La planète de demain - émission du 27 juillet

Sud Radio

avant-hier

Avec Julien Delcroix, cofondateur et CEO de Green4Cloud qui propose des serveurs écoresponsables pour un numérique décarboné et Virgile Arène, CEO de Load Stations, porteur d’une solution complète de bornes de recharge pour véhicules électriques

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##LA_PLANETE_DEMAIN-2025-07-27##

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00:00Picotis Solaire, expert en solutions photovoltaïques pour un avenir durable.

00:04Et Akhena, la reine des vérandas et des pergolas, vous présente

00:07Sud Radio, la planète demain, Christophe Debiens.

00:11Bonjour et bienvenue sur Sud Radio dans l'émission La planète demain

00:14dans laquelle je donne la parole aux acteurs de l'écologie positive

00:17et surtout raisonnée.

00:20Dans la seconde partie de notre émission, nous aurons le plaisir de recevoir

00:23Virgile Arène, CIO de Load Stations,

00:26porteur d'une solution complète de bornes de recharge pour véhicules électriques

00:31mais pour l'heure, nous avons le plaisir d'accueillir Julien Delcroix

00:34cofondateur et président de Green for Cloud

00:38qui propose des serveurs éco-responsables pour un numérique décarboné.

00:42Bonjour Julien.

00:43Bonjour, merci de me recevoir.

00:44Avec plaisir. Vous développez donc des solutions cloud souveraines et écologiques

00:49grâce à des serveurs éco-conçus, une énergie verte

00:52et un programme de recherche et développement ambitieux

00:55pour récupérer la chaleur fatale.

00:57Cette start-up que vous dirigez a été sélectionnée ou présidée plutôt

01:01et a été sélectionnée pour faire partie des 100 start-up

01:04dans lesquelles il est bon d'investir en 2025

01:07selon le magazine Challenge.

01:10Qu'est-ce qui vous a donné l'idée de créer Green for Cloud ?

01:14Eh bien, c'est surtout un constat.

01:16On se rend compte aujourd'hui de la croissance exponentielle

01:19du numérique et du digital

01:20et ceci dit, ça se met en opposition avec l'urgence climatique.

01:25On a voulu concilier donc les deux,

01:28la croissance exponentielle des usages du numérique

01:30telle que la messagerie électronique,

01:33tout ce qui est sauvegarde, usage du cloud

01:34et bien évidemment donc avènement de l'intelligence artificielle.

01:39Et à ceci, on s'est dit,

01:41eh bien, comment créer un cloud

01:42sur lequel pourraient reposer toutes ces nouvelles applications

01:45et ces usages en essayant de prendre le moins possible à la planète.

01:50Et donc, on a conçu un cloud qui se veut être décentralisé

01:53et qui sera donc demain un cloud à énergie positive.

01:58Alors, quelles sont les valeurs fondamentales

01:59qui guident votre activité chez Green for Cloud ?

02:04Alors justement, on cherche à être un acteur de proximité,

02:07être présent dans les territoires.

02:09C'est très important pour nous.

02:11Avant tout, nous sommes également un acteur donc éco-responsable.

02:14C'est-à-dire que nous faisons tout pour faire plus

02:17ou autant que les autres fournisseurs de cloud,

02:20mais avec moins, c'est-à-dire avec de la sobriété.

02:23Alors, vous avez sans doute des challenges dans votre entreprise.

02:27Quels sont-ils ?

02:28Enfin, quels sont les principaux challenges du moment ?

02:32Alors, les challenges, c'est de vulgariser le plus possible notre activité

02:36pour justement parler au plus grand nombre.

02:38Donc, nous, nos clients sont les entreprises et les collectivités,

02:42pas de particuliers.

02:43Les gros challenges, c'est également d'attirer des talents

02:46puisque pour concevoir une architecture technique telle que la nôtre,

02:51il nous faut donc avoir des gens qui sont très compétents en informatique

02:54et également sur la partie énergétique.

02:57Et en quoi êtes-vous différent des autres clouds ?

03:01Alors, on se différencie par rapport aux acteurs de cloud plus traditionnels

03:05qui concentrent tout dans des très gros data centers.

03:07Eh bien, nous, on a décidé d'avoir une approche qui est décentralisée,

03:10c'est-à-dire qu'on va distribuer nos puissances de calcul et de stockage

03:15sur des centaines, voire milliers de micro data centers à terme.

