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00:00Europe 1 Soir Week-end, 19h, 21h, Guillaume Lariche.
00:04Excellent début de soirée avec nous sur Europe 1, 19h14, avec moi les chroniqueurs de votre samedi soir,
00:09Jules Torres, journaliste politique au JDD. Bonsoir Jules.
00:11Bien le bonsoir Guillaume.
00:12Bonsoir Sarah Salman, maître Salman, avocate et auteure de l'ouvrage Le Bon Droit en toute saison.
00:17Bonsoir Sarah.
00:18Bonsoir, bonsoir à tous.
00:19Et notre invité ce soir qui est Michel Coriot, délégué national du syndicat Alliance Police Nationale.
00:24Bonsoir Monsieur Coriot.
00:26Bonsoir.
00:26Depuis la soirée du 14 juillet lundi dernier, il y a eu une nouvelle violence dans le quartier du Val-de-Laurence, c'est à Limoges.
00:33Après un guet-apens tendu avec une voiture en feu, des individus armés s'en sont pris aux forces de l'ordre.
00:37Barre de fer, mortier, jet de pierre, cocktail, molotov, tout y passe, dix policiers blessés.
00:41Les affrontements ont duré trois heures.
00:43Dites-moi Michel Coriot, délégué national du syndicat Alliance Police Nationale, on voulait casser du flic hier soir à Limoges.
00:50Oui, écoutez, je crois que ce qui s'est passé cette nuit à Limoges, ce ne sont pas de simples violences urbaines.
00:55C'est une déclaration de guerre contre les policiers, une déclaration de guerre contre l'État.
01:01Et dans ce genre de situation, la vie des policiers, elle n'est pas seulement en danger, elle est clairement ciblée.
01:07Et je crois qu'il faut le dire.
01:09En tout cas, nous, Alliance Police Nationale, nous le disons.
01:11Il faut rappeler les faits, en fait, à 1h10, on a quand même une de nos patrouilles qui est appelée pour un véhicule en fait dans une cité sensible.
01:20Et bien évidemment, comme c'est régulièrement le cas ici et ailleurs, c'était un véritable guet-à-pens, en fait, qui les attendait.
01:27À leur arrivée, nos collègues se sont retrouvés sous les tirs de mortiers, visés par des groupes cagoulés, organisés, armés.
01:34Et cet événement, en fait, il a marqué le début des hostilités, puisque pendant plus de trois heures, vous l'avez dit, Limoges a vécu une véritable guerrilla urbaine.
01:43C'est carrément même des barricades qui ont été installées le long de la route nationale à Limoges.
01:47C'est carrément la guerre croisée.
01:48C'est ça. Mes collègues ont effectivement vu des barricades se mettre en place, des voitures volées, puis plus tard brûlées, des attaques à la barre de fer sur des véhicules civils,
02:00des cocktails Molotov et des projectiles lancés sur nos collègues et leurs véhicules, parfois même depuis les immeubles d'habitation.
02:07Au moment où je vous parle, vous l'avez dit, il y a dix collègues blessés à qui nous souhaitons évidemment Alliance Police Nationale un prompt rétablissement.
02:14Et la majorité d'entre eux l'ont été à cause d'explosions à bout portant dans leur casque.
02:19Sarah Salman.
02:20Et est-ce que vous savez s'il y a eu des interpellations et si des gardes à vue sont actuellement en cours ?
02:25Bon, écoutez, alors ça, je n'ai pas cet élément avec moi. En tout cas, ce qui est certain, c'est que l'enquête est en plein.
02:30Évidemment, il y a la CRS8 qui va être projetée sur place.
02:35Il faut rappeler quand même que le paroxysme de l'horreur dans cette soirée, c'est un de nos collègues qui a été attaqué hors service,
02:42alors qu'il est au volant de sa voiture personnelle avec ses enfants à bord.
02:46Ils ont vécu, lui et ses enfants, une scène insoutenable puisqu'ils étaient bloqués, pris pour cible.
02:52Ils ont vécu le frappé à coups de batte de baseball avec de nombreux impacts, le pare-brise étoilé.
02:58Je ne sais pas si on imagine l'atrocité de la situation.
03:00Le cauchemar qui a vécu cette famille, le trop baptisme, c'est évidemment lâche, barbare, révoltant et à vomir.
03:07Je crois qu'il n'y a vraiment pas d'autre mot et je peux vous garantir que ces individus sont activement recherchés.
03:13On met tout en place pour les identifier et posséder à leur interpellation dans les meilleurs délais.
03:16Au bout de trois heures comme ça de guerre, de tranchées, j'ai envie de dire, comment on met fin justement à cette situation ?
03:23C'est la fatigue du côté des assaillants qui les fait s'en aller ou au contraire vous arrivez à reprendre du territoire ?
03:29Je crois que c'est la détermination aussi de nos collègues qui étaient sur place.
03:33Il faut savoir qu'il y a un peu moins de 200 munitions qui ont été tirées d'armes intermédiaires pour pouvoir se défendre.
03:41Précisez ce que c'est d'armes intermédiaires s'il vous plaît.
03:43C'est tout ce qui est flashball, c'est grenades lacrymogènes, c'est tous ces outils.
03:48Neutraliser mais pas tuer.
03:50Absolument, tout à fait.
03:51Et se défendre surtout plus que de neutraliser.
03:53Puisque évidemment mes collègues ont été visés toute la soirée, notamment par des cocktails Molotov,
03:59qui est une arme de guerre, il faut le rappeler.
04:01Donc nous ce qu'on a demandé évidemment, c'est le renfort d'unité mobile.
04:05Immédiatement, on est forcé de constater qu'on a été entendus puisque la CRS-8 va être projetée ce soir à Limoges.
04:11Effectivement, c'est une demande de la part du maire de Limoges qui demande des renforts face à cette guerrilla urbaine structurée, comme il l'appelle.
04:17Et la CRS-8, qui est une compagnie républicaine de sécurité, est chargée de contenir les violences urbaines,
04:21qui doit venir très rapidement, qui est très mobile et mobilisable rapidement, c'est cela.
04:25Exactement, mais évidemment, ce qui manque toujours dans l'équation, et c'est toujours la même chose...
04:29Surtout qu'elle ne reste que de nuit par contre, c'est ça le problème pour l'instant, elle va rester de nuit.
04:32Oui, c'est ça. Malheureusement, en fait, aujourd'hui, on constate qu'il faudrait une CRS-8 dans tous les quartiers sensibles de France.
04:38C'est malheureux, mais c'est la vérité.
04:40Parce que ce qui manque dans l'équation, à chaque fois, c'est une réponse judiciaire forte.
04:45Une fois qu'on a identifié, interpellé l'individu, on le voit à chaque violence urbaine,
04:51les réponses qui sont apportées, elles ne sont absolument pas à la hauteur.
04:56Oui, donc on est sur une violence qui est récurrente, mais a priori, il n'y a pas de moyens récurrents et fiables qui sont proposés sur la durée.
05:02Oui, en tout cas, mais en fait, on peut mettre, je vous le disais, une compagnie de CRS tous les soirs dans ce quartier,
05:10mais ça ne réglera pas le problème de fond.
05:12Alors là, c'est évidemment indispensable pour faire ni régner l'ordre.
05:15Mais le problème de fond, c'est l'impunité, en fait, l'impunité qu'on constate tous les jours.
05:21Tout le monde est d'accord avec le constat simple que notre justice, aujourd'hui, elle n'est pas assez ferme.
05:26Et on se demande ce qu'on attend exactement pour y remédier.
05:29Je ne veux même pas demander si on attendait mort, puisque cette année, on n'a plus d'un millier de missiles en France
05:34avec des tentatives d'homicide liées au narcotrafic qui explosent partout sur le territoire.
05:39Alors justement, est-ce que c'était une réponse par rapport à peut-être des enquêtes qui sont menées sur le territoire de Limoges face au narcotrafic,
05:45qui a été une réponse de la part des narcotrafiquants de vouloir faire ce guet-apens contre la police ?
05:51On ne peut rien exclure à ce stade, l'enquête le montrera, mais parfois, il ne faut pas chercher des raisons,
05:57parce que la seule raison, c'est de se faire du flic.
06:01C'est aussi simple que ça, parce qu'il représente l'État, il représente l'autorité.
06:05Évidemment, certains veulent garder le territoire en pensant que c'est leur territoire et pas celui de la République.
06:12La CRS-8, elle va pouvoir faire quelque chose concrètement ce soir et demain ?
06:16Oui, je crois que nos collègues sont des professionnels très efficaces et donc je suis assez convaincu que dès qu'ils mettront pied à terre, l'ordre sera respecté.
06:25Ils sont formés pour faire face aux violences urbaines, donc ils vont contenir la situation sans aucune difficulté sur place.
06:31Jules Torres.
06:31Oui, bonsoir monsieur. Il y a l'aspect sécuritaire et c'est vrai que la police, les CRS, les gendarmes, les forces de l'ordre en général sont bien souvent au rendez-vous.
06:41Est-ce que ce qui pêche dans ce genre d'affaires et notamment dans le cas du narcotrafic, c'est le fait qu'il y a la sécurité d'un côté et il y a la justice de l'autre
06:49et que la justice ne fait pas forcément toujours le travail et c'est la raison pour laquelle les policiers, les gendarmes, les forces de l'ordre ont toujours du travail ?
06:55Bien sûr, c'est vrai que mon secrétaire général il y a quelques années avait dit que le problème de la police c'est la justice, ça avait fait beaucoup réagir
07:04mais on est toujours dedans, je veux dire, Alliance Police Nationale, c'était une phrase de choc pour faire réagir et on a fait réagir
07:14mais force est de constater que la situation aujourd'hui c'est toujours la même. Nous on le dit clairement, aujourd'hui la justice elle ne fait plus peur à personne
07:21et je crois que ce ne sont pas les chiffres de l'indélinquance qui nous contrediront puisque les violences explosent, le rôle des mineurs est de plus en plus important
07:30donc il faut une réforme de fond, une réforme structurelle, une réforme méthodique.
07:35Mais Michel Corleau, vous dites que cette justice ne fait peur à personne, le souci c'est que l'arsenal juridique il est là, qu'est-ce qu'on peut faire de plus
07:42si déjà les propositions qui peuvent être mises en place ne sont pas appliquées, qu'est-ce qu'on peut faire de plus ? Dites-moi.
07:49Bah écoutez, je crois que ça appartient aux législateurs, en tout cas aux parlementaires, de faire évoluer...
07:53Alors qu'est-ce qui vous manque à vous concrètement parce que...
07:55Bah s'il y avait des peines planchers, des sanctions un peu plus dissuasives, ça aiderait peut-être parce que là en soi l'arsenal juridique existe...
08:00On parle beaucoup justement d'un éventuel retour des peines planchers.
08:02Oui, mais ça avait déjà été appliqué mais il y avait une circulaire qui permettait de ne pas les appliquer éventuellement pour les magistrats.
08:07Là, s'il y avait réellement des peines planchers, peut-être que ça aiderait parce que là il existe des peines maximales qui sont en réalité assez élevées dans les textes et dans le code pénal en particulier
08:17mais elles sont rarement mises en oeuvre. Vous avez souvent 5-10 condamnations parfois qui sont avec des peines assez légères
08:23et ensuite éventuellement à la 11e, enfin je caricature, c'est un peu plus lourd.
08:27Un casier long comme le bras et qui finalement fait plus peur en fait.
08:30Oui, le parcours délinquant commence parfois par des faits délictuels, pas mineurs mais plus faibles et ensuite ça monte crescendo parce qu'il n'y a pas eu de sanctions dissuasives dès le début.
08:41Alors justement, vous parlez des mineurs à Nîmes, un couvre-feu est instauré dès lundi soir pour les moins de 16 ans de 21h à 6h.
08:48Est-ce que selon vous, Michel Coriot, c'est une mesure que vous soutenez ? Est-ce qu'elle est utile sur le terrain pour vos hommes ?
08:54Écoutez, il faut rappeler que le couvre-feu décide à Nîmes pour les mineurs de moins de 16 ans entre 21h et 6h, c'est une mesure qui intervient dans un contexte extrêmement grave.
09:02On parle ici d'un climat de violence criminelle alimenté par le narcotrafic, encore une fois, où des mineurs sont de plus en plus présents, enrôlés parfois de force, exposés, instrumentalisés,
09:14avec des quartiers sous tension, des fusillades, des règlements de compte, des trafics bien implantés.
09:20Et enfin, heureusement, on a nos collègues qui tiennent bon, mais souvent avec des moyens limités par rapport à ceux du narcotrafic qui sont eux pour le coup colossaux.
09:28Et dans ce contexte, il faut souligner que le maire prend ses responsabilités avec les outils que lui donne la loi.
09:34Et nous pensons, en tout cas à l'Alliance Police Nationale, que cette volonté d'agir mérite d'être saluée.
09:39Il ne ferme pas les yeux, il ne reste pas spectateur.
09:42Il s'agit dans le périmètre qui est le sien et surtