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  • il y a 6 jours
La France va reconnaître l'État de Palestine en septembre à l'ONU, a annoncé jeudi le président Emmanuel Macron, espérant créer une dynamique collective en ce sens, une décision aussitôt décriée par Israël comme une «récompense de la terreur» et «fermement» rejetée par les Etats-Unis. Mais pour le géopolitologue, Gérard Vespierre, «on ne peut pas reconnaître un Etat qui n’a pas de frontières».

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Transcription
00:00Vous savez, alors ce serait la 147e erreur, puisqu'il y a déjà ce nombre, ou 148e plus exactement,
00:09ce nombre d'États membres de l'ONU qui ont reconnu donc la possibilité ou la nécessité,
00:17et on va venir peut-être à ce sujet-là, d'un État palestinien.
00:21Donc, c'est le premier, par contre, la France est le premier pays du G7,
00:26donc un pays important sur la scène nationale qui fait ce pas, mais ce pas est encore virtuel.
00:33C'est comme si dans un tableau, n'est-ce pas, il n'y avait que le cadre, mais il n'y a pas la toile.
00:39On ne peut pas reconnaître un État qui n'a pas de frontières, on ne peut pas reconnaître un État qui n'a pas de chef d'État.
00:46Donc, il y a tout cela qui reste à faire.
00:48Il faut que cet État reconnaisse une non-militarisation vis-à-vis d'Israël,
00:54et qui, in fine, Israël reconnaisse aussi cet État.
00:57Donc, voyez-vous, il y a des années de travail diplomatique devant nous,
01:04et pour le moment, ce n'est simplement que la reconnaissance d'un principe.
01:10C'est, pour reprendre le titre d'un roman de Michel Houellebecq,
01:14« La possibilité du Nil », là, on est dans la possibilité d'un État,
01:18mais pas d'un État, si on n'est pas dans une situation d'indépendance,
01:22d'un État nouveau qui se crée avec des frontières existantes et un chef d'État en place.
01:27Non, non, non, on est dans la possibilité d'un État.
01:30Donc, je crois que l'on perd considérablement de vue cette situation-là.
01:34Sous-titrage Société Radio-Canada

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