03:19Et en plus, ces data centers-là ont été réfléchis pour être autonomes en énergie

03:24avec 100% d'énergie renouvelable.

03:26Et donc, ça nous permettra, en plus, d'atteindre le plus possible une sobriété du numérique.

03:34Là où on a, pensez-nous, notre cloud, pour qu'il soit éco-conçu,

03:39donc éco-responsabilité par design,

03:42nos confrères tentent de reverdir leur approche du cloud.

03:46Et vous avez des certifications qui prouvent votre engagement vers l'environnement

03:50et en quoi êtes-vous éco-responsable, finalement ?

03:53Alors, effectivement, on est en train de se labelliser numérique responsable.

03:57C'est justement pour marquer notre ambition forte avec du process,

04:03mais également avec de la mesure, de l'empreinte environnementale

04:07qui est consécutive à l'utilisation de notre cloud.

04:11Vous avez sans doute concilié performances numériques et sobriété environnementale

04:15à vous entendre dès le départ, j'imagine.

04:18Mais comment avez-vous fait pour y arriver ?

04:21Alors, c'est vraiment la somme de plusieurs actions.

04:23Tout d'abord, on utilise majoritairement du matériel reconditionné.

04:28À peu près 90% de notre matériel, c'est du reconditionné.

04:31Les 10% restants, c'est pour garantir l'intégrité de la donnée

04:34avec l'achat de disques durs neufs pour nos centres de données.

04:38Deuxièmement, on n'artificialise aucun sol,

04:41c'est-à-dire qu'on va s'implanter dans des bâtiments existants.

04:44Ça peut être des EHPAD, des écoles, des piscines ou encore des hôtels.

04:49Troisièmement, on fait un travail de fond sur de la recherche et du développement

04:53avec l'école des mines d'Alès sur la revalorisation de la chaleur fatale

04:58et donc tout ce qui est procédé pour améliorer l'efficacité énergétique de nos data centers.

05:04Alors justement, les data centers, où sont-ils localisés ?

05:07Alors pour l'instant, ils sont localisés en Occitanie, dans le Gard-et-les-Raux.

05:12Le but étant qu'on s'inscrive dans tous les territoires

05:14et donc petit à petit, on va faire ce qu'on appelle la technique de l'escargot,

05:18c'est qu'on va grossir département par département.

05:21On va commencer à s'étendre sur l'Occitanie un petit peu plus.

05:24On va ensuite aller en Nouvelle-Aquitaine, puis au Verne-Rhône-Alpes.

05:28Pourquoi ce choix de localisation en Occitanie, pour commencer ?

05:31Parce qu'on est de là-bas et donc on aime rendre au territoire ce qu'il nous a donné.

05:35En l'occurrence, l'Occitanie est un terrain de jeu parfait

05:39pour tester les solutions d'autoconsommation avec du photovoltaïque.

05:43Et c'est ce que nous sommes en train de faire, notamment sur l'agglomération d'Alès.

05:49Et quelle est votre position face aux pratiques des géants du cloud

05:52comme AWS, Google Cloud ou Microsoft Azure ?

05:57Tout d'abord, on n'a pas la même typologie de clients.

06:00On est plutôt, nous, sur des entreprises qui souhaitent être accompagnées

06:04par des acteurs locaux.

06:05Et donc, on privilégie, nous, du circuit court de la donnée.

06:08On est sur des gens, des experts qui vont aller chez les clients,

06:13là où un AWS ne se déplace pas chez ses clients.

06:17Associé à cela, on va se différencier, notamment par cette architecture

06:22qui a été pensée, pour être sobre, là où les AWS pensent plutôt

06:27sur allocation de ressources et extension de leur catalogue de services.

06:33Nous, on fournit des services qui répondent à des usages

06:36très clairs et très simples de chefs d'entreprise

06:38pour diminuer leur consommation, pour adapter l'informatique

06:44à leurs usages du quotidien et augmenter leur productivité.

06:46Alors, vous parliez des données.

06:48Alors, justement, comment garantissez-vous la sécurité de ces données

06:52tout en respectant les principes de sobriété numérique ?

06:55Alors, effectivement, on se conforme aux règlements, par exemple, au RGPD,

06:59pour s'assurer que les données restent bien sur le territoire.

07:02Nous n'avons aucun investisseur qui est issu de pays étrangers aujourd'hui,

07:08ce qui nous garantit de ne pas avoir à être soumis à des règlements

07:12comme le Cloud Act ou le Patriot Act,

07:15ce qui fait que les données, quand elles sont chez nous,

07:18elles sont bien en France, dans un Cloud qui est souverain.

