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La ministre de la Culture a accusé mardi soir les magistrats de « marcher » sur les droits de la défense. Le tribunal judiciaire de Paris a, lui, dénoncé « l’opprobre jeté publiquement sur des magistrats ».

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Transcription
00:00Toute cette procédure a été émaillée d'incidents.
00:03D'abord, je suis mise en examen sur un rapport incomplet.
00:06Des dizaines et des dizaines de pages sont manquants au rapport.
00:10Qu'est-ce qu'on me reproche ?
00:11On dit « Madame Dati est renvoyée pour des faits de corruption, supposé. Je ne suis pas condamnée. »
00:17Il y a un principe de présomption d'innocence, de fait de corruption.
00:23Et on me reproche, et vous l'avez dit, d'avoir finalement été trop payée comme avocate.
00:28Ce sont les deux choses qu'on me reproche.
00:30Il y a un problème avec la justice.
00:32Je veux vous dire, je ne renoncerai sur rien.
00:34Moi, je n'accable pas les magistrats.
00:36Quel est le problème alors ?
00:36Je n'accable pas les magistrats. Je n'accable pas la magistrature.
00:39J'accable des magistrats qui refusent de faire leur travail conformément, évidemment, aux codes de procédure.
00:46On a l'impression que vous dénoncez un acharnement, une chasse aux sorcières.
00:49Je ne dis pas acharnement, je demande des actes, on me les refuse.
00:52Attendez, M. Carlos Rose était le président du plus grand groupe industriel.
00:58automobile au monde, président des constructeurs automobiles européens.
01:03Vous pensez qu'il avait besoin de moi pour poser une question écrite, qui ne le concernait pas d'ailleurs, au Parlement européen.
01:09Ils ont des dizaines de lobbyistes au sein du Parlement européen.
01:12Écropole du Parlement européen.

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