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💡 Savez-vous que Louis Marty a convaincu Colette… avec une boîte de pizza ?
Dans cet épisode, on plonge dans le lancement de Merci Handy, et on décrypte les stratégies de Louis Marty pour créer une marque culte sans réseau, sans budget, et sans bullshit.
Si vous êtes entrepreneur, créateur ou marketeur, vous allez ADORER ce que vous allez apprendre.

📖 CHAPITRES
⏳ 00:00 – Comment Louis a lancé Merci Handy à 23 ans
⏳ 06:36 – Le nom “Merci” est né d’une lettre d’avocat 😅
⏳ 12:10 – L’anecdote Colette : closer avec une boîte de pizza
⏳ 15:02 – Convaincre Netflix en prémâchant 90 % du taf
⏳ 18:32 – 1M vues sur YouTube → 0 ventes : le gros fail
⏳ 21:54 – Pourquoi il faut refuser de scaler trop vite
⏳ 31:13 – Ils projettent une licorne sur la Tour Eiffel (true story)
⏳ 33:21 – Caroline et Louis : la rencontre à New York

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Catégorie

📚
Éducation
Transcription
00:00Je crois que j'ai gagné presque 12 000 euros en trois mois.
00:02Mais je travaillais de 8h du matin à 2h du matin, c'était hardcore.
00:05Toutes les marques à qui j'avais envie de ressembler, elles avaient des fortes communautés.
00:09Tu fais semblant de l'avoir fait, mais tu sais que t'es capable de le faire.
00:12Cette vidéo, elle nous avait emmené énormément de trafic sur notre site.
00:15Je crois quasiment 100 000 visiteurs.
00:17Et t'as vu l'impact sur les ventes ?
00:18Zéro.
00:19J'ai fini même une fois au commissariat, on a projeté une licorne sur la tour Eiffel.
00:22Tout le monde est débordé, tout le monde a trop de travail, tout le monde est sur sollicité.
00:25Si tu veux avoir une chance, mets-toi à la place de eux.
00:28Commencer trop gros et viser trop gros au démarrage, ce n'est pas ce que je recommande.
00:36Bonjour à tous et bienvenue dans Business Lunch.
00:38Aujourd'hui, on va décortiquer la réussite de Merci Andy,
00:41une boîte de personal care vendue à plus de 51 millions d'exemplaires.
00:45Dans 27 pays dans le monde, derrière cette marque, il y a Louis Marty qui a débuté en 2014 l'aventure.
00:51Salut Louis, bienvenue dans Business Lunch.
00:53Merci, très content d'être avec toi.
00:54Ce que je voulais documenter avec toi, c'est un petit peu les débuts de Merci Andy.
00:57Les gens qui nous écoutent sont en train de lancer leur boîte où ils ont le projet de le faire.
01:02Du coup, je voudrais qu'on documente un petit peu les coulisses, tout ce qu'on ne dit pas trop sur les premiers maîtres d'une entreprise à succès.
01:07Comment est-ce que tu as lancé ? Merci Andy, on veut tout savoir.
01:10Je sais que tu as fait ça en sortant de tes études.
01:12Comment est venue l'idée du nom, les premiers associés, les locaux ? Dis-moi tout.
01:16Ça remonte déjà, ça fait presque dix ans.
01:18Ça fait dix ans d'ailleurs, c'était une date importante.
01:20Déjà, je ne viens pas du tout de famille d'entrepreneurs.
01:22Donc, ce n'est pas dans mon ADN, j'ai un père médecin et une mère ingénieure, famille divorcée, banlieue parisienne.
01:28Donc, pas du tout entrepreneuriat mindset.
01:30Par contre, j'ai eu envie d'entreprendre parce que pendant mes études, j'ai monté une association dans la musique.
01:35Après, j'ai fait un BDE, j'ai commencé à gagner un peu d'argent, j'ai fait des soirées.
01:38J'ai compris comment gérer un budget, des équipes.
01:42Tu étais populaire ?
01:43Au lycée, non.
01:44Au début de l'école, pas trop.
01:46Qui a été populaire au lycée ? On les cherche.
01:47Oui, non, moi, le lycée, c'était vraiment une période compliquée.
01:50Collège, je suis allé, mais le lycée, c'était vraiment hardcore.
01:52Je n'étais pas bien, quoi.
01:53Sac à dos, his pack et tout, comme ça, tout triste.
01:55Tu avais des bagues ?
01:55Non.
01:56Ah, ben, ça va.
01:57Non, non, non, mais j'aurais bien aimé en avoir.
01:58Je te trinque.
01:59J'aurais bien aimé en avoir.
02:00Et du coup, non, voilà, l'envie d'entreprendre, elle est vraiment arrivée à ce moment-là.
02:04C'est une histoire vraie, mais j'ai rencontré dans le train le fondateur d'Innocent, tu sais, les smoothies.
02:08Oui, bien sûr.
02:08Oui, pour aller à Londres voir un copain qui était en échange là-bas.
02:12J'adorais cette marque.
02:13C'était avant qu'il soit racheté par Coca.
02:15Oui, oui, il venait d'ouvrir la filiale française, en fait, tu vois.
02:17Donc, c'était hyper tôt.
02:18Et en fait, je pense qu'il rentrait de sa filiale en France et il retournait à Londres.
02:21Et tu vois, j'aimais bien les marques un peu comme Ben & Jerry, Innocent, c'est-à-dire qu'ils sont sur des marchés énormes.
02:26Et par un produit différent, un marketing différent, une communication vraiment originale.
02:31Et à l'époque, Ben & Jerry, dans le milieu de la glace, c'était vraiment très différent, quoi.
02:35Ce livre de Seth Godin qui s'appelle « La vache pourpre, The Purple Coast », c'était vraiment ça, tu vois.
02:39C'était vraiment, ils n'avaient pas de concurrents, quoi.
02:40Tu les mettais à côté d'Agendas et tout.
02:42C'est des premières marques communautaires et même dans les circuits de distribution, ils vendaient beaucoup en festival.
02:47Là où, en fait, on ne voyait pas du tout des classes.
02:49Exactement.
02:49Donc, hyper smart.
02:50C'est ça qui m'a donné envie d'entreprendre.
02:52Je n'avais pas d'argent.
02:53Même mes parents ne m'ont pas filé beaucoup d'argent.
02:55Ils ont payé mes études, ce qui est déjà une chance extraordinaire.
02:57J'ai vécu chez eux autant que je voulais.
02:58J'ai travaillé une saison dans le sud de la France, un peu dans le sport, DJ, musique.
03:03Puis, je fais pas mal d'argent.
03:04T'étais géo au club même, quoi.
03:05Ouais, un peu.
03:06Un peu, j'avoue, un peu comme ça.
03:08Pas au club même, mais près de Cannes, dans une résidence.
03:10Je crois que j'ai gagné presque 12 000 euros en trois mois.
03:12Mais je travaillais de 8 heures du matin à 2 heures du matin.
03:15C'était hardcore, avec un peu de cash et tout.
03:17Enfin, voilà, c'était drôle.
03:18J'ai pris cet argent.
03:19On a mis 5 000 euros dans la boîte avec mon associé, qui était Roland, qui était avec moi à l'école.
03:23On était hyper complémentaire.
03:24On s'est lancés dans ce projet-là.
03:26C'était donc pendant notre dernière année d'études.
03:28Tu voulais absolument entreprendre.
03:30Ouais, je voulais entreprendre.
03:31J'avais fait un stage dans un gros parfumeur très connu, qui s'appelle Nina et Richie.
03:35On a mis 6 mois à ouvrir un compte Instagram.
03:37J'étais dans un pôle marketing.
03:38C'était horrible que, tu vois, par des agences, beaucoup de niveaux hiérarchiques.
03:42J'ai pas du tout aimé mon expérience là-bas.
03:44Et j'ai dit, bah, en fait, l'industrie, elle est un peu fucked up.
03:46J'ai envie de mettre plus de proximité, d'aller beaucoup plus vite.
03:49Le monde est en train de changer.
03:50Et c'est comme ça que j'ai entrepris.
03:52Alors, j'étais encore étudiant.
03:53C'était un projet dans la restauration.
03:56Le marché, tout était hyper ennuyeux.
03:58Ça sentait l'alcool.
03:59Ça asséchait les mains.
04:00J'ai regardé le marché du lavage des mains un peu ailleurs.