07:22Et en plus, on n'a rien à envier à des solutions étrangères

07:25en termes de sécurité et de performance,

07:27puisque chez nous, ce n'est pas parce qu'il y a de la sobriété

07:30et de la souveraineté que l'on tire un trait

07:33sur la performance et la sécurité.

07:36Vous envisagez d'obtenir une certification européenne

07:40comme hébergeur de données, notamment dans la santé ?

07:44Alors oui, le premier step, c'est en fin d'année

07:47de lancer la certification ISO 27001,

07:52qui est le socle pour ensuite passer à hébergeur agréé de données de santé.

07:58C'est effectivement, ça fait partie de notre roadmap.

08:00L'idéal serait également d'obtenir la qualification SECNUM Cloud,

08:05sur laquelle nous sommes en train de travailler,

08:07et dont l'ISO 27001 est la première brique.

08:09Comment évitez-vous le greenwashing dans votre communication ?

08:16Eh bien, on s'attache à dire ce que l'on va vraiment faire,

08:21et si on peut éviter d'ailleurs de dire tant que l'on n'a pas fait,

08:25c'est la meilleure des choses à faire pour éviter du greenwashing.

08:28Et justement, votre définition d'un numérique sobre et utile, c'est quoi ?

08:32Alors, un numérique sobre et utile, c'est un numérique où justement,

08:38on ne pousse pas à la surconsommation, mais plutôt à utiliser le numérique

08:42pour que ça rende des entreprises du monde réel plus productives, plus sobres,

08:48et qui ne prennent pas plus à la planète que ce qu'elle peut donner.

08:52Et selon vous, le cloud peut être écologique ou seulement moins polluant ?

08:58Il ne sera jamais neutre. Dès lors que vous utilisez des composants électroniques et informatiques,

09:05vous ne pouvez pas garantir que vous avez un cloud qui deviendra totalement neutre.

09:09Par contre, il peut devenir plus responsable.

09:12Et ça passe par une approche où justement, on peut limiter l'impact du numérique

09:18avec des data centers qui sont pensés pour des usages qui apportent de la valeur

09:23aux chefs d'entreprise, par exemple, et également par des data centers

09:27qui, comme ceux que l'on va proposer, seront autonomes en énergie

09:31avec 100% d'énergie renouvelable.

09:33Alors, l'essor de l'intelligence artificielle générative a provoqué

09:37une explosion des besoins en calcul.

09:40Quel est votre regard sur ce phénomène ?

09:43Il ne faut pas aller contre l'IA. Il faut donc bien évidemment l'étudier.

09:47Ceci dit, l'IA, à titre d'usage récréatif, je pense qu'aujourd'hui,

09:52il y a certains abus et on ne veut pas aller dans ce genre d'abus-là.

09:55Nous, notre vision assez pragmatique, c'est comment utiliser l'IA pour qu'elle optimise

10:01et qu'elle rende encore plus productif des entreprises, des collectivités

10:06et également pour réduire leurs coûts, quitte à travailler justement

10:13sur l'optimisation de leur processus avec de l'intelligence artificielle.

10:18Est-ce que vous envisagez d'ouvrir vos outils ou votre savoir-faire à la communauté

10:24dans une logique de transparence pour que chaque organisation puisse avoir son propre cloud vert ?

10:31C'est une question intéressante et on a une philosophie très orientée open source.

10:37C'est-à-dire que la plupart des applications que l'on installe dans notre architecture cloud

10:43sont open source.

10:45Si elles ne le sont pas, elles seront soit françaises, soit européennes.

10:48C'est ce que l'on cherche à faire.

10:51Et effectivement, on est dans une économie de partage.

10:55Tout ce que l'on peut partager, on le fera,

10:57mais sans mettre à mal la sécurité de notre cloud

11:00puisque c'est bien évidemment la brique essentielle de nos solutions.

11:04Et à quoi ressemblerait un numérique vraiment soutenable selon vous dans 10 ans ?

11:10Je dirais que ce sera un numérique qui s'appuiera justement sur des architectures

11:14qui sont résilientes à toute panne en termes d'énergie, en termes de connectivité

11:20et qui fournissent le juste besoin en ressources informatiques pour le bon usage.

11:28C'est-à-dire ne pas fournir plus que ce dont nous avons juste besoin.

