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Le maire LR de Limoges, Emile Roger Lombertie, parle des violences au sein de sa commune : «Les guet-apens sont destinés à casser du policier».

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Transcription
00:00Alors pourquoi j'ai pris ce champ lexical ? Parce qu'il s'agit d'une organisation structurée, préparée, organisée, avec des armes par destination,
00:10que ce soit les feux d'artifice de diverses manières, que ce soit les cocktails Molotov en grande quantité,
00:18que ce soit le guet-apens fait aux habitants qui passaient en voiture, soit qui sortaient de la ville, soit qui rentraient dans la ville.
00:25Voilà, donc c'est bien organisé. Et ce qui m'inquiète, et j'en ai parlé avec Robert Ménard ce matin, c'est qu'on a exactement la même démarche à Béziers.
00:38C'est-à-dire, on fait brûler une voiture ou on fait un guet-apens, la police intervient et ce guet-apens est destiné à casser du policier.
00:46Et là, ce qui est plus grave à Dimanche, c'est qu'on a cassé aussi de la population qui passait des citoyens lambda.
00:53Vous avez donc parlé de guérilla, vous êtes maire de plus de dix ans de Limoges.
01:01Est-ce que c'est un phénomène auquel vous n'aviez jamais été confronté jusque-là ?
01:06Alors, l'organisation de ce phénomène, je le dis et je le dénonce déjà depuis plusieurs années.
01:12Je le vois monter. Mais on me dit, mais non, vous allez voir, c'est des gens qui sont, soit des jeunes désœuvrés,
01:19c'est des jeunes qui ne font rien à l'été. Plus on multiplie l'organisation d'activités, plus on fait de prise en charge sociale sur le quartier.
01:28Et de toute façon, moins ce type de structuration et d'organisation diminue. Au contraire, ça progresse.
01:36Et quand vous arrivez dans les quartiers où les gens ne peuvent plus travailler, les artisans ne peuvent plus travailler après 14 heures,
01:45parce que ça leur interdit, parce qu'ils dérangent le trafic, ça, ça doit nous inquiéter très, très fortement.
01:50Nous sommes dans une organisation structurelle mafieuse et d'une guérilla contre la République.
01:58Guérilla contre la République, les mots sont forts. Alors, j'ai aussi lu vos propos dans Le Figaro ce matin.
02:03Et vous parlez des causes qui vous ont amené votre ville à connaître ces violences aujourd'hui.
02:08Vous dites qu'il faut avoir un œil anthropologique sur la question de l'immigration et la façon dont on a traité le fait qu'on ait rassemblé au même endroit ce type de population.
02:18Qu'est-ce que vous voulez dire par là, M. le maire ?
02:20Je veux dire tout simplement que nous mettons des populations migrantes qui ont quitté leur pays dans des conditions épouvantables,
02:29qui viennent de régions d'Afrique où elles ont subi la violence.
02:34On les regroupe sans s'intéresser à elles, sans veiller à ce qui arrive quand les pères ne sont pas là.
02:41En milieu musulman, les enfants commandent les maires.
02:45Et pendant trois ans, j'ai attiré l'attention de toutes les autorités, y compris des autres collectivités,
02:51pour qu'on ait vraiment une structuration préventive pour venir en aide aux maires.
02:56Et malheureusement, nous sommes dans une situation où, eh bien, personne n'a rien fait.
03:01Et bien, quand je parle d'anthropologie, quand je parle d'ethnologie,
03:06les gens qui viennent de zones extrêmement violentes se retrouvent abandonnés
03:10et se retrouvent dans des situations de réorganiser la structure violente.
03:15Et derrière, vous avez toutes les pressions des idéologies,
03:23qu'elles soient intégristes religieuses ou qu'elles soient anti-républicaines,
03:27comme les LFI actuellement, qui leur montrent qu'ils peuvent faire des barbecues,
03:32des rassemblements quand ils veulent, sans demander l'autorisation.
03:35Le domaine public, c'est le libre accès.
03:38Donc, on est dans une désorganisation complète,
03:41à la fois de nos devoirs vis-à-vis de ceux qui viennent,
03:45et de nos devoirs vis-à-vis de la population locale.
03:48Sous-titrage Société Radio-Canada

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