04:02J'ai vu qu'il y avait quelques innovations, mais rien de cool.
04:04Et ça, tu vois, c'est le premier conseil.
04:05Aucun a priori sur un marché.
04:07Moi, je trouve ça extraordinaire de ne pas avoir d'a priori ou été formaté par quelqu'un.
04:10Je me suis dit, bah, on va faire une marque autour du gel pour les mains.
04:13On a arrêté notre projet.
04:14Avant que ce soit fancy, parce qu'en fait, c'est comme le QR code.
04:16Avant le Covid, les gels pour les mains, personne n'en utilisait.
04:18Non, c'était pas fancy.
04:19Moi, j'avais une mère qui est toujours très hygiène, très carré.
04:25Mais ce n'était pas du matos un peu infirmière.
04:26Moi, ma mère est infirmière, donc on avait ça.
04:28C'était du matos infirmière.
04:30C'était du matos médical.
04:31Et justement, nous, notre ambition, ça a été de dire, on va prendre ce produit-là
04:34et on va l'emmener dans un territoire cosmétique, lifestyle.
04:37Je savais que je voulais aller chez Sephora.
04:39Je savais que je voulais aller dans des concept stores sympas et dans l'industrie de la beauté.
04:43Et je ne savais pas qu'on allait devenir une marque vraiment de personnel care, de soins, de la peau, du corps, du visage.
04:50Mais en tout cas, ce que je savais, c'était que je voulais que mon produit ressemble plus à un produit de chez L'Oréal
04:55qu'à un produit d'un labo pharmaceutique.
04:57Je vais te proposer de piocher une petite carte qui va déterminer le ton de notre épisode.
05:02J'adore ça.
05:03Ce n'est pas du tarot, Louis.
05:04Je sais que tu adores le tarot.
05:05Non, mais tu es le capitaine de ta vie.
05:08Je peux retourner ?
05:08Oui, c'est le jeu d'une de nos clientes.
05:10Et en fait, on a pris l'habitude et on l'adore.
05:12Ok, bienveillance.
05:13Bienveillance.
05:14Voilà, bienveillance.
05:15Très heureux de cette carte.
05:16Ouais.
05:16Qu'est-ce que ça t'évoque quand tu penses au parcours de Merci Andy ?
05:19Non, mais tu vois, le deuxième mot, c'est kindness.
05:22Enfin, en anglais, bienveillance, kindness.
05:24Et mine de rien, dans le mot Merci Andy, il y a merci.
05:27Et ce n'est pas anodin.
05:28Moi, la gratitude, c'est une valeur qui est un petit peu différente de la bienveillance et de la gentillesse,
05:32mais qui sont quand même proches.
05:33Ce côté gratitude, pour moi, il est hyper important, tu vois.
05:35Je suis un peu obsédé du merci à tel point que quand je roule sur l'autoroute et que je vois une moto
05:39et qu'il faut la laisser passer.
05:42Rabat, pour lui relaisser, lui montrer.
05:44Parce qu'en fait, quand le gars, tu sais, il soulève leurs pieds pour dire merci,
05:46ça me procure beaucoup de joie.
05:48Ou dans le métro, tu vois, quand tu tiens la porte à quelqu'un et qu'il te dit vraiment merci avec un sourire,
05:52je trouve que ça change beaucoup de choses.
05:54Donc, je suis très content d'avoir tiré cette carte.
05:55Et le mot Merci, il est arrivé six mois après qu'on se soit lancé.
05:58Alors, on était tout petits.
05:59Oui, c'est qui ce Andy ?
06:00Tout le monde doit te demander.
06:01Au début, la marque, c'était Andy, parce qu'il y a le mot hand, donc les mains.
06:05Ça veut dire pratique en anglais.
06:06Et vraiment, je crois qu'on avait ouvert un compte Facebook et on avait un micro-site,
06:09mais on était encore étudiants.
06:11Et là, première lettre d'avocat, de Andy Bag les sacs poubelles.
06:14Tu vois, Andy Bag les sacs poubelles.
06:15Nous, on avait déposé le mot Andy dans des classes d'hygiène et tout.
06:19Et il y avait peut-être les sacs poubelles, je ne me souviens plus trop.
06:21Et qui nous dit, si vous ne voulez pas qu'on vous défonce, il faut changer le nom.
06:24Nous, on avait 4000 euros sur un compte.
06:26On s'est dit, oulala, écoute, on va changer.
06:28Et c'est là où le mot Merci est arrivé.
06:29On l'a rajouté dans un deuxième temps.
06:31Et ça, ça fait partie des évolutions.
06:32Mais comment c'est arrivé ?
06:33Moi, j'aimais vraiment le mot Merci.
06:35On avait envie de ramener un côté français.
06:37Andy avec un Y qui avait un petit côté trop anglo-saxon.
06:40On avait envie de ramener le côté français.
06:41Ce côté gratitude, il était important.
06:43Et aussi, j'avoue, j'étais abonné à une newsletter qui s'appelait Merci Alfred.
06:46Ah oui, je me souviens bien sûr, l'époque des blogs.
06:49L'époque des blogs.
06:50Les vieux sont là derrière leur écran.
06:51Et on a fait le lien de ramener ce mot Merci.
06:54Et tu vois, c'est ce qu'on essaye de faire.
06:55Nous, notre vision, c'est de rendre l'ordinaire extraordinaire.
06:57Ce côté gratitude, il fonctionnait hyper bien pour nous.
07:00Donc, on a changé.
07:01Au bout du sixième mois, je crois, le nom de la marque.
07:03On avait déjà des produits qui s'appelaient Andy.
07:05On a changé l'étiquette et voilà.
07:06Alors, je trouve que tu me racontes les premiers produits.
07:09Comment ça se passe, du coup, quand tu n'es pas du Serail ?
07:11D'arriver dans cette industrie-là, de lancer son POC, le Proof of Concept.
07:14Comment est-ce que tu commences après lancer ?
07:16Alors, c'est assez compliqué.
07:17Mais nous, notre premier produit, c'était un gel où il y avait un parfum.
07:21Mais il était transparent.
07:22Aujourd'hui, on a une gamme de gels colorés, parfumés.
07:24La difficulté de cette industrie, c'est de trouver un industriel.
07:27Qui te fasse confiance.
07:28Tu lui dis, salut, je suis No One.
07:29Je suis encore étudiant.
07:30Je lance un projet dans la beauté.
07:33Je suis prêt à vous le payer.
07:34Mais est-ce que vous voulez m'accompagner ?
07:35Et un industriel, en France en tout cas, mais même ailleurs dans le monde, il sait que...
07:39C'est foireux.
07:40Ouais, c'est foireux.
07:41Il sait qu'il ne va pas gagner de l'argent sur une première commande.
07:43Parce que tu ne vas pas lui en acheter 100 000 tout de suite.
07:45Aujourd'hui, on passe des millions d'unités.
07:48Mais à l'époque, tu as envie de ce qu'on appelle dans l'industrie le MOQ, le Minimum Order Quantity.
07:52Ça, c'est vraiment la clé quand on fait du produit de manière générale.
07:55J'ai tapé sur Google, fabricant cosmétique.
07:57Et les premiers, ils te disent, nous, c'est 100 000 euros de frais de développement.
08:01Ou c'est 1 million de minimum produits sur la première commande.
08:05Et nous, on a dit, attends, pas du tout, en fait.
08:07Donc, on a dit, on va investir un petit peu.
08:09On va aller voir chaque usine.
08:10Essayer de les convaincre.
08:11Je crois qu'on en a vu presque 10.
08:13En mon temps, on était des gens sérieux.
08:14Et c'était dur, tu vois.
08:15On est deux mecs.
08:15La crédibilité, elle n'est pas folle.
08:17On ne vient pas de l'industrie.
08:18On n'a pas des parents qui étaient dedans.
08:20Et on a un gars qui nous a fait confiance, qui est en Italie, avec qui on travaille encore beaucoup.
08:24Et qui nous a dit, moi, j'aime votre aventure.
08:25Je vais vous aider.
08:26Je me retrouve dans mon histoire.
08:27Et voilà.
08:28Donc, ce lien avec l'industriel, il est hyper important.
08:31Et moi, à chaque fois, tu vois, que je prends la parole dans des salons un peu professionnels ou industriels,
08:35où il y a beaucoup de fabricants, je leur dis de ne pas maltraiter les petits.