11:33Merci infiniment cher Julien Delcroix, cofondateur et président de Green for Cloud

11:39qui propose des serveurs éco-responsables pour un numérique décarboné.

11:43On se retrouve sur Sud Radio, la planète de main dans quelques instants

11:46avec Thibaut, notre French Trotter, pour un nouveau reportage en immersion.

11:50A tout de suite sur Sud Radio.

11:51Nous voici de retour sur Sud Radio, la planète de main avec Thibaut, notre French Trotter préféré

12:07qui aujourd'hui est arrivé dans les studios mais surtout au studio sur un tout nouveau vélo

12:13mais qui semble avoir déjà bien vécu, bien roulé.

12:17N'est-ce pas Thibaut ?

12:18Bien vu Christophe, ce vélo a eu effectivement plusieurs vies.

12:21Je l'ai trouvé lors d'une bourse au vélo qui s'est tenue il y a quelques temps à Paris

12:24dans le dixième arrondissement.

12:26Et ça m'a donné envie d'en savoir plus sur ce type d'événement de plus en plus fréquent

12:29à Paris comme en province d'ailleurs.

12:32On y croise à la fois des passionnés de la petite reine, des adeptes de l'écomobilité,

12:36des convaincus de l'économie circulaire

12:38ou tout simplement des gens à la recherche d'une bonne affaire.

12:41Et dans tous les cas, ça fait du bien à la planète.

12:43Pour mieux comprendre le fonctionnement de cette bourse au vélo, j'ai d'abord tendu mon micro à Patrick

12:48de l'association Mieux se déplacer et bicyclette qui faisait partie des organisateurs.

12:53Les bourses au vélo, on en pratique depuis les années 2000.

12:57Ça permet de remettre en circulation des vélos qui ne servent pas.

13:00Et ça permet d'offrir à des nouveaux cyclistes ou des cyclistes quotidiens un vélo supplémentaire à bas coût.

13:07Alors j'interroge maintenant Bastien qui fait partie de l'équipe, qui a révisé ces vélos.

13:11Alors dans quel état vous les avez trouvés ?

13:13Globalement plutôt bien. On n'a pas eu de gros soucis.

13:17La plupart du temps, c'est des petits problèmes d'embout de câble qui sont mal mis, de roues mal serrées.

13:22Mais l'état des vélos à Paris est assez correct. Étonnamment sur une vente comme ça.

13:26Est-ce que c'est un engagement pour vous de participer à une journée comme celle-ci ?

13:29Oui, c'est vraiment intéressant parce que j'aime ça.

13:32Moi, ce n'est pas du tout mon métier quotidien et ça me change complètement.

13:35Donc ça, c'est vraiment agréable.

13:37Et puis, je suis super content de voir là si on a 70 vélos qui repartent dans la nature,

13:42qui dormaient dans des caves, qui dormaient dans des endroits où ils pouvaient le but servir.

13:47Et qui met en fait, la plupart du temps, tous ces vélos n'ont pas besoin d'une grosse opération de maintenance.

13:51C'est principalement révision, vérifier que tout va bien, changer un câble, changer deux câbles,

13:55resserrer deux, trois trucs et après ils repartent et ils peuvent redurer 20 ans.

13:57Là, on a derrière nous un vélo Peugeot qui date des années 70.

14:01Il peut durer 50 ans.

14:03Il faut juste bien l'entretenir.

14:05Et là, il passe une fois entre nos mains et après il repart pour 20 ans.

14:08Vous avez une sensibilité pour l'environnement ?

14:10Plutôt.

14:12Après, j'avoue que c'est aussi un peu une déviance d'avoir trop de vélos parce que j'en achète plein pour moi.

14:18Moi aussi, j'en pense aujourd'hui que j'ai réparé moi-même.

14:21Mais oui, l'idée d'avoir des gens qui circulent en vélo et qui ont l'opportunité de rouler sur des vélos d'occasion

14:27parce qu'il y en a plein.

14:28En France, on a produit une quantité monumentale de vélos qui sont de très bonne qualité

14:32et qui valent largement les vélos modernes et qu'il faut juste remettre en état et refaire partir.

14:38Trouver le bon vélo aussi ?

14:39Voilà, tout à fait.

14:40Mais voilà l'occasion.

14:42Et surtout, là, on voit qu'il y a beaucoup de vélos enfants et ça, c'est super parce que les vélos enfants,

14:45c'est vraiment, on va être pas inconsommable, mais c'est quelque chose qui dure deux ans

14:49et au bout de deux ans, les enfants ont grandi et ils ne peuvent plus les utiliser.

14:51Donc autant qu'ils repartent dans le circuit.

14:53On sent le passionné.

14:55Merci beaucoup Bastien.

14:56Merci.

14:57Et là, je rencontre Charlotte qui repart avec un beau VTC noir.

15:01Alors Charlotte, qu'est-ce qui est motivé cet achat d'occasion plutôt que neuf ?

15:05Déjà le prix, forcément.

15:07Le prix et puis aussi, je recherche en général la seconde main pour mes achats.

15:12Moi, c'est-à-dire que j'avais déjà acheté un vélo de seconde main,

15:14mais qui était un peu trop petit pour moi.

15:16J'avais des problèmes de genoux.

15:17Donc voilà, là, j'ai cherché une bourse au vélo parce que c'est un concept que je connais

15:20et qui me plaît plutôt, plutôt que d'aller vers du neuf.

15:23Et bon voilà, j'en suis très satisfaite.

15:26Après, il y a de la manutention.

15:27Mais les vélos, si on en prend soin, ils peuvent aller longtemps.

15:31Et vous avez conscience, c'est important pour vous de faire ce geste pour l'environnement ?

15:34Oui, c'est vrai. Pour l'environnement, aussi, honnêtement, je n'aurais pas acheté un vélo à 400,9 euros.

15:39Donc oui, pour l'environnement...

15:41Vous circulez beaucoup à vélo ?

15:43Oui, beaucoup. Pour aller au travail, je fais minimum 20 kilomètres par jour.

15:47Là aussi, c'est un choix ?

15:49Oui, là, pour le coup, c'est plutôt venir au niveau environnemental et au niveau plaisir aussi.

15:54C'est vrai que j'aime beaucoup faire du vélo.

15:56Mais oui, au niveau environnemental, quand même, qui prie.

15:58Très bien. Merci beaucoup, Charlotte.

16:00Merci à vous.

16:00Et bonne balade à vélo.

16:01Merci.

16:02Merci Thibault et bravo de faire rimer mobilité douce, économie circulaire.

16:08On vous retrouve dimanche prochain, même heure, même zonde.

16:12Nous sommes maintenant de retour dans les studios de Sud Radio pour l'émission La Planète Demain,

16:16dans laquelle nous accueillons maintenant Virgile Arène, président de Load Stations,

16:21porteur d'une solution complète de bornes de recharge pour véhicules électriques.

16:26Bonjour, Virgile.

16:27Bonjour.

16:27Alors, quand et pourquoi avez-vous fondé Load Stations ?

16:31Alors, nous avons fondé Load Stations en 2022, sur une idée de rendre plus accessible la mobilité électrique à l'ensemble des entreprises,

16:39leur facilitant de la recharge à domicile, à l'extérieur ou en entreprise, de manière simple et efficace.

16:45Alors, quelles sont vos cibles, finalement, cibles principales, bien sûr, aujourd'hui, au niveau commercial ?

16:53Alors, nous avons démarré tout d'abord par des offres destinées aux flottes automobiles,

16:57donc aux gestionnaires de flottes dans les entreprises.

16:59Puis après, nous avons diversifié.

17:01Et puis maintenant, nous adressons également les bailleurs sociaux, puisqu'on travaille également avec 3F.

17:06Et également aussi tous les réseaux publics en France,

17:09qui sont souvent régis par des syndicats d'énergie départementaux,

17:14mais également aussi aux hôtels, centres commerciaux,

17:17tout ce qui a besoin aujourd'hui de bandes de recharge pour recharger les véhicules en toute sécurité.

17:22Alors, quel est votre modèle économique singulier ?

17:26Notre modèle économique, il est essentiellement de faire économiser ou de faire gagner de l'argent à nos clients.

17:32Et notre modèle, du coup, il est basé sur de la licence permettant un accès à notre applicatif de gestion et supervision de bornes,

17:40mais aussi, bien sûr, de la rétribution en pourcentage des recharges monétisées grâce à notre supervision.

17:48Alors, j'ai vu que vous aviez une croissance relativement rapide.

17:52Comment expliquez-vous cette rapidité d'évolution ?

17:56Effectivement, on a une croissance, nous avons fait x10 cette année, l'année dernière, par rapport à 2023.

