La France va reconnaître l'État de Palestine en septembre à l'ONU, a annoncé jeudi le président Emmanuel Macron, espérant créer une dynamique collective en ce sens, une décision aussitôt décriée par Israël comme une «récompense de la terreur» et «fermement» rejetée par les Etats-Unis. Mais pour le journaliste Alexandre Devecchio, «l’Etat envoie un signal en France de faiblesse face au terrorisme».
00:00Je n'irais pas jusque-là quand même un antisémitisme d'État, ça voudrait dire qu'Emmanuel Macron prône l'antisémitisme dans sa politique.
00:09Je crois que ce n'est pas le cas. Maintenant, est-ce que la France met tout en œuvre pour protéger les Juifs de France ?
00:13Ça, c'est une autre question. Est-ce que l'État est conscient de la menace que fait peser l'islamisme sur les Français juifs et sur tous les Français ?
00:26Je n'ai pas l'impression non plus. Le problème, c'est qu'il envoie effectivement un signal en France de faiblesse, justement, face au terrorisme.
00:37Parce que nous aussi, on a été visé par le terrorisme et face à un islamisme rampant qui n'est pas forcément terroriste, mais qui se manifeste par un communautarisme agressif, par une haine des Juifs, une haine des Blancs aussi.
00:51Donc, c'est une décision qui a des répercussions intérieures, d'une certaine manière. Peut-être que d'ailleurs, c'est le but d'amadouer une partie de la communauté musulmane qu'on sait attacher à l'État de Palestine.
01:06Mais je crois que le contexte n'était pas pertinent et que ça risque de se retourner, malheureusement, contre l'Afro et les Français.
01:13Ça envoie l'image d'un président faible, prêt à tous les accommodements raisonnables.