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Punchline - 17 narcotrafiquants transférés : Gérald Darmanin tient sa promesse
Europe 1
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00:00
On va prendre la direction de Vendin-le-Vieille, on va retrouver Juliette Sadat et Antoine Durand, notre équipe,
00:05
puisque les 17 premiers détenus parmi les 100 narcotrafiquants les plus dangereux sont arrivés.
00:13
Bonsoir, Juliette Sadat, comment les choses se sont passées ?
00:17
Racontez-nous, on a hâte de vous entendre ce soir sur Europe 1 et sur CNews.
00:23
Bonsoir Thierry, oui c'est un message aujourd'hui de Gérald Darmanin,
00:26
celui de la fiabilité du système pénitentiaire de Vendin-le-Vieille,
00:30
car en effet, promesse tenue, la prison de haute sécurité a accueilli aujourd'hui ses premiers narco-bandits.
00:37
Ils viennent d'autres prisons, celles de Freyne et celles de la Santé.
00:40
Ils sont 17 à avoir été transférés ce mardi, des transferments qui se sont bien déroulés.
00:45
Les détenus sont d'abord passés par le grève de la prison.
00:48
Leur empreinte digitale et leurs données biométriques ont été prélevées
00:51
afin d'établir leur carte d'identité carcérale,
00:54
qu'ils devront porter constamment sur eux pour être facilement identifiables par les gardiens.
01:00
Ils ont ensuite subi une dernière fouille au corps
01:02
avant de gagner leur cellule de cette prison de très haute sécurité.
01:06
Les détenus y purgeront leur peine sous un régime carcéral très strict,
01:10
par exemple avec des parloirs sans contact physique
01:13
ou encore des communications téléphoniques limitées à deux fois deux heures par semaine et sur écoute.
01:18
Merci beaucoup Juliette Sadat avec Antoine Durand depuis Vendin-Levieille.
01:23
Juliette Sadat vient de le dire, Louis de Ragnel, Gérald Darmanin a tenu sa promesse.
01:27
C'est important de dire et de souligner les choses.
01:29
Exactement. Et pour Gérald Darmanin, c'est très important parce qu'il a un résultat extrêmement rapide.
01:33
Et on est quand même dans une période politique où les résultats n'arrivent pas.
01:37
Et surtout, moi c'est ça que je trouve un peu désolant, d'ailleurs sur tous les sujets,
01:41
c'est que ce qui est dit par les politiques n'a jamais d'effet.
01:44
C'est-à-dire que tout le monde raconte un peu n'importe quoi.
01:46
C'est un peu le concours l'épine.
01:47
Non mais c'est vrai, vous avez même des ministres qui vous disent
01:51
on va faire ça, on va faire ça.
01:52
Mais même le pauvre François Bayrou, quand il fait sa présentation de budget,
01:56
on sait qu'en réalité, il n'y aura même pas 10% de ce qu'il a annoncé la semaine dernière
01:59
qui verra le jour.
02:01
Donc voilà, on est quand même dans une période de flottement total.
02:04
Et là, Gérald Darmanin, il faut le reconnaître, a un résultat.
02:08
C'est du sonnant, trébuchant, et tous les Français peuvent le voir.
02:11
Grégoire Joron ?
02:13
Je suis assez d'accord, en fait, la transformation de la parole politique en action.
02:17
C'est important de souligner.
02:18
Non mais c'est important de souligner, on ne devrait pas en faire une exception,
02:22
ça devrait être la règle, malheureusement, aujourd'hui, on souligne cet état de fait
02:25
parce que c'est une exception et qu'on voit qu'une annonce faite il y a 6 mois
02:29
prend forme aujourd'hui, et c'est plutôt une bonne nouvelle.
02:33
Évidemment, ça ne réglera pas tout.
02:35
Et moi, je me permets quand même de souligner et d'apporter mon soutien
02:40
aux agents de surveillance pénitentiaire et aux collègues policiers
02:44
qui vont devoir gérer Vendin-le-Vieil, parce qu'il y a un enjeu,
02:48
il va y avoir de la tension, et il va y avoir surtout, demain,
02:51
de toute façon, on le sait, forcément, des réactions.
02:54
Et c'est une mission qui n'est pas anodine.
02:56
C'est sous anonymat.
02:57
La garde d'hôpital qui va se faire là-bas, ça va être avec une cagoule sur la figure
03:01
pendant 12 heures, parce qu'on doit respecter l'anonymat,
03:04
parce qu'on sait très bien que les agents vont être sous pression
03:08
et avec des dangers particuliers à devoir gérer.
03:11
Oui, et puis quand on voit le profil de ces narcotraficants...
03:14
C'est important de le rappeler, c'est pas neutre.
