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##BRIGITTE_LAHAIE-2025-07-25##
Transcription
00:00:0114h-16h, Brigitte Laé, Sud Radio.
00:00:04Bonjour à tous, nous allons passer deux heures ensemble sur Sud Radio
00:00:08et comme c'est notre dernière émission de la saison,
00:00:11je voulais d'abord vous remercier toutes et tous pour ces nombreux témoignages
00:00:16parce que c'est vraiment avec joie que je prends l'antenne
00:00:19et j'espère que vous êtes aussi heureux que moi de faire partie de notre belle famille.
00:00:24D'ailleurs, je me suis dit qu'il fallait peut-être trouver un nom pour notre famille.
00:00:27Alors moi, je ne sais pas, j'ai pensé à By Love, ça commence par B et L, comme Brigitte Laé.
00:00:33Pourquoi pas, ça serait bien une famille qui s'appelle By Love et ça renforcerait nos liens.
00:00:38En tout cas, pour cette dernière émission, je vous ai promis des surprises
00:00:41et bien on va écouter plusieurs de mes invités qui viennent régulièrement,
00:00:47qui vont avec moi échanger sur tout ce qu'on a fait ensemble cette année
00:00:52pendant toutes ces belles émissions.
00:00:54et pour commencer, je suis avec Philippe Brenaud.
00:00:59Merci Philippe d'être avec nous, bonjour.
00:01:01Bonjour Brigitte, avec la grande famille By Love.
00:01:05Oui, qu'est-ce que vous en pensez ? C'est pas mal.
00:01:07C'est pas mal, ça sonne bien phonétiquement, j'aime bien, oui.
00:01:11Oui, bon, on va voir, on va voir.
00:01:14Alors, vous qui nous écoutez, si ça vous paraît bien, vous nous envoyez un petit message sur nos réseaux
00:01:21et puis on verra si à la rentrée on s'appellera By Love.
00:01:25Bon, en tout cas, Philippe Brenaud, vous êtes souvent à l'antenne,
00:01:28vous avez même, l'année dernière, vous faisiez une chronique,
00:01:32tous les, je ne sais plus quel jour, le mercredi je crois.
00:01:34Oui, c'était le jeudi ou le dendredi, je ne sais plus.
00:01:38Et puis cette année, vous êtes venu régulièrement parler de,
00:01:44justement avec vous, puisque vous êtes aussi anthropologue,
00:01:49on a beaucoup évoqué l'amour au fil des siècles, des cultures, etc.
00:01:56Qu'est-ce que, au fond, vous, quel souvenir vous a le plus marqué ?
00:02:03Qu'est-ce que vous auriez envie de raconter ?
00:02:05Souvenir dans quoi ?
00:02:06De l'émission ?
00:02:08Ah, de l'émission !
00:02:10Alors, je n'ai pas un souvenir précis de quelque chose qui m'aurait marqué,
00:02:14parce que j'ai été étonné très souvent des témoignages forts,
00:02:19mais non, ce que je remarque quand même,
00:02:22puisque je connais l'émission depuis très longtemps,
00:02:24depuis une vingtaine d'années, je suis interviewé.
00:02:26Oui, c'est vrai, Philippe, que ça a beaucoup évolué.
00:02:30Est-ce que vous trouvez que c'est les femmes ou les hommes
00:02:33qui ont le plus bougé depuis une dizaine d'années ?
00:02:37Oui, d'abord parce qu'il y a plus de témoignages féminins.
00:02:42Les femmes se confiaient, mais elles se confient de façon plus libre.
00:02:47D'abord parce que nous sommes construits par la société
00:02:50qui ne parle pas de la même façon.
00:02:52Et depuis les cinq à six dernières années,
00:02:56il y a quand même le hashtag MeToo a permis d'oser dire des choses
00:03:01qu'on ne disait pas.
00:03:02Et j'en suis persuadé, d'ailleurs je le vois,
00:03:05je l'ai vu la semaine dernière, tout simplement,
00:03:07avec des patients et une patiente.
00:03:11Je voyais un couple, ce que je fais, je vois en général des couples,
00:03:14et je leur disais, tenez, la sensibilité des uns et des autres a changé,
00:03:21surtout des femmes.
00:03:22C'est-à-dire que vous ressentez les choses assez différemment
00:03:25et peut-être quelque chose dont vous n'auriez pas forcément parlé,
00:03:30vous osez en parler dans le couple.
00:03:33Et cette femme qui était très intelligente, qui écoutait,
00:03:36et j'étais avec son conjoint également,
00:03:39elle a dit, oui c'est vrai que je m'en rends compte.
00:03:41Dans le fond, peut-être que je n'en aurais pas parlé comme ça.
00:03:45C'est-à-dire que, sans parler de signaler, de faire des accusations,
00:03:51mais la sensibilité des uns et des autres a changé.
00:03:55Et moi je dirais aux hommes qui nous écoutent,
00:03:57attention, il faudrait que les hommes se rendent compte
00:04:00que les femmes ont changé.
00:04:02Elles sont plus sensibles, elles osent dire plus facilement,
00:04:05mais surtout, elles ressentent différemment.
00:04:07Ça je le crois.
00:04:08En tout cas, c'est vrai, Philippe Bruneau,
00:04:11qu'on voit quand même que parler de son intimité,
00:04:15c'est quelque chose qui évolue.
00:04:17Et c'est peut-être pas si mal,
00:04:20même s'il y a encore évidemment beaucoup de travail à faire
00:04:23pour que l'harmonie sexuelle dans les couples soit présente.
00:04:28Mais bon, au moins...
00:04:28Peut-être qu'on est là, vous et moi, Brigitte,
00:04:30pour inciter, notamment inciter les hommes,
00:04:34à ressentir et se confier.
00:04:35Mais ressentir d'abord ce qu'ils savent moins faire que les femmes,
00:04:39je crois.
00:04:40Moi, c'est ma grande théorie.
00:04:43Vous savez que je parle toujours du corps,
00:04:45Philippe Bruneau, c'est un peu mon...
00:04:46Je crois que tout passe par le corps.
00:04:49Mais nous, on ressent de l'intérieur,
00:04:51pourquoi qu'on en dise ?
00:04:53Et vous, vous ressentez un peu plus de l'extérieur,
00:04:56vous êtes un petit peu dominé par votre érection.
00:04:59Donc forcément, nous, il faut qu'on ressente de l'intérieur.
00:05:01Donc, peut-être que ça vient de là aussi.
00:05:05C'est très juste que le ressenti,
00:05:11en tout cas intime,
00:05:12se fait autour des sensations.
00:05:14D'ailleurs, on le voit bien lorsqu'un couple
00:05:16n'a plus de sexualité.
00:05:18Et oui, c'est toute la différence,
00:05:21quoi qu'on en dise.
00:05:22Je crois que c'était d'ailleurs notre dernière émission,
00:05:24Philippe Bruneau,
00:05:24la différence entre les hommes et les femmes.
00:05:27En tout cas, merci d'avoir pris un petit peu de votre temps.
00:05:30Je rappelle, pour cet été,
00:05:31qu'on peut lire cette incroyable histoire du sexe.
00:05:34C'est aux éditions Les Arènes.
00:05:37Une bande dessinée,
00:05:38donc ça se lit vraiment formidablement bien.
00:05:41Ah oui, pour l'été, c'est pas mal.
00:05:42Oui, c'est super bien pour l'été.
00:05:44Vous pouvez laisser traîner ça aussi dans le salon.
00:05:47Les ados, ils peuvent s'amuser à lire ça.
00:05:49Et puis, j'aime bien ce livre que vous aviez écrit
00:05:52il y a déjà un peu plus longtemps.
00:05:53Pourquoi c'est si compliqué l'amour ?
00:05:55Parce que oui, ça reste compliqué l'amour.
00:05:58Et vous reviendrez bien sûr à la rentrée,
00:05:59Philippe Bruneau, pour nous en parler.
00:06:01Merci en tout cas.
00:06:02Merci beaucoup de cette intervention.
00:06:05On se fait une toute petite pause,
00:06:06mais vraiment toute petite.
00:06:07Et on va retrouver dans un instant
00:06:09Hélène Vecchiali,
00:06:11qui est peut-être notre sauveuse.
00:06:1214h-16h, Brigitte Laé, Sud Radio.
00:06:17On continue cette émission
00:06:20avec différentes personnes,
00:06:24notamment Hélène Vecchiali, qui est avec nous.
00:06:26Merci Hélène d'être avec nous.
00:06:27Bonjour.
00:06:29Bonjour, merci Brigitte de cette invitation.
00:06:31Je vous en prie, je vous en prie.
00:06:33Je vous présente un peu comme notre sauveuse
00:06:35pour faire allusion évidemment à ce livre
00:06:37que vous aviez écrit sur la tragédie des sauveurs.
00:06:41C'était aux éditions Marabou.
00:06:43Et c'est vrai que souvent,
00:06:45on a des témoignages d'hommes, de femmes
00:06:49qui se sont mises avec quelqu'un
00:06:51pour les sauver.
00:06:54Oui, effectivement,
00:06:56ça arrive très fréquemment.
00:06:59Oui, parce que l'amour,
00:07:01c'est parfois vouloir donner plus
00:07:02que ce qu'on peut donner,
00:07:05alors que l'autre n'a rien demandé d'ailleurs.
00:07:08Effectivement, oui.
00:07:09C'est vrai qu'il y a une différence
00:07:10entre imposer le sauvetage
00:07:12et puis proposer le sauvetage.
00:07:16C'est pour ça, peut-être,
00:07:17on a conclu avec Philippe Bruneau
00:07:20que c'était compliqué l'amour.
00:07:22Est-ce que c'est plus facile,
00:07:24vous croyez aujourd'hui,
00:07:25Hélène Vicali, l'amour,
00:07:26qu'il y a 20 ans, 30 ans ?
00:07:30Je pense que c'est bien plus compliqué
00:07:32parce que d'abord,
00:07:35les gens veulent absolument être heureux.
00:07:37la notion de bonheur est assez récente,
00:07:39surtout de bonheur dans le couple.
00:07:41C'est vrai.
00:07:42Et puis parce que les relations hommes-femmes
00:07:45ont évolué de façon massive
00:07:49et avec une montée importante
00:07:53des incompréhensions.
00:07:55Donc, d'un côté,
00:07:56il y a effectivement des avancées
00:07:58en termes d'égalité,
00:07:59de liberté,
00:08:00de liberté de parole pour les femmes,
00:08:03avec une remise en question
00:08:05des schémas anciens,
00:08:06mais de l'autre,
00:08:08ces mutations déstabilisent
00:08:10les repères de chacun.
00:08:11Et voilà, aujourd'hui,
00:08:13il n'y a plus de codes précis
00:08:16comme il y avait avant
00:08:17et chacun et chacune
00:08:18a ses propres codes
00:08:19et il faut arriver à décoder
00:08:21et ça devient compliqué.
00:08:23Oui, et puis à les accorder,
00:08:24ces codes.
00:08:25Hélène Vicali,
00:08:26quels souvenirs vous avez envie
00:08:27d'évoquer dans ces différentes émissions
00:08:29qu'on a faites ensemble cette année ?
00:08:32Écoutez, il y en a énormément
00:08:35parce que je n'arriverai pas
00:08:37à en sortir un seul
00:08:38parce qu'à chaque émission,
00:08:40il y a une telle charge émotionnelle
00:08:42que c'est difficile
00:08:43d'en sortir qu'une seule.
00:08:46Mais les moments qui me touchent le plus
00:08:49et qui sont arrivés à chaque émission,
00:08:52ce sont ceux où on entre
00:08:54dans une telle complicité
00:08:55avec les auditeurs,
00:08:58une telle empathie
00:08:58qu'on sent que la personne
00:09:00au bout du fil
00:09:00vit une véritable,
00:09:02je dirais, épiphanie.
00:09:04Une révélation
00:09:05ou un moment de bascule
00:09:06et ces instants-là
00:09:08sont vraiment précieux.
00:09:09Oui, d'ailleurs,
00:09:10c'est un peu le sujet
00:09:11de votre livre
00:09:11Bienvenue en thérapie
00:09:12où donc finalement,
00:09:14vous voulez dire
00:09:15que dans cette émission,
00:09:17par moment,
00:09:17c'est comme en thérapie.
00:09:19Et tout d'un coup,
00:09:20il y a une lumière
00:09:21qui s'allume
00:09:22et qui éclaire finalement
00:09:25la vie de la personne.
00:09:26Oui, oui,
00:09:28parce que vous avez réussi
00:09:30à faire une émission
00:09:31qui est unique
00:09:32et malgré votre notoriété,
00:09:35vous animez ces deux heures
00:09:37avec une simplicité
00:09:38et une humilité
00:09:39qui sont rares
00:09:40et un grand professionnalisme
00:09:41d'écoute.
00:09:43Donc c'est un espace
00:09:44de parole libre,
00:09:45sans tabou,
00:09:46où tous les sujets
00:09:47sont abordés
00:09:48et avec tellement
00:09:49de bienveillance
00:09:50et d'intelligence.
00:09:51Donc c'est vrai
00:09:52que les gens se confient
00:09:53et cette émission
00:09:55devrait être remboursée
00:09:56par la Sécurité Sociale.
00:09:58Elle va mal,
00:09:59elle va mal.
00:10:00Et puis,
00:10:00non, non,
00:10:01on va...
00:10:02On va éviter
00:10:04de creuser plus
00:10:05le déficit.
00:10:05Non, mais en même temps,
00:10:06là où vous avez raison,
00:10:07c'est que
00:10:08beaucoup de maladies
00:10:09sont dues
00:10:10à des souffrances
00:10:11qui sont d'ordre
00:10:12affectif,
00:10:14psychologique.
00:10:15C'est vrai
00:10:16et ça,
00:10:16c'est aussi quelque chose
00:10:18dont on parle,
00:10:18par exemple,
00:10:19avec Michel Audoul,
00:10:20qu'on entendra
00:10:20dans la deuxième heure.
00:10:22Hélène Vécali,
00:10:23qu'est-ce que vous conseillez
00:10:24pour cet été
00:10:24à ceux qui nous écoutent
00:10:26pour réussir leur été,
00:10:27justement ?
00:10:28Écoutez,
00:10:29pour réussir leur été,
00:10:30ils se préparent
00:10:31à vous écouter
00:10:32à la rentrée
00:10:33avec impatience
00:10:34et puis,
00:10:35je leur dirais
00:10:36lâchez les écrans,
00:10:38prenez le soleil,
00:10:40riez souvent,
00:10:42dansez parfois
00:10:42et surtout,
00:10:43n'oubliez pas d'aimer
00:10:44les autres,
00:10:45mais vous-même également.
00:10:46Oui,
00:10:47c'est toujours pareil.
00:10:48Il faut d'abord
00:10:48s'aimer soi-même
00:10:49pour être un petit peu,
00:10:51pour aller bien.
00:10:51Oui,
00:10:52mais ça,
00:10:53ce n'est pas évident,
00:10:55c'est vrai.
00:10:55Ce n'est pas évident
00:10:56parce qu'il y a
00:10:57beaucoup de gens
00:10:58qui ont quand même
00:10:59eu des familles
00:11:00pas tout à fait,
00:11:02un peu bancales,
00:11:03on va dire,
00:11:03pour dire un mot.
00:11:04Oui,
00:11:07je pense que l'enfance
00:11:08est souvent
00:11:09une grande maladie
00:11:11et que,
00:11:13arrivé à l'âge adulte,
00:11:15qu'est-ce qu'on en fait ?
00:11:16Est-ce qu'on arrive
00:11:19à trier
00:11:19entre ce qui a été bon
00:11:21de transmis
00:11:22et puis ce qui a pu être
00:11:23nocif,
00:11:24voire toxique ?
00:11:26Et il n'y a qu'en faisant
00:11:27ce tri qu'on arrive
00:11:28à être soi-même,
00:11:29à sortir de cette famille
00:11:32et d'avoir une identité
00:11:36propre et apaisée.
00:11:38J'ai vu l'autre jour
00:11:39un chiffre,
00:11:40il y aurait 60%
00:11:41de personnes
00:11:42qui auraient une sécurité
00:11:44à peu près correcte.
00:11:47Ça me paraissait presque
00:11:48un chiffre important
00:11:49par rapport à tout
00:11:50ce que j'entends.
00:11:51Est-ce que vous pensez
00:11:52qu'il est surévalué,
00:11:53ce chiffre,
00:11:54ou pas ?
00:11:55Je pense qu'on ne peut pas
00:11:59savoir parce que
00:12:00il y a beaucoup de gens
00:12:03qui ignorent
00:12:04qu'ils sont en souffrance.
00:12:06Il y a beaucoup de gens
00:12:06qui se battent
00:12:08pour ne pas être malheureux
00:12:09et pas beaucoup
00:12:10qui se battent
00:12:11pour être heureux.
00:12:12Et la différence,
00:12:13elle est là.
00:12:13C'est-à-dire ceux
00:12:14qui font en sorte
00:12:16de ne pas être malheureux,
00:12:17de ne pas trop prendre
00:12:18de risques,
00:12:19de ne pas aimer trop,
00:12:21de ne pas...
00:12:22Eh bien,
00:12:22si vous leur demandez
00:12:23s'ils sont en sécurité,
00:12:25ils vous diront oui
00:12:25alors qu'en fait,
00:12:27ça les regarde,
00:12:29mais ils passent
00:12:29à côté de leur vie.
00:12:30Parce qu'ils ne sont pas heureux.
00:12:32Mais comme ils ne sont pas malheureux,
00:12:34ça leur va, quoi.
00:12:35Et donc,
00:12:36ils vivent en rétrécis
00:12:37et en économie.
00:12:40Et c'est un peu dommage,
00:12:41mais bon,
00:12:41si ça leur convient,
00:12:43on ne va pas les obliger non plus.
00:12:44Mais donc,
00:12:46je ne suis pas sûre,
00:12:46je suis d'accord
00:12:47avec vos doutes,
00:12:48je ne suis pas sûre
00:12:49que ça reflète
00:12:50la réalité.
00:12:52Oui, oui.
00:12:53D'ailleurs,
00:12:54on en parle,
00:12:55toutes les deux,
00:12:56de temps en temps,
00:12:56de tous ces gens
00:12:57qui n'ont pas fait
00:12:57de travail sur eux
00:12:58et qui sont franchement
00:12:59un peu pénibles.
00:13:01Avec qui on ne parle pas
00:13:02la même langue.
00:13:04Oui,
00:13:05effectivement.
00:13:06Mais il y a beaucoup de gens
00:13:08qui sont,
00:13:11on va dire,
00:13:12hyponarcissiques,
00:13:13c'est-à-dire des gens
00:13:13qui traversent la vie
00:13:15en victime,
00:13:16mais qui n'ont pas envie
00:13:17de changer.
00:13:18Donc,
00:13:18je pense que ça,
00:13:19c'est à respecter.
00:13:20Il ne faut pas les sauver ?
00:13:21Mais moi,
00:13:21je veux les sauver.
00:13:23Il y a un livre
00:13:24très, très bien
00:13:25qui a été écrit
00:13:26sur la tragédie
00:13:27des sauveurs
00:13:28qui vous permettrait
00:13:29de comprendre
00:13:30que ceux-là,
00:13:31il ne faut rien faire.
00:13:32Il faut les laisser
00:13:32vivre leur vie.