08:38Parce que tu vois, il y a des petits qui sont très gros.
08:40Nous, aujourd'hui, ce gars, on lui achète des millions.
08:42Enfin, tu vois, il y a des histoires incroyables.
08:43Je connais bien la marque Ritual.
08:45C'est une marque hollandaise qui fait un milliard de chiffres.
08:47Et en fait, on a la même société de parfums qui fabrique nos parfums.
08:50La présidente de cette boîte m'a raconté qu'elle avait fait le premier meeting où il y avait Ritual.
08:53Aujourd'hui, c'est un des plus gros clients de cette boîte.
08:55Quand tu te lances, tu dois convaincre tes banquiers, tes investisseurs, parfois ta famille.
08:59Évidemment, tes clients pour vendre, mais aussi tes fournisseurs.
09:02C'est ça où c'est dur.
09:03Tu dois vraiment convaincre tout un écosystème de travailler avec toi.
09:06Que vous soyez entrepreneur, consultant ou marketer, j'ai juste le meilleur plan.
09:11Avec le compte pro Blanc, gagnez du temps et allégez votre charge mentale.
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09:22Mais aussi centraliser votre compte pro, votre compta, vos assurances, au même endroit, au même moment.
09:27Et pour en profiter dès maintenant, rendez-vous sur blanc.app.marketingsquare
09:34ou rendez-vous dans le lien en description.
09:36Bonne écoute à tous !
09:38C'est dans quel ordre ces étapes ?
09:39Alors justement, quand on se lance, on ne sait pas par quel bout apprendre le problème.
09:43Déjà, je trouve que le premier cercle, c'est dangereux.
09:45Moi, je m'en souviens.
09:46Tu vois, ma mère, elle avait investi dans mes études.
09:48J'ai mes potes qui commençaient à avoir des premiers jobs, gagner de l'argent.
09:51Et toi, tu n'y aimes pas d'argent, tu restes plus longtemps chez tes parents.
09:53Ta mère, elle a forcément un peu peur.
09:55Enfin moi, mes proches, ils avaient un peu peur.
09:57J'aurais pu choper un job, tu vois, dans une grande boîte avec tous les avantages.
10:01Et tu pars un peu à l'entrepreneuriat.
10:02Rentabiliser ton diplôme.
10:03Exactement.
10:04Et il y a dix ans, je pense que l'entrepreneuriat, c'était un peu plus obscur qu'aujourd'hui.
10:08Donc, le premier cercle, il faut se méfier.
10:10Moi, j'aime bien dire ça, que je me méfie du premier cercle.
10:13Et moi, j'étais célibataire, j'étais jeune, je n'avais pas de risque, je n'avais pas de dette personnelle.
10:16Mais quand on a deux enfants, trois enfants, un crédit à payer peut-être,
10:21quelques dettes de précédente aventure, se lancer dans l'entrepreneuriat,
10:24je trouve ça d'autant plus courageux, tu vois, parce que tu as une responsabilité financière
10:27qui est quand même un peu plus grande.
10:29Et la charge de travail aussi.
10:30Évidemment.
10:31Quand j'ai lancé la Merci Andy, j'avais 22 ans, 23 ans, tu vois.
10:34Rien à perdre, tu peux bosser jour et nuit, moi aussi.
10:37Tu peux bosser jour et nuit.
10:38J'avais mes parents qui étaient là pour vivre.
10:40Quand même, je travaillais un peu.
10:41Je faisais des soirées ou un peu de musique le soir et tout.
10:43J'étais DJ, je prenais des petits cachets à droite, à gauche.
10:45Et dès que j'ai pu me payer le minimum, j'ai arrêté pour vraiment être focus.
10:48Ça a été quand alors, ta première paye, justement ?
10:50Ça a été au bout d'assez tôt, en fait.
10:52Un an et demi.
10:53Un an et demi, ok.
10:54Je ne connais pas les chiffres de la moyenne en France, mais c'était 1500 euros, tu vois.
10:58Fred Mazela, il nous a dit cinq ans pour se payer.
11:01Pour se payer ?
11:01Ouais.
11:02Après, je pense que c'est différent.
11:03C'est une place de marché.
11:04Tu prends des commissions et tout.
11:06Nous, on est vite rentrés chez Monoprix.
11:07On n'avait pas de salariés.
11:08On avait notre gel.
11:09Et quand Monoprix nous a référencés, tu vois, tout de suite, on a eu un peu de cash.
11:12Tu spoils.
11:12Ouais, je spoils.
11:13Tu peux aller vite.
11:14Mais c'est à ce moment-là, tu vois, quand tu fais du produit, dès que tu dégages de la marge, il faut se payer.
11:19C'est trop important.
11:19Tu dirais que, du coup, sur ce premier jalon de Merci Andy, il y a eu un avant-après Monoprix.
11:24C'est un an et demi.
11:25Vous avez votre paye pour le circuit de distribution.
11:26Ouais, il y a un an et demi.
11:27Mais pour revenir sur cet un an et demi, notre stratégie a été simple.
11:30Elle était construction de communauté.
11:32Moi, ça, je l'avais tout de suite dès le départ.
11:34En fait, toutes les marques, je ne regardais pas les marques de la beauté, mais toutes les marques à qui j'avais envie de ressembler, elles avaient des fortes communautés.
11:40Tu vois, Ben & Jerry, Innocence sur Twitter.
11:42Et des fortes visions aussi.
11:43Et des fortes visions, bien sûr.
11:44Oui, elles étaient bold, quoi.
11:46Elles étaient particulières par rapport aux autres.
11:48Vraiment, pendant la première année, c'était ça, communauté.
11:50C'était de trouver des magasins indépendants pour positionner la marque.
11:54Le premier concept store, il était sur le canal Saint-Martin, mais on en a eu très vite, 30, 50 en France, jusqu'à ce qu'on ait Colette.
12:00À l'époque.
12:01À l'époque, du Faux-Bourg Saint-Honoré, la hype.
12:03Il y avait un bar à eau, je me souviens.
12:05Exactement, le bar à eau.
12:06Et nous, on avait fait un Merci Andy Feed Colette.
12:09Comment tu as eu ça, Louis ?
12:10C'est les soirées.
12:10Ça, c'est une histoire exceptionnelle.
12:12Je peux te la raconter, si tu veux.
12:13Moi, je ne viens pas de ce milieu-là, mais j'habitais en banlieue.
12:15Quand j'allais à Paris, je trouvais ça cool.
12:17J'avais compris qu'il y avait des positionnements à adopter et que si tu voulais être cool, il fallait être vendu dans les endroits cools.
12:21Et ce que j'ai fait pour convaincre Colette, alors ça, c'est une super anecdote que je n'ai pas beaucoup racontée et qui est bien dans le thème du podcast.
12:26Il y avait une fille à convaincre à l'époque qui s'appelait Sarah, Sarah Aldeman, qui est la fondatrice de Colette, qui aujourd'hui est sur un autre projet.
12:32On avait envoyé des produits.
12:33On y était allés.
12:33On n'avait pas une news.
12:34Et il y a un moment, on s'est fait passer pour des livreurs de pizzas.
12:37OK.
12:38On a acheté deux boîtes de pizzas.
12:39C'est Roland qui l'a fait parce qu'il était en scout.
12:41Il avait un casque et il faisait certainement plus livreurs de pizzas que moi.
12:44Et il a dit bonjour.
12:45C'est la livraison de pizzas pour Sarah parce qu'ils avaient leur bureau au-dessus.
12:49On le savait.
12:49Et en fait, dans la boîte de pizzas, on n'avait mis que des jeunes.
12:53Avec un merci Andy, fille de Colette, tu vois.
12:55Il a donné au staff et on avait mis un mot à la main.
12:57Je ne me souviens plus, mais on avait dit que voilà, on était dans 50 concept stores, qu'on adorait faire une édition limitée pour eux.
13:02Et on a eu un mail dans l'heure ensuite, un call.
13:05C'était fou, tu vois.
13:05On a été très créatifs dans le démarche.
13:07Oui.
13:08Évidemment, dans le digital, tu vois beaucoup de trucs, les vidéos.
13:10Tu vois les trucs avec un café.
13:12Je bois un café avec toi.
13:13Tous les trucs de sales automation.
13:14Mais parfois, de revenir à des choses rigolotes dans la vie réelle, ça marche hyper bien.
13:19Tu vois, si t'es osé de faire semblant de lui donner un truc.
