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Le message de Jeremy Keryhuel aux athlètes bi-nationaux. L'escrimeur binational est le 1er ivoirien homme à participer aux JO dans sa discipline.

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Sport
Transcription
00:00Si on est binational par exemple, que ce soit à Côte d'Ivoire ou à un autre pays d'Afrique pour reprendre ce que j'ai vécu,
00:05ce n'est pas quelque chose qu'il faut prendre à la légère.
00:07Les difficultés ne sont pas les mêmes.
00:08Les difficultés qu'on peut avoir en Europe ne sont pas les mêmes difficultés qu'on va avoir en Afrique.
00:12Les façons de fonctionner ne sont pas forcément les mêmes.
00:15Il ne faut pas s'attendre à ce que ce soit forcément tout beau, tout rose dès le début.
00:20Il faut être prêt à se sacrifier un petit peu au début pour pouvoir mettre les choses en place
00:24et prendre le temps que ça se développe.
00:26Ça ne va pas se faire du jour au lendemain.
00:27Donc c'est quelque chose qu'il ne faut pas prendre à la légère.
00:30Mais de l'autre côté, c'est une aventure qui est complètement folle dans le bon sens.
00:35C'est-à-dire qu'on vit des choses qu'on n'a pas l'habitude de vivre.
00:39Moi je sais aussi que parce que j'ai rejoint la Côte d'Ivoire, j'ai pu visiter énormément de pays d'Afrique grâce au championnat d'Afrique.
00:46Il y a une ferveur qui est différente des pays d'Europe.
00:48Une ferveur beaucoup plus poussée.
00:50Vraiment comme j'ai dit du patriotisme à l'américaine.
00:53On a pu le voir avec la canne au foot, comment tout le monde était à fond.
00:56Et c'est ce qu'on ressent dans tous les sports.
00:58Qu'on fasse du foot, de l'escrime, du basket, du cricket.
01:03On sent qu'il y a une ferveur nationale qui nous pousse à être meilleurs en fait.
01:06Donc moi je veux dire à tous les gens qui hésitent, c'est de bien réfléchir, de bien peser le pour et le contre.
01:13Mais en venant aussi dans un pays comme la Côte d'Ivoire, l'aventure est énorme.
01:16On vit des choses complètement folles, c'est top.
01:18Sous-titrage Société Radio-Canada
01:20Sous-titrage Société Radio-Canada

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