquiétante, évidemment.
01:30Et on a l'autre partie du problème, vous citiez la une du JDD, c'est un peu les deux aspects, on va dire, de cette France orange mécanique qui, en effet, s'inscrit partout.
01:38C'est-à-dire qu'on était inquiets ces dernières années pour les grandes métropoles en France et on a désormais, vous l'avez dit, on entend de plus en plus dans cette actualité,
01:47vous savez, du basculement entre les faits divers et les faits de société, on entend de plus en plus des noms de villages qui sont aussi poétiques que l'horreur par lequel on les découvre,
01:54enfin, inversement proportionnel, je veux dire, à l'horreur par lequel on les découvre.

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