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00:00Et plus jeune, et c'est pas une bonne nouvelle, quand on sait que la dégradation du sommeil est la cause de nombreux maux,
00:05à tel point que le ministre de la Santé a proposé 25 mesures pour améliorer la situation.
00:11Yasmina Katou, pour commencer, ce plan renseigne sur la durée idéale d'une nuit, alors dites-nous tout.
00:17Eh bien, adultes devraient dormir 7 à 8 heures par nuit minimum, entre 9 et 12 heures pour les enfants et les adolescents.
00:23Voilà pour les moyennes, mais en réalité, une fois adultes, chacun a des besoins différents.
00:27Certains vont par exemple se sentir en pleine forme avec moins de 7 heures de sommeil.
00:32Pour savoir quelle est votre durée idéale, il y a une technique.
00:36Marc Rey est neurologue, président d'honneur de l'Institut National du Sommeil.
00:40Si vous vous sentez somnolent, c'est-à-dire si vous avez envie de dormir,
00:44à ce moment-là, il faut voir combien de temps vous dormez.
00:46Quand vous êtes en vacances, si vous ne dormez pas plus le week-end et pas plus pendant les vacances,
00:53et que vous êtes en pleine forme la journée, c'est que vous êtes un court-dormeur.
00:56Vous êtes donc un court-dormeur si vous vous sentez bien, avec moins de 7 heures de sommeil, sieste comprise.
01:01Le médecin précise par ailleurs que les femmes ont besoin de plus de temps dans les bras de Morphée.
01:05Près de 9 heures sont nécessaires pour leur récupération.
01:08Hommes ou femmes, retenez une chose.
01:10Pour améliorer vos nuits, couchez-vous et levez-vous tous les jours à la même heure.
01:14La régularité et la mise en place de routines, comme la lecture le soir,
01:18permettent au cerveau de savoir qu'il est temps de s'endormir.
01:21J'espère que vous avez bien noté ces conseils.
01:24La météo, Anthony Cachemarec, vous dormez moins de 4 heures par nuit.
01:28Oui, ça me suffit.
01:29Et puis après, un petit café, un jus d'orange et hop, ça repart.
01:31On a beaucoup de chance.
01:33On a moins de chance avec votre météo.
01:35Un temps très pluvieux, orageux, une situation à surveiller pour les prochaines heures.
01:39Ce n'est pas brillant.
01:39Ah non, ce n'est pas brillant pour un mois de juillet.
01:41On a une dépression qui traverse la France.
01:43Elle porte bien son nom.
01:44Et les nuages s'enroulent tout autour.
01:46Les pluies aussi.
01:47Donc ça tombe, ça s'en va, ça revient.
01:49Et ça n'est pas fait que de tout petit rien.
01:51Parce qu'on attend de gros cumuls de pluie.
01:52Donc là vraiment, j'en appelle à votre prudence et à votre vigilance.
01:56Pas impossible qu'on ait une vigilance orange d'ici ce soir pour un risque d'inondation localement.
02:00Donc prudence.
02:01Des pluies.
02:02Quelques coups de tonnerre aussi.
02:03Et puis des éclaircies de temps en temps quand même.
02:06Quelques zones seront épargnées par ce temps agité, perturbé.
02:08La Franche-Comté, l'Alsace avec des nuages, des éclaircies, mais a priori pas de pluie.
02:13Et puis la Corse qui sera encore au soleil tout l'après-midi.
02:16Les températures en baisse à l'ouest.
02:1819 à 24 degrés, pas plus.
02:2119 à Aurillac, 22 à Biarritz, 23 à Paris, 24 à Lille.
02:25C'est deux saisons dans l'Est et près de la Méditerranée.
02:2726 à Lyon, 29 à Perpignan et 31 degrés quand même à Marseille et à Avignon.
02:33C'est bien, vous terminez toujours sur les bonnes nouvelles.
02:35Merci Anthony Cachemarec.
02:37Restez avec nous dans quelques instants.