00:13:34Et donc,
00:13:34je suis sûre
00:13:35que ces gens-là,
00:13:35si on leur demande
00:13:36s'ils se sentent
00:13:38en sécurité
00:13:39ou s'ils sont sentis
00:13:40en sécurité
00:13:41dans leur enfance,
00:13:42ils vous répondront
00:13:42oui.
00:13:43Alors que ce n'était
00:13:44pas le cas
00:13:44parce que si on est
00:13:45dans un tel état
00:13:47de défaillance
00:13:48narcissique,
00:13:49c'est qu'on a manqué
00:13:50de beaucoup de choses
00:13:51dans sa petite enfance.
00:13:53Donc,
00:13:53c'est un sujet,
00:13:54il n'y a pas beaucoup
00:13:55de gens qui,
00:13:56sans le savoir,
00:13:57sont de mauvaise foi
00:13:58quand ils répondent.
00:13:59Mais ils ne le savent pas.
00:14:00Je ne crois pas
00:14:00que ce soit des gens
00:14:01malhonnêtes,
00:14:02c'est juste qu'ils ne s'en
00:14:02rendent pas compte
00:14:03et que,
00:14:04d'un autre côté,
00:14:05si ça leur va,
00:14:06il faut les laisser
00:14:07comme ça.
00:14:08Je reconnais bien
00:14:09toute votre sagesse.
00:14:10Alors,
00:14:11c'est un petit scoop
00:14:12que je vais donner
00:14:14à tous ceux
00:14:14qui nous écoutent.
00:14:15Moi,
00:14:16j'attends,
00:14:17mais alors avec
00:14:17grande impatience,
00:14:18ce livre que vous avez écrit
00:14:20et qui va sortir
00:14:21en septembre,
00:14:22le 28 août,
00:14:25mais en tout cas,
00:14:26vous viendrez
00:14:27nous en parler
00:14:27début septembre,
00:14:28La déconstruction
00:14:30des hommes,
00:14:30une fausse bonne idée,
00:14:32ça va sortir
00:14:32aux éditions
00:14:33Guy Trédaniel.
00:14:34Et là,
00:14:35Hélène,
00:14:36vous mettez un peu
00:14:38les pieds dans le plat,
00:14:39vous pouvez nous en dire
00:14:40deux,
00:14:40trois petits mots
00:14:41comme ça,
00:14:41juste en préliminaire ?
00:14:44Oui,
00:14:44volontiers.
00:14:45Eh bien,
00:14:45je pense que
00:14:47ce courant
00:14:48que les féministes
00:14:50appellent de leur vœu
00:14:51la déconstruction
00:14:52des hommes,
00:14:54je pense que
00:14:55c'est d'abord,
00:14:57il faut entendre
00:14:58la colère des femmes,
00:14:59c'est-à-dire que
00:15:00si elles demandent ça,
00:15:01c'est qu'elles n'en peuvent plus,
00:15:02si nous pouvons
00:15:03demander ça éventuellement,
00:15:05c'est qu'on n'en peut plus.
00:15:06Donc,
00:15:06c'est un véritable électrochoc
00:15:07qui dit
00:15:08on s'est battu,
00:15:09on se bat pour l'égalité,
00:15:10mais on n'y est toujours pas.
00:15:12En revanche,
00:15:13je pense que
00:15:13ce n'est pas une bonne idée.
00:15:14Je pense que
00:15:15la bonne idée,
00:15:17ce n'est pas
00:15:18que les hommes
00:15:20répondent
00:15:20comme des fils
00:15:21à cette injonction
00:15:23des femmes
00:15:23qui se comporteraient
00:15:25comme des mamans
00:15:26en leur disant
00:15:27tu dois te déconstruire,
00:15:29même si on comprend
00:15:30d'où ça vient pour elles,
00:15:32ce n'est pas non plus
00:15:32d'être des fils
00:15:33qui vont répondre
00:15:34aux injonctions
00:15:35patriarcales,
00:15:36donc du père,
00:15:37en disant
00:15:38sois un homme,
00:15:39debout,
00:15:39ne pleure pas,
00:15:40domine tout le monde.
00:15:41Et je crois
00:15:42qu'il y a une troisième voie
00:15:43qui est
00:15:44de s'émanciper,
00:15:46de se questionner,
00:15:48de traverser
00:15:49des rites
00:15:50de passage
00:15:51personnel
00:15:52qui consistent
00:15:53justement
00:15:54à sortir
00:15:55de l'imposture,
00:15:56à se révolter
00:15:57contre les figures
00:15:58tutélaires
00:15:59et à gagner
00:16:00en liberté
00:16:01et à partir de là,
00:16:02les hommes
00:16:03n'auront plus
00:16:03à dominer,
00:16:04à malmener,
00:16:06à assassiner,
00:16:07à violer
00:16:07et à faire des guerres,
00:16:09enfin bref.
00:16:09Donc c'est une belle utopie
00:16:10mais je crois
00:16:11que c'est un beau chemin
00:16:12que les hommes
00:16:13sont capables
00:16:14d'emprunter.
00:16:15Oui,
00:16:16et puis encore une fois,
00:16:17tous les hommes
00:16:18n'ont pas été
00:16:19des hommes violents,
00:16:21agressifs,
00:16:23etc.
00:16:23C'est mon préambule
00:16:25justement
00:16:25de dire
00:16:26que cette déconstruction
00:16:28des hommes,
00:16:29elle a deux écueils
00:16:31qui est le premier
00:16:32que tous les hommes
00:16:33ne sont pas des hommes toxiques
00:16:34donc vouloir déconstruire
00:16:35tous les hommes
00:16:36ça me paraît quand même
00:16:37pas très respectueux
00:16:38de ceux qui ne sont pas
00:16:40nocifs
00:16:40et il y en a beaucoup
00:16:41et puis par ailleurs
00:16:43est-ce que
00:16:44on va déconstruire
00:16:46des hommes
00:16:47qui ne sont pas construits
00:16:48parce qu'un homme
00:16:49qui viole,
00:16:50qui domine,
00:16:51qui harcèle,
00:16:52qui méprise,
00:16:53etc.
00:16:54c'est un homme construit
00:16:55donc on ne va pas déconstruire
00:16:57ce qui n'est pas construit
00:16:57donc déjà
00:16:59ces deux écueils-là
00:17:00qui me paraissent
00:17:01importants à lever.
00:17:03Oui,
00:17:03et puis je crois
00:17:03qu'à un moment donné
00:17:04si on veut avancer
00:17:05il faut cesser
00:17:07de nous monter
00:17:08les uns contre les autres
00:17:09surtout,
00:17:10enfin je crois
00:17:11qu'il y a aussi
00:17:13des femmes
00:17:14qui sont toxiques,
00:17:14il n'y a pas que les hommes
00:17:15qui sont toxiques
00:17:16et puis si on ne balaye pas
00:17:19déjà devant sa cour,
00:17:22on n'avancera pas.
00:17:24Oui,
00:17:24c'est certain
00:17:25mais quand même
00:17:26pour mon livre
00:17:30j'ai quand même
00:17:30essayé de comprendre
00:17:31d'où venait
00:17:33cette colère
00:17:34des femmes
00:17:34et les chiffres
00:17:36sont quand même
00:17:37par exemple
00:17:38aujourd'hui
00:17:39dans le monde
00:17:40je ne sais pas
00:17:41si vous savez
00:17:42le nombre de femmes
00:17:43qui sont mutilées
00:17:44sexuellement
00:17:44mais aujourd'hui
00:17:45dans le monde
00:17:46il y en a 230 millions
00:17:47Oui,
00:17:48j'avais le chiffre
00:17:50de 200 millions
00:17:50C'est énormissime
00:17:52quoi
00:17:52et en France
00:17:5496% des femmes
00:17:56vous disent
00:17:56que la soirée
00:17:57elles ne peuvent pas
00:17:57rentrer chez elles
00:17:59sans être inquiètes
00:18:00il y a 76%
00:18:03d'inégalité
00:18:03dans le monde du travail
00:18:04enfin bref
00:18:05donc il y a
00:18:06l'égalité
00:18:09n'est pas là du tout
00:18:10et il continue
00:18:12à y avoir
00:18:12ce décalage
00:18:13homme-femme
00:18:14qui fait
00:18:15qu'au bout d'un moment
00:18:15elles se sont dit
00:18:16puisqu'on n'y arrive pas
00:18:18puisqu'on n'arrive pas
00:18:20à monter
00:18:21à la hauteur des hommes
00:18:21on va descendre des hommes
00:18:22bon
00:18:23je ne crois pas
00:18:24que ce soit la solution
00:18:25mais je pense
00:18:25qu'il faut que les hommes
00:18:26entendent cette colère
00:18:27il faut qu'ils entendent
00:18:28Je crois qu'en tout cas
00:18:29je crois que ceux qui nous écoutent
00:18:31l'entendent
00:18:31enfin en tout cas
00:18:33c'est souvent
00:18:33les témoignages que j'ai
00:18:35me semblent
00:18:36penser que les hommes
00:18:37l'entendent
00:18:37mais en tout cas
00:18:38on sera ravis
00:18:38de vous recevoir
00:18:39à la rentrée
00:18:40pour ce livre
00:18:41la déconstruction des hommes
00:18:43une fausse bonne idée
00:18:45donc on a compris
00:18:46c'est le 28 août
00:18:48si vous pouvez
00:18:48vous pouvez d'ailleurs
00:18:49le précommander
00:18:51si vous voulez
00:18:51c'est certainement
00:18:53comme toujours
00:18:53comme tous vos livres
00:18:54Hélène Vécali
00:18:55passionnant
00:18:56merci en tout cas
00:18:57d'avoir pris un petit peu
00:18:58de votre temps
00:18:59on va faire une toute petite pause
00:19:01et on continue
00:19:02et dans un instant
00:19:03c'est notre sexothérapeute préféré
00:19:06qui va être avec nous
00:19:07pour quelques minutes
00:19:08et qui nous donnera aussi
00:19:10peut-être les bons conseils
00:19:11pour cet été
00:19:12pour que votre couple
00:19:13retrouve le désir
00:19:14c'est Philippe Harlin
00:19:16qu'on retrouve dans un instant
00:19:17et bien aujourd'hui
00:19:23on va parler de la dispute
00:19:25dans les couples
00:19:25pourquoi on se dispute
00:19:27dans un couple
00:19:27alors il faut bien savoir
00:19:29qu'une dispute
00:19:30en fait c'est souvent provoqué
00:19:31parce que chacun veut
00:19:32imposer sa version
00:19:33défendre son territoire
00:19:35ou alors à son égo
00:19:37qui joue un peu
00:19:38au petit chef
00:19:39et qui donc veut
00:19:40prendre le pouvoir
00:19:40et c'est vrai
00:19:41qu'à ce moment-là
00:19:42la dispute elle commence
00:19:43parce qu'au lieu
00:19:43de s'écouter
00:19:44et bien on se coupe la parole
00:19:46il y a une tension qui monte
00:19:47et ça monte
00:19:48ça monte
00:19:48ça monte
00:19:49et la dispute commence
00:19:50alors je vous propose
00:19:51juste une petite liste
00:19:53non exhaustive
00:19:55des causes de dispute
00:19:56et puis comme ça
00:19:57ça vous permettra peut-être
00:19:58de faire un peu la paix
00:19:59pendant ces vacances
00:20:00alors il y a les non-dits
00:20:02il y a le manque de communication
00:20:04la sexualité évidemment
00:20:06des griefs
00:20:07qui se sont accumulés
00:20:08et puis que tout d'un coup
00:20:09ça explose
00:20:10la jalousie
00:20:11peut être une cause de dispute
00:20:13le manque de respect
00:20:14les amis
00:20:15la famille
00:20:16l'éducation des enfants
00:20:17le travail
00:20:17l'argent
00:20:18les tâches ménagères
00:20:19bon vous voyez bien
00:20:21que la liste est longue
00:20:21donc quand vous avez
00:20:23une dispute
00:20:24ou si c'est une dispute
00:20:26qui revient souvent
00:20:27le Love Conseil
00:20:29consiste à remonter
00:20:30à la source
00:20:31de la dispute
00:20:32pour en trouver l'origine
00:20:33bien souvent
00:20:34il y a un ou deux prétextes
00:20:36pour se disputer
00:20:37et qui sont souvent
00:20:38un peu cachés
00:20:39par des émotions
00:20:40par exemple la colère
00:20:41ça peut cacher
00:20:42un sentiment d'humiliation
00:20:44ou de trahison
00:20:45si par exemple
00:20:47votre partenaire
00:20:48s'est moqué de vous
00:20:49lors d'un dîner
00:20:50entre amis
00:20:51vous êtes en colère
00:20:52et ça va déclencher
00:20:53une dispute
00:20:54un peu plus tard
00:20:55voilà
00:20:55mais parfois
00:20:57c'est parce qu'il y a
00:20:59une bonne sexualité
00:21:00dans le couple
00:21:00qu'on peut éviter
00:21:01les disputes
00:21:02n'est-ce pas Philippe Arlin
00:21:03bonjour
00:21:04bonjour Brigitte
00:21:05merci d'être avec nous
00:21:07avec plaisir
00:21:08c'est vrai
00:21:10c'est vrai
00:21:10que les disputes
00:21:11ça peut
00:21:11ça peut se régler
00:21:13ou en tout cas
00:21:14le fait
00:21:15que la sexualité
00:21:17fonctionne bien
00:21:17c'est quelque chose
00:21:19qui évit
00:21:20nombreuses disputes
00:21:21bah oui
00:21:22parce que ça libère
00:21:23des tensions
00:21:24et oui
00:21:25et oui
00:21:25et puis ça crée
00:21:26un climat
00:21:27de complicité
00:21:28je pense qu'on ne le dit
00:21:29pas assez
00:21:30ce qui va ressortir
00:21:32d'une sexualité
00:21:33épanouie
00:21:33c'est cette complicité
00:21:34heureuse
00:21:35du lendemain
00:21:36ce petit clin d'oeil
00:21:37on est encore rempli
00:21:39du souvenir
00:21:40de nos jeux
00:21:41et oui
00:21:43ça crée ce lien
00:21:44qui rend forcément
00:21:46bienveillant
00:21:47plus à l'écoute
00:21:47de l'autre
00:21:48et moins dans la défensive
00:21:50l'agressivité
00:21:50donc tout va naturellement
00:21:52mieux passer
00:21:53des problèmes du quotidien
00:21:54alors Philippe Arlin
00:21:55je vais peut-être
00:21:56donner une petite info
00:21:57à tous ceux
00:21:58qui nous écoutent
00:21:59qu'ils ne savent
00:22:01peut-être pas
00:22:02la première émission
00:22:04que j'ai faite
00:22:04et bien c'était avec vous
00:22:07et je m'en souviens
00:22:10encore de la date
00:22:11c'était le 13 août
00:22:122001
00:22:13ça remonte
00:22:14à quand même
00:22:15quelques années
00:22:16et depuis
00:22:17je ne sais même pas
00:22:18combien d'émissions
00:22:19on a fait ensemble
00:22:19moi non plus
00:22:21mais
00:22:22on n'a pas assez
00:22:23des deux mains
00:22:24pour compter
00:22:25ah non
00:22:26non non
00:22:27je pense qu'on est
00:22:28on est presque
00:22:28sur une moyenne
00:22:29d'une par mois
00:22:30donc c'est vrai
00:22:31que ça fait
00:22:31ça fait une belle histoire
00:22:33qui s'est écrite
00:22:35avec les auditeurs
00:22:36surtout
00:22:36c'est extraordinaire
00:22:39si on doit justement
00:22:40nous se rappeler
00:22:41de cette première émission
00:22:42qu'est-ce qu'on est loin
00:22:44de ce qui se dit aujourd'hui
00:22:46qu'est-ce que les choses
00:22:47ont changé
00:22:48évolué
00:22:49la parole s'est ouverte
00:22:50et ça c'est grâce à vous
00:22:51grâce à cette émission
00:22:52grâce à vos invités
00:22:53la société quand même
00:22:55on parle plus facilement
00:22:56aujourd'hui
00:22:57c'est vrai
00:22:59bien sûr que la société
00:23:00y est pour beaucoup
00:23:01mais un espace
00:23:03de parole
00:23:04là je vais rejoindre
00:23:05Hélène
00:23:06c'est extrêmement précieux
00:23:08et ça a permis
00:23:09à beaucoup de gens
00:23:10d'avoir
00:23:11oui ces grands moments
00:23:12d'épiphanie
00:23:14de vérité
00:23:15d'émotion
00:23:15parce que tout d'un coup
00:23:17un mot était posé
00:23:19soit par vous Brigitte
00:23:20soit par un auditeur
00:23:22avant
00:23:22soit par l'invité
00:23:23un mot était posé
00:23:24sur ce qu'il ressentait
00:23:26et il y a tout d'un coup
00:23:27quelque chose
00:23:28qui s'aligne
00:23:28quand on entend ce mot
00:23:30quelque chose
00:23:31qui s'apaise
00:23:31et qui permet
00:23:32de passer à autre chose
00:23:34et ça c'est formidable
00:23:36c'est formidable
00:23:37autant
00:23:37par la parole
00:23:39des auditeurs
00:23:39que par la parole
00:23:40des intervenants
00:23:41et que par votre parole
00:23:42et c'est ce triangle
00:23:43qu'il ne faut surtout pas perdre
00:23:45et bien c'est pas
00:23:46il n'est pas question
00:23:47de le perdre
00:23:47Philippe Arlin
00:23:48vous revenez à la rentrée
00:23:50je crois que vous revenez
00:23:51dès la première semaine
00:23:52d'ailleurs
00:23:53alors Philippe
00:23:54vous avez beaucoup
00:23:55écrit
00:23:56travailler sur le désir
00:23:57c'est la première cause
00:23:59de consultation
00:24:00en sexothérapie
00:24:01pour les femmes
00:24:01et donc ce livre
00:24:03Libérez votre désir
00:24:04qui était sorti
00:24:05aux éditions de la Musardine
00:24:06il est même sorti en poche
00:24:08c'est un vrai succès
00:24:09ce livre
00:24:10toujours
00:24:11toujours le désir
00:24:13ben oui
00:24:14parce que
00:24:14quand il s'endort
00:24:16c'est compliqué
00:24:16de le réveiller
00:24:17quel conseil
00:24:19vous pourriez donner
00:24:19justement
00:24:20pour cet été
00:24:20pour que certains couples
00:24:22retrouvent le désir
00:24:23alors
00:24:25déjà
00:24:26ne pas se sentir
00:24:27condamné
00:24:27beaucoup trop
00:24:28de femmes
00:24:29parce que c'est majoritairement
00:24:30les femmes
00:24:31qui sont touchées
00:24:31par la perte de désir
00:24:32mais les hommes
00:24:33pourraient se retrouver
00:24:34dans ce que je vais dire
00:24:35on a l'impression
00:24:37que c'est une espèce
00:24:38de fatalité
00:24:39et qu'on n'y peut rien
00:24:40comme si le désir
00:24:42venait de l'extérieur
00:24:43et que donc
00:24:44on est victime
00:24:45d'un mauvais courant d'air
00:24:46qu'il l'a envoyé ailleurs
00:24:47non
00:24:48le désir
00:24:49il est en nous
00:24:50et ça je ne le répéterai
00:24:51jamais assez
00:24:52et pour une raison
00:24:53ou pour une autre
00:24:54on s'en est coupé
00:24:55donc
00:24:57déjà
00:24:58de se dire ça
00:24:59c'est une manière
00:24:59de se rappeler
00:25:01qu'on peut se reconnecter
00:25:02si je m'en suis coupé
00:25:03je peux me reconnecter
00:25:05et c'est
00:25:06la volonté
00:25:07quand j'ai écrit
00:25:07Steve
00:25:08c'était d'envoyer
00:25:08un message d'espoir
00:25:09de dire non
00:25:10il n'y a pas de fatalité
00:25:11à perdre le désir
00:25:12il y a quand même
00:25:13une réalité
00:25:14la perte de désir
00:25:15ce n'est pas faux
00:25:16c'est réel
00:25:17mais pourquoi je me suis coupé
00:25:18de ce désir
00:25:19à quel moment
00:25:20qu'est-ce qu'il y a eu
00:25:21qui m'a amené à penser
00:25:23que j'avais d'autres priorités
00:25:24et c'est ça
00:25:25qui est intéressant
00:25:26et l'été
00:25:27c'est vraiment
00:25:28un moment
00:25:29où on peut
00:25:30j'ai envie de dire
00:25:31un peu brasser
00:25:32tous les dossiers
00:25:33du quotidien
00:25:34et remettre en priorité
00:25:35le couple
00:25:36le plaisir
00:25:37l'intimité
00:25:39le corps
00:25:40si des fois
00:25:41ce dossier
00:25:42il est un peu
00:25:42en dessous de la pile
00:25:43et qu'après une journée
00:25:44de travail
00:25:44on est crevé
00:25:45la priorité numéro un
00:25:47le dossier au dessus
00:25:48c'est dodo
00:25:48là peut-être
00:25:49on se dit
00:25:50c'est profiter
00:25:51passer une bonne soirée
00:25:53et tout ce qui va en découler
00:25:54évidemment
00:25:55c'est du désir
00:25:56c'est de la complicité
00:25:57c'est de l'intimité
00:25:58et c'est de la sexualité
00:26:00et quand est-ce qu'on sait
00:26:01que ça y est
00:26:02le désir dans le couple
00:26:03est vraiment mort
00:26:04et que bon
00:26:05peut-être il est temps
00:26:06de soit s'accorder
00:26:07la liberté ailleurs
00:26:08soit se séparer
00:26:10enfin bon
00:26:10après c'est une
00:26:11je crois que vous l'avez dit
00:26:13Brigitte
00:26:13c'est dans le couple
00:26:14qu'il est mort
00:26:15si vraiment
00:26:17mon désir
00:26:17je le sens
00:26:18je le vis
00:26:19je l'ai
00:26:20au coeur de moi
00:26:21et que
00:26:23il y a quelque chose
00:26:24qui
00:26:24regardant mon
00:26:25ou ma partenaire
00:26:27me dit non
00:26:27alors je ne dis pas
00:26:30que c'est foutu
00:26:30mais là il y a quand même
00:26:31une sérieuse question
00:26:32parce que là
00:26:33le désir
00:26:35n'est pas
00:26:36en problématique
00:26:37ce qui est en problématique
00:26:38c'est le couple
00:26:38bien sûr
00:26:40je n'ai plus de désir
00:26:41pour l'autre
00:26:42donc quand ça
00:26:43ça vient
00:26:44ça peut être lié
00:26:45au sujet du jour
00:26:47la dispute
00:26:49parce que c'est vrai
00:26:51que quand on vient
00:26:51de se disputer
00:26:52avec l'être
00:26:54qu'on aime
00:26:54on n'a pas forcément
00:26:56très envie
00:26:57d'aller
00:26:57donner du plaisir
00:26:58ou d'en prendre avec
00:27:00mais c'est souvent
00:27:01plus profond
00:27:02peut-être que c'est
00:27:04un vrai désaccord
00:27:06qui est en train
00:27:07de s'écrire
00:27:08et donc là
00:27:08je pense qu'il y a
00:27:09un sujet de consultation
00:27:11de couple
00:27:12extrêmement important
00:27:14parce que soit
00:27:15on arrive à apaiser
00:27:16ce qui a causé
00:27:18cette perte du désir
00:27:20entre les deux
00:27:21soit
00:27:22il va falloir entendre
00:27:23que cette perte de désir
00:27:25est venue
00:27:25nous avertir
00:27:26d'une perte
00:27:27bien plus importante
00:27:29d'une perte de sens
00:27:30d'une perte de communication
00:27:32d'une perte de valeur
00:27:33dans ce couple
00:27:33oui mais en même temps
00:27:35on peut continuer
00:27:36à s'aimer
00:27:37et avoir perdu le désir
00:27:38c'est toute la complexité
00:27:40et c'est là
00:27:40où on a besoin
00:27:41d'un sexothérapeute
00:27:42dans ces cas-là
00:27:42non ?