18:03Cette année, nous comptons faire x4, x5, uniquement avec les clients que nous avons déjà obtenus depuis le début de l'année.

18:09On a eu cette chance d'avoir une solution très innovante et qui appuie tout de suite à des grands comptes,

18:16et notamment à des opérateurs ou des grands installateurs de renom,

18:20et également des concessionnaires ou des bailleurs sociaux.

18:23Alors, je suppose qu'une entreprise comme la vôtre va chercher du financement, évidemment, pour vivre,

18:31et notamment pour se développer. Où est-ce que vous en êtes, vous, du côté financement ?

18:36Alors, nous sommes en train de boucler notre levée de fonds.

18:39On a levé un peu plus de 2 millions d'euros, sur les 2 millions d'euros,

18:44principalement issus de Business Angel et de fonds d'investissement.

18:48Alors, fonds d'investissement, quand vous vous adressez à des fonds d'investissement,

18:52quels sont-ils ? Ce sont des fonds français ou des fonds qui viennent de partout, du monde entier ?

18:57Non, essentiellement des fonds français. On est avant tout une entreprise française.

19:02Tout notre personnel est en France, notre développement.

19:04Notre donnée est hébergée également et souveraine en France.

19:08Donc, nos fonds le sont également.

19:10Vous êtes dans le sud de la France. Dans quelle ville ?

19:14Effectivement, nous sommes à Nîmes.

19:15À Nîmes. Donc, comme notre précédente invitée, vous avez les mêmes localités.

19:20Nous sommes vraiment pas loin, effectivement.

19:21Vous êtes voisin, vous êtes voisin. Et vous ne le saviez pas, je suis sûr.

19:24On le savait.

19:25Ah, d'accord. Pourquoi avez-vous choisi de vous implanter à Nîmes ?

19:28Le monde est petit à Nîmes.

19:30Mais Nîmes a un beau bâsset d'emploi, notamment avec Montpellier à proximité.

19:34Et puis, une région qui est plutôt destinée et qui est avantageuse pour tous les développements de la mobilité électrique,

19:42avec une région très active en ce sens.

19:45Et vous avez des objectifs pour 2025, 2026 ? Quels sont-ils ?

19:50Bien sûr. Donc, 2025, c'est d'établir notre chiffre d'affaires et réussir à faire tout ce qu'on doit faire,

19:57puisqu'on a satisfait énormément de clients.

20:00On nous semble structurés pour ça. C'est pour ça que nous avons fait cette levée de fonds.

20:03Et puis, l'avenir sera d'avoir encore plus de bornes de recharge publiques.

20:07Aujourd'hui, il y a environ 200 000 bornes de recharge publiques en France.

20:11L'objectif, c'est d'arriver à 2 millions en 2030.

20:15Il faut qu'on soit un des acteurs principaux de cet écosystème des recharges.

20:20Alors, justement, dans cet écosystème, il y a un certain nombre d'entreprises qui existent déjà.

20:24J'en ai d'ailleurs reçu tout au long de cette saison.

20:28Quelles sont les difficultés que vous rencontrez de temps en temps sur le marché ?

20:33Au tout démarrage, nous avons rencontré la difficulté de l'adoption de la mobilité électrique par les entreprises.

20:40Aujourd'hui, ce n'est plus le cas. La loi à l'homme est très favorable.

20:44Les gens commencent à avoir l'habitude de rouler en électrique et voient les avantages que ça insinue.

20:49Et puis, l'avenir, c'est surtout de trouver du personnel compétent dans ce domaine-là,

20:55très particulier, très pointu. Et bien sûr, de s'attaquer après au marché européen.

21:00Alors, vous avez sans doute structuré une équipe. Comment est-elle structurée, cette équipe ?

21:05Nous sommes déjà une quinzaine de personnes, 15 salariés.

21:08Et nous nous recrutons activement sur les prochains mois.

21:12Donc, avis aux amateurs et notamment ceux qui habitent à Nîmes, il y a du recrutement dans l'air.

21:17Donc, qu'est-ce qui vous rend singulier ? Et donc, qu'est-ce qui rend plutôt votre technologie singulière et différente des autres ?

21:26Notre technologie permet de monétiser n'importe quelle borne de recharge, mais aussi point de charge.

21:32Donc, un point de charge, ça peut être une prise de courant lambda que vous pouvez retrouver n'importe où.

21:37Nous avons un module qui permet de la connecter et de la superviser, de la monétiser.