02:38On va accueillir nos deux débatteurs du jour.
02:41Nathan Devers, écrivain.
02:43Victor Hérault, journaliste politique à valeur actuelle.
02:45On attend beaucoup d'ailleurs de Victor Hérault.
02:48Parce qu'il va peut-être nous dire les coulisses de cette interview.
02:50Qui ont véritablement jeté un pavé dans la mare.
02:53Celle de Bruno Retailleau.
02:55Qui se livre à une critique acerbe du macronisme.
02:58Restez avec nous sur Europe 1.
03:00Europe 1 Trésor.
03:01Leclerc bonjour.
03:04Oui, c'est trop dommage que votre promo Agendas tombe pendant mes vacances.
03:07C'est mes glaces préférées.
03:09Désolée, mais vous êtes où ?
03:10En Bretagne, pourquoi ?
03:11Ah, et il y a quoi en Bretagne ?
03:12Eh ben, la mer, des crêpes, des bretons.
03:15Et des Leclerc, comme partout en France.
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03:35Je ne suis pas magicien, moi.
03:36De quoi tu me parles ?
03:37Les deux grosses valises, là.
03:38Ça ne rentrera jamais dans la voiture.
03:40Non, c'est vrai, mais ça rentrera sur la voiture.
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03:47Ce n'est pas vrai ?
03:47Eh si, c'est vrai.
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03:56Avec des prix comme ça, pas étonnant qu'on soit la marque préférée des Français.
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04:394 dans la porte du frigo et 2 au congèle.
04:41Voilà, c'est simple le management.
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05:01Pour votre santé, limitez les aliments grâces à les sucrés.
05:0313h, 14h.
05:05Europe 1 13h.
05:06Avec vous, Stéphanie Demuru et vos deux débatteurs et invités
05:09pour décrypter l'actualité,
05:10on accueille Nathan Devers, écrivain et Victor Hérault,
05:13journaliste politique à Valeurs Actuelles.
05:16Bonjour Nathan Devers.
05:17Bonjour Stéphanie.
05:18Bonjour Victor Hérault.
05:19Bonjour Stéphanie.
05:20Alors, ça tombe très bien de vous avoir.
05:22Évidemment, je me tourne vers vous, mon cher Victor Hérault.
05:25Il paraît qu'il s'est passé quelque chose.
05:27Ben oui, on avait Sébastien Ligny.
05:28On a eu de la chance hier.
05:29On a eu la primeur.
05:31Mais enfin, vous allez compléter ses propos.
05:33Bruno Retailleau, on est évidemment curieux de tout savoir sur cette interview en coulisses.
05:38Évidemment, qui n'est pas le fruit du hasard à ce niveau de responsabilité.
05:42Bon, c'est vrai qu'il y va là.
05:44Bruno Retailleau, on s'attendait à un été calme.
05:47Il attaque assez vite et assez fort.
05:48Il attaque assez franchement.
05:50Alors, pour vous dire effectivement la petite histoire,
05:51Sébastien Ligny, qui est mon chef de service politique à Valeurs Actuelles,
05:55ainsi que Tug Duhaldoni, qui est mon directeur de la rédaction,
05:57et moi-même sommes allés à Beauvau,
05:59donc au ministère de l'Intérieur, interviewer Bruno Retailleau.
06:02On a pris le parti d'une interview du chef de parti,
06:06plutôt que du ministre de l'Intérieur.
06:07Bruno Retailleau, ayant les deux casquettes,
06:09on s'est dit, on va faire une interview plus politique,
06:11savoir sa vision de l'état du pays aujourd'hui,
06:15savoir ce qu'il pense effectivement du Macronisme,
06:17ce qu'il pense du Rassemblement Rational.
06:18Il a accepté en tout cas.
06:19Il a accepté tout à fait.
06:20Il a accepté de jouer le jeu.
06:21Il a même très bien joué le jeu.
06:23Comme vous le voyez, il y a une phrase qui est sortie plus que les autres,
06:27puisque ça n'a pas fait plaisir à toute la Macronie.