13:21Donc, je ne sais pas si je le referais comme ça aujourd'hui, mais en tout cas, ça avait marché à l'époque.
13:26Et après, Colette, c'était notre social proof.
13:28C'était un peu tes use case.
13:29Nous, notre mail de démarchage ensuite sur tous les autres concept stores d'Europe, c'était Colette.
13:33Bien sûr.
13:33En fait, quand t'as le premier, c'est comme le premier stage.
13:36Quand t'as le premier tampon, c'est vrai que ça décroche tout le monde.
13:37Et surtout quand ce tampon, il a une notoriété folle, tu vois.
13:40Et nous, ça nous a ouvert Urban Outfitter, Anthropologie, Printemps, les Galeries Affayette, Publicis Drugstore.
13:46Ça a été fort pour nous.
13:47Michel et Augustin, aux Etats-Unis, eux, ils voulaient se faire référencer chez Starbucks.
13:51Et ils avaient utilisé une autre technique, mais que je trouve assez géniale.
13:55Et justement, dans tous ces concepts Community LED, c'est assez puissant.
13:58C'est, OK, on lance une quête.
13:59Nos abonnés vont nous aider à décrocher un rendez-vous chez Starbucks.
14:03Et en fait, ils se mettaient en scène avec la caméra.
14:07Parce que c'est pareil.
14:08Là, on a parlé de l'effet livreur de pizza.
14:10Là, c'est hyper rigolo.
14:11Il y a la surprise.
14:12On se dit, ah, c'est des petits jeunes.
14:13C'est trop cool.
14:13T'as envie.
14:14Les grandes marques ont envie de bosser avec des jeunes.
14:16Mais il y a aussi l'effet caméra.
14:17Ah, c'est filmé.
14:18Ah, c'est sur les réseaux sociaux.
14:20Ah, on est en train de me regarder.
14:21Ben, finalement, oui, je vais peut-être vous ouvrir la porte.
14:24En tout cas, il y a un truc.
14:25Tu vois, là, on est allé tourner avec l'agence personnelle à l'Hôtel des Arts et Métiers.
14:27Et en fait, quand t'arrives avec trois caméramans, des lights et tout,
14:31tu te rends compte qu'il n'y a pas grand monde qu'au se dire quelque chose.
14:34Alors que nous, on était un peu dans une position comme ça.
14:36On s'est dit, on va se faire virer.
14:37Mais en fait, les gens n'aiment pas trop virer.
14:39Enfin, ça dépend des contextes, mais n'aiment pas trop virer les gens avec des caméras.
14:41Non, tu ne veux pas jeter une mauvaise image.
14:43Non, non, c'est clair.
14:43Il faut oser faire ça.
14:45Mais oui, j'avais suivi la campagne de Michel et Augustin aux US.
14:47Après, je crois que c'était leur cookie ou leur carré qui était référencé ensuite chez Starbucks.
14:51Mais c'est génial, tu vois.
14:52Il faut vraiment le faire.
14:53On a refait la même chose bien plus tard, il y a trois ans.
15:01Non, parce qu'ils sont à Los Angeles, on n'y est pas allé.
15:04Il y a un moment, je me suis hésité.
15:05Mais en fait, on a travaillé en amont.
15:07Tu vois, il faut avoir beaucoup d'empathie, se mettre à la place des gens.
15:09Netflix, ils sont sursollicités sur deux projets.
15:12Et en fait, on leur a mâché le travail.
15:13On leur a dit, regardez si on fait une collab avec Stranger Things.
15:16Ça va cartonner.
15:17Et c'est ça.
15:17Et en fait, ils avaient tout.
15:18Ils avaient des 3D, des mock-up.
15:20On leur a envoyé des échantillons ensuite.
15:21Ils se rendent compte qu'on est sérieux.
15:23On a fait 80% du travail.
15:24Ils vont juste avoir des royalties qui vont tomber et gagner de l'argent.
15:27C'est facile après de convaincre les gens, tu vois, quand tu as vraiment pris le train en amont de bien travailler.
15:31Très bonne technique.
15:33Prémâcher le travail.
15:34Et ça, je le vois même dans le freelancing.
15:35En fait, quand tu postules, il y a un appel d'offre.
15:38Tu reçois 10 000 CV.
15:39Et en fait, il y a un mec qui a déjà commencé à travailler, qui t'envoie des premières propositions pour ton logo, pour ton truc.
15:44Alors oui, en France, parfois, on s'offusque.
15:45Ah, mais c'est du travail gratuit.
15:46En fait, dans 90% des cas, c'est lui qui a le contrat parce que tu te dis qu'il est opérationnel immédiatement.
15:51Exactement.
15:51C'est un peu ce que je dis à mes équipes et ce qu'on fait, tu vois, et ce que j'essaye de faire.
15:55Mets-toi à la place de l'autre.
15:56Tout le monde est débordé.
15:57Tout le monde a trop de travail.
15:58Tout le monde est sursollicité.
15:59Si tu veux avoir une chance, mets-toi à la place de l'autre, quoi.
16:02Fais-lui gagner du temps.
16:03C'est comme moi, en mon contact, il y a des gens, ils disent on aimerait bien faire ton site.
16:06Regarde, t'as déjà fait des maquettes.
16:07Bah, en fait, je vais regarder.
16:08Plutôt que l'autre qui va me dire, on fait des super sites.
16:10Regarde le site de Longchamp.
16:12Ouais.
16:12C'est mentable, tu vois.
16:13Parler des bénéfices et pas de tes services.
16:15Exactement.
16:15Et Monoprix, alors, comment est-ce que tu l'as décroché, celui-là ?
16:17Monoprix, mail d'un vendredi soir, 18h30, d'une acheteuse qui s'appelle Sandra Hamar,
16:22avec qui je suis encore en contact.
16:23Elle a eu 18 vies depuis, mais qui avait vu le produit, qui avait vu qu'on avait une communauté.
16:28Elle a très vite compris à l'époque qu'il y avait un nouveau courant de marques.
16:31C'était un petit peu arrivé dans la food et ça commençait à arriver dans la beauté.
16:34Monoprix, ils ont toujours eu le côté un peu concept store.
16:38Ils essayaient.
16:38Ils l'ont un peu perdu, je trouve, malheureusement.
16:40Mais oui, en tout cas, nous, la stratégie, elle était, on ne veut pas aller en grande
16:44distribution, mais Monoprix, parce que ce positionnement hybride, c'est OK, tu vois.
16:47Nous, ça nous allait parce que le positionnement était bien.
16:50C'était un lancement national, 300 magasins.
16:52Et là, ouais, c'est une autre dimension.
16:54On faisait 50 ou 60 000 euros de chiffre d'affaires.
16:56On vendait dans quelques concept stores et en ligne.
16:58C'était une catastrophe.
16:59Nous, en ligne, on avait fait un site.
17:01On n'avait pas fait un Shopify à l'époque.
17:02Ça existait peu.
17:03Il n'y en avait vraiment pas beaucoup en France.
17:05Je crois, sur les 10 000 euros qu'on a mis dans la boîte, on a fait...
17:085 000 balles de prestations.
17:09Exactement.
17:10On avait fait un pré-stop.
17:10On avait fait un truc en crash.
17:12Et j'ai une anecdote là-dessus.
17:13On a fait une vidéo sur YouTube qui avait fait 1 million de vues.
17:16C'était pendant novembre.
17:17Donc, je crois que c'est en novembre 2014.
17:19On fait une vidéo qui s'appelle...
17:20Je ne la referai plus aujourd'hui, mais qui s'appelle
17:22« Elle touche les couilles pour la bonne cause ».
17:23Et à chaque paire de couilles touchées dans la rue, on reversait 10 euros à une association.
17:27La vidéo a fait...
17:29Je crois qu'elle est quasiment à 2 millions de vues.
17:30Elle n'est plus en ligne ?
17:30Je crois que je l'ai masquée quand même, parce que je n'ai pas envie qu'on retombe dessus.
17:34Ce n'est pas ouf.
17:35Mais on a eu 9Gag.
17:36On a eu...
17:37Tu vois, tous ces sites à l'époque...
17:38Mais ça venait d'où cette idée douteuse ?
17:40En vrai, j'avais rencontré un gars de novembre à une soirée.
17:43Il m'avait dit « Pour ton lancement, on a une communauté, c'est plutôt mec ».