00:27:43exactement
00:27:43parce que
00:27:44la réponse
00:27:45qu'on va trouver derrière
00:27:46en disant
00:27:47ben voilà
00:27:47il y a quelque chose
00:27:48il y a peut-être
00:27:49quelque chose
00:27:49qui est mort
00:27:50entre vous deux
00:27:50c'est la sexualité
00:27:51on en fait quoi ?
00:27:53qu'est-ce que vous voulez en faire ?
00:27:55et là
00:27:55moi mon rôle
00:27:56de thérapeute
00:27:57c'est de donner
00:27:58des possibilités
00:27:59et évidemment
00:28:00c'est pas de trancher
00:28:02pour eux
00:28:02et face à ça
00:28:04il y aura
00:28:04des réponses
00:28:05du style
00:28:05ben si on peut pas
00:28:06moi j'ai besoin
00:28:07de vivre ma sexualité
00:28:08et je la vivrai pas
00:28:09dans le dos de ma partenaire
00:28:11donc je vais partir
00:28:12il y a
00:28:12il y a
00:28:13il y a dix mille écritures
00:28:14possibles
00:28:15mais au moins
00:28:16on sait sur quoi
00:28:18on s'appuie pour écrire
00:28:19oui oui
00:28:20il faut pas hésiter
00:28:21à se faire aider
00:28:22il faut aller étape par étape
00:28:23c'est-à-dire
00:28:24qu'on fait un bilan
00:28:25donc
00:28:26le sexe n'est plus possible
00:28:27mais ça peut être
00:28:28pour des raisons de santé aussi
00:28:29donc
00:28:30une raison de santé
00:28:31me met en difficulté
00:28:33ou en incapacité
00:28:34d'avoir du sexe
00:28:35avec mon ou ma partenaire
00:28:36qu'est-ce qu'on décide
00:28:38qu'est-ce qu'on fait
00:28:38est-ce qu'on remet tout en cause
00:28:40est-ce qu'on ouvre une liberté
00:28:42mais dans quel cadre
00:28:44voilà
00:28:44chacun devra trouver
00:28:46l'équilibre
00:28:48entre
00:28:49cette contrainte
00:28:50du non-désir
00:28:52de la non-sexualité
00:28:53et cette réalité
00:28:54de l'amour
00:28:55qui n'est pas forcément mort
00:28:56et ben on a encore
00:28:58de belles émissions à faire
00:28:59sur le désir
00:29:00tous les deux
00:29:01Philippe Arlin
00:29:02je vous souhaite
00:29:04de passer
00:29:05des belles vacances
00:29:06et puis on se retrouve
00:29:07bien sûr
00:29:08à la rentrée
00:29:09Philippe Arlin
00:29:09dans un instant
00:29:11c'est notre
00:29:12HQR
00:29:14qu'on va retrouver
00:29:15Christophe Médici
00:29:16HQR
00:29:17c'est un petit peu
00:29:18si vous écoutez
00:29:19souvent cette émission
00:29:20vous savez que ça veut dire
00:29:21haute qualité relationnelle
00:29:23on l'écoute
00:29:23dans un instant
00:29:2414h-16h
00:29:26Brigitte Laë
00:29:27Sud Radio
00:29:28et maintenant
00:29:29on retrouve
00:29:30la verve
00:29:31de Christophe Médici
00:29:32qui est avec nous
00:29:33bonjour Christophe
00:29:33bonjour Brigitte
00:29:36bonjour bonjour
00:29:37alors vous êtes
00:29:38psychosociologue
00:29:39vous êtes le fondateur
00:29:40de la méthode
00:29:41haute qualité relationnelle
00:29:43donc
00:29:44ben oui
00:29:44il faut être en bonne qualité
00:29:46relationnelle
00:29:46avec soi-même
00:29:47d'abord
00:29:48c'est toujours bien
00:29:49de le rappeler
00:29:49et puis
00:29:50il faut faire
00:29:51le vide autour de soi
00:29:54si on a des personnes toxiques
00:29:55c'est pas si simple
00:29:57parce que déjà
00:29:57il faut pouvoir
00:29:59les repérer
00:29:59les personnes toxiques
00:30:00et puis
00:30:01votre dernier bébé
00:30:04si je puis dire
00:30:05c'est ce livre
00:30:06découvrir sa mission de vie
00:30:07par la mélothérapie
00:30:08vous y tenez beaucoup
00:30:10à ce livre
00:30:10je sais que c'est
00:30:11c'est vraiment
00:30:12votre dernier bébé
00:30:14que vous adorez
00:30:14que vous aimez beaucoup
00:30:15oui oui Brigitte
00:30:17et puis d'abord
00:30:17j'ai beaucoup de gratitude
00:30:18pour vous
00:30:18parce que c'est vrai
00:30:19qu'on avait tellement
00:30:20d'émissions ces derniers mois
00:30:21pour en parler
00:30:22il a deux ans maintenant
00:30:23et d'ailleurs
00:30:25je vous parle de Nice
00:30:26parce que je vais
00:30:27je vais la présenter
00:30:29la mélothérapie
00:30:30là à Nice
00:30:30et c'est vrai que
00:30:31quand on parle de haute
00:30:32qualité relationnelle
00:30:33je crois que le plus beau
00:30:34cadeau que l'on puisse faire
00:30:36à un être humain
00:30:36dans une période
00:30:37où tellement de gens
00:30:38sont en quête de sens
00:30:39et pour ça
00:30:40tellement de gens
00:30:41ont besoin d'écouter
00:30:41l'émission de Brigitte
00:30:42c'est d'aider les gens
00:30:44à comprendre un peu mieux
00:30:45quel sens donner
00:30:47à leur vie
00:30:48et à leur relation
00:30:49et découvrir
00:30:50ce pourquoi on est revenu
00:30:52sur la terre
00:30:52c'est pas si mal Brigitte
00:30:53n'est-ce pas
00:30:54c'est pas si mal
00:30:55moi j'adore la vie
00:30:56moi je suis d'accord
00:30:57j'y suis bien sur terre
00:30:58je suis pas pressée de partir
00:31:00je parlez pas de vous
00:31:02là Brigitte
00:31:02parce que vous
00:31:03vous êtes plutôt
00:31:04la grande prêtresse
00:31:04de gens qui ont besoin
00:31:05d'un peu de lumière
00:31:06et heureusement
00:31:07que des émissions
00:31:08comme la vôtre sont là
00:31:09parce que je parlais
00:31:10justement
00:31:10que si votre émission
00:31:12est si géniale
00:31:13c'est qu'on les croise
00:31:14nous à longueur
00:31:15vous savez Brigitte
00:31:16au risque de vous faire rougir
00:31:18et on dit que
00:31:19Claudel disait
00:31:19l'oeil écoute
00:31:20on pourrait dire
00:31:21l'oreille voit
00:31:21si je rougis
00:31:22c'est parce que
00:31:23j'attrapais un coup de soleil
00:31:24c'est tout
00:31:24un coup d'amour
00:31:25un coup de je t'aime
00:31:26la mélothérapie ça
00:31:28mais en fait
00:31:29à chaque fois
00:31:31que je donne des conférences
00:31:31aux quatre coins de France
00:31:32et Dieu sait
00:31:33si j'en donne à peu près
00:31:33dix par mois
00:31:34j'ai à chaque fois
00:31:35je vous assure
00:31:36et là je suis sincère
00:31:37je vous parle avec mon coeur
00:31:38énormément de gens
00:31:39qui me disent
00:31:40écoutez
00:31:40si vous recroisez Brigitte
00:31:42la semaine prochaine
00:31:42lors de l'émission
00:31:43vous lui direz comment
00:31:44elle m'a éclairé
00:31:45elle a éclairé notre couple
00:31:46on est encore ensemble
00:31:47grâce à ce qu'on a écouté
00:31:48dans l'émission de Brigitte
00:31:50je suis sincère Brigitte
00:31:51c'est vraiment
00:31:51je ne vous le dis jamais
00:31:52parce que je connais
00:31:53votre humilité
00:31:54qui est si magnifique
00:31:55mais c'est à longueur
00:31:57de moi Brigitte
00:31:58que j'entends
00:31:59des gens me dire ça
00:32:00au cas de fin
00:32:00mais alors à Nice
00:32:01c'est quand votre spectacle
00:32:03de mélothérapie
00:32:04c'est bien de vous poser
00:32:05la question Brigitte
00:32:05parce qu'on a changé la date
00:32:07par rapport à l'émission
00:32:07qu'on avait faite
00:32:08l'autre fois
00:32:09on avait parlé du 31 juillet
00:32:11et finalement
00:32:12on l'a repoussé d'une semaine
00:32:13parce qu'il y a une trentaine
00:32:14de personnes qui voulaient venir
00:32:15et qui ne pouvaient pas
00:32:16donc ce sera le jeudi d'après
00:32:17c'est le 7 août Brigitte
00:32:19sur la baie des Anges
00:32:207 août
00:32:20oui jeudi 7 août au soir
00:32:23et les gens peuvent aller voir
00:32:24sur mélothérapie.fr
00:32:25et nous faire venir
00:32:26d'accord
00:32:26donc si on est dans la région de Nice
00:32:28le 7 août
00:32:29n'hésitez pas à aller voir
00:32:30le spectacle de Christophe Médici
00:32:32et quels conseils vous donnez
00:32:34cet été justement
00:32:36vous Christophe Médici
00:32:37et bien moi cet été
00:32:39je pense que
00:32:40je vais pousser un coup de gueule
00:32:41vous savez
00:32:42il y a une phrase biblique
00:32:43qui je pense
00:32:44n'est pas bien comprise
00:32:45et elle n'est pas bien comprise
00:32:46parce que je pense même
00:32:47qu'elle a été mal 3 de 8
00:32:48et Dieu sait pourtant
00:32:49si j'aime la Bible
00:32:49mais vous savez
00:32:50le roi Salomon disait
00:32:51qui aime bien
00:32:52châtie bien
00:32:53et cette phrase
00:32:55moi
00:32:55je lutte contre elle
00:32:57parce qu'elle justifie
00:32:59toutes les pires
00:32:59on parle souvent
00:33:00nous des personnes toxiques
00:33:01Brigitte d'accord
00:33:02des relations toxiques
00:33:03j'ai entendu
00:33:04que vous parliez beaucoup
00:33:05avec Hélène aussi
00:33:05des souffrances
00:33:06que subissent les femmes
00:33:07quand on entend
00:33:08qui aime bien
00:33:08châtie bien
00:33:09bien souvent
00:33:09c'est les gens qui disent
00:33:10tu l'as blessé
00:33:12tu lui as fait mal
00:33:13ben oui
00:33:14ben dis donc
00:33:14qui aime bien
00:33:15châtie bien
00:33:16mais c'est horrible
00:33:18finalement
00:33:18ce qu'a dit
00:33:19le roi Salomon
00:33:19je pense qu'il voulait dire
00:33:20à mon sens
00:33:21qui aime bien
00:33:23châtie juste
00:33:24châtie juste
00:33:25c'est-à-dire
00:33:25si tu châties quelqu'un
00:33:26tu lui fais pas du bien
00:33:27et bien moi
00:33:28je proposerais
00:33:29je proposerais aux gens
00:33:30là qui sont en vacances
00:33:31avec leurs enfants
00:33:34avec leurs femmes
00:33:35avec leurs maris
00:33:36avec leurs conjoints
00:33:37avec les gens
00:33:37qui font partie
00:33:38de leur cercle
00:33:39de qualité relationnelle
00:33:40qui font la route
00:33:41avec eux dans la vie
00:33:42de leur dire
00:33:44leurs cas de vérité
00:33:46alors les cas de vérité
00:33:47Brigitte
00:33:47pourquoi on dit toujours
00:33:48les cas de vérité
00:33:48mais en fait
00:33:48si je comprends bien
00:33:50vous vous appelez pas
00:33:50Christophe Médici
00:33:51mais Christophe Messy
00:33:53parce que vous trouvez
00:33:56que j'ai une parole
00:33:57messianique
00:33:58un petit peu
00:33:59oui oui
00:33:59donc je vous laisse
00:34:01continuer
00:34:01mais il me semble
00:34:03Brésil
00:34:04on se le fait souvent
00:34:07entre amis
00:34:07n'est-ce pas
00:34:08nous deux
00:34:08se dire des choses
00:34:10gentilles
00:34:10pourquoi je t'aime
00:34:11qu'est-ce que j'aime
00:34:13en toi
00:34:14pourquoi j'aime
00:34:14te fréquenter
00:34:15toi mon ami
00:34:17toi ma femme
00:34:17toi mon époux
00:34:18toi mon fils
00:34:19toi ma fille
00:34:20et les cas de vérité
00:34:21c'est pas forcément
00:34:21des critiques
00:34:22c'est putain
00:34:23que j'aime chez toi
00:34:24c'est que tu es gentil
00:34:26c'est que tu es généreux
00:34:27généreux
00:34:28c'est que tu es
00:34:28quelqu'un qui
00:34:29est à l'écoute
00:34:30c'est que tu es quelqu'un
00:34:31qui met toujours
00:34:32de la valeur ajoutée
00:34:33dans la communication
00:34:34qui m'éclaire
00:34:35et bien
00:34:35et finir la phrase par
00:34:37et j'aime ça
00:34:38et bien faites ce petit jeu
00:34:39dans la famille là
00:34:40cet été
00:34:40c'est ça que je propose
00:34:41Brigitte
00:34:41un petit jeu
00:34:42des cas de vérité
00:34:44HQR
00:34:45donc c'est pas les cas de famille
00:34:46mais c'est les quatre vérités
00:34:47voilà
00:34:48oui
00:34:48voilà à son fils
00:34:50à sa fille
00:34:51et il y a deux chansons
00:34:52pour faire de la mélothérapie
00:34:53là-dessus Brigitte
00:34:53il y a une chanson magnifique
00:34:54de Louis Chédide
00:34:55qui dit
00:34:55on ne dit jamais assez
00:34:57aux gens qu'on aime
00:34:58qu'on les aime
00:34:59réécoutez-la
00:35:00c'est juste un bijou
00:35:01et l'autre
00:35:02c'est celle que Goldman
00:35:03avait fait pour Patrick Fiori
00:35:04les gens qu'on aime
00:35:06et écoutez bien
00:35:06ces deux chansons
00:35:07ils proposent exactement ça
00:35:08ces deux grands chanteurs
00:35:09de jouer au jeu de
00:35:11qu'est-ce que j'aime chez toi
00:35:12je te le dis
00:35:13c'est ce qu'on a
00:35:14c'est ce qu'on dit
00:35:15je ne sais plus
00:35:16qui avait souligné ça
00:35:18mais quand
00:35:19je crois que
00:35:20Jacques Salomé
00:35:21en avait parlé
00:35:22quand on a une
00:35:24quand on dit une critique
00:35:26dans un couple
00:35:27quand on critique son conjoint
00:35:29ou sa conjointe
00:35:30et bien on sait
00:35:31qu'il faut quatre paroles
00:35:32bienveillantes
00:35:33pour effacer cette critique
00:35:34donc on voit bien
00:35:35qu'en effet
00:35:36naturellement
00:35:37l'être humain
00:35:38a plutôt tendance
00:35:38à critiquer
00:35:39parce que c'est
00:35:40ce qui est assez normal
00:35:41d'ailleurs
00:35:41on va plutôt remarquer
00:35:43le truc qui ne va pas
00:35:44que le truc qui va bien
00:35:45comme dans les médias
00:35:47on ne va pas parler
00:35:48du train qui arrive à l'heure
00:35:49on parle du train
00:35:50qui a déraillé
00:35:51bien sûr
00:35:51mais ce qu'il faut se rappeler
00:35:53c'est qu'en effet
00:35:54en amour
00:35:55peut-être moins en amitié
00:35:56mais quand même
00:35:57c'est les critiques
00:36:00qui font mal
00:36:01et qu'on retient
00:36:02donc il faut bien savoir
00:36:04que quand on fait une critique
00:36:05il vaudrait mieux
00:36:06ensuite faire des compliments
00:36:07donc attention aux critiques
00:36:10quoi
00:36:10je suis d'accord
00:36:11d'autant plus
00:36:11que quand on voit
00:36:12les gens adultes
00:36:13c'est souvent parce qu'ils en ont pris
00:36:14beaucoup plein les oreilles
00:36:15quand ils étaient petits garçons
00:36:16et petites filles
00:36:17que leur estime de soi
00:36:18est à la cave
00:36:18et le problème central
00:36:20de beaucoup d'êtres humains
00:36:20et vous le savez mieux que moi
00:36:21évidemment
00:36:22c'est leur estime de soi
00:36:23et quand tu as ton estime de toi
00:36:24à la cave
00:36:25d'ailleurs je me rappelle
00:36:26qu'un jour même
00:36:27j'ai un beau souvenir
00:36:28d'une de nos émissions
00:36:29où je vous avais demandé au direct
00:36:30ceux qui nous écoutent
00:36:31je vous avais dit
00:36:32mais pourquoi aussi peu de gens
00:36:33sont capables de dire quelque chose
00:36:34de bénéfique
00:36:35de sympa
00:36:36à quelqu'un
00:36:36qu'il lui a fallu faire du bien
00:36:38et vous m'avez dit
00:36:38vous savez Christophe Médici
00:36:40c'est parce que pour faire ça
00:36:41il faut déjà une saine estime de soi
00:36:43vous vous souvenez Brigitte
00:36:44vous m'aviez dit ça
00:36:45non je ne me souviens pas
00:36:46mais c'est bien
00:36:47oui vous avez raison
00:36:48c'est parce que
00:36:50effectivement parfois
00:36:51quand tu es mal
00:36:52avec toi même
00:36:53tu as du mal
00:36:54à être bien
00:36:55avec l'autre
00:36:56et à lui dire quelque chose
00:36:57de sympathique
00:36:58et il y a une de mes meilleures amies
00:36:59qui adore cette phrase de Camus
00:37:00et je l'aime tellement moi aussi
00:37:02la vérité
00:37:03ce sont les choses
00:37:04gentilles
00:37:05que me disent
00:37:06les gens qui m'aiment
00:37:06et bien mon dieu
00:37:07si l'humanité pouvait faire sienne
00:37:10cette phrase
00:37:10et arrêter d'être continuellement
00:37:12dans des messages
00:37:13qui tabassent mentalement
00:37:16les gens en fait
00:37:17on sait le faire pour l'eau
00:37:18Brigitte
00:37:19on a vu avec
00:37:19l'expérience de Masaru Emoto
00:37:21qui conduit des choses
00:37:22négatives à une plante
00:37:23ou à de l'eau
00:37:23ça va donner une eau grisonnante
00:37:25alors vous imaginez
00:37:25pour le cerveau d'un être humain
00:37:27ce que ça peut faire
00:37:27de dire des choses pas sympathiques
00:37:29c'est vrai
00:37:30mais d'ailleurs
00:37:31même à soi-même
00:37:34et je crois que vous avez écrit
00:37:35un livre aussi sur
00:37:36Découvrez votre saboteur
00:37:38enfin excusez-moi
00:37:38si c'est peut-être pas le titre exact
00:37:40mais même à soi-même
00:37:43qu'est-ce qu'on peut être
00:37:43parfois négatif
00:37:45oh je suis conne
00:37:46enfin
00:37:46c'est terrible
00:37:48parce qu'on se rend compte
00:37:49qu'on va se donner
00:37:50enfin on s'insulte
00:37:53parfois même
00:37:54c'est fou
00:37:54et si on inversait
00:37:58dans la méthode
00:37:59de la psychologie positive
00:38:00qui est la haute qualité relationnelle
00:38:02j'ai dit aux gens
00:38:03vous avez tout à fait raison
00:38:04notre discours intérieur
00:38:06avec nous-mêmes
00:38:07est évoluable
00:38:08on peut le changer
00:38:09on peut recréer
00:38:10une boucle positive
00:38:12de reprogrammation
00:38:13c'est un peu ce que je tends
00:38:14à faire lors des stages
00:38:15à la HQR
00:38:15pour aider les gens
00:38:16à se dire
00:38:17mais arrête de te saboter
00:38:19comme ça
00:38:19regardez Brugit
00:38:20à chaque fois qu'on fait
00:38:21une émission sur le saboteur
00:38:22si vous saviez
00:38:23le nombre de mails
00:38:23que je reçois qui disent
00:38:24mon dieu
00:38:25mais qu'est-ce que j'ai compris
00:38:26comme chose
00:38:26lors de l'émission
00:38:27que vous avez faite
00:38:28là-dessus avec Brigitte
00:38:29mais parce que les gens disent
00:38:30je ne savais pas
00:38:31à quel point je me saboteais
00:38:32je me sabote
00:38:33et c'est notamment
00:38:33par les messages intérieurs
00:38:34vous avez tout à fait raison
00:38:35que se disent les gens
00:38:37et ça la bonne nouvelle
00:38:38en ce jour d'été
00:38:39c'est que ça peut se changer
00:38:40ça peut se changer
00:38:41oui
00:38:42toujours pareil
00:38:44la première marche
00:38:45c'est déjà
00:38:45de se rendre compte
00:38:46comment on peut être
00:38:47parfois un petit peu
00:38:49se dénigrer soi-même
00:38:50quoi
00:38:50et dès qu'on a pris conscience
00:38:53qu'on se dénigre soi-même
00:38:55à chaque fois
00:38:55qu'on a une petite phrase
00:38:57d'ailleurs rien que le mot
00:38:59petite phrase
00:39:00ce n'est pas bien
00:39:00dès qu'on a une phrase
00:39:02un peu
00:39:02pas
00:39:04enfin pas positive
00:39:05on la remarque
00:39:07on ne se juge pas
00:39:08on ne se dit pas
00:39:09oh j'ai encore dit une phrase
00:39:10parce que là
00:39:10ce serait encore
00:39:11une deuxième phrase négative
00:39:13non
00:39:13on regarde
00:39:14on constate
00:39:15et puis
00:39:15on se fait un ou deux compliments
00:39:17et puis
00:39:17tout doucement
00:39:18on arrive à tuer
00:39:20son saboteur
00:39:21et je peux vous faire
00:39:22un compliment
00:39:22sur votre émission
00:39:23parce que ça fait pas mal d'années
00:39:24qu'on en a fait ensemble
00:39:25depuis quelques temps
00:39:26et bien
00:39:27elle est quand même
00:39:28très atypique
00:39:29et justement
00:39:30phénoménale
00:39:31en termes d'entre guillemets
00:39:32de soins pour les gens
00:39:33parce que
00:39:34dans l'ins
00:39:34beaucoup de médias
00:39:35plutôt à la télé d'ailleurs
00:39:36leur manière de communiquer
00:39:38vous savez que c'est mon grand combat
00:39:39la HQR
00:39:39c'est une méthode de communication
00:39:40on est d'accord
00:39:41leur façon de communiquer
00:39:43sont exactement
00:39:44antipodiques
00:39:45à ce qui se passe
00:39:45dans votre émission
00:39:46avec vos auditeurs
00:39:47vous vous les écoutez
00:39:49vous êtes plein d'amour pour eux
00:39:50vous avez vu
00:39:51sur certains plateaux
00:39:52comment les gens
00:39:53communiquent entre eux
00:39:54Brigitte
00:39:55c'est pitoyable
00:39:56excusez-moi
00:39:57je suis un peu véhément
00:39:58mais vous me connaissez
00:39:59c'est véritable
00:40:01si c'est ça
00:40:02montrer l'exemple
00:40:02à nos enfants
00:40:03et à nos adolescents
00:40:04excusez-moi
00:40:05non
00:40:05vous m'écoutez
00:40:06la S sur Sud
00:40:07je suis désolé
00:40:07mais
00:40:08bon en même temps
00:40:10c'est aussi
00:40:11pour faire du buzz
00:40:12et ça fait partie
00:40:13un petit peu de
00:40:14on voit
00:40:15mais on voit d'ailleurs
00:40:16sur les réseaux sociaux
00:40:17ceux qui sont
00:40:18les plus véhéments
00:40:19c'est souvent des gens
00:40:21qui ne vont pas bien
00:40:21je ne sais pas vous
00:40:24mais moi
00:40:24je n'ai jamais envie
00:40:25d'aller insulter
00:40:26quelqu'un
00:40:27sur les réseaux sociaux
00:40:28vous avez tout à fait raison
00:40:30les dernières études
00:40:31ont prouvé
00:40:31que les clips
00:40:33ce qu'on voit
00:40:33ce qui est plus regardé
00:40:34par millions
00:40:35et millions de vues
00:40:36c'est ce qu'on appelle
00:40:37les putaclics
00:40:38vous savez
00:40:38les gens qui cherchent
00:40:39du clic
00:40:39qui cherchent des vues
00:40:40et bien c'est quand
00:40:41il y a du clash méchant
00:40:42ça a été étudié
00:40:44c'est quand même pitoyable
00:40:45et quand des gens
00:40:46peuvent avoir une parole
00:40:47justement
00:40:48de bien-être
00:40:49de bienveillance
00:40:50d'écoute
00:40:50remarquez
00:40:51Brigitte
00:40:52rien de nouveau
00:40:52sous le soleil
00:40:53comme disait le roi Solomont
00:40:54en l'an 2000
00:40:55je parle 2000
00:40:56on a demandé
00:40:57aux lecteurs du New York Times
00:40:58quels étaient les deux hommes
00:40:59qui avaient le plus marqué
00:41:00le XXe siècle
00:41:00Brigitte
00:41:01ils ont dit qui ?
00:41:02Hitler
00:41:03et Staline
00:41:04ils n'ont pas dit Gandhi
00:41:06ils n'ont pas dit Martin Luther King
00:41:07ils n'ont pas dit Mère Thérésa
00:41:08ils n'ont pas dit
00:41:09voilà
00:41:09donc c'est les pires
00:41:11abominables humains
00:41:12de la Terre
00:41:13qui marquent le plus
00:41:13l'humanité
00:41:14c'est QFD
00:41:15c'est QFD
00:41:16c'est quand même bizarre
00:41:17mais c'est comme ça
00:41:18voilà
00:41:19peut-être que
00:41:21peut-être la prise de conscience
00:41:22qu'on peut avoir
00:41:23Christophe Médici
00:41:24on est vraiment
00:41:25très philosophe
00:41:27aujourd'hui
00:41:28non mais
00:41:28la prise de conscience
00:41:29qu'on peut avoir
00:41:30c'est que si on a besoin
00:41:31de se nourrir
00:41:32de haine
00:41:33et de la haine des autres
00:41:34ou de la haine
00:41:35de ce qui se dit
00:41:36dans les médias
00:41:36c'est peut-être parce que
00:41:38ça nous fait croire
00:41:41qu'il y a plus malheureux que nous
00:41:42et ça montre bien
00:41:44qu'on n'est pas si heureux que ça
00:41:45parce que je pense que si
00:41:46moi j'ai toujours
00:41:47vous voyez
00:41:47je dis souvent
00:41:49que ce que j'aime bien
00:41:51chez les libertins
00:41:52c'est qu'ils sont finalement
00:41:53assez tolérants
00:41:54et qu'ils se foutent
00:41:55un petit peu
00:41:56des autres
00:41:57parce qu'ils vivent
00:41:58leur sexualité
00:41:59ils sont épanouis
00:42:00et ils ne sont pas
00:42:01dans le jugement
00:42:03vous voyez
00:42:03et c'est un petit peu ça
00:42:05c'est que si on a
00:42:05si on a besoin de se nourrir
00:42:07de la méchanceté
00:42:11c'est que quelque part
00:42:12on n'est peut-être
00:42:13pas si heureux que ça
00:42:14non ?
00:42:15Je suis entièrement d'accord
00:42:17Victor Hugo avait dit
00:42:19les méchants éprouvent
00:42:20un bonheur noir
00:42:22et ça j'adore cette phrase
00:42:24parce que ça veut dire
00:42:25qu'il n'y a pas de joie
00:42:27à être méchant
00:42:28il y a de la jouissance
00:42:29et c'est absolument
00:42:30pas la même chose
00:42:31c'est vraiment pas la même chose
00:42:33la joie
00:42:34c'est bien bien bien bien
00:42:35au-dessus
00:42:36de la jouissance
00:42:38vous êtes une femme joyeuse
00:42:40moi je vous vois comme ça
00:42:40en tant qu'amie
00:42:41moi j'aime la joie
00:42:42que ma joie demeure
00:42:43la jouissance peut
00:42:45le jouisseur peut faire du mal
00:42:47vous voyez ce que je veux dire
00:42:48je pense qu'Hitler
00:42:49alors j'ai lu
00:42:50je ne suis pas sûre
00:42:51qu'il était tellement
00:42:52dans la jouissance
00:42:53remarquez le pot
00:42:53j'ai lu il y a quelques mois
00:42:57de ça
00:42:58sauf que je n'avais jamais lu
00:42:59et Hitler était impuissant
00:43:01ça a été dit par son médecin
00:43:05il y avait eu des études
00:43:06c'est incroyable quand même
00:43:07il y a beaucoup de dictateurs
00:43:10qui sont impuissants
00:43:10enfin bon là
00:43:11on s'éloigne un petit peu
00:43:12du sujet
00:43:12on va rester dans la joie
00:43:13et quand même
00:43:15la bonne nouvelle
00:43:15c'est que l'amour
00:43:16l'amour ça rend joyeux
00:43:19et donc on peut souhaiter
00:43:20à tous ceux qui nous écoutent
00:43:21d'être en joie
00:43:21cet été
00:43:22et puis peut-être d'écouter
00:43:23des chansons joyeuses
00:43:24comme ça
00:43:25ça va leur permettre
00:43:26d'être en joie
00:43:27en tout cas Christophe Médicillon
00:43:28on vous retrouve évidemment
00:43:29à la rentrée
00:43:30et puis tiens
00:43:32je vais vous donner
00:43:33une petite devinette
00:43:34qui va vous amuser
00:43:37mais je donnerai moi-même
00:43:39la réponse évidemment
00:43:40puisque après les infos
00:43:41on va parler
00:43:42des blessures d'enfance
00:43:44avec Ariane Calvo
00:43:44qui va nous rejoindre
00:43:45donc voilà la devinette du jour
00:43:47pourquoi Dieu a-t-il créé
00:43:49l'homme avant la femme
00:43:50et bien sûr la réponse
00:43:52vous l'aurez tout de suite
00:43:53après les infos
00:43:5414h-16h
00:43:57Brigitte Laé
00:43:58Sud Radio
00:43:58et bien nous continuons
00:44:00dans cette deuxième heure
00:44:02à échanger
00:44:03avec les différentes personnes
00:44:04qui viennent souvent
00:44:05à mes côtés
00:44:06et qui vous écoutent
00:44:07et j'en profite encore
00:44:09pour vous remercier
00:44:09de toute cette confiance
00:44:12que vous m'avez accordée
00:44:13durant toute cette année
00:44:15on se retrouve bien sûr
00:44:16dès le 1er septembre
00:44:19et puis de toute façon
00:44:19cet été
00:44:20on écoutera
00:44:21les plus belles émissions
00:44:22celles qui ont
00:44:23peut-être
00:44:24vous aidé
00:44:25et qui ont résonné en vous
00:44:27alors la réponse
00:44:28à ma devinette
00:44:29pourquoi Dieu a-t-il créé
00:44:30l'homme avant la femme
00:44:31et bien tout simplement
00:44:33parce que quand on veut
00:44:34réussir un modèle
00:44:35il vaut mieux faire
00:44:36un brouillon avant
00:44:38voilà
00:44:38ça va certainement
00:44:40faire plaisir au féminisme
00:44:41bonjour Ariane Calvo
00:44:42bonjour
00:44:43merci d'être avec nous
00:44:46alors vous êtes une petite nouvelle
00:44:50ça ne fait pas si longtemps que ça
00:44:51que vous faites l'émission avec moi
00:44:53ça fait quoi
00:44:543-4 ans
00:44:55je ne sais plus
00:44:55je ne sais pas
00:44:56oui j'aurais dit 3 ans
00:44:57oui c'est ça
00:44:583 ans
00:44:58je vous avais découverte
00:44:59grâce à votre livre
00:45:00l'autonomie émotionnelle
00:45:02un livre sorti chez Robert Laffont
00:45:04où vous parlez beaucoup
00:45:05de la capacité
00:45:07comment on peut
00:45:09être plus à l'écoute
00:45:10de ses émotions
00:45:11et comment on peut
00:45:12parce que de toute façon
00:45:14les émotions
00:45:15on en a tous
00:45:16exactement
00:45:17elle nous envoie des messages
00:45:19et donc
00:45:20comment est-ce qu'on en fait
00:45:21quelque chose d'intéressant
00:45:22et de constructif
00:45:23et les hommes aussi
00:45:25ont des émotions
00:45:26mais c'est plus souvent
00:45:28c'est plus souvent
00:45:29cadenassé
00:45:30que chez les femmes
00:45:31c'est pour ça que
00:45:31certaines femmes pensent
00:45:33que les hommes sont moins sensibles
00:45:34mais ce n'est pas vrai
00:45:35en fait les hommes
00:45:38comme les femmes
00:45:38sont des êtres sensibles
00:45:40et d'ailleurs
00:45:41une des choses pour lesquelles
00:45:41je milite
00:45:42c'est qu'on arrête de dire
00:45:43hypersensibles
00:45:44parce que je ne crois pas
00:45:45qu'être sensible
00:45:47très fort
00:45:49soit une pathologie
00:45:50et je pense qu'on l'est tous
00:45:51la seule différence
00:45:52entre nous probablement
00:45:54c'est à quel point
00:45:55on verrouille
00:45:56ce qu'on ressent
00:45:57ou pas
00:45:57et c'est vrai
00:45:58que dans ce cadre là
00:45:59les hommes ont été éduqués
00:46:01depuis des générations
00:46:02et des générations
00:46:03à verrouiller
00:46:04à ne pas écouter
00:46:05à ne pas s'écouter
00:46:06et donne la sensation
00:46:09d'avoir une vie émotionnelle
00:46:10très pauvre
00:46:11ce qui n'est absolument pas le cas
00:46:12par contre
00:46:13elle est très contrôlée
00:46:14oui mais en même temps
00:46:15il y a une époque
00:46:15où il ne fallait peut-être pas
00:46:16qu'ils aient
00:46:17trop à écouter
00:46:18leur sensibilité
00:46:19parce que si
00:46:20en 14-18
00:46:21quand on les faisait sortir
00:46:23des tranchées
00:46:24ils se mettaient à pleurer
00:46:24ça n'aurait peut-être pas
00:46:25fonctionné
00:46:27exactement
00:46:28c'est une adaptation
00:46:29oui oui c'est ça
00:46:30à l'époque
00:46:30il faut comprendre aussi
00:46:32ils ne peuvent rien
00:46:33les pauvres
00:46:33mais là
00:46:35ce qui est joli
00:46:35je trouve
00:46:36c'est de voir
00:46:37à quel point
00:46:37toute une génération d'hommes
00:46:39se réapproprie
00:46:40l'écoute des émotions
00:46:42à sa façon
00:46:42donc ni quelque chose
00:46:44de débordant
00:46:44et de complètement victimaire
00:46:46ni quelque chose
00:46:48de contrôlé
00:46:48tassé
00:46:49et qui se transforme
00:46:50souvent en des choses
00:46:51pas très agréables
00:46:52comme les maladies psychosomatiques
00:46:54parce qu'il faut bien
00:46:54que ça sorte
00:46:55à un moment
00:46:55ou à un autre
00:46:56mais en écoute
00:46:58intelligente
00:46:59et adaptée
00:47:00oui oui
00:47:01moi je suis d'accord
00:47:02avec vous
00:47:02je trouve que les hommes
00:47:03s'ouvrent beaucoup
00:47:04à leur sensibilité
00:47:05il faut vraiment rester confiant
00:47:09je suis d'accord
00:47:11oui
00:47:11et puis alors
00:47:12on le voit dans votre émission
00:47:13moi j'avais la chance
00:47:14d'être là je crois
00:47:14la semaine dernière
00:47:15et j'étais éblouie
00:47:18mais vraiment
00:47:18par les progrès
00:47:21des auditeurs
00:47:22alors comme vous le dites
00:47:22c'est une petite nouvelle
00:47:23ça fait pas longtemps
00:47:24que je suis là
00:47:24mais j'ai trouvé extraordinaire
00:47:26de voir
00:47:27le parcours collectif
00:47:29que font les gens
00:47:30qui vous écoutent régulièrement
00:47:31parce que
00:47:32quand je suis arrivée
00:47:34il y a trois ans
00:47:34on n'était pas du tout
00:47:36au niveau de maturité