21:41Mais aussi, nous avons des solutions de smart charging qui permettent de lisser la recharge de plusieurs bandes de recharge sur un seul et même point de livraison électrique.

21:51Alors, expliquez-moi le fonctionnement de vos prises connectées. Ça m'intéresse.

21:55Bien sûr. Nous avons un module qui permet, grâce au protocole OCPP, qui est le protocole européen de la recharge de véhicules électriques,

22:03de pouvoir connecter n'importe quelle prise qui existe.

22:05Ça permet essentiellement aux collaborateurs des entreprises de pouvoir se recharger avec un module à moins de 100 euros à domicile leur véhicule de fonction ou de service

22:15et de se faire rembourser les recharges des véhicules, des recharges effectuées à domicile directement à son employeur.

22:21Et ceci a pris coûtant.

22:23Et j'ai vu que vous aviez une application, Load Motion. A quoi sert-elle plutôt ?

22:28Alors, Load Motion, c'est une suite de logiciels à 360 degrés tournée autour de la mobilité électrique.

22:33Elle permet aux opérateurs de monétiser, de superviser, de faire de la maintenance prédictive et d'agir directement sur les bornes à distance

22:40de manière interopérable avec plus de 90 marques de bornes de recharge.

22:45Quels sont vos cas d'usage les plus complexes ?

22:48Alors, nous avons des cas d'usage liés notamment au Smart Charging, comme je l'ai expliqué tout à l'heure,

22:53mais aussi des cas d'usage autour de la mobilité de poids lourd, avec des charges à très forte puissance, et multi-sites.

23:01Ah, multi-sites ! Ah oui, donc ça veut dire qu'en fait, vous vous développez vraiment énormément autour de ces sujets-là ?

23:07Tout à fait. Donc la mobilité multi-sites, aujourd'hui, prend de plus en plus ampleur,

23:12notamment avec beaucoup d'entreprises qu'on décide de partout en France,

23:15et de plus en plus de véhicules électriques ou de camions poids lourds à recharger.

23:19Et donc il faut qu'on accompagne au quotidien.

23:21Et comment votre solution réduit-elle l'empreinte carbone des entreprises ?

23:26Alors nous suivons, bien évidemment, les recharges effectuées par les entreprises sur l'ensemble de leur parc de véhicules,

23:33et nous sommes capables aujourd'hui, assez facilement, de pouvoir récupérer la donnée

23:37et le nombre de CO2 économisé grâce à cette dynamique de la mobilité électrique.

23:43Et vous avez une approche de l'éco-conception dans votre entreprise, quelle est-elle ?

23:48Alors tous nos produits, notre logiciel, nos développeurs, notre donnée, tout est hébergé et structuré en France.

23:57C'est un point d'honneur qu'on s'est donné, puisque c'est de la donnée très sensible,

24:02puisque c'est de la donnée de toutes les recharges qui sont effectuées par des collaborateurs,

24:06par des utilisateurs publics, sur des données et sur des bornes de recharge,

24:11souvent publiques, en voirie.

24:13Donc vraiment de la donnée très sensible, et tout est fait en France et hébergé en France.

24:16Est-ce que vous avez évalué l'impact global de vos installations ou pas du tout ?

24:21Alors nous, on a un impact très favorable, puisqu'on agit vraiment sur la mobilité électrique

24:26et sur l'évolution verte, on veut dire, de la nouvelle énergie.

24:31Et donc c'est important, dans cet écosystème, d'avoir des entreprises start-up dynamiques

24:36qui vont satisfaire toutes les entreprises qui veulent vraiment passer ce cap.

24:42Merci infiniment, cher Virgil Arène, président de l'Odd Station,

24:46porteur d'une solution complète de bornes de recharge pour véhicules électriques.

24:50On se donne rendez-vous dimanche prochain à 12h30 sur Sud Radio,

24:54pour un nouvel épisode, bien sûr, de La Planète Demain,

24:56l'émission qui donne la parole aux acteurs de l'écologie positive et raisonnée.

25:00En attendant, vous pouvez m'écrire par mail à c.debien.com,

25:04à dimanche prochain sur Sud Radio, bien sûr.

25:09Akhena, expert en carport et pergola solaire pour des économies et un avenir durable.

25:14Et picotis solaire pour que l'avenir s'éclaire avec des choix durables.

25:17Vous en présentez Sud Radio, La Planète Demain, Christophe Debien.

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