06:30Bruno Retailleau, si vous voulez,
06:31ce n'est pas la première fois qu'il attaque le macronisme,
06:32en disant surtout, je ne suis pas macroniste.
06:35Pourquoi est-ce qu'il fait ça ?
06:36Il faut remonter un petit peu,
06:37parce que d'une part, il faut remonter il y a un an,
06:39un peu plus d'un an, pardon, deux ans peut-être,
06:41lorsqu'Éric Ciotti fait le constat de,
06:44attention, soit les Républicains se dissolvent dans la Macronie,
06:47soit les Républicains font alliance avec le Rassemblement Rational,
06:49c'était une première pierre dans ce dilemme-là.
06:51Et ensuite, en mai dernier,
06:53la campagne pour la présidence du parti Les Républicains,
06:56Laurent Wauquiez, portait la ligne du
06:58« Les Républicains ne doivent pas s'associer à la Macronie »,
07:01là où Bruno Retailleau portait la ligne du légitimisme,
07:03c'est-à-dire que les Républicains doivent entrer et rester au re-gouvernement
07:06pour pouvoir peser au sein du gouvernement.
07:09Bruno Retailleau, ça ne vous a pas échappé,
07:11l'a emporté à 75%,
07:12donc c'est cette ligne-là qu'il a emporté.
07:13Mais maintenant, ce qu'il faut,
07:14c'est que Bruno Retailleau dise « j'y suis, j'y reste »,
07:16mais ça ne veut pas dire que je suis macroniste pour autant.
07:18Que j'adhère, mais bon, on avait compris quand même.
07:20Effectivement, on l'avait compris.
07:21Là, il y va un petit peu plus fort,
07:23puisqu'il charge directement le président de la République,
07:25ou plutôt, comment dire, l'héritage ou l'idée même du macronisme,
07:28en disant « le macronisme disparaîtra avec le mandat d'Emmanuel Macron ».
07:32Oui, et il rajoute,
07:33le macronisme n'est ni un mouvement politique,
07:35ni une idéologie,
07:37mais repose essentiellement sur un homme.
07:39Là, je me tourne vers le philosophe de Vert, Nathan de Vert.
07:42Il n'a pas complètement tort, finalement, Bruno Retailleau.
07:45Ce n'est pas vraiment un mouvement politique,
07:47ni une idéologie.
07:48Qu'est-ce que vous en pensez, Nathan ?
07:49Moi, c'est ce qui m'a en effet frappé dans cette interview.
07:53Évidemment, c'était astucieux de la part de Bruno Retailleau,
07:56et de Valeurs Actuelles,
07:57mais c'était astucieux de la part de Bruno Retailleau,
07:59à un moment, de prendre ses distances avec le macronisme,
08:03dans la perspective d'une élection présidentielle,
08:05peut-être d'un départ du gouvernement,
08:07à un moment x ou y,
08:09c'est très tôt.
08:09mais il a surtout eu un argument
08:11que je trouve vraiment contestable,
08:14c'est que c'est une chose de dire
08:15« je ne suis pas macroniste »,
08:17c'en est une toute autre
08:18que de dire « le macronisme n'existe pas ».
08:21Et là, il fait la négation
08:22de l'existence même du macronisme.
08:24Or...
08:24Il dit que ça tient qu'en un seul homme, finalement.
08:27Oui, mais je pense que c'est une erreur politique.
08:29Alors, on ne va pas refaire toute l'histoire des droites,
08:30légitimistes, orléanistes, etc.
08:32Mais la droite que Bruno Retailleau veut incarner,
08:36qui est, et je le dis sans l'insulter,
08:37c'est un constat,
08:38qui est une droite avec des arguments hyper identitaires,
08:42qui est une droite, disons,
08:43qui se situe plutôt à la droite de la droite,
08:45et qui reprend aussi bien sur les notions
08:49de submersion migratoire, etc.,
08:51sur une peinture d'une France
08:53avec une insécurité très forte.