03:16
C'est pas neutre.
03:17
Bernard Kouanadad.
03:18
C'est vrai que c'est important de dire que quand un homme politique
03:20
tient ses engagements et que ça fonctionne, c'est important de le dire,
03:23
parce qu'on a souvent sur ce plateau, on a plutôt tendance à dénoncer
03:26
des choses qui ne marchent pas.
03:27
Quand ça fonctionne, c'est bien de le dire aussi.
03:28
C'est pour ça que les paroles n'engagent pas que ceux qui les reçoivent,
03:31
mais bien ceux qui font en sorte qu'elles soient appliquées.
03:33
Mais on l'a vu tout de suite, dès l'arrivée de Gérald Manin
03:36
au ministère de la Justice, il a multiplié les interventions,
03:39
les visites dans les prisons, les déclarations,
03:41
il est intervenu sur le coût des prisons, y compris des prisons.
03:44
Ça a été évoqué tout à l'heure par Louis Dengal, ces fameux préfabriqués,
03:48
enfin ces prisons modulaires, préfabriqués, il faut faire attention,
03:52
mais modulaires, qui sont en quittes et qui peuvent coûter beaucoup moins cher
03:59
que des prisons haute sécurité.
04:02
Donc il a dit ce qu'il ferait, ce qu'il fera, il le fait en si peu de temps.
04:05
C'est ce qu'on attend aujourd'hui de la parole publique,
04:08
de la parole politique, un peu dans le même esprit,
04:11
même beaucoup de ce que fait Retailleau.
04:12
Donc on a un attelage, je ne veux pas dire d'un réopage Retailleau-Darmanin
04:16
qui tient la route et qui aujourd'hui essaie de contourner
04:20
la difficulté de la tripolarisation de la vie politique française
04:24
en utilisant l'effet réglementaire,
04:28
c'est-à-dire l'action administrative pour pouvoir faire bouger les lignes.
04:32
C'est assez positif.
04:33
Olivier Nguyen-Kéoun.
04:34
Pas de budget, pas de majorité, donc il faut avoir des idées sous la confinthe.
04:38
C'est ce qu'il a fait en finalement peu de temps.
04:44
Quand on s'est aperçu de manière effrayante que ces narcotrafiquants
04:48
continuaient à organiser des fusillades,
04:52
à organiser leur business depuis les prisons,
04:56
en trouvant un nombre fou de téléphones portables,
04:59
il fallait réagir.
05:02
Alors vous pouvez fermer les yeux,
05:03
vous pouvez continuer à faire ce qui se faisait depuis des années.
05:06
Gérald Darmanin, il a décidé d'agir.
05:08
Voilà, comment agir ?
05:09
Il avait peu de moyens, il l'a fait.
05:11
Aujourd'hui, on en a la concrétisation.
05:14
On est au début, 17 premiers narcotrafiquants incarcés.
05:17
Tout à l'heure, on faisait la fiche détaillée de quelques-uns.
05:21
Ce n'est pas des gentils.
05:22
Ce n'est pas des gentils.
05:23
Et les 17 premiers, c'est...
05:25
C'est non seulement des types qui font du trafic,
05:27
mais qui ont tué,
05:28
mais qui ont été condamnés pour être en bande organisée.
05:32
C'est des...
05:33
Mais personnel à par hasard.
05:35
Oui.
05:36
Louis Dorézal.
05:37
Non mais c'est une prison qui va être extrêmement mal fréquentée.
05:40
Oui.
05:40
Ce sera le cas de le dire.
05:41
Parce que vous avez vraiment tout le haut du spectre.
05:45
Alors certains, ils voient l'aristocratie de la grande criminalité.
05:48
Moi, je pense que là, pour le coup, ce qui est très bien,
05:50
c'est qu'ils vont avoir un régime de détention
05:52
qui garantira toutes les normes par rapport aux droits de l'homme
05:56
et tout ce que vous voulez.
05:57
Donc on ne sera pas embêtés sur ces sujets-là.
05:59
Et par ailleurs, on aura une...
06:01
J'espère l'assurance à 100%
06:03
qu'ils ne sont pas en télétravail,
06:05
donc qu'ils ne continuent pas leur activité à distance.
06:07
Ils n'ont pas de téléphone.
06:08
Et qu'ils ne continuent pas à s'organiser,
06:11
qu'ils ne peuvent pas s'évader.
06:12
Et je pense que vis-à-vis des Français
06:14
qui sont extrêmement déçus de la justice
06:16
et qui sont très en colère,
06:18
eh bien ça apporte quand même une réponse de fermeté.
06:20
Maintenant, ce qu'il faut vraiment,
06:21
c'est que personne ne s'évade de ces prisons.