17:46J'avoue, c'était bizarre.
17:47Mais ça me rappelle l'épisode.
17:48On a eu une fondatrice d'une marque de cosmétiques qui nous parlait des challenges sur les réseaux sociaux.
17:52C'est l'épisode sur le building public.
17:54Je vous le mets ici avec Victoire.
17:55Et elle racontait à quel point les challenges comme ça, ça marche encore du feu de dieu à la quasi-femme d'abonnés.
18:01Ouais, ça marche bien.
18:01Ouais, ouais, non, ça marche bien.
18:02Et nous, on s'est réveillés.
18:03À l'époque, ce n'est plus le cas, mais on était bloqués à 351 vues.
18:07En fait, à partir de plus de 300 vues, ta vidéo a été bloquée.
18:10Il y avait un contrôle qui était fait pendant plusieurs heures.
18:12Et nous, on refresh, on refresh, on refresh 351.
18:14Et je ne sais pas, au bout de 5-6 heures, paf, on était à 370 000 vues, tu vois.
18:19Et en fait, elle avait été vachement reprise.
18:21Et tout ça pour te dire que cette vidéo, elle nous avait emmené énormément de trafic sur notre site.
18:25Je crois quasiment 100 000 visiteurs.
18:26Et tu as vu l'impact sur les ventes ?
18:28Zéro. On avait fait genre trois ventes.
18:29C'est ce que j'avais demandé.
18:30C'est le problème du top funnel, les vidéos générales.
18:32On est le What the Family et ça a été un des bons conseils d'Oussama.
18:36Il a pris notre site, il a supprimé le code et il nous a parlé de Shopify.
18:39C'est à ce moment-là qu'on a ouvert notre Shopify.
18:41Aujourd'hui, c'est un non-sujet de dire, si vous faites du e-commerce, faites un Shopify.
18:45C'est une évidence.
18:46Mais à l'époque, ce n'était pas le cas, tu vois.
18:47On a supprimé notre site à 5 000 euros et on a pleuré.
18:50Et aujourd'hui, le e-commerce, c'est 30 % de novembre.
18:52Donc, on est content.
18:53Ça ne m'étonne pas que tu kiffes Shopify parce que pour avoir été aux US quand ils se sont lancés,
18:56c'est typiquement le genre de marque que tu adores.
18:58Ils n'ont rien fait comme les autres acteurs du e-commerce.
19:00Ils ont toujours eu la mentalité très open source, en fait, de venir coder des apps chez nous.
19:05Ils faisaient des activations à Manhattan.
19:07Je me souviens, ils faisaient des pop-up stores pour mettre en avant des NDB.
19:09Même des coffee shops, quoi.
19:10Ils ont fait des coffee shops.
19:11Tu te vois mettre un pull Shopify.
19:13Enfin, moi, je me vois, il y a une marque Shopify.
19:14Tu vois, il y a un why, en fait.
19:16Pourquoi tu es sur Shopify ?
19:17Donc, Woodlack, c'est un super outil technique.
19:19L'ADN, il est ultra puissant.
19:20Et du coup, quand tu passes sur une autre techno, les ventes en ligne, ça va mieux ?
19:24Ou c'est toujours pas trop ?
19:25Non, ça va mieux.
19:26Après, tu vois, on a mis notre Shopify.
19:29On a refait un shooting photo, je m'en souviens.
19:31On avait une pote photographe, des potes mannequins.
19:32On n'avait pas encore beaucoup d'argent.
19:34Tu te souviens des budgets de tes premiers, pour ceux qui nous écoutent ?
19:37J'ai mis 7 000 euros dans la boîte, exactement.
19:39Roland, il a mis 7 000 et on a récupéré 20 000 autres.
19:41Donc, si tu veux, on avait moins de 40 000 euros avec cet investissement-là au démarrage.
19:46La première année, on a fait presque 100 000 euros de chiffre d'affaires.
19:49Donc, ce n'était pas dégueu.
19:50Notre gel coûtait 3 euros TTC et il coûte toujours 3 euros TTC.
19:54Donc, on avait quand même vendu pas mal d'unités.
19:56On n'avait évidemment que des gels.
19:57Mais tu vois, on avait dû faire 10 000 balles en ligne, 30 ou 40 000 euros dans des petits magasins indépendants.
20:03J'ai inclus Colette dedans.
20:04Et après, Monoprix est arrivé hyper vite, tu vois.
20:06Donc, Monoprix a pris une part très forte du chiffre.
20:09J'ai des amis qui sont arrivés dans des galeries Lafayette, dans des gros réseaux,
20:13en se disant « ça y est, il va y avoir un avant-après, c'est un effet pivot ».
20:17Comment ça se passe quand tu es une petite boîte, quand tu es un David contre Goliath ?
20:21Toi, tu me dis « il y a un avant-après Monoprix ».
20:22Est-ce que parfois, il y a des deals un peu déloyaux, sans citer de nom ?
20:26Est-ce qu'il y a des deals sur lesquels tu t'es dit « ok, ça va m'amener à l'étape d'après,
20:29du coup, je rogne sur ma rentabilité ? »
20:31Parce que moi, ce que j'entends beaucoup dire, en tout cas actuellement,
20:34c'est que ces grosses enseignes, elles t'offrent de la distribution,
20:37mais la plupart du temps, tu as une marge dégueulasse
20:39et tu es obligé, en général, de faire des promos sans arrêt.
20:42Donc, il y a aussi des marques qui meurent à cause de ces réseaux de distribution
20:45qui sont censés te remercier.
20:47Non, c'est sûr que ce n'est pas l'eldorado.
20:49Et que, tu vois, ils ont des loyers à payer, du staff à payer.
20:52Donc, ils ont besoin de marge.
20:53Où il faut se concentrer, et c'est là où je vois beaucoup d'entrepreneurs se tromper,
20:57c'est la différence entre ce qu'on appelle dans ce jargon le « sell-in » et le « sell-out ».
21:00Le « sell-in », c'est le chiffre d'affaires que je fais à Monoprix.
21:03Ok ? Moi, par exemple, si je facture 100 000 euros de produits à Monoprix ou à Sephora,
21:07ce n'est pas gagné, en fait.
21:08C'est 100 000 euros, je suis content parce que c'est ma trésor et c'est mon cash.
21:12Mais ce qui va compter, c'est le « sell-out ».
21:13C'est ce que Sephora va vraiment vendre aux clients.
21:16Parce que c'est du conditionnel.
21:17Il y a deux types de deals, il faut dire, pour ceux qui ne connaissent pas.
21:19Du conditionnel ou du ferme ?
21:20Tu as effectivement le ferme, comme nous,
21:22et tu as le conditionnel où là, c'est limite du dépôt-vente.
21:25Enfin, tu mets tes produits et ils te facturent.
21:27Et ça, c'est risqué ?
21:27C'est hyper risqué.
21:29Ça ne se fait pas trop ?
21:29Non, dans l'industrie de la beauté, ça ne se fait pas.
21:32D'accord.
21:32Parce que les produits ne sont pas…
21:33Mais dans la mode, plus.
21:34Il y a plus de rêves, il y a des tailles.
21:36Ils n'ont pas envie…
21:37Oui, mais…
21:38Fuyer.
21:39Ok, mais trop intéressant que tu me dis ça.
21:41Non, moi, fuyer parce que pour le cash, c'est horrible.
21:43Il y en a encore des magasins, parfois, qui demandent du dépôt-vente.
21:46Mais nous, sauf si vraiment c'est l'acteur sur lequel vous pensez
21:50qu'il va être game-changer dans la stratégie.
21:52Peut-être que si Colette m'avait dit « on fait du dépôt-vente »,
21:54j'aurais dit oui.
21:54C'est pour ça que je te pose la question.
21:56Peut-être, tu vois.
21:56Ce n'était pas le cas.
21:57Dans les deux cas, ce qui va compter…
21:59On ne fait pas du B2B quand on vend des produits assez forains.
22:01On fait du B2B tout si, à la fin,
22:03il y a un consumer qui doit acheter le produit.
22:05Si le produit, il est juste sur les étagères et qu'il ne sort pas,
22:08c'est problématique.
22:09Parce qu'on va avoir des retours, on va être soldé.
22:11C'est vraiment ça, ce qui compte.
22:13C'est le client final, finalement.
22:15Et moi, j'ai fait des tonnes d'erreurs,
22:16notamment chez un client allemand.
22:17Un jour, on a une très grosse chaîne en Allemagne
22:20qui s'appelle DM, qui est un drugstore,
22:22qui nous appelle et qui dit
22:23« on veut lancer une certaine gamme de produits ».
22:25On dit « ok ».
22:25On fait tout le process de référencement.
22:27Et ça, c'est une des plus grosses erreurs
22:29que j'ai fait avec Mercedes.
22:30Je reçois le bon de commande, 900 000 euros.
22:32On faisait 1,5 million de chiffres.
22:33C'était en année 2, allez, en année 3, je pense.
22:36Moi, j'hallucine.
22:37Nos commandes moyennes d'ouverture,
22:38c'est 30 ou 40 000 euros.
22:40J'ai évidemment sauté sur l'occasion.
22:41J'ai appelé mes banques, j'ai dit
22:42« on a un super bon de commande,
22:44on doit livrer dans 6 mois,
22:45vous pouvez m'aider à financer la prod,
22:46ils m'ont aidé et compagnie ».
22:47L'erreur, c'est que, tu vois,
22:49c'est mieux de commencer petit
22:51et montrer une croissance.
22:52Donc, j'aurais préféré
22:53qu'ils commandent 50 000 euros,
22:54qu'on vende tout.
22:55Après, qu'ils commandent 100 000 euros.
22:57Après, qu'ils commandent 150.
22:58Après, qu'ils commandent 200.
22:59T'as un effet.
23:00Je commande, j'ai du réassort,
23:02c'est sain.
23:02Plutôt que 900.
23:04On a mis 6 mois
23:04à vendre tous ces produits.
23:05Ils avaient 50 % de marge.
23:07Ils ont quand même vendu
23:07pour 2 millions d'euros de produits.
23:09C'était énorme.
23:09Mais pour elle,
23:10ça n'a pas été assez efficace.
23:11Tu vois, elle a acheté
23:11et elle a reacheté que 6 mois après.
23:13Alors que si on avait fait
23:1550 000, 100 000, 150 000,
23:16tu vois, qu'il y avait des commandes
23:17tous les mois,
23:18elle se serait dit
23:18« ah ouais, la marque est en croissance ».
23:19Donc, en fait,
23:20commencer trop gros
23:21et viser trop gros au démarrage,
23:23c'est pas ce que je recommande, tu vois.
23:25Si vous faites une marque de beauté
23:26et que Sephora vous dit
23:27« commencez dans 10 magasins »,
23:28ben, commencez dans 10 magasins.
23:30Faites-le, faites-le bien,
23:31regardez les performances,
23:32ajustez.
23:32Et après, on passe à 50, 100, 200
23:34et jusqu'alors 900 magasins.
23:36Pour montrer, tu vois,
23:37de se mettre un peu
23:38dans une spirale de...
23:39Mais t'aurais pu négocier, Louis ?
23:40Un truc comme ça,
23:41elle t'appelle ?
23:41Oui, oui.
23:42Tu lui dis « vous êtes sûr ?
23:43Nous, on préfère commencer plus petit. »
23:45Oui, mais moi, à l'époque,
23:46je sais pas,
23:47c'était le moment où je voulais...
23:47T'as eu les yeux plus gros que j'aujourd'hui.
23:48Ouais, et puis je voulais lever de l'argent.
23:49Donc, en fait, c'était une bonne nouvelle
23:51parce que j'étais en plein roadshow
23:52avec des investisseurs.
23:53Donc, je l'ai fait.
23:54Mais je regrette
23:54parce qu'aujourd'hui,
23:55on n'est plus chez ce client-là,
23:56tu vois, et on n'y sera plus.
23:57On voit qu'il y a beaucoup d'inbound
23:58dans ce que tu nous partages
24:00depuis le début.
24:00Les gens t'appellent.
24:01Comment est-ce qu'ils t'appellent ?
24:03Vous êtes visible où ?
24:04Comment est-ce que t'organises
24:04la stratégie de contenu ?
24:06C'est organisé comment ?
24:07Vos RP, peut-être aussi ?
24:08Ouais, pour la partie...
24:09Ou c'est pas organisé ?
24:10Pour la partie B2B,
24:11c'est pas organisé.
24:12Moi, j'ai des clients,
24:13des indépendants
24:14qui veulent référencer la marque,
24:15qui me contactent sur Instagram
24:16en perso.
24:17Ça peut être des formations.
24:18Mais ils voient quoi ?
24:19Comment ils te contactent
24:20sur Instagram ?
24:20Non, mais ils connaissent la marque.
24:21Je pense qu'ils connaissent la marque.
24:22Ils la voient passer où ?
24:23Sur les réseaux.
24:24Chez Colette.
24:24Ouais, ou dans des concurrents.
24:26Il y a deux jours,
24:27une pharmacie à La Réunion
24:28qui m'a contacté en disant
24:29qu'ils aimeraient bien
24:30distribuer Merci Andy, tu vois.
24:31Et sur mon compte Instagram perso.
24:33Trop bizarre.
24:33Donc après, moi,
24:34je le renvoie vers la personne en charge.
24:36Mais j'adore répondre.
24:36Et en même temps...
24:37C'est la preuve que ta marque personnelle,
24:39elle est puissante quand même.
24:39Oui.
24:40Et en même temps,
24:41tu vois, il y a des gens
24:41sur hello.merci.indy.com.
24:43Là, il y a récemment
24:44Nature et Découverte
24:44qui nous a contactés,
24:45qui est une très belle chaîne
24:46et qui veulent certains de nos produits.
24:48Ils nous ont envoyé un email
24:49sur l'adresse contact.
24:50Mais je pense que c'est tout le travail
24:51de visibilité qu'on fait
24:52sur la marque.
24:53Un peu sur moi,
24:54mais moi, je ne travaille pas beaucoup.
24:56Je sais que c'est ton métier.
24:57Mais moi, je n'ai pas vraiment de stratégie.
24:58Pas encore.
24:59Pas encore.
25:00Je ne prends pas spécialement la parole.
25:01J'ai fait des posts sur LinkedIn.
25:03J'ai une communauté.
25:04Clubhouse aussi.
25:05Tu étais fort sur Clubhouse.
25:06Il y a eu un peu de Clubhouse.
25:07J'aimais bien.
25:08Ma femme était enceinte.
25:09On était beaucoup à la maison.
25:10Covid, classique.
25:11Oui, oui, oui.
25:12On parlait.
25:12On avait fait des trucs ensemble,
25:13je me souviens.
25:14On n'a pas processé le truc.
25:15Je pense qu'on est audacieux dans le ton.
25:18On dit des choses plutôt intéressantes.
25:19Et je pense qu'on est assez authentiques.
25:20Il y a une mayonnaise
25:21un peu naturelle qui prend.
25:23Tu te fais du réseau en privé.
25:25Je cherche vraiment à savoir
25:26d'où vient cette importante quand même.
25:28Non, je me fais du réseau.
25:29Le sport, par exemple.
25:31Je sais qu'en ce moment,
25:31tu es fan de iRox.
25:32Oui, iRox.
25:33Comme ça, on leur fait un petit peu de pub.
25:35C'est des choses qui gravitent autour de toi
25:36où au final, il y a finalement
25:37des cercles d'influence
25:38qui se créent autour de toi.
25:40Ça marche ça ou pas tant que ça ?
25:41Tu vois, moi, je ne veux pas être influenceur,
25:43mais c'est plutôt un peu leader d'opinion
25:45sur certains sujets.
25:46C'est plus ce que je recherche,
25:47avoir une crédibilité dans mon domaine.
25:49Mais c'est un peu ce que je recherche.
25:50Et oui, pour moi, le réseau, c'est clé.
25:52Tu vois, d'aller aux événements,
25:53de rencontrer des gens.
25:54Moi, je contacte beaucoup de gens aussi.
25:55Quand j'ai une question, je n'ai pas peur.
25:57Après, c'est cool.
25:58C'est un peu mon rôle, mais je ne sais pas.
26:00Je voulais m'acheter un vélo électrique.
26:01J'hésitais entre deux marques de vélo.
26:02J'ai envoyé un message au fondateur.
26:04Ils étaient trop contents.
26:05Et voilà, tu vois, moi,
26:06je n'ai pas peur de contacter.
26:08Et à l'inverse, je pense qu'un réseau,
26:10ça se construit dans les deux sens.
26:11Quand tu te fais solliciter,
26:12il y a un moment où il faut répondre.
26:14Tu fais beaucoup de partenariats,
26:15des collabs et tout.
26:16Tu leur dis quoi dans ces messages ?
26:17Non, mais quand je fais un partenariat,
26:19moi, je ne vais jamais chercher
26:20à gratter un truc.
26:21Ah, donc là, c'est pas...
26:22Tu avais une vraie question sur le vélo.
26:23Oui, oui, j'avais une question.
26:24Non, mais en mode rencontre,
26:25en mode réseau.
26:26Ah, je croyais que tu voulais un vélo
26:28et que tu avais contacté le...
26:29Non, j'y vais en mode question.
26:31Et s'il y a quelque chose qui en sort,
26:32il y a quelque chose qui en sort.
26:33D'accord, OK.
26:33Mais je ne suis pas en mode commercial.
26:35J'y vais plus en mode partage d'expérience.
26:37J'ai envie de te contacter.
26:38Ton histoire, elle m'a rappelé.
26:39Tu proposes un café.
26:40Oui, des calls parfois.
26:41Et je l'ai fait assez régulièrement, quoi.
26:43Parce que la marque me plaît,
26:44le produit me plaît.
26:45Et ça, pour revenir au thème du podcast,
26:47il faut le faire.
26:47Mais énormément quand on est au début, tu vois.
26:49Pour ne pas se tromper.
26:50Et moi, j'adore les entrepreneurs dans la beauté
26:52qui disent, voilà, j'en suis là.
26:53Et le mail, il est cash.
26:54J'en suis là, j'ai fait ça,
26:55j'ai vendu ça,
26:56je n'arrive pas à faire ça.
26:57Est-ce que tu as 30 minutes pour m'aider ?
26:59Il faut le faire.
26:59Il faut passer par la grande porte.
27:01C'est hyper important.
27:01C'est quoi la grande porte ?
27:02Ça veut dire que si tu veux contacter Netflix,
27:04contacte, peut-être pas le CEO de Netflix,
27:06mais moi, j'ai contacté Netflix à Los Angeles,
27:09la directrice marketing de Netflix
27:10qui était en charge des licences et des royalties.
27:12Comment tu fais ?
27:13LinkedIn ?
27:14Ouais, LinkedIn.
27:14OK, Sales Navigator.
27:16Ouais, Sales Navigator.
27:17Tu prends ton abonnement.
27:19Mais ça sert d'avoir des abonnés sur LinkedIn
27:20pour ça aussi, ou le badge bleu.
27:22Tu peux faire Instagram.
27:23Moi, aujourd'hui,
27:24je me fais beaucoup attaquer sur Instagram aussi.
27:26Dans quel sens ?
27:27Je me fais attaquer par des gens
27:28qui veulent faire des collabos avec Merci Annie
27:30ou des trucs, tu vois.
27:30J'aime bien, je réponds.
27:32Ça fait partie du jeu.
27:33Moi, je ne suis pas WhatsApp.
27:34Je trouve que c'est trop agressif.
27:35Tous les calls, calls et tout.
27:36Ou les fameuses intros.
27:38Les gens qui font des intros sans prévenir.
27:39Voilà, des groupes WhatsApp et tout.
27:40Moi, je m'interdis à faire ça.
27:41Et même pour Merci Annie,
27:42on ne fait pas de marketing sur WhatsApp.
27:43Même sur du service client ?
27:44On l'a en service client.
27:45Tu peux poser la question et tout.
27:47Mais on ne l'a pas en mode proactif.
27:49De te dire,
27:49tu as déjà été client,
27:51tu as déjà fait 5 commandes,
27:52on t'offre moins 10%,
27:53on t'offre un produit,
27:54on le fait pour un peu.
27:54Ah, ça oui.
27:55Mais tu pourrais avoir
27:55un personal care stylist
27:56qui dit hello,
27:58comment ça se passe en ce moment ?
27:59Tu n'as pas trop la peau qui tire
28:00et il fait froid à Paris.
28:01Tu as un truc un peu contextualisé.
28:02Non, on ne le fait pas.
28:02Peut-être qu'on va commencer à le faire.
28:04Ça veut dire ça,
28:04passer par la grande porte.
28:05Si tu veux faire un stage
28:06dans cette marque,
28:07contacte les gens
28:08qui décident dans cette marque
28:09et vas-y, cache quoi.
28:10C'est ce que je recommande.
28:11Comment est-ce que toi,
28:12tu as nourri aussi
28:12ta culture d'entreprise
28:13sur justement les premiers maîtres
28:15la première année ?
28:16C'est quoi tes premiers recrutements
28:17et est-ce que tu as eu des foirés ?
28:18Un de mes motos,
28:19moi, c'était
28:19fake it until you make it.
28:21Je pense que c'est hyper important.
28:22Encore plus maintenant
28:23avec l'IA et tout
28:24où tu peux vraiment montrer
28:26des choses
28:26que tu n'es pas capable de faire.
28:28Non, mais non,
28:28il y a des trucs
28:29qu'on a vraiment fakés.
28:30On sort une énorme collab.
28:31Même moi,
28:31je me fake tout seul
28:32parce qu'elle n'est pas encore signée.
28:33C'est genre comme Netflix.
28:34C'est comme si je te disais
28:35je vais faire une collab
28:36avec Stranger Things
28:37mais qu'en fait,
28:37le juge allait commencer
28:38à leur parler
28:39mais que rien n'était signé.
28:40Et j'ai déjà vendu cette collab
28:41mais à énormément de personnes
28:43de nos clients.
28:44Et c'est un vrai
28:44fake it until you make it.
28:45On a tellement bien préparé
28:51déjà des maquettes.
28:51On a déjà investi dessus et tout.
28:53Et on n'a pas rien signé encore.
28:54On a fait deux meetings.
28:55Je pense qu'on va y arriver.
28:56Mon équipe, je les rassure.
28:57Je leur dis
28:57ne vous inquiétez pas.
28:58C'est ma responsabilité.
28:59Si cette collab,
28:59elle ne se fait pas,
29:00on pivotera,
29:01on trouvera un truc
29:01mais on va la signer.
29:02Moi, ce que je n'aime pas
29:03dans le fake it until you make it,
29:04c'est qu'il y a quand même un côté
29:05je te vends du vent.
29:06Là, c'est plutôt
29:07tu le manifestes
29:08et tu te dis
29:09ok, on se fait comme si.
29:11Fake it until you make it,
29:12ce n'est pas
29:12je te vends du vent
29:13et je te meet it until.
29:13Ça veut dire
29:14tu fais semblant
29:15de l'avoir fait
29:16mais tu sais
29:17que tu es capable de le faire.
29:18Il faut avoir
29:18une énorme confiance
29:19dans son exécution
29:20et ce qui compte
29:21dans l'entrepreneuriat
29:22et moi, je l'ai vite compris,
29:23ce n'est pas
29:24les meilleures idées.
29:25C'est comment
29:25tu exécutes ces idées-là.
29:27Cette collab,
29:27c'est un acteur dans la food,
29:29c'est une stagiaire
29:29qui a eu l'idée
29:30qui a dit
29:30en fait, cette marque
29:31elle est globale,
29:32elle va bien avec nous,
29:32ils ont des parfums,
29:33il y a un sens,
29:34ils sont présents globalement,
29:35nous on cherchait ça
29:36et en fait,
29:36c'est que j'ai toutes les cages
29:37mais elle a une trop bonne idée
29:38et vraiment,
29:39je la remercie.
29:39Mais ce qui a compté ensuite,
29:41c'est le travail de l'équipe
29:42et c'est ça, tu vois.
29:43Les premiers recrutements,
29:44alors comment tu trouves
29:45la stagiaire
29:45qui trouve des idées
29:46à 2 millions d'euros ?
29:47Non, mais le premier recrutement,
29:48c'était une designer.
29:49Le premier logo de Merci Andy,
29:51je l'ai fait sur PowerPoint.
29:52Je pense que la première étiquette,
29:53je l'ai fait sur PowerPoint.
29:54T'imagines, un design.
29:55Il n'y avait pas Canva,
29:57il n'y avait pas Figma,
29:58il n'y avait pas LIA,
29:59Oungi et tout ça,
30:00c'était un autre monde.
30:01La première stagiaire,
30:02c'était ça
30:02et ensuite,
30:03notre premier CDI,
30:04c'était elle aussi
30:04parce qu'on l'a gardée.
30:05On voulait être une marque visuelle,
30:07on créait beaucoup de contenu,
30:08on n'avait pas la capacité
30:09de le faire.
30:09Je pense qu'aujourd'hui,
30:10je ferais différemment
30:11parce qu'il y a d'autres outils.
30:12Donc elle faisait le packaging,
30:13les postes réseaux sociaux.
30:14Oui, les postes réseaux sociaux.
30:15Mais donc en fait,
30:16tu es vraiment une marque
30:17branding by design.
30:18Oui,
30:18branding by design,
30:19exactement.
30:20Tu t'es construit là-dessus
30:21et les recrutements d'après,
30:22c'était quoi ?
30:23Parce que attends,
30:23moi je me dis les acheteurs,
30:24les trucs avec des clients.
30:25Moi, je m'occupais
30:26de tout ce qui se voyait.
30:28Donc marketing,
30:29vente,
30:29produits,
30:30sales,
30:30c'est évidemment social media.
30:32J'adore cette définition,
30:33tout ce qui se voyait.
30:33Oui, tout ce qui se voyait.
30:34Roland, il faisait
30:35make it happen.
30:35Il faut que tout ce qu'on voulait sortir
30:37sorte en étant le plus rentable,
30:39en gérant le cash,
30:40en gérant les problèmes industriels
30:41qui est aussi très compliqué.
30:42Un peu CEO,
30:44COO,
30:44c'était un peu comme ça
30:45qu'on s'était réparti le truc.
30:46Et après,
30:47le deuxième recrutement,
30:48je crois que c'était
30:49quelqu'un dans son équipe,
30:50plutôt sur la partie
30:51supply chain,
30:52achat,
30:52gestion des commandes.
30:53Oui, c'est ça.
30:53C'était difficile
30:54d'automatiser à l'époque.
30:56Il y avait tout le temps
30:56des choses manuelles
30:57à ajuster,
30:58les entrepôts,
30:58les produits,
30:59les tailles de carton,
31:00les codes barres,
31:00tout ça.
31:01Et ensuite,
31:01ça a été quelqu'un
31:02dans mon équipe,
31:03plutôt sur la partie commerciale
31:04parce qu'on commençait
31:05à avoir beaucoup de leads
31:06à gérer.
31:07Et c'est quoi le poste clé
31:08chez Merci Andy
31:09qui a lancé la marque
31:10à ses débuts ?
31:11Il y a le design
31:12et le social media.
31:13Le social media,
31:14on a eu deux stars
31:14chez Merci Andy.
31:15On a eu Antoine Foulcheri
31:17qui est maintenant indépendant.
31:18On était un super duo
31:19créatif.
31:20On se comprenait très très bien.
31:21On a fait des trucs fous.
31:22J'ai fini même une fois
31:23au commissariat.
31:24On a projeté une licorne
31:25sur la tour Eiffel
31:25avec John Hammond
31:27qui est un street artiste
31:28qui met sa tête
31:29partout dans Paris.
31:30Il a une carotte,
31:31il a ses lunettes et tout.
31:32Vous avez forcément vu
31:32quelque part une affiche
31:33et il avait fait
31:34deux, trois happening
31:35de projection.
31:36Il avait fait ça à Berlin
31:37avec un gros rétro-projecteur
31:39et un générateur
31:39à l'essence.
31:40Et un jour,
31:41le 9 avril,
31:42c'était le 9 avril 2019,
31:43on avait une collection
31:44licorne qui sortait.
31:45Le 9 avril,
31:46c'est la journée de la licorne.
31:47Je l'ai contacté sur Insta.
31:48Il n'y a que les Américains
31:49qui peuvent inventer
31:50des jours de ta licorne.
31:50Exactement.
31:51Je l'ai contacté sur Insta.
31:52Je lui ai dit
31:53on veut faire une OP avec toi.
31:54Il a dit ok,
31:55ça coûte ça.
31:55Je lui ai dit
31:55c'est trop cher.
31:56On a négocié un prix.
31:57À deux heures du matin,
31:58on a projeté une licorne
31:59énorme sur la tour Eiffel.
32:00Et en fait,
32:01le commissaire du huitième
32:02est vite arrivé.
32:03Combien de temps ?
32:04Deux heures,
32:05ils ont compris qu'on faisait...
32:06Les deux heures les plus chères
32:07de ta vie.
32:07Ouais,
32:08non,
32:08mais ils ont compris
32:09que c'était une blague,
32:10qu'on tournait des Insta après,
32:12des vidéos et tout.
32:13Et oui,
32:13c'était fun.
32:14Franchement,
32:14c'était fun.
32:15Et t'as rien eu au final ?
32:16Non,
32:17non,
32:17non.
32:17Même quand on a sorti,
32:18je m'en souviens,
32:19Anne Hidalgo avait partagé,
32:20on avait eu plein de presse.
32:21C'était ok quoi.
32:22Mais il faut oser.
32:23Et puis tu fais avant
32:24de demander l'autorisation.
32:25Exactement.
32:25Plutôt que de demander l'autorisation.
32:33On avait vraiment fait les choses
32:34pour avoir le moins d'impact possible.
32:36Louis,
32:36j'avais un spécial merci à te dire.
32:38Ouais,
32:38vas-y.
32:39Tout à l'heure,
32:39quand t'as parlé de ces appels
32:40que tu faisais avec des entrepreneurs,
32:42je pense que tu t'en souviens pas.
32:43Mais pour ceux qui nous écoutent,
32:44je connais Louis d'une autre vie.
32:46Oui.
32:46On s'était rencontré à New York.
32:47À New York.
32:48Moi,
32:48j'avais lancé une marque de bijoux.
32:50On s'était rencontré au moment
32:51où tu lançais aux US,
32:52donc plus tard dans ton aventure.
32:54Et il se trouve que
32:54en rentrant en France un jour,
32:56je pense que t'étais déjà
32:57sursollicité.
32:58Ça devait être il y a quatre ans.
33:00Je t'ai demandé un appel
33:01sans me douter à quel point
33:02tu devais recevoir déjà
33:03des tonnes de messages.
33:04Et tu m'as accordé
33:0530 minutes ou une heure de ton temps
33:07dès que j'ai demandé
33:08en t'intéressant à mon projet
33:09Richmaker
33:10qui n'était vraiment pas abouti à l'époque.
33:12J'ai honte de ce que je t'ai montré
33:13à l'époque.
33:14Mais bon,
33:15c'était le début
33:15et j'avais l'impression pour moi,
33:16c'était la huitième merveille du monde
33:17ce que je te partageais.
33:19Mais je te remercie
33:20d'avoir pris le temps.
33:21Je te remercie aussi
33:22parce que moi,
33:23à New York,
33:23je rencontrais des entrepreneurs français
33:24et t'en faisais partie.
33:26Tu étais basé à New York,
33:27tu connaissais.
33:27Donc pour moi,
33:28c'est le karma.
33:29C'est plaisir d'offrir,
33:30joie de recevoir.
33:31Mais c'est ça,
33:32c'est important.
33:33Alors évidemment,
33:33on ne peut pas le faire
33:34avec tout le monde.
33:35Mais merci pour tes mots.
33:37Tu t'en souvenais ou pas ?
33:38Oui, je me souviens très bien
33:39de ta plateforme
33:40de mise en relation
33:41entre marques.
33:42Mais c'est intéressant.
33:43C'est toujours intéressant
33:44comme projet de dire
33:45que tu es une marque,
33:46tu cherchas.
33:47Surtout que l'acquisition
33:48devient de plus en plus dure
33:49et qu'en fait,
33:49on a tous des communautés
33:50et on ne se les partage pas assez.
33:52En tout cas,
33:52je voulais te dire merci
33:53pour ça.
33:55Et du coup,
33:55c'est vrai que pour tous
33:55ceux qui nous écoutent
33:56qui sont en train de se lancer,
33:57j'espère que vous allez trouver
33:58plein de choses à piocher
33:59dans ce podcast
34:00pour soit prendre confiance,
34:02trouver des idées
34:02ou tout simplement,
34:04peut-être oser enfin vous lancer.
34:06Merci Louis d'avoir été avec nous
34:07et à très vite.
34:12Si cet épisode te plaît,
34:14tu peux le partager en me taguant
34:15ou lui laisser 5 étoiles
34:16sur Apple Podcast.

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