08:56Bon, ce n'est pas du tout la même droite
08:58que la droite, entre guillemets, orléaniste,
09:00la droite libérale, centre-droit,
09:02compatible un petit peu avec le courant libéral
09:06du Parti Socialiste qu'incarne Emmanuel Macron.
09:08Et en ce sens, je pense qu'il y a une existence
09:10idéologique du macronisme
09:12qui ne peut pas être compatible avec Bruno Retailleau.
09:16Je veux dire, il y a des électeurs
09:17qui votent Emmanuel Macron.
09:18Il ne dit pas le contraire, justement.
09:19Un petit peu, parce qu'il dit
09:20« le macronisme, ce n'est rien d'autre que
09:22l'adhésion à la figure d'Emmanuel Macron,
09:25une forme de, peut-être pas de culte de la personnalité,
09:28mais d'admiration pour sa personnalité,
09:29et de désir qu'Emmanuel Macron soit au pouvoir. »
09:31Je ne pense pas.
09:32Alors ensuite, peut-être que les héritiers
09:34d'Emmanuel Macron ne seront pas à sa hauteur,
09:35c'est d'ailleurs assez probable,
09:37mais il y a un fond idéologique
09:38au macronisme,
09:40et il y a un véritable socle politique
09:42qui n'est pas du tout le même
09:43que celui dont provient Bruno Retailleau.
09:45Sur la question, déjà,
09:47lorsque Nathan Devers dit
09:49« Bruno Retailleau est à la droite de la droite »,
09:51Bruno Retailleau dirait peut-être l'inverse.
09:52Il dirait « la plupart de la droite,
09:54des représentants des cadres de la droite,
09:55non pas des électeurs,
09:56sont à la gauche de la droite.
09:57En réalité, ce n'est pas lui qui a bougé,
09:58c'est le reste de la droite
09:59qui s'est centré, recentré, macronisé. »
10:02Il cite d'ailleurs souvent cette phrase,
10:03j'ai oublié l'auteur original,
10:04vous me pardonnerez,
10:05mais il cite souvent cette phrase
10:06qui dit « en France,
10:06il y a deux parties de gauche
10:07dont l'un s'appelle la droite. »
10:08Maintenant, sur la question
10:10de l'héritage du macronisme,
10:12en réalité, ce que Bruno Retailleau dit,
10:13c'est effectivement
10:14« le macronisme est consubstantiel
10:15à la personne d'Emmanuel Macron
10:16et ne lui survivra pas. »
10:18J'en veux pour preuve,
10:19et là, je prends la défense
10:19de cet argumentaire-là,
10:21j'en veux pour preuve,
10:21Emmanuel Macron lui-même,
10:23lors de la dernière réunion
10:25des jeunes macronistes,
10:27Emmanuel Macron arrive,
10:28vole la vedette à Gabriel Attal
10:29et dit « j'aurais besoin de vous
10:30dans deux ans, dans cinq ans,
10:31dans dix ans,
10:32j'aurais, moi, Emmanuel Macron,
10:33besoin de vous,
10:34tuant complètement dans l'œuf,
10:36quand dire la relève,
10:37que serait Gabriel Attal. »
10:38Et il ne faut pas oublier
10:38Gabriel Attal, Elisabeth Borne,
10:40Gérald Darmanin,
10:41qui sera Édouard Philippe,
10:42qui sera le vrai héritier
10:43de ce macronisme ?
10:43On ne sait toujours pas.
10:44Alors évidemment,
10:44il y a eu des réactions
10:46assez violentes,
10:48celles d'ailleurs de Renaissance,
10:49qui l'a très mal pris.
10:52Les propos sont jugés inacceptables,
10:54bref, le temps passé à diviser,
10:56à déclencher ces polémiques
10:57et du temps perdu
10:58pour l'action publique,
10:59on ne tolère ni provocations,
11:01ni les petits calculs politiques.
11:02Et puis je vous propose
11:03d'écouter Priska Thévenot,
11:04députée Renaissance des Hauts-de-Seine,
11:06elle était l'invité
11:07de nos confrères de BFM
11:08ce matin, écoutez-la.
11:09Il y a quand même
11:10une incohérence profonde
11:11dans ce qui est dit
11:11par M. Rotaillot.
11:14Si vraiment la Macronie
11:15est en train de vivre
11:16ces dernières heures,
11:17alors pourquoi passe-t-il
11:18autant de temps
11:19et d'énergie
11:20matin, midi et soir
11:22à taper dessus ?
11:24Ça n'a absolument pas de sens.
11:26Et je dois le dire
11:27assez simplement,
11:28il en devient
11:29l'incarnation même
11:30du en même temps.
11:31Ça fait plus de 18 ans
11:33que les LR
11:34n'ont pas gagné
11:35une élection
11:35au niveau national.
11:36Et en même temps,
11:37ils se retrouvent
11:38aujourd'hui
11:39aux responsabilités.
11:40Donc je pense
11:41qu'au lieu de taper
11:41toute la journée
11:42sur celui
11:44à qui ils sont
11:45en responsabilité
11:46malgré leur score
11:47dans les urnes,
11:48ils devraient se concentrer
11:49sur leur ministère
11:50et sur leurs fonctions
11:51et leurs missions.
11:51Alors avant de vous faire réagir,
11:53je voulais vous faire écouter
11:54Sophie Prima,
11:55porte-parole du gouvernement.
11:56Alors on précise
11:57qu'elle est LR.
11:57Elle est dans
11:58une petite situation
11:59d'équilibriste,
12:00elle tente
12:00d'apaiser les choses.
12:01Écoutez.
12:01Chacun participe
12:03à ce gouvernement,
12:04chacun fait avancer
12:05l'intérêt général
12:06du pays
12:06par les mesures
12:08et les réformes
12:09qu'il porte,
12:10chacun avec sa personnalité
12:12politique
12:13et nous sommes
12:13dans un moment,
12:14d'ailleurs le président
12:14de la République
12:16l'a rappelé
12:17en début
12:18de Conseil des ministres,
12:20où nous avons
12:20un plan d'action,
12:21un plan de réforme,
12:23notamment budgétaire,
12:24et que nous sommes
12:25solidaires
12:26dans ce gouvernement,
12:28de ce plan
12:28qui est très important
12:29pour la France
12:30dans ce moment particulier
12:31et nous amènerons
12:33chacun
12:34à la fois
12:35le portage
12:36de ce projet
12:37mais également
12:38des pistes
12:39d'amélioration.
12:40C'est le sens
12:41de l'interview
12:41de Bruno Retailleau
12:42et évidemment
12:43il restera au gouvernement.
12:45Elle est intéressante
12:45quand même
12:46cette séquence politique.
12:47Pour moi,
12:48c'est un petit peu
12:48un tournant
12:49parce qu'on sait
12:50Bruno Retailleau
12:51en dissidence évidemment,
12:53il ne l'a jamais caché.
12:54Il y a eu
12:54l'affaire des éoliennes,
12:56l'affaire algérienne
12:57où de plus en plus
12:58il demande
12:59de hausser le ton.
12:59D'ailleurs,
13:00ils sont supposés
13:01se voir Emmanuel Macron
13:02et Bruno Retailleau
13:03demain soir,
13:04ça promet pour l'ambiance
13:05mais il y aura
13:06vraiment peut-être
13:07un avant
13:08et un après
13:08cette séquence politique.
13:10Oui, probablement
13:11parce que
13:11si vous voulez
13:12c'est une pierre de plus
13:13dans l'éloignement
13:13des républicains
13:14de ce socle commun
13:16qu'on appelle ça.
13:17Il n'en reste en réalité
13:18rien aujourd'hui
13:19et d'ailleurs
13:19c'est drôle d'entendre
13:20le gouvernement,
13:21la partie macroniste
13:22renaissance du gouvernement
13:23crier à la coalition,
13:25la coalition,
13:26la coalition.