06:23
Surtout pas.
06:24
Vous imaginez ?
06:25
Non mais politiquement,
06:26
le coup que ça pourrait représenter.
06:28
Oui, parce qu'on se souvient quand même
06:29
quand il y a eu l'opération Place Net à Marseille.
06:31
Moi, je me souviens d'avoir commenté sur ce plateau.
06:32
Certains d'entre vous étaient peut-être à mes côtés.
06:34
Il y avait la réaction d'un des leaders
06:37
qui était à la prison des Bommettes
06:38
et qui s'en amusait en disant
06:40
« Ouais, super, génial, continuez.
06:41
De toute façon, dans 15 jours, ce sera fini. »
06:43
Et moi, je continue à faire mon business avec le téléphone.
06:45
Donc évidemment, on avait vu la limite de l'opération,
06:48
même si on avait le mérite d'exister.
06:49
Donc là, évidemment, s'il y avait une évasion...
06:51
Parce qu'il y a une autre prison.
06:53
Il y a celle de Condé-sur-Sarte.
06:54
On parle beaucoup de Vendré IXe.
06:56
Mais il y aura également Condé-sur-Sarte dans l'Orne.
06:57
Il ne faut pas l'oublier.
06:58
Patrick Martin-Jeunier.
06:59
Non, oui, on a trop souvent opposé
07:01
le ministère de la Justice,
07:03
le garde des Sceaux et le ministre de l'Intérieur.
07:05
Là, je l'ai l'impression...
07:05
C'était le cas avec M. Migaud à l'époque.
07:07
On se souvient de ce soir et de Marseille.
07:08
La conférence de presse à Marseille
07:10
qui était un peu risible.
07:11
Là, ils étaient côte à côte.
07:12
Et en plus, l'après-midi,
07:14
chacun est de son côté.
07:15
On leur a dit,
07:16
non, on parlait ensemble
07:17
parce que vous êtes unis.
07:17
Et puis, on avait bien vu
07:18
ce que ça donnait.
07:19
L'après-midi, ça fait pchit.
07:20
Je crois qu'ils ont pris conscience
07:21
de la difficulté,
07:22
de cet enjeu central
07:23
de la sécurité en France
07:25
dans la perspective aussi peut-être
07:26
d'une élection présidentielle de 2027.
07:29
Ah bon, il y a une élection ?
07:31
Oui, enfin, il y a quand même
07:32
des municipales à l'avant.
07:33
Donc, la sécurité sera...
07:35
Vous avez pris votre décision pour vous ?
07:36
Pour le municipal ?
07:37
On en parlera plus tard.
07:39
Je suis en contact.
07:39
Ah oui, c'est vrai.
07:40
On a oublié,
07:41
on l'a dit à nos téléspectateurs
07:42
et à nos auditeurs.
07:43
Je peux vous donner la question
07:43
qui fâche.
07:45
Mes amis lyonnais savent
07:47
que je m'occupe beaucoup
07:48
de ce qui se passe là-bas.
07:49
Voilà, c'est dit.
07:49
Ah, ça y est, l'information.
07:51
Après, on ne pourra plus recevoir...
07:53
Non, non, non, non.
07:54
L'art comme veille.
07:54
On a une parole.
07:55
Je ne suis pas candidat.
07:56
Je n'avais rien dit.
07:57
Donc, ça vous engage quand même.
07:59
Je ne suis pas candidat.
08:01
Voilà, donc je m'occupe
08:02
beaucoup de ce qui se passe là-bas,
08:03
c'est ce que je voulais dire.
08:03
C'est une réponse aux politiques, ça.
08:05
Plus ça, il est une réponse aux politiques.
08:06
Ça m'intéresse beaucoup,
08:07
mais je n'ai pas encore
08:08
pour mes décisions.
08:09
Oui, voilà.
08:09
Ce qui est important...
08:10
On va y arriver, je vous en suis.
08:11
Oui, c'est important,
08:12
c'est de dire qu'un ministre,
08:14
c'est le chef d'une administration.
08:16
Le chef d'une administration
08:17
n'a trop dit que les ministres
08:19
se faisaient diriger
08:19
par l'administration.
08:21
On a là deux ministres politiques,
08:23
de la justice et de l'intérieur,
08:25
qui essayent de diriger,
08:26
avoir de grandes initiatives.
08:27
Ils ont un budget, quand même.
08:28
Donc, ils doivent gérer leur budget,
08:30
même si le budget, il est modeste.
08:31
Ils savent donner
08:32
des orientations politiques.
08:33
Et pour moi,
08:34
c'est quelque chose
08:34
de plutôt positif.
08:36
Il faut maintenant
08:36
que ça s'inscrive dans la durée.
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