00:47:38que ce soit les hommes
00:47:38comme les femmes
00:47:39pour le coup
00:47:40je fais aucune différence
00:47:41sur l'écoute de soi
00:47:44la compréhension de soi
00:47:45et surtout
00:47:46ce qui est vraiment
00:47:47mon propos à moi
00:47:48et ce qui est le plus important
00:47:51pour moi en psychothérapie
00:47:52c'est de se responsabiliser
00:47:54de ce qui nous traverse
00:47:55de ne pas le décharger
00:47:57sur l'autre
00:47:57de ne pas le couper
00:47:59de ne pas le sabrer
00:48:00mais d'observer
00:48:02et en faire quelque chose
00:48:03et justement
00:48:05on parlait avec
00:48:06Christophe Médici
00:48:06de cette attirance
00:48:09pour les émissions
00:48:11où on se dit
00:48:13des horreurs
00:48:13etc etc
00:48:14vous êtes d'accord
00:48:16avec l'analyse
00:48:17que je fais
00:48:17c'est que si on est
00:48:18attiré par ça
00:48:19c'est que quelque part
00:48:20on a en soi
00:48:20des choses
00:48:21qui ne vont pas bien
00:48:22oui
00:48:23et qu'on n'assume pas
00:48:24de dire
00:48:25et donc
00:48:26observer des gens
00:48:27qui sont en train
00:48:28de se mettre en colère
00:48:29de s'insulter
00:48:30et tout ça
00:48:31c'est comme si on vivait
00:48:32un peu par procuration
00:48:33toute la colère
00:48:34qu'on a besoin
00:48:34de dire au monde
00:48:35or il doit y avoir
00:48:37des choses
00:48:38plus constructives
00:48:39à faire
00:48:40avec nos émotions
00:48:41de colère
00:48:41que d'observer
00:48:43des gens
00:48:43s'envoyer des choses
00:48:45à la figure
00:48:46ou les tairent
00:48:48complètement
00:48:49on doit pouvoir
00:48:50exprimer les choses
00:48:51souvent
00:48:51je me rends compte
00:48:52qu'une des plus
00:48:54grandes barrières
00:48:54à l'expression émotionnelle
00:48:56c'est de confondre
00:48:57la réaction
00:48:58avec l'émotion
00:48:59ce n'est pas
00:49:00parce qu'on vit
00:49:00des émotions fortes
00:49:01que nos réactions
00:49:02associées à cette émotion
00:49:04là doivent être
00:49:05complètement
00:49:05hors limite
00:49:07vous voyez ce que
00:49:08je veux dire
00:49:08on peut avoir
00:49:10une réaction
00:49:11adaptée
00:49:12et une façon
00:49:13adaptée
00:49:14et calme
00:49:14d'exprimer
00:49:15par exemple
00:49:16de la colère
00:49:16ou de la peur
00:49:17oui
00:49:18et puis de toute façon
00:49:19c'est notre émotion
00:49:21c'est donc notre vérité
00:49:22il faut l'assumer
00:49:24parce qu'après
00:49:25évidemment
00:49:26si on est en colère
00:49:27ça ne justifie pas
00:49:30de taper
00:49:31sur le voisin
00:49:32mais en tout cas
00:49:34cette colère
00:49:35il faut la sortir
00:49:36oui
00:49:37mais on connait
00:49:39des gens
00:49:39qui peuvent se mettre
00:49:40en colère
00:49:40de façon très calme
00:49:41et d'ailleurs
00:49:42on a parfois
00:49:43eu des professeurs
00:49:44comme ça
00:49:44et souvent
00:49:45c'était ceux
00:49:46qui avaient le plus respecté
00:49:47ceux qui étaient capables
00:49:48d'énoncer des limites
00:49:49parce que la colère
00:49:50c'est vraiment
00:49:51une façon de poser
00:49:51des limites
00:49:52c'est l'émotion
00:49:53qui se déclenche
00:49:54quand on ne se sent
00:49:54pas respecté
00:49:55donc l'attitude adaptée
00:49:56c'est de reposer
00:49:58la limite clairement
00:49:58et bien reposer
00:50:00la limite clairement
00:50:00ça peut se faire
00:50:01extrêmement calmement
00:50:02même si c'est
00:50:03fermement
00:50:04par exemple
00:50:04c'est très différent
00:50:06de hurler
00:50:07ou se mettre en rage
00:50:09alors Ariane Calveau
00:50:11avec vous
00:50:11on a souvent travaillé
00:50:12sur les blessures
00:50:13d'enfance
00:50:13est-ce que vous avez
00:50:15comme ça
00:50:15un souvenir
00:50:16qui vous a particulièrement
00:50:18marqué
00:50:19ou
00:50:19je me souviens
00:50:22d'un homme
00:50:24qui était persuadé
00:50:27d'avoir une blessure
00:50:28d'abandon
00:50:28et finalement
00:50:29c'était une blessure
00:50:30de rejet
00:50:30je ne saurais pas
00:50:31vous redire son prénom
00:50:32mais je me souviens
00:50:34de rejet
00:50:36et d'humiliation
00:50:36et je me souviens
00:50:37de ce qu'il disait
00:50:38de son père
00:50:39et de la façon
00:50:40dont il avait été
00:50:41humilié
00:50:42et rabroué
00:50:43rabaissé
00:50:44par son père
00:50:46et le fait
00:50:46de découvrir
00:50:47que
00:50:48ce qu'il pensait
00:50:50être une blessure
00:50:51d'abandon
00:50:51c'est-à-dire
00:50:52d'avoir été
00:50:52abandonné
00:50:53à sa détresse
00:50:53n'était pas
00:50:56exactement
00:50:56ce qui lui arrivait
00:50:57parce qu'il n'avait
00:50:57pas peur
00:50:58de sa solitude
00:50:59il n'avait pas peur
00:51:00d'affronter la vie
00:51:01par contre
00:51:02il avait extrêmement
00:51:03une estime de soi
00:51:05et un sentiment
00:51:06de valeur personnelle
00:51:07complètement effondré
00:51:08et de pouvoir
00:51:10mettre les bons mots
00:51:11je ne sais plus
00:51:11lequel de vos invités
00:51:13qui est là
00:51:13juste quelques minutes
00:51:14avant
00:51:15on parlait
00:51:16de l'exactitude
00:51:17des mots
00:51:17que vous posez
00:51:18et qui font
00:51:19que les gens
00:51:19se sentent
00:51:20extrêmement compris
00:51:21dans votre émission
00:51:22quand ils interviennent
00:51:23et de pouvoir
00:51:24poser les bons mots
00:51:25à ce moment-là
00:51:27en parlant
00:51:27toutes les deux
00:51:28avec lui
00:51:28de rejet
00:51:29et d'humiliation
00:51:30et de ce qu'il pouvait
00:51:32en faire
00:51:32ça l'a tout de suite
00:51:33amené
00:51:34ça l'a passé
00:51:35du sentiment
00:51:36d'impuissance
00:51:37à la possibilité
00:51:38d'en faire quelque chose
00:51:39c'est magnifique
00:51:40l'exemple que vous donnez
00:51:41mais finalement
00:51:42est-ce que c'est pas
00:51:43parce qu'on entend
00:51:44partout
00:51:44tout le temps
00:51:45tout le temps
00:51:45que la blessure
00:51:46d'abandon
00:51:46tout le monde
00:51:47
00:51:47etc
00:51:48et que finalement
00:51:49c'est toujours
00:51:51ces dogmes
00:51:52qui m'agacent
00:51:53beaucoup
00:51:53je crois que
00:51:54chaque individu
00:51:54est un individu
00:51:56et qu'il ne faut pas
00:51:57croire
00:51:57qu'on a tous
00:51:59d'abord
00:52:00une blessure
00:52:00d'abandon
00:52:00c'est vrai que
00:52:02souvent les mots
00:52:02perdent un peu
00:52:03leur sens
00:52:04c'est comme si
00:52:04ça se vidait un peu
00:52:05la perversion
00:52:07narcissique
00:52:08c'est vraiment
00:52:08un exemple
00:52:08assez fort
00:52:09de ça
00:52:10la bienveillette
00:52:11on a presque du mal
00:52:12à le prononcer
00:52:12maintenant
00:52:13tellement on a l'impression
00:52:14que ça ne veut plus rien dire
00:52:15la résilience
00:52:18l'hyper-sensibilité
00:52:19vous en parliez tout à l'heure
00:52:20oui exactement
00:52:21toute cette série
00:52:22de choses
00:52:22que les médias
00:52:23se sont beaucoup appropriées
00:52:24le grand public
00:52:25et qui sont utilisées
00:52:27un peu à tort
00:52:28et à travers
00:52:29on gagnerait
00:52:32à se les approprier
00:52:34pour en comprendre
00:52:35le sens profond
00:52:36et les utiliser
00:52:37à bon escient
00:52:37et du coup
00:52:38quand ce n'est pas
00:52:39le bon mot
00:52:40qui est à utiliser
00:52:42en choisir un autre
00:52:43qui soit plus à propos
00:52:44parce que
00:52:44ce monsieur
00:52:45il était perdu
00:52:46c'est-à-dire qu'avant
00:52:46que vous interveniez
00:52:47vous pour dire
00:52:48mais j'ai l'impression
00:52:49qu'on ne parle pas
00:52:50de la bonne blessure
00:52:51il était perdu
00:52:52il avait enchaîné
00:52:53les psys
00:52:54sans pouvoir
00:52:55résoudre son problème
00:52:57il avait l'impression
00:52:58que chaque fois
00:52:59qu'il se séparait
00:53:00il s'effondrait
00:53:00et en fait
00:53:02il ne s'occupait pas
00:53:03du bon problème
00:53:04si vous voulez
00:53:05donc ça avait été
00:53:05un tournant
00:53:06oui et quand on ne pose
00:53:07pas la bonne question
00:53:08on est évidemment sûr
00:53:10de ne pas trouver
00:53:10la bonne réponse
00:53:11oui c'est ça exactement
00:53:12évidemment
00:53:13évidemment
00:53:14quel conseil
00:53:15vous donneriez
00:53:16tiens cet été
00:53:17Ariane Calvaux
00:53:18on va passer
00:53:20un mois d'août
00:53:21qu'est-ce que vous pourriez
00:53:23conseiller à ceux
00:53:23qui nous écoutent
00:53:24pour avoir
00:53:25une excellente rentrée
00:53:26et bien ce que je sais
00:53:29c'est
00:53:29notre professeur
00:53:31de psychologie pratique
00:53:33il disait toujours
00:53:34que
00:53:34le seul
00:53:35la seule vérité
00:53:37entre guillemets
00:53:38qui est valable
00:53:38en psychologie
00:53:39qui est universelle
00:53:40c'est que
00:53:41tant qu'on n'admet pas
00:53:43qu'on n'admet pas
00:53:44la réalité
00:53:45d'une problématique
00:53:46que l'on a
00:53:47soit
00:53:47on ne peut pas
00:53:48la résoudre
00:53:49et donc
00:53:50pour moi
00:53:51le premier pas à faire
00:53:52dans l'avancée
00:53:54vers soi-même
00:53:54et vers son épanouissement
00:53:56c'est de s'observer
00:53:58avec sincérité
00:53:59et avec honnêteté
00:54:00et de reconnaître
00:54:01ce qui nous arrive
00:54:03et ce que l'on fait
00:54:05de façon dysfonctionnelle
00:54:08qui nous fait souffrir
00:54:08qui fait souffrir d'autres
00:54:10souvent
00:54:10c'est les deux dynamiques
00:54:12en même temps
00:54:12et pour pouvoir
00:54:14commencer
00:54:15à se responsabiliser
00:54:16et avancer
00:54:17avec
00:54:17la bonne donnée
00:54:18du problème
00:54:19oui mais enfin
00:54:20on sait très bien
00:54:21que le déni
00:54:21c'est un mécanisme
00:54:22de défense
00:54:23très puissant
00:54:23Ariane Calveau
00:54:25justement
00:54:26oui
00:54:26dans le déni
00:54:27on n'avance
00:54:28en rien
00:54:28donc ça vaut le coup
00:54:30si on n'a pas envie
00:54:31d'aller chez le psy
00:54:32et tout le monde
00:54:33n'a pas forcément
00:54:34ça comme
00:54:35c'est pas la solution
00:54:36universelle
00:54:37d'avoir un ami
00:54:39qui sait nous parler
00:54:40franchement
00:54:40par exemple
00:54:41avec franchise
00:54:42et bienveillance
00:54:43ou une compagne
00:54:44un compagnon
00:54:45un professeur peut-être
00:54:48quelqu'un
00:54:49qui nous semble
00:54:50pouvoir nous dire
00:54:52les choses vraiment
00:54:53parce que c'est très difficile
00:54:54de regarder en soi
00:54:55avec honnêteté
00:54:56quand on n'est pas
00:54:58déjà rompu à l'exercice
00:54:59oui
00:55:00c'est le premier pas
00:55:01qui coûte
00:55:02et oui exactement
00:55:03et donc le regard extérieur
00:55:04est en fait essentiel
00:55:05au début
00:55:06pour pouvoir démarrer
00:55:08peut-être qu'on peut
00:55:09leur conseiller
00:55:09ne pas hésiter
00:55:11à nous appeler
00:55:11dès la rentrée
00:55:12si vous avez l'impression
00:55:13que vous êtes
00:55:14qu'il y a quelque chose
00:55:15qui ne fonctionne pas
00:55:16que vous êtes bloqué
00:55:17appelez
00:55:18quel que soit le sujet
00:55:20on essaiera toujours
00:55:21d'éclairer
00:55:23et puis après
00:55:24c'est à chacun
00:55:25évidemment
00:55:25de faire ce qu'il peut
00:55:26nous on ne peut
00:55:26qu'allumer la lumière
00:55:28comme je dis souvent
00:55:29oui
00:55:29mais merci infiniment
00:55:31déjà pour cette démarche
00:55:32parce que
00:55:32je vois à quel point
00:55:33c'est aidant
00:55:34et je suis d'accord
00:55:35avec Christophe
00:55:36qui parlait juste avant moi
00:55:37après chaque émission
00:55:38j'ai énormément d'appels
00:55:40et dans les personnes
00:55:41que j'arrive à rencontrer
00:55:43parce que mon agenda
00:55:44est malheureusement
00:55:44très très plein
00:55:45elles me disent
00:55:46tout à quel point
00:55:47les émissions
00:55:47les aident énormément
00:55:48qu'ils participent
00:55:49ou qu'ils écoutent
00:55:50mais ça fait faire
00:55:52des grandes avancées
00:55:53de façon majeure
00:55:54à beaucoup beaucoup de monde
00:55:55et bien c'est formidable
00:55:56et puis votre livre
00:55:57si on a envie
00:55:58pourquoi pas
00:55:59le lire cet été
00:56:00l'autonomie émotionnelle
00:56:02c'est aux éditions
00:56:02Robert Laffont
00:56:03ça vous permettra peut-être
00:56:04de vous ouvrir
00:56:05à vos propres émotions
00:56:07merci beaucoup
00:56:08Ariane Calveau
00:56:08on va dans un instant
00:56:09revenir sur la santé
00:56:12et pas la santé physique
00:56:14la santé mentale
00:56:15d'abord
00:56:15avec Samuel Dock
00:56:17qu'on retrouve dans un an
00:56:1714h-16h
00:56:20Brigitte Laé
00:56:21Sud Radio
00:56:22et bien on continue
00:56:23à évoquer
00:56:24notre bien-être
00:56:26notre santé psychique
00:56:28notre santé physique
00:56:29moi je le dis toujours
00:56:30le corps
00:56:31l'esprit
00:56:32on ne peut pas dissocier
00:56:34l'un de l'autre
00:56:35et je pense
00:56:36je ne sais pas
00:56:37je crois quand même
00:56:38que Samuel Dock
00:56:39vous êtes peut-être
00:56:39un peu d'accord avec moi
00:56:40bonjour Samuel
00:56:41bonjour Brigitte
00:56:43merci d'être là
00:56:44vous êtes docteur
00:56:45en psychopathologie
00:56:46clinique
00:56:46vous êtes psychanalyste
00:56:48vous avez écrit
00:56:48de nombreux ouvrages
00:56:49et le dernier
00:56:51c'est un livre
00:56:54qui parle justement
00:56:55de la santé mentale
00:56:56absolument
00:56:57exactement
00:56:58un sujet qui nous
00:56:59a beaucoup occupé
00:57:00depuis notre toute
00:57:01première rencontre
00:57:02Brigitte
00:57:02c'est vrai
00:57:03oui oui
00:57:04et j'en parlais encore
00:57:06hier avec Bruno Clavier
00:57:08les chiffres sont terribles
00:57:10là ça ne va pas bien
00:57:12il y a de plus en plus
00:57:13de gens qui ne vont pas bien
00:57:15et je crois que
00:57:17je crois que c'est important
00:57:19de déjà prendre conscience
00:57:21qu'on ne va pas bien
00:57:21absolument
00:57:23et j'ai beaucoup
00:57:24beaucoup apprécié
00:57:25j'ai écouté
00:57:25votre échange
00:57:27avec Ariane Calveau
00:57:28juste avant moi
00:57:29et ce qui m'a beaucoup plu
00:57:31dans ce que vous avez pu dire
00:57:32alors vous avez dit
00:57:33beaucoup de choses
00:57:33extrêmement profondes
00:57:34mais vous avez aussi
00:57:36mentionné la part sociale
00:57:37par exemple
00:57:38dans le solfège affectif
00:57:39dans la manière
00:57:40que nous avons
00:57:40de penser nos émotions
00:57:41vous avez parlé
00:57:42de l'apprentissage
00:57:43et en fait
00:57:44moi ce que je trouve
00:57:44très intéressant
00:57:45et on y revient souvent
00:57:46avec nos auditeurs
00:57:47et auditrices
00:57:48c'est aussi de penser
00:57:49le monde
00:57:50le monde
00:57:51finalement
00:57:52c'est aussi un auditeur
00:57:53qui appelle
00:57:53à chaque fois
00:57:54qu'un auditeur appelle
00:57:55c'est un peu
00:57:56le monde
00:57:57sur le divan
00:57:58c'est à dire que
00:57:59parfois c'est vrai
00:58:00les gens ne vont pas bien
00:58:01mais à travers leur souffrance
00:58:03c'est la souffrance
00:58:04d'une société toute entière
00:58:05qui se laisse entendre
00:58:06je crois
00:58:06qu'est-ce que vous en dites ?
00:58:08ça me fait penser
00:58:09à cette phrase
00:58:10de l'infiniment petit
00:58:11et de l'infiniment grand
00:58:12exactement
00:58:13et c'est vrai
00:58:15que
00:58:16c'est ce qui est
00:58:17très fort
00:58:18je pense
00:58:19dans l'émission
00:58:20c'est que
00:58:21on tient toujours compte
00:58:22vous avez utilisé
00:58:23ce beau terme
00:58:24juste avant
00:58:24avec Ariane Calvaux
00:58:26de singularité
00:58:27c'est à dire
00:58:27de se dire
00:58:28que chaque personne
00:58:29est singulière
00:58:29qu'il faut rejeter
00:58:30un petit peu
00:58:30les étiquettes
00:58:31pour tout
00:58:31comme hypersensible
00:58:32pervers narcissique
00:58:33et compagnie
00:58:34et moi ce que j'aime
00:58:35avec l'émission
00:58:36et c'est pour ça
00:58:37que je suis honoré
00:58:38d'y participer
00:58:39à ma modeste
00:58:40c'est ça
00:58:41c'est le singulier
00:58:43c'est-à-dire qu'il reste
00:58:44une place
00:58:45qui résiste un peu
00:58:45à cet environnement
00:58:46social
00:58:47qui est parfois
00:58:47totalement aliéné
00:58:48aliénant
00:58:49et pourtant
00:58:50le singulier
00:58:51résiste
00:58:52et c'est très juste
00:58:53ce qu'a dit
00:58:53Ariane Calvaux
00:58:54par rapport aux appels
00:58:56qu'on peut recevoir
00:58:56après les émissions
00:58:57elle a pu dire
00:58:58une chose
00:58:58que je trouve fondamentale
00:59:00c'est que
00:59:01les gens disent
00:59:02combien l'émission
00:59:02leur fait du bien
00:59:03et je compléterai ce propos
00:59:05en disant
00:59:05je pense à une de mes patientes
00:59:07qui est très très fan
00:59:08particulièrement
00:59:09de votre émission
00:59:10c'est cette idée
00:59:11que c'est comme si
00:59:12vous vous adressiez
00:59:13à chacun d'entre eux
00:59:14individuellement
00:59:15et ça c'est très beau
00:59:17parce que parfois
00:59:18quand on souffre
00:59:19quand on est anxieux
00:59:21quand on est en burn out
00:59:22quand on a
00:59:23mille douleurs
00:59:24psychosomatiques
00:59:25c'est très dur
00:59:26de se rappeler
00:59:26qu'on est une personne
00:59:27c'est très dur
00:59:28de se rappeler
00:59:28qu'on a de la valeur
00:59:29et je crois que c'est
00:59:30ce que vous faites Brigitte
00:59:30quand vous dites aux auditeurs
00:59:32la personne la plus importante
00:59:33de votre vie
00:59:34c'est vous
00:59:35mais vous savez Samuel Dock
00:59:36j'ai évidemment
00:59:37vous savez que je réfléchis
00:59:39toujours beaucoup
00:59:39sur moi-même
00:59:40et forcément un jour
00:59:41je me suis dit
00:59:41mais pourquoi j'aime autant
00:59:42faire cette émission
00:59:43mais qu'est-ce que ça m'apporte
00:59:45de quoi
00:59:45c'est parce que ça parle
00:59:46de moi évidemment
00:59:47de toute façon
00:59:48ça parle toujours de nous
00:59:49vous êtes d'accord
00:59:49bien sûr
00:59:50je crois que je ne vous l'ai jamais dit
00:59:52et puis je ne l'ai peut-être
00:59:53jamais dit à l'antenne
00:59:54donc je vais vous m'amener
00:59:56à une confidence
00:59:59Samuel Dock
01:00:00félicitations
01:00:01je crois qu'en fait
01:00:02moi j'ai énormément souffert
01:00:04dans mon enfance
01:00:05de ne pas avoir
01:00:06je n'ai pas eu une enfance
01:00:07malheureuse
01:00:07j'avais des parents
01:00:08suffisamment bons
01:00:09mais j'ai beaucoup souffert
01:00:11de ne pas avoir été comprise
01:00:13dans mon enfance
01:00:15et je crois
01:00:15que quelque part
01:00:16cette capacité
01:00:19à comprendre l'autre
01:00:21pratiquement au moment
01:00:22où j'entends
01:00:23ces premiers mots
01:00:24parce que c'est vrai
01:00:25il y a une sorte
01:00:25comme ça
01:00:25d'intuition immédiate
01:00:28ou de saisie immédiate
01:00:29de l'objet
01:00:29comme dirait
01:00:30les psychanalystes
01:00:31je crois que ça vient
01:00:32en fait
01:00:33en réparant les autres
01:00:35sans doute
01:00:36que je répare
01:00:37ma part d'enfant
01:00:37absolument
01:00:39et il faut énormément
01:00:41d'humilité
01:00:42pour dire ça
01:00:42alors c'est vrai
01:00:43je raconte un peu
01:00:44cela
01:00:45puisque vous le livrez
01:00:46à la confession
01:00:46et à la confidence
01:00:47c'est très précieux
01:00:50et je le dis
01:00:51mais c'est souvent
01:00:52moi ce qui m'épate
01:00:53et ça
01:00:53j'aimerais tellement
01:00:54que les auditeurs
01:00:54puissent le voir
01:00:55puissent voir
01:00:55un peu les coulisses
01:00:56de l'émission
01:00:56alors c'est à quel point
01:00:58vous êtes humble
01:01:00et modeste
01:01:00alors on imagine
01:01:01une star
01:01:02ou une personne
01:01:03voilà
01:01:04non
01:01:04ce que je crois vraiment
01:01:05c'est que vous faites
01:01:05passer les autres
01:01:06avant vous
01:01:07non non non
01:01:08ça c'est pas vrai
01:01:08je suis la personne
01:01:10la plus importante
01:01:11j'ai toujours ce sentiment
01:01:12non non non
01:01:13je suis la
01:01:13j'ai vraiment
01:01:15non non
01:01:16je m'aime beaucoup
01:01:17j'ai confiance en moi
01:01:18j'ai un bon égo
01:01:19non non
01:01:20je suis très bien
01:01:21avec moi-même
01:01:22mais
01:01:22j'ai fait beaucoup
01:01:25de travail
01:01:25pour tout ça
01:01:27mais en revanche
01:01:28j'aime
01:01:29j'aime aider l'autre
01:01:30à se découvrir
01:01:31oui bien sûr
01:01:32je crois
01:01:33pour nuancer
01:01:35que de toute façon
01:01:36il faut s'aimer
01:01:37à chez soi-même
01:01:37si on entend venir
01:01:38en aide aux autres
01:01:40ça commence par soi
01:01:41il vaudrait mieux
01:01:42il vaudrait mieux
01:01:43ça je suis d'accord
01:01:44ah là là là
01:01:45les psys
01:01:45qui espèrent
01:01:46si vous voulez
01:01:47il y en a qui font
01:01:48de gros dégâts
01:01:49dans la profession
01:01:49je les citerai pas
01:01:50on les connait tous
01:01:51mais
01:01:51ceux qui espèrent
01:01:53quelque part
01:01:53réparer les autres
01:01:54pour se réparer eux-mêmes
01:01:55ils ce sont des dangers publics
01:01:57non non je pense
01:01:57qu'effectivement
01:01:58vous avez
01:01:59oui une estime de vous-même
01:02:00mais une estime
01:02:02qui s'accompagne
01:02:02d'une grande humilité
01:02:03et ça j'aimerais vous le dire
01:02:04Brigitte
01:02:04parce que franchement
01:02:05c'est aussi ce qui rend très doux
01:02:07la participation à l'émission
01:02:08c'est que vous êtes
01:02:09dans un soin de l'autre
01:02:10dans un prendre soin
01:02:11et rappelons-le
01:02:12c'est le prendre soin
01:02:14qui ouvre la vie psychique
01:02:15sans prendre soin
01:02:16il n'y a pas de vie psychique
01:02:17possible
01:02:17c'est impossible
01:02:19oui et vous travaillez
01:02:20beaucoup évidemment
01:02:21j'ai beaucoup aimé
01:02:22d'ailleurs l'émission
01:02:23qu'on avait faite ensemble
01:02:25il y a un mois ou deux
01:02:26je ne sais plus
01:02:26Samuel Dock
01:02:27sur la définition
01:02:29de différentes maladies mentales
01:02:31comme la bipolarité
01:02:33parce que c'est pareil
01:02:34avec Adrien Calabo
01:02:35on parlait des mots
01:02:36utilisés à tour et à travers
01:02:37c'est pareil
01:02:38on est tous bipolaires
01:02:41on est tous schizophrènes
01:02:43il faut arrêter
01:02:44c'est des mots importants
01:02:47oui et c'est vrai aussi
01:02:50il y a des choses qui comptent
01:02:51et qu'il faut utiliser
01:02:52à bon escient
01:02:53et moi ce que j'ai remarqué aussi
01:02:54c'est que l'émission
01:02:55permet parfois
01:02:55à certains auditeurs
01:02:56de vraiment avoir
01:02:57une vraie révélation
01:02:58et de se dire
01:02:59oh je me reconnais
01:03:01dans ce qu'ils disent
01:03:02tiens il y a là quelque chose
01:03:03que je peux explorer
01:03:04et ça vous voyez
01:03:05c'est quand même pas banal
01:03:07à notre époque
01:03:08je ne connais pas trop
01:03:08d'autres espaces
01:03:09où on peut penser
01:03:11comme ça
01:03:11la souffrance psychique
01:03:13et puis en plus
01:03:14voilà moi
01:03:15je suis chroniqueur
01:03:17dans votre émission
01:03:17mais vous vous êtes entouré
01:03:18non vous êtes invité
01:03:19vous êtes plus que chroniqueur
01:03:21non non non
01:03:22les mots ont leur importance
01:03:25vous savez bien
01:03:25exactement
01:03:27et c'est vrai que
01:03:28ce qui est très appréciable
01:03:29c'est qu'il y a
01:03:30psychologue, psychiatre
01:03:31addictologue, sexologue
01:03:33et franchement
01:03:34bravo pour ça Brigitte
01:03:35moi je suis très émue
01:03:36pour cette émission
01:03:37d'avant la coupure estivale
01:03:40parce que
01:03:41oui oui
01:03:41c'est une belle célébration
01:03:42de nos métiers
01:03:43et de l'humain
01:03:44tout simplement
01:03:45dans toutes ces variations
01:03:46bah oui
01:03:47en fait c'est de l'amour
01:03:48tout simplement
01:03:49absolument
01:03:49l'amour des autres
01:03:50l'amour de soi
01:03:51et puis voilà
01:03:53quel serait votre conseil
01:03:56pour cet été
01:03:56Samuel Dock ?
01:03:58alors écoutez
01:03:59moi ce serait vraiment
01:04:01de pouvoir s'interroger
01:04:02sur son propre désir
01:04:04si les auditeurs m'entendent
01:04:06qu'ils puissent se demander
01:04:07ce qu'ils veulent
01:04:09pour eux
01:04:09pas pour leur famille
01:04:10pas pour leurs enfants
01:04:11pas pour leurs collègues
01:04:13pas pour qui que ce soit
01:04:14juste
01:04:14que quand ils veulent
01:04:15quelque chose
01:04:16quand ils veulent quelque chose
01:04:17profondément
01:04:18que du plus profond de leur coeur
01:04:20ils puissent se poser
01:04:20cette question
01:04:21est-ce pour moi
01:04:22que je veux cela
01:04:24ou est-ce parce que
01:04:25je porte le désir
01:04:26d'un autre
01:04:27parce que nous vivons
01:04:28dans une société
01:04:28où il est très facile
01:04:30de s'oublier
01:04:30et de faire des choses
01:04:31par contrainte
01:04:32en ayant l'impression
01:04:33d'en avoir envie
01:04:34et ça ça demande vraiment
01:04:36une très grande sensibilité à soi
01:04:37et ça j'aimerais vraiment
01:04:38que les auditeurs se disent
01:04:39là oui
01:04:40ça j'ai envie de le faire
01:04:41je le fais parce que c'est moi
01:04:42avec un M majuscule
01:04:43qui désire le faire
01:04:45et pas ma tante Henriette
01:04:46pas le cousin Jacques
01:04:47ou je ne sais quoi
01:04:48je veux le faire
01:04:49et je le fais
01:04:49et je ne le fais pas
01:04:50parce que je me sens obligé
01:04:51de le faire
01:04:52si on arrive déjà à ça
01:04:53quel oxygène on retrouve
01:04:55c'est vachement difficile
01:04:56de découvrir son vrai désir
01:04:58et là je ne parle pas
01:04:59de désir uniquement sexuel
01:05:01je parle de désir
01:05:02je sais bien
01:05:03mais c'est vachement difficile
01:05:05de trouver son vrai désir
01:05:06avec toutes les injonctions
01:05:07qu'on a
01:05:08depuis l'enfance
01:05:09de culturel
01:05:11familial
01:05:12professionnel
01:05:14il faut déjà
01:05:14se débarrasser
01:05:17de tout ça
01:05:17c'est très juste Brigitte
01:05:19et c'est pour ça
01:05:20que je voulais donner ce conseil
01:05:21c'est que d'une certaine façon
01:05:22il désalienne
01:05:23à l'ensemble
01:05:25de la société
01:05:26bien sûr
01:05:27il demande du temps
01:05:28mais vous savez
01:05:29on peut le prendre ce temps
01:05:29peut-être que ça
01:05:30ce serait un peu le corollaire
01:05:31à ce que je propose
01:05:32ce serait de débrancher
01:05:34oui peut-être
01:05:35et puis
01:05:35qu'est-ce que vous en pensez
01:05:37peut-être le conseil
01:05:38que je donnerais
01:05:38essayez de
01:05:40réfléchir à votre vrai désir
01:05:42avec
01:05:43comme hypothèse
01:05:44que
01:05:44vous n'êtes pas marié
01:05:46vous n'avez pas d'enfant
01:05:47vous avez l'argent
01:05:48que vous voulez
01:05:48vous voyez
01:05:49parce que finalement
01:05:50très souvent
01:05:51on n'accède pas
01:05:53à son vrai désir
01:05:54parce qu'il y a
01:05:55en effet des éléments
01:05:56qui font que
01:05:57peut-être que
01:05:59par exemple
01:06:00on a notre parent
01:06:00qui est malade
01:06:01du coup
01:06:01on n'ose pas
01:06:03s'accorder
01:06:04vous voyez
01:06:05peut-être qu'il faudrait
01:06:06déjà essayer
01:06:07de déblayer
01:06:08tout ce qui empêche
01:06:09d'accéder à son vrai désir
01:06:11oui absolument
01:06:12et puis de toute façon
01:06:12si on est vraiment
01:06:13dans une dynamique
01:06:14psy pure
01:06:15le désir
01:06:16il est tout le temps changeant
01:06:17il évolue avec le temps
01:06:18mais déjà
01:06:19simplement moi
01:06:19vous savez
01:06:20j'ai toujours ce souvenir
01:06:21de mon travail
01:06:22à l'hôpital
01:06:23je travaillais en cardiologie
01:06:24pédiatrique
01:06:24et c'est vrai que les infirmières
01:06:26elles couraient beaucoup
01:06:26tout le temps
01:06:27pour essayer de faire
01:06:28leur mission au mieux
01:06:28et elles ne prenaient jamais
01:06:29ce temps à se demander
01:06:30pourquoi
01:06:31pourquoi est-ce que je fais des choses
01:06:32pourquoi est-ce que je vais
01:06:33changer la sonde de cet enfant
01:06:34pourquoi est-ce que je vais
01:06:35parler à un tel
01:06:35pourquoi j'écris telle chose
01:06:36dans le dossier
01:06:37et je leur disais
01:06:38je leur donnais ce conseil
01:06:39prenez juste une seconde
01:06:41et dites-vous
01:06:42comme si vous parliez à vous-même
01:06:43comme si vous-même étiez un autre
01:06:44pourquoi
01:06:45Christine
01:06:46pourquoi est-ce que tu fais ça
01:06:47et parfois
01:06:48elles se rendaient compte
01:06:49qu'elles ne savaient absolument pas
01:06:50pourquoi elles le faisaient
01:06:51que c'est parce qu'elles étaient prises
01:06:52dans une espèce de précipitation
01:06:53et alors ça leur permettait
01:06:55d'économiser de l'énergie
01:06:56de faire autre chose
01:06:57de repenser leur action
01:06:59mais simplement parfois
01:07:00dans une frénésie
01:07:02juste
01:07:02pourquoi
01:07:03est-ce que je suis en train
01:07:04de dire quelque chose
01:07:04posez-vous la question
01:07:05comme si vous étiez une autre
01:07:06voilà
01:07:07alors c'est drôle
01:07:08parce que c'est un peu
01:07:08ce que disait Christophe
01:07:09mais d'ici tout à l'heure
01:07:10qu'il faut trouver le sens de sa vie
01:07:11et c'est drôle
01:07:12parce que finalement
01:07:13vous êtes totalement différent
01:07:14Christophe et vous
01:07:15Samuel
01:07:16il n'y a pas beaucoup de points communs
01:07:17en apparence
01:07:18et puis finalement
01:07:19non non non
01:07:20ce que je trouve
01:07:23et ça c'est vraiment
01:07:24ce que j'ai envie de transmettre
01:07:25à tous ceux qui nous écoutent
01:07:27c'est qu'au fond
01:07:28vous êtes tous
01:07:29avec des casquettes différentes
01:07:31si je puis dire
01:07:31mais au fond
01:07:32vous avez tous cette vérité
01:07:33qu'il faut trouver
01:07:34ses vrais désirs
01:07:35qu'il faut trouver le sens de sa vie
01:07:36qu'il faut vivre pour soi
01:07:37c'est parce que la vie
01:07:38elle est courte
01:07:39et que si on veut être joyeux
01:07:41et dans l'amour
01:07:41il faut se débarrasser
01:07:44de tous les bagages
01:07:45qu'on a sur le dos
01:07:46ah mais là
01:07:47je vais choquer
01:07:47beaucoup de mes confrères
01:07:49qui vont m'écouter
01:07:49mais vous savez
01:07:50je pense que parfois
01:07:50les théoriciens de bord
01:07:52très différents
01:07:53disent la même chose
01:07:54ne serait-ce que sur ce point de vue
01:07:55le lexique change
01:07:56mais en fait
01:07:57il y a que l'autre universel
01:07:59savoir que l'autre
01:08:00que les limites de l'autre
01:08:01s'arrêtent là où commencent les siennes
01:08:03par exemple
01:08:03c'est quelque chose de très universel
01:08:05mais qui va prendre des noms différents
01:08:06dans différents langages
01:08:07en tout cas
01:08:08je crois qu'être attentif à soi
01:08:09c'est un exercice
01:08:10mais pour ça effectivement
01:08:11il faut s'accorder une certaine valeur
01:08:13et c'est pas toujours facile
01:08:14quand on a des blessures
01:08:15d'enfance profondes
01:08:16c'est pas toujours facile
01:08:17quand on n'a pas le temps
01:08:18mais parfois il faut se demander
01:08:20pourquoi on n'a pas le temps
01:08:21aussi
01:08:21voilà
01:08:22pourquoi on ne prend pas le temps
01:08:23oui
01:08:24bah merci beaucoup
01:08:25Samuel Doc
01:08:26de cet échange
01:08:26merci infiniment
01:08:28et puis après
01:08:29s'être occupé de la santé psychique
01:08:30on va s'occuper de la santé physique
01:08:33puisque c'est Michel Audoul
01:08:34qu'on va retrouver dans un instant
01:08:35alors voilà le petit conseil sexo
01:08:44de cet été
01:08:45faire un bilan
01:08:46justement un bilan sexo
01:08:47bah c'est oui
01:08:48c'est un bilan
01:08:48c'est toujours un bon moyen
01:08:49d'évaluer où on en est
01:08:51et donc je vous propose
01:08:52de faire votre bilan sexo
01:08:54afin bien sûr
01:08:55de faire évoluer
01:08:56votre relation intime
01:08:57et alors si vous décidez
01:08:58de le faire ensemble
01:08:59présentez surtout ce bilan
01:09:01comme un jeu ludique
01:09:03et pas une mise au point critique
01:09:04parce que j'ai pas envie
01:09:05que vous vous disputiez
01:09:06sur ce sujet
01:09:07donc vous prenez
01:09:08une feuille blanche
01:09:09vous tracez trois colonnes
01:09:11la liste des stops
01:09:13des encors
01:09:14et des ouvertures
01:09:15alors vous avez compris
01:09:16dans la liste des stops
01:09:17vous allez formuler
01:09:18ce que vous n'avez plus très envie
01:09:20ou ce que vous trouvez
01:09:21que c'est plus très utile
01:09:22dans votre sexualité
01:09:24des encors
01:09:25ce que vous aimez
01:09:26et que vous voudriez
01:09:28encore plus
01:09:28et puis dans la colonne
01:09:31sans doute la plus délicate
01:09:32à remplir
01:09:32c'est celle de l'ouverture
01:09:34parce que sur ce point
01:09:35vous risquez peut-être
01:09:36d'être surpris
01:09:37à la fois des résistances
01:09:39de votre partenaire
01:09:40face à vos envies
01:09:41mais tout autant
01:09:41des propositions
01:09:42qu'il pourrait vous faire
01:09:43mais au moins
01:09:44ça vous permet
01:09:45de communiquer ensemble
01:09:46donc voilà le petit
01:09:47sexo conseil
01:09:48pour cet été
01:09:49alors on a parlé
01:09:50de la santé psychique
01:09:52avec Samuel Dock
01:09:53et on va évidemment
01:09:54parler du corps
01:09:55des mots du corps
01:09:56avec vous
01:09:57Michel Audoul
01:09:57merci d'être avec nous
01:09:59bonjour
01:09:59bonjour Brigitte
01:10:01c'est un vrai plaisir
01:10:02c'est un plaisir partagé
01:10:04donc vous êtes fondateur
01:10:05de l'Institut français
01:10:06de Shiatsu
01:10:06vous avez formé
01:10:08de nombreux praticiens
01:10:09et on vous connaît aussi
01:10:12pour ce best-seller
01:10:14dis-moi où tu as mal
01:10:15je te dirai pourquoi
01:10:16oui parce que
01:10:18très souvent
01:10:19un mal-être
01:10:20se traduit par le corps
01:10:22oui
01:10:23oui et puis j'écoutais
01:10:25les invités précédents
01:10:26qui disaient
01:10:27qui parlaient du respect de soi
01:10:28qui parlaient de l'écoute de soi
01:10:30qui parlaient
01:10:31de la nécessité
01:10:32à avoir une estime de soi
01:10:34et à prendre soin de soi
01:10:37à tout point de vue
01:10:37et en ça
01:10:39aussi étonnant
01:10:40que cela puisse paraître
01:10:41notamment dans les moments
01:10:42de souffrance
01:10:43et bien nous avons
01:10:43un allié formidable
01:10:44qui s'appelle notre corps
01:10:45parce que lui
01:10:46il ne sait pas mentir
01:10:47il ne sait pas raconter d'histoire
01:10:49et lorsqu'il exprime quelque chose
01:10:51dans une partie précise
01:10:52de ce corps
01:10:53il nomme
01:10:54ce qui se passe
01:10:55il nomme
01:10:56sur quoi nous avons besoin
01:10:57d'aller jeter un regard
01:10:59il nomme
01:10:59les parties de nous-mêmes
01:11:01que nous avons besoin
01:11:02d'amener un peu de lumière
01:11:03alors ce qui est étonnant
01:11:05toujours
01:11:05et moi la première
01:11:07Michel Odoul
01:11:07c'est qu'on a mal quelque part
01:11:09et il faut vraiment
01:11:10que le corps insiste
01:11:12pour que tout d'un coup
01:11:12on se dise
01:11:13aïe
01:11:13il faut quand même
01:11:14peut-être que j'aille voir quelqu'un
01:11:15il faut peut-être quand même
01:11:16que je me rende compte
01:11:17que j'ai mal au dos
01:11:18que j'ai mal au crâne
01:11:19que je digère mal
01:11:22ou je ne sais quoi
01:11:22c'est étonnant
01:11:24comment
01:11:24comment on est quand même
01:11:27un peu sourd
01:11:28justement
01:11:28à ce que le corps
01:11:29nous transmet
01:11:30parce que nous sommes
01:11:31globalement organisés
01:11:33et construits
01:11:34autour d'une idée
01:11:35que
01:11:36la maladie
01:11:38est une chute
01:11:39lorsqu'on souffre
01:11:41c'est une défaite
01:11:42on dit d'ailleurs
01:11:43le mal
01:11:44a dit
01:11:44mais ce n'est pas le mal
01:11:45ce n'est pas du mal
01:11:46ce n'est pas quelque chose
01:11:48qui nous veut du mal
01:11:49au plus profond de nous-mêmes
01:11:50mais c'est un peu
01:11:51comme un petit enfant
01:11:52qui a l'impression
01:11:52qu'on ne s'occupe pas de lui
01:11:53il va se mettre à faire des bêtises
01:11:55pour attirer l'attention
01:11:56et il y a au fond de nous
01:11:57quelque chose
01:11:58qui essaye d'attirer notre attention
01:12:00et plus nous sommes
01:12:01effectivement
01:12:02dans l'agitation
01:12:03des propositions
01:12:04et des soubresauts
01:12:05du quotidien
01:12:06moins nous avons
01:12:07l'opportunité
01:12:09la sensibilité
01:12:10la capacité
01:12:11voire l'envie
01:12:12de s'arrêter
01:12:13et d'entendre
01:12:14ce que notre corps
01:12:15a à nous dire
01:12:16alors
01:12:16à ce moment-là
01:12:17qu'est-ce que nous cherchons
01:12:18toutes les stratégies
01:12:19qui sont celles
01:12:20qui vont nous permettre
01:12:20d'anesthésier les choses
01:12:21où nous allons continuer
01:12:23à nous agiter
01:12:23un petit peu plus
01:12:24et à nous enivrer
01:12:27dans la suractivité
01:12:28le faire
01:12:29ou cette notion
01:12:30de la pseudo-faite
01:12:31qui est celle
01:12:32en fait
01:12:32qui ne sert qu'à nous endormir
01:12:33ou alors on prend des médicaments
01:12:36pour faire taire la douleur
01:12:37et puis ça n'arrange rien
01:12:40évidemment
01:12:40et puis après arrive l'accident
01:12:43ce fameux
01:12:45c'est une expression
01:12:46que je vous ai volée
01:12:47je crois que c'est vous
01:12:49qui me l'avez apprise
01:12:49ce tact manqué réussi
01:12:53oui absolument
01:12:54c'est de vous je crois
01:12:56oui absolument
01:12:57donc je vous le rends
01:12:59mais je vous le garde
01:13:00mais je le garde quand même
01:13:01mais vous gardez-le
01:13:02avec grand plaisir
01:13:03vous savez qu'à partir
01:13:04du moment où on met
01:13:05un certain nombre de choses
01:13:06dans des écrits
01:13:07c'est qu'on a envie
01:13:07qu'ils soient partagés
01:13:08et que
01:13:10un invité précédent
01:13:13parlait
01:13:14de la manière
01:13:15avec laquelle
01:13:16vous aidiez les gens
01:13:17et de votre humilité
01:13:18etc
01:13:18je crois qu'effectivement
01:13:19à partir du moment
01:13:20où on a la chance
01:13:21d'avoir une capacité
01:13:22particulière
01:13:23qui permet d'aider
01:13:24les autres
01:13:24la première
01:13:26des responsabilités
01:13:28c'est l'humilité
01:13:29par rapport à ça
01:13:30c'est-à-dire le fait
01:13:31de ne pas en faire
01:13:32un outil de puissance
01:13:33mais au contraire
01:13:33de redonner à l'autre
01:13:34la capacité
01:13:35à régler les choses
01:13:36par lui-même
01:13:36et cet acte manqué réussi
01:13:39que nous rencontrons
01:13:40de temps en temps
01:13:41mais bien sûr
01:13:41que c'est une interpellation
01:13:42à soi
01:13:43c'est une interpellation
01:13:44à être
01:13:45c'est une interpellation
01:13:46à entendre
01:13:47que sans doute
01:13:47il y a quelque chose
01:13:49qui ne va pas bien
01:13:49que nous sommes peut-être
01:13:50dans la mauvaise direction
01:13:52que nous nous accrochons
01:13:53peut-être à des choses
01:13:54qui ne sont pas satisfaisantes
01:13:55et qui ne conviennent pas
01:13:56Justement vous reparlez
01:13:58encore d'humilité
01:13:59on en a parlé
01:14:00depuis 14h
01:14:00plusieurs fois
01:14:01je crois que c'est peut-être
01:14:02un conseil
01:14:03que j'ai envie de donner
01:14:04comme ça
01:14:04je sais que beaucoup
01:14:06de personnes
01:14:07parfois grâce à l'émission
01:14:09d'ailleurs
01:14:09vont aller consulter
01:14:10peut-être que
01:14:12si on a affaire
01:14:13à un thérapeute
01:14:15ou quel que soit
01:14:16son diplôme
01:14:18qui n'a pas
01:14:18cette humilité là
01:14:19il faut peut-être
01:14:20tout de suite
01:14:20en changer
01:14:21non ?
01:14:22C'est clair
01:14:22c'est clair
01:14:23c'est-à-dire que
01:14:24si vous voulez
01:14:25le premier des grands pièges
01:14:26qui peut
01:14:27être tendu
01:14:30à un praticien
01:14:30qui s'installe
01:14:31ou à un thérapeute
01:14:32même qui ne s'installe pas
01:14:33qui est déjà
01:14:34quelqu'un dans le métier
01:14:35c'est ce qu'on appelle
01:14:35la toute puissance
01:14:36c'est-à-dire
01:14:37c'est le moment
01:14:37où il commence
01:14:38à s'approprier
01:14:39les moyens
01:14:41qui sont ceux
01:14:41qui peuvent permettre
01:14:42à l'autre d'aller mieux
01:14:43et effectivement
01:14:44il n'y a pas
01:14:46150 manières
01:14:47de prendre de la distance
01:14:49et de se protéger
01:14:50de ce risque
01:14:51de toute puissance
01:14:52ça s'appelle
01:14:52l'humilité
01:14:53et je sais
01:14:54que ça fait partie
01:14:54des éléments
01:14:55qui sont des éléments
01:14:56fondamentaux
01:14:57que j'apprends
01:14:58aux praticiens
01:14:59on apprend sans doute
01:15:01le savoir-faire
01:15:01certainement
01:15:02bien sûr
01:15:02que la connaissance technique
01:15:03elle est quelque chose
01:15:04d'essentiel
01:15:04mais le savoir-être
01:15:06est quelque chose
01:15:06de fondamental
01:15:07oui et puis de toute façon
01:15:08c'est toujours le patient
01:15:10qui va se guérir
01:15:11nous on est là
01:15:12que pour lui donner
01:15:14éventuellement
01:15:15les moyens
01:15:17de se guérir
01:15:18alors
01:15:18oui surtout
01:15:20en comprenant
01:15:20qu'en plus
01:15:20on n'est pas obligé
01:15:21de tout savoir
01:15:22et que d'être
01:15:22dans l'injonction absolue
01:15:23ça peut conduire
01:15:24les gens dans l'erreur
01:15:25bien sûr
01:15:26bien sûr
01:15:26dans votre livre
01:15:28dis-moi où tu as mal
01:15:30je te dirai pourquoi
01:15:30dans la nouvelle édition
01:15:31qui a été augmentée
01:15:32vous parlez beaucoup
01:15:33des maladies auto-immunes
01:15:34Michel Oudoul
01:15:36et c'est vrai
01:15:38qu'elles sont
01:15:39en nette explosion
01:15:40est-ce que vous pourriez
01:15:42comme ça juste
01:15:42nous en redire deux mots
01:15:43pour qu'on essaye
01:15:45un petit peu
01:15:46que la société
01:15:47se libère
01:15:49de ce mal
01:15:50justement
01:15:51nous sommes
01:15:52dans des cultures
01:15:53et dans des époques
01:15:54et dans des civilisations
01:15:56dans lesquelles
01:15:57il y a
01:15:57des injonctions
01:15:59au nivellement
01:16:00à la disparition
01:16:01tout le monde
01:16:01doit être dans un consensus
01:16:02mou
01:16:03correspondre à des
01:16:04à des schémas
01:16:05et à des critères précis
01:16:06or la particularité
01:16:08du système immunitaire
01:16:10c'est
01:16:10la capacité
01:16:11à faire la différence
01:16:12entre le soi
01:16:13et le non-soi
01:16:13et lorsque
01:16:14on ne sait plus
01:16:15vraiment qui l'on est
01:16:16et qu'on essaye
01:16:17uniquement de répondre
01:16:18à des standards
01:16:18qui sont ceux
01:16:19qui nous sont proposés
01:16:20c'est-à-dire
01:16:20donc qu'on s'éloigne
01:16:21de soi-même
01:16:22il est bien évident
01:16:23que le système immunitaire
01:16:25perd ses références fondamentales
01:16:26et quand le système immunitaire
01:16:28perd ses références fondamentales
01:16:30et bien ça commence
01:16:31à donner
01:16:31dans un premier temps
01:16:32des dérapages
01:16:33de type allergique
01:16:35des allergies
01:16:35toutes choses
01:16:36qui sont d'abord
01:16:38la signature
01:16:38d'une surréaction
01:16:39de notre système immunitaire
01:16:40puis ensuite arrive
01:16:42le moment
01:16:42où le dérapage
01:16:43il va au bout
01:16:43c'est-à-dire que là
01:16:44c'est le moment
01:16:45où le système immunitaire
01:16:46non seulement
01:16:46il surréagit
01:16:47mais en plus
01:16:48il considère
01:16:49comme étant
01:16:49des ennemis
01:16:50qu'il faut détruire
01:16:51nos propres cellules
01:16:52de différentes parties
01:16:53de notre corps
01:16:54et que suivant
01:16:56la problématique
01:16:56qu'est la nôtre
01:16:57et bien ce seront
01:16:58des cellules articulaires
01:16:59des capsules articulaires
01:17:00comme on le voit
01:17:01dans la polyarthrite
01:17:01ce sont des cellules
01:17:03de la thyroïde
01:17:06comme on le voit
01:17:06dans un chien auto
01:17:07ce sont des problématiques
01:17:09de type sclérose en plaques
01:17:11comme on le voit
01:17:11dans la maladie
01:17:12de la sclérose en plaques
01:17:13où notre système immunitaire
01:17:15détruit la myline
01:17:16qui est un vecteur fondamental
01:17:19de la conductibilité nerveuse
01:17:20etc.
01:17:21c'est-à-dire qu'à un moment donné
01:17:22ce qui est censé
01:17:23nous protéger
01:17:24et nous défendre
01:17:25et bien
01:17:25considère que
01:17:27certains pans de nous-mêmes
01:17:28sont devenus
01:17:29des éléments dangereux
01:17:30et agressifs
01:17:30et c'est en cela
01:17:31où ces maladies auto-immunes
01:17:33parlent très précisément
01:17:34des pans de nous-mêmes
01:17:36sur lesquels
01:17:36nous avons appliqué
01:17:37Et quel conseil
01:17:40vous pouvez donner
01:17:41aux personnes
01:17:41justement
01:17:42qui ont des maladies auto-immunes
01:17:43Michel Audoul ?
01:17:44Alors un conseil général
01:17:45évidemment
01:17:46parce que
01:17:46c'est toujours compliqué
01:17:49mais...
01:17:50En dehors du fait
01:17:51que bien entendu
01:17:51il est évident
01:17:52qu'il ne faut absolument
01:17:53pas sous-estimer
01:17:54ces pathologies
01:17:56et il faut donc
01:17:56se faire prendre en charge
01:17:57et se faire soigner
01:17:58la médecine est capable
01:17:59d'apporter
01:18:00un certain nombre
01:18:00de réponses
01:18:01mais il faut surtout
01:18:02aller faire un travail aussi
01:18:03aller se faire accompagner
01:18:04tant sur le plan énergétique
01:18:05que sur le plan
01:18:06psycho-émotionnel
01:18:07pour essayer d'identifier
01:18:09qu'est-ce qui nous amène
01:18:10à un moment donné
01:18:11à considérer
01:18:12que les cellules
01:18:13qui ont à voir
01:18:14avec le chef d'orchestre
01:18:15qui s'appelle la thyroïde
01:18:16se mettent à être attaquées
01:18:18que se passe-t-il
01:18:19à ce moment-là ?
01:18:21Et comment on peut retrouver
01:18:23son...
01:18:24enfin
01:18:25la différence entre soi
01:18:27et le monde extérieur
01:18:28finalement ?
