Dans cet échange, Issa Diabaté président de Bouaké FC a fait le bilan de la saison. Il parle : des supporters, du départ du coach, du retour au stade de la paix et des objectifs de la prochaine saison.
00:00C'est un véritable soulagement et une immense joie de retrouver ses bases après près de cinq ans à
00:19jouer à l'extérieur. Cela impacte sur le plan financier. Aujourd'hui par exemple on fait des
00:27recettes de 100 000 après les matchs, après les partages, c'était du jamais vu. Alors qu'auparavant,
00:33quand on joue à Yamsoukouou c'était les 2 000, les 3 000 de recettes pour un club de Ligue 1. Sur le
00:40plan humain et sportif, les joueurs ont retrouvé leurs repères, leur confort et surtout le soutien
00:49inconditionnel des populations. Le 12e homotemps recherché est à Boaké parce que le poids de Boaké
00:56est friand de football. Nous avons pour objectif rempli ce gradin là et nous sommes en train de
01:02travailler dans ce sens là. Je vais trahir un secret depuis 1980. C'est un stade qui a été spolié par
01:18les rivalités des clubs de Boaké. N'importe quelle équipe de Boaké, tu vas juste sur ce stade là,
01:24tu vas te retrouver au purgatoire. C'est ainsi qu'en son temps, le maire Djibo a pris la résolution de
01:32dissoudre tous les clubs de Boaké et puis former l'association des clubs de Boaké, l'ACB. Mais les travaux
01:40mystiques demeurent toujours sur ce terrain. Nous avons appelé les imams, les religieux chrétiens,
01:48pour venir faire des prières sur le stade de Boaké. Vous avez remarqué que Boaké n'a jamais gagné là-bas.
01:52Quand on a retrouvé le nouveau stade, les victoires ont commencé à venir. C'est pour dire que moi-même,
01:59je préfère jouer à l'extérieur que de jouer sur l'ancien stade. Ça peut servir à un terrain d'entraînement,
02:06pas de compétition pour l'équipe locale. On va créer les bases dans les différents quartiers de Boaké
02:16qu'on a déjà commencé déjà. On a une plateforme de supporters. On va extrapoler dans les différents
02:22quartiers de Boaké. On a déjà un contact avec des jeunes vaillants qui aiment le football. Parce
02:28qu'il y a une mentalité à Boaké qu'on est en train de lutter contre ça. C'est-à-dire la gratuité des terrains.
02:35Il faut aimer sa ville en arrière au terrain, en contribuant. Nous, c'est cette mentalité-là,
02:42on va inculquer aux populations de Boaké. Là, le jour de l'AG, le supporter vient, il exprime ses
02:49ressentissements. Tous les grands quartiers de Boaké ont un comité déjà. Il va falloir animer,
02:54avoir des animateurs et on va les mettre en mission. S'il y a un match, quand même les présidents de ces
03:00différents, le comité doit faire sortir les sympathisants. Il va avoir un challenge pour eux.
03:05Le meilleur président sera récompensé après chaque journée.
03:08Bon, nous-mêmes nous avons été surpris aussi. Puisqu'en fin de saison, nous avions fait le bilan. Il nous a donné son programme de reprise où on devait reprendre 5 jeux. Mais il a souhaité aller discuter avec sa famille. Parce que coach Bama était venu pour faire trois mois.
03:16Il n'était pas venu pour entraîner Boaké FC. Il était venu en tant que promoteur d'un projet. Venir accompagner l'encadrement de l'agriculture de Boaké.
03:23Il était venu pour faire trois mois. Il n'était pas venu pour entraîner Boaké FC. Il était venu en tant que promoteur d'un projet. Venir accompagner l'encadrement de l'agriculture de Boaké.
03:35Parce que coach Bama était venu pour faire trois mois. Il n'était pas venu pour entraîner Boaké FC. Il était venu en tant que promoteur d'un projet. Venir accompagner l'encadrement technique qui était là.
03:48Malheureusement, quand il est arrivé, l'autre entraîneur s'est senti menacé. Il a décidé de nous quitter sans raison.
03:55Quand j'ai entendu des rumeurs à gauche, à droite, pour ne pas être surpris par un départ, il lui a mis l'impression que je vais t'envoyer un contrat. Tu vas signer puisqu'on reprend le 5 juin.
04:09Il m'a dit, président, je te reviens le soir. Il m'a dit que sa famille souhaiterait revenir en Côte d'Ivoire, mais souhaiterait rester en Abidjan.
04:18Donc pour cela, il va rester en Abidjan à côté de sa famille pour une question d'adaptation.
04:23Nous, au niveau des gens de Boaké, nous avons été corrects vis-à-vis de lui parce qu'il nous a donné du résultat.
04:32On comptait continuer avec lui, mais malheureusement, il a choisi autre chose. Nous lui souhaitons bonne chance.
04:42Nous sommes fatigués avec cette grande ville de Boaké, de chaque fois lutter pour le maintien.
04:49Boaké doit viser haut. Boaké doit rêver grand.
04:52Ceci se fera avec l'apport de d'autres partenaires, des sponsors, des autorités de la ville.
05:01Chacun doit porter sa pierre à l'édifice.
05:09Il y a 5 cas, effectivement, je me suis rendu en erreur précisément en Italie.
05:14En salairement où j'ai confiné un contrat de partenariat technique et équipementé avec Jivouva.
05:24Malheureusement, avec le Covid-19, ça a pris de l'aile.
05:27Quand ça a pris de l'aile, ce n'est que le mois de mars, j'ai été relancé par les Italiens parce que je les écrivais, ils ne répondaient plus.
05:37Mais les équipements venaient un moment, j'ai stoppé de prendre les équipements.
05:44Pourquoi ? Parce que c'était un contrat double volet.
05:47Le deuxième volet qui était plus intéressant, qui était l'académie où j'ai fait ma part.
05:53On achetait un terrain de 10 hectares qui se trouve à 17 km de Boaké.
05:57Il n'y avait pas de truc, j'ai arrêté, j'ai commencé à prendre les équipements en Côte d'Ivoire ici.
06:01J'ai envisagé de repartir en Italie fin juillet pour aller reprendre les négociations.
06:07Aujourd'hui, Boaké, c'est une ville cosmopolite, c'est une grande ville.
06:16Boaké est une victorine.
06:19Ils peuvent venir pour qu'on puisse vendre leurs images.
06:22Nous sommes ouverts à ça.
06:24Nous avions essayé déjà avec certains partenaires qui ont bien marché.
06:32Mais s'il y a d'autres partenaires qui sont intéressés pour nous accompagner à ce partenariat,