13:26On a l'impression
13:26qu'il n'y a qu'une coalition
13:27mais souvenez-vous
13:28lorsque François Bayrou
13:29est nommé premier ministre
13:30tous les arguments
13:31de la macroniste
13:31c'était attention
13:32ce ne sera pas
13:32un gouvernement macroniste
13:33ce ne sera pas
13:34un gouvernement de coalition
13:34ce sera un gouvernement
13:35de, et là ils inventaient
13:36un mot,
13:36coalitation,
13:37sous-entendu coalition,
13:39cohabitation.
13:39Cohabitation ça veut bien dire
13:40que c'est avec des partis
13:41qui ne sont pas d'accord.
13:42Les républicains ont bien
13:43le droit de dire
13:44écoutez nous les républicains
13:45nous ne sommes pas
13:46les macronistes
13:46et nous n'allons pas
13:47de concert dans la même direction
13:48et je tiens même
13:49à signaler
13:49que le président,
13:50le chef,
13:56le 26 juin dernier
13:58disait au monde
13:59il n'y a absolument
14:00aucune chance
14:01d'avoir un projet commun
14:02pour la France
14:02entre les républicains
14:03et Renaissance.
14:04Donc en réalité
14:05le premier qui attirait
14:05ce constat c'est Gabriel Attal.
14:07Nathan Devers.
14:08Oui mais encore une fois
14:10que Bruno Rotaillot dise
14:12je ne suis pas macroniste
14:13c'est une évidence
14:15même si disant cela
14:18il lance une sorte d'attaque
14:20et qu'il casse l'esprit
14:22de cette coalitation
14:23qui était appelée aussi
14:24coexistence exigeante.
14:25Il sort de là
14:26et qui ne joue plus trop
14:27la carte de l'intérêt général
14:28mais la carte de l'intérêt particulier
14:30à la limite
14:31c'est une chose.
14:32Mais là
14:32il rentre
14:33par cette affirmation
14:34dans un débat
14:35qui est beaucoup moins intéressant
14:37beaucoup plus politicien
14:39qui est le débat de savoir
14:40si parmi les héritiers
14:41potentiels d'Emmanuel Macron
14:42il y en a quelqu'un
14:43qui pourra reprendre le flambeau
14:45donc en fait
14:46il rentre là
14:46vraiment par
14:47je pense le petit bout
14:48de la lorgnette
14:48dans l'aventure
14:49de la présidentielle.
14:50Et d'ailleurs
14:51je remarque une chose
14:52c'est que la parole
14:53de Bruno Rotaillot
14:53qui est extrêmement loquace
14:55sur deux sujets admis
14:57c'est-à-dire insécurité
14:58immigration
14:58Algérie
14:59qui perçoit comme un mélange
15:00des deux
15:00et très pauvre
15:02sur les autres sujets.
15:03Et je rappelle quand même
15:04que
15:04Oui mais c'est sa fonction
15:04Non mais justement
15:05j'allais le dire
15:06Nicolas Sarkozy
15:08quand il était à Beauvau
15:09sous Jacques Chirac
15:11et qu'il se présentait
15:12préparait lui-même
15:12à l'aventure présidentielle
15:14et qu'il incarnait aussi lui
15:15C'est dans deux ans
15:16mon cher Nathan
15:16Bien sûr
15:17mais Nicolas Sarkozy
15:18a toujours veillé
15:19à avoir une parole politique
15:21qui soit
15:23en tant que ministre de l'intérieur
15:24dans ses sujets
15:24mais en tant que présidentiable
15:26qui soit beaucoup plus riche
15:28et d'ailleurs
15:28c'est ce qui a agacé Jacques Chirac
15:29Mais justement
15:31je ne suis pas sûr
15:32que ce soit la bonne carte
15:33pour y rentrer
15:34Dans l'interview d'ailleurs
15:35Bruno Rotaillot
15:35s'inspire de la campagne
15:36de Nicolas Sarkozy en 2007
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