01:18:29C'est ça
01:18:29pour parler
01:18:30de manière un peu
01:18:31simpliste
01:18:32certes
01:18:33mais c'est peut-être
01:18:34pour que tout le monde
01:18:35comprenne bien
01:18:35quel peut-être
01:18:37le conseil
01:18:38que vous pourriez donner
01:18:39Michel Audoult
01:18:39pour cet été
01:18:40à tous ceux
01:18:41qui nous écoutent ?
01:18:43C'est un conseil hyper classique
01:18:45et c'est prendre soin de soi
01:18:47et comprendre
01:18:48qu'on peut profiter
01:18:49de cette phase
01:18:50qui est la phase de l'été
01:18:51qui peut nous permettre
01:18:52de sortir
01:18:53de l'état d'excitation
01:18:54ou d'hyperactivité
01:18:55que nous avons
01:18:55dans nos quotidiens
01:18:56pour essayer un petit peu
01:18:58de prendre des temps de recul
01:18:59et des temps de pause
01:19:00et quelqu'un parlait
01:19:03d'interroger son désir
01:19:04quelqu'un parlait
01:19:04d'interroger
01:19:05oui mais oui
01:19:06pourquoi pas
01:19:06interroger son désir
01:19:07pourquoi pas se demander
01:19:08mais si j'y réfléchis
01:19:11qu'est-ce que je fais de ma vie
01:19:12est-ce que c'est ce qui m'intéresse
01:19:14est-ce que c'est ce dont j'avais envie
01:19:15et puis très globalement
01:19:17sinon
01:19:17ne pas oublier
01:19:18de se caler
01:19:19sur les rythmes des saisons
01:19:20et que l'été
01:19:21c'est certes
01:19:22une période de vacances
01:19:24et de repos
01:19:24mais c'est aussi une période
01:19:25où le corps
01:19:26a besoin d'être actif
01:19:27parce que c'est là
01:19:28où les métabolismes
01:19:29permettent d'éliminer
01:19:30un certain nombre
01:19:31de choses en confondant
01:19:32donc prenez soin
01:19:33de vous
01:19:34dans tous les sens du terme
01:19:36soyez à l'écoute
01:19:37de vous-même
01:19:37et ne trouvez pas
01:19:39des artefacts
01:19:41qui vont vous permettre
01:19:41de fuir un petit peu plus
01:19:43et à nouveau
01:19:43pour essayer de trouver
01:19:44des états d'excitation
01:19:45qui sont ceux
01:19:46qui vont vous permettre
01:19:47de continuer à les saisir
01:19:48donc pas trop de sport
01:19:49cet été par exemple
01:19:50sinon
01:19:52si on n'est pas vraiment
01:19:54en clair avec soi-même
01:19:55on risque d'avoir
01:19:56un accident
01:19:56c'est ça ?
01:19:57oui il y a ça
01:19:58on risque absolument
01:20:00d'avoir un accident
01:20:00dans tous les sens du terme
01:20:01c'est-à-dire que ça peut être
01:20:02une chute
01:20:03une fracture
01:20:03etc
01:20:03mais quand je voyais
01:20:05à l'époque
01:20:05dans les moments
01:20:06où je faisais 37, 38
01:20:0739 degrés
01:20:08des gens qui faisaient
01:20:09des joggings
01:20:09en plein soleil
01:20:10soyons raisonnables
01:20:11oui oui oui
01:20:13voilà
01:20:13respectons la vie
01:20:15et le vivant
01:20:16qui est en nous
01:20:16et écoutons son corps
01:20:18un petit peu quand même
01:20:18oui
01:20:19absolument
01:20:20c'est pas une machine
01:20:22c'est vrai que le corps
01:20:25mais bon
01:20:26et puis soyons
01:20:28moi j'ai peut-être
01:20:29comme ça
01:20:29ce que j'ai envie de dire
01:20:30parce que je trouve
01:20:31qu'il y a une sorte
01:20:33de mode
01:20:34du jeunisme
01:20:35respectons aussi
01:20:37notre corps
01:20:38en fonction de son âge
01:20:39si on a 70 ans
01:20:41essayons pas
01:20:41de battre un jeune
01:20:42au tennis
01:20:43qui a 30 ans
01:20:44bien sûr
01:20:45bien sûr
01:20:46bien sûr
01:20:47puis de toute façon
01:20:49battre un jeune
01:20:49au tennis
01:20:50qui a 30 ans
01:20:51quand on en a 70
01:20:52c'est une victoire
01:20:53de l'ego
01:20:53mais c'est pas obligatoirement
01:20:55ça qui produit le bonheur
01:20:56l'ego
01:20:57il produit la comparaison
01:20:58il produit la lutte
01:20:59il produit la compétition
01:21:00mais c'est pas lui
01:21:01qui va produire le bonheur
01:21:02le bonheur et l'équilibre
01:21:03il va être justement
01:21:04dans le juste respect de soi
01:21:05ce fameux petit moi
01:21:07qui est très tyrannique
01:21:09comment on ferait justement
01:21:11Michel Audoul
01:21:12pour le reconnaître
01:21:13quand c'est l'ego
01:21:14qui tout d'un coup
01:21:15essaye de diriger
01:21:16nos actions
01:21:17nos paroles
01:21:18c'est-à-dire
01:21:20là on voit tout de suite
01:21:21le niveau de la satisfaction
01:21:23c'est la différence
01:21:25entre le plaisir
01:21:26et le bonheur
01:21:26c'est-à-dire que
01:21:27le plaisir
01:21:28on est dans la satisfaction
01:21:29des sens purs
01:21:30on va avoir
01:21:32une espèce de
01:21:33de truc
01:21:34où on est content de soi
01:21:35un bien-être ensuite
01:21:36oui
01:21:36voilà
01:21:37mais le
01:21:39le fait d'être juste
01:21:41et d'être au-delà de l'ego
01:21:42c'est-à-dire
01:21:42on a la satisfaction du soi
01:21:43là on a vraiment
01:21:45une espèce de sentiment de fond
01:21:46qui est beaucoup plus riche
01:21:47que ça
01:21:47qui est beaucoup plus profond
01:21:49qui est la plupart du temps
01:21:50d'ailleurs en plus
01:21:51qui est quelque chose
01:21:52qui est partagé
01:21:53oui alors que l'ego
01:21:54on va être très fier
01:21:55de ce qu'on vient de faire
01:21:56genre
01:21:57il a besoin de le montrer
01:21:58à tout le monde
01:21:59alors qu'au fond
01:21:59c'est juste notre petit ego
01:22:01et c'est pas nous
01:22:02dans notre réalité profonde
01:22:04c'est ça
01:22:05et bien voilà
01:22:06donc peut-être cet été
01:22:08démasquer un peu votre ego
01:22:10voilà ce qu'on pourrait aussi
01:22:11peut-être conseiller
01:22:12à tous ceux qui nous écoutent
01:22:13merci en tout cas
01:22:14Michel Oudoul
01:22:15on peut aussi profiter cet été
01:22:18pour relire
01:22:18Dis-moi où tu as mal
01:22:19je te dirai pourquoi
01:22:20parce que chaque fois
01:22:21qu'on le relit
01:22:21on en redécouvre
01:22:22d'autres perles
01:22:23donc voilà
01:22:24c'est aux éditions
01:22:26évidemment
01:22:26Albin Michel
01:22:27merci beaucoup
01:22:28Michel Oudoul
01:22:28bon été à vous
01:22:29on fait une petite pause
01:22:31et on va se toucher
01:22:32pour terminer
01:22:33avec Sandy Boulanger
01:22:34qui est sexothérapeute
01:22:36également
01:22:36on la retrouve
01:22:37dans un instant
01:22:38Et bien c'est avec vous
01:22:44Sandy Boulanger
01:22:44que nous allons conclure
01:22:46merci de prendre
01:22:47un petit peu de votre temps
01:22:48vous êtes l'autrice
01:22:49de l'art du toucher
01:22:50aux éditions de la Musardine
01:22:52vous êtes sexothérapeute
01:22:54somatothérapeute
01:22:56somatothérapeute
01:22:57ça veut dire aussi
01:22:57que vous tenez
01:22:58beaucoup d'importance
01:22:59au corps
01:22:59bien sûr
01:23:00Oui
01:23:00Bonjour Brigitte
01:23:02merci de me recevoir
01:23:03je suis ravie de clôturer
01:23:04aussi cette belle saison
01:23:05Alors justement
01:23:07somatothérapeute
01:23:08je disais que
01:23:09c'est le travail aussi
01:23:10sur le corps
01:23:11finalement
01:23:12on n'est pas loin
01:23:13de ce dont on disait
01:23:15avec Michel Oudoul
01:23:16Oui exactement
01:23:17c'est vrai que ça allie
01:23:19la psychologie
01:23:21et le corps
01:23:22donc le soma
01:23:23c'est le corps en grec
01:23:24on vient ajouter
01:23:25ce qu'on appelle souvent
01:23:27la conversion somatique
01:23:29c'est ce dont parle
01:23:30Michel Oudoul
01:23:31depuis longtemps maintenant
01:23:32c'est que parfois
01:23:33on a des conflits
01:23:34psychiques internes
01:23:36qu'on ne peut pas exprimer
01:23:38qui n'arrivent pas
01:23:39à aller dans la conscience
01:23:40on n'a pas les outils
01:23:42de jardinage émotionnel
01:23:43d'ailleurs pour s'en occuper
01:23:44et du coup
01:23:45ça part sur le corps
01:23:47donc cette conversion somatique
01:23:49c'est important
01:23:50de pouvoir l'accompagner
01:23:52notamment par le toucher
01:23:53Alors vous travaillez aussi
01:23:56malheureusement
01:23:58enfin quand je dis
01:23:59malheureusement
01:23:59non
01:23:59je veux dire
01:24:00c'est parce que
01:24:01c'est difficile
01:24:02de travailler
01:24:02dans ces services-là
01:24:04vous travaillez
01:24:04avec des patients
01:24:06en fin de vie
01:24:07vous travaillez
01:24:08en cancérologie
01:24:10donc vous travaillez
01:24:11beaucoup
01:24:11avec des gens
01:24:12qui justement
01:24:13ont le corps
01:24:13très en souffrance
01:24:14et qu'est-ce que
01:24:16vous avez envie de dire
01:24:18justement
01:24:19sur ce travail
01:24:19que vous faites
01:24:20et je sais que vous le faites
01:24:21avec beaucoup d'amour
01:24:22et que vous êtes
01:24:23enfin que vous êtes
01:24:24à votre place
01:24:25C'est vrai que
01:24:27c'est très complémentaire
01:24:29avec la psychologie clinique
01:24:30donc qui est un entretien
01:24:31verbal
01:24:32là en fait
01:24:33je vais pouvoir
01:24:34utiliser mon corps
01:24:36comme contenant
01:24:37des angoisses
01:24:38et des douleurs
01:24:39parce que les douleurs
01:24:39sont physiques
01:24:40et ou psychiques
01:24:41et c'est vrai
01:24:42que d'avoir
01:24:43un accompagnement
01:24:44avec un toucher
01:24:46professionnel juste
01:24:47va permettre aussi
01:24:49de libérer
01:24:49justement les mots
01:24:50il y a des émotions
01:24:52qui peuvent sortir
01:24:53et parce qu'elles sont
01:24:53cadrées par ce toucher
01:24:55qui est là
01:24:56très soutenant
01:24:57en mon écologie
01:24:59on a une présence
01:25:00soutenante
01:25:00et bien en somatothérapie
01:25:02on a aussi
01:25:03un toucher
01:25:04et ça change
01:25:05parce que
01:25:06vous savez
01:25:07bien mieux que moi
01:25:08aussi
01:25:08que l'intégration
01:25:10du temps psychique
01:25:11n'est pas du tout
01:25:12le même
01:25:13dans l'intégration
01:25:14de celui du corps
01:25:15donc des fois
01:25:16on comprend
01:25:16tout un tas de choses
01:25:17avec sa tête
01:25:18mais le corps
01:25:19lui a besoin
01:25:20d'un temps différent
01:25:21pour l'intégrer
01:25:22pour l'accepter
01:25:23le digérer
01:25:24la matière
01:25:25est plus lente
01:25:26que l'esprit
01:25:27c'est en certains sens
01:25:30on pourrait dire
01:25:30que l'esprit
01:25:31c'est comme l'air
01:25:32et le corps
01:25:33c'est de la terre
01:25:34donc forcément
01:25:34l'air va plus vite
01:25:35que la terre
01:25:36exactement
01:25:37et c'est vrai
01:25:38que d'avoir
01:25:38cette médiation
01:25:40corporelle
01:25:41va pouvoir
01:25:42favoriser
01:25:43cette intégration
01:25:44et puis je trouve
01:25:45aussi que ça amène
01:25:46une vraie équité humaine
01:25:48une vraie chaleur
01:25:50aussi humaine
01:25:51parfois
01:25:52même en psychothérapie clinique
01:25:55on peut poser la main
01:25:56sur la main
01:25:57de son patient
01:25:58bon ben là
01:25:59c'est quand même
01:25:59beaucoup plus fréquent aussi
01:26:00ça se pose dans la nuque
01:26:02au niveau de la poitrine
01:26:04ou du ventre
01:26:05donc c'est un accompagnement
01:26:07de tout ce qui est en train
01:26:07de se vivre
01:26:08parce que parfois
01:26:09on n'a pas le contrôle
01:26:11sur ce qu'on traverse
01:26:12mais on essaye de chercher
01:26:14de comment est-ce que
01:26:15je vais le traverser
01:26:16et c'est dommage
01:26:17parce qu'on est dans
01:26:18une société
01:26:18où on est
01:26:19de plus en plus
01:26:20le toucher devient
01:26:23de plus en plus suspect
01:26:24et c'est
01:26:25alors
01:26:25encore une fois
01:26:26évidemment
01:26:27on ne va pas
01:26:28encourager les gens
01:26:29à se tripoter
01:26:30c'est pas ce que je veux dire
01:26:31mais c'est vrai
01:26:32que le toucher
01:26:34devient suspect
01:26:35et c'est peut-être dommage
01:26:36parce que ce toucher
01:26:37je pense que dans
01:26:37notamment dans les EHPAD
01:26:39tout ça
01:26:39ça pourrait soulager
01:26:40quand même
01:26:41beaucoup de souffrance
01:26:42oui alors
01:26:44c'est vrai qu'on a aussi
01:26:45cette image là
01:26:46mais pour travailler
01:26:47à l'hôpital
01:26:48je me rends compte
01:26:49quand même
01:26:50que ce toucher
01:26:50il a de la place
01:26:51dans quasiment
01:26:53toutes les fonctions
01:26:55qu'on peut avoir
01:26:55sur l'aide aux toilettes
01:26:57voilà
01:26:57les massages
01:26:58sont quand même
01:26:59quotidiens
01:27:00des massages
01:27:00à l'huile
01:27:01c'est assez phénoménal
01:27:03quand même aussi
01:27:04d'avoir accès
01:27:05à ce toucher là
01:27:07voilà
01:27:07les infirmiers
01:27:08les infirmières
01:27:09quand ils vont faire un soin
01:27:10ils vont pouvoir poser
01:27:11une main sur l'épaule
01:27:12je trouve quand même
01:27:13qu'en 15 ans
01:27:14de pratique hospitalière
01:27:16le toucher
01:27:17est en train
01:27:17de gagner
01:27:19un peu
01:27:19du galon
01:27:20je trouve
01:27:21ah bah ça c'est plutôt
01:27:22une bonne nouvelle
01:27:23alors j'aurais eu
01:27:23plutôt l'impression
01:27:24du contraire
01:27:24moi donc
01:27:25c'est formidable
01:27:26moi je suis ravie
01:27:27d'entendre ça
01:27:27oui oui
01:27:28il y a beaucoup plus
01:27:29de formation aussi
01:27:30maintenant
01:27:30sur la bienveillance
01:27:31la bientraitance
01:27:32dans le soin
01:27:32donc ce toucher
01:27:33en fait partie
01:27:34un nombre
01:27:35vraiment considérable
01:27:37d'étudiants infirmiers
01:27:38font leur mémoire
01:27:40sur le toucher
01:27:41dans le soin
01:27:41c'est quand même
01:27:42assez fabuleux
01:27:43ah bah ça c'est une bonne nouvelle
01:27:44évidemment le conseil
01:27:45qu'on peut peut-être donner
01:27:46alors à ceux qui nous écoutent
01:27:47dans vos couples
01:27:48touchez-vous quoi
01:27:49exactement
01:27:50et puis du coup
01:27:52j'ai surtout envie de dire
01:27:54mais touchez-vous
01:27:54avec poésie
01:27:56avec créativité
01:27:58comme si vous mangez
01:27:59une pêche bien mûre d'été
01:28:01par exemple
01:28:02voilà
01:28:02avec tous ces sens
01:28:05ouverts
01:28:05et puis des fois
01:28:06on n'a pas besoin
01:28:07de finir
01:28:08ce fruit
01:28:08la pêche
01:28:09le noyau
01:28:10c'est un peu compliqué
01:28:10mais c'est ce plaisir
01:28:12de se goûter
01:28:13de se toucher
01:28:14et le toucher
01:28:15ne veut pas toujours dire
01:28:16acte sexuel
01:28:17ça c'est très important
01:28:18oui oui bien sûr
01:28:19c'est même essentiel
01:28:20on ne se touche pas
01:28:22dans le but
01:28:23d'avoir un rapport sexuel
01:28:24ça c'est vrai
01:28:25que sinon
01:28:25sinon
01:28:26il ne faut pas s'étonner
01:28:27que certaines fans
01:28:28ne veulent plus être touchées
01:28:30évidemment
01:28:30et bien écoutez
01:28:32c'est sur ces mots là
01:28:34qu'on va conclure
01:28:34cette émission
01:28:35qui était un peu particulière
01:28:37c'était une manière
01:28:38comme ça
01:28:38de terminer la saison
01:28:41avec les invités
01:28:42qui viennent souvent
01:28:44merci beaucoup
01:28:46en tout cas
01:28:46Sandy Boulanger
01:28:47si on veut mieux comprendre
01:28:48votre travail
01:28:49on peut aller sur votre site
01:28:51le lien
01:28:51au coeur du soin
01:28:52.com
01:28:53et puis bien sûr
01:28:54on vous retrouvera
01:28:55à la rentrée
01:28:57je vous souhaite à tous
01:28:58évidemment
01:28:59un excellent été
01:29:00durant cet été
01:29:01on va écouter
01:29:02des émissions
01:29:03qui ont marqué
01:29:04cette saison
01:29:05et puis on se retrouvera
01:29:06évidemment
01:29:07le 1er septembre
01:29:09en direct
01:29:09et puis peut-être
01:29:11peut-être qu'on peut créer
01:29:12notre petite famille
01:29:13By Love
01:29:14si ça vous dit
01:29:15vous pouvez réagir
01:29:16j'en ai parlé
01:29:18à 14h
01:29:19et c'était histoire
01:29:21de se donner un nom
01:29:22comme ça
01:29:22parce que moi
01:29:22comme vous le savez
01:29:23je mets beaucoup d'importance
01:29:25aux mots
01:29:26je crois que les mots
01:29:27sont importants
01:29:28beaucoup plus
01:29:28qu'on ne l'imagine
01:29:29et je vous invite
01:29:31justement
01:29:31à choisir
01:29:33les beaux mots
01:29:33quand vous communiquez
01:29:35ensemble
01:29:35pour ne pas donner
01:29:37de mots toxiques
01:29:38entre vous
01:29:39je vous embrasse
01:29:40tous très fort
01:29:40et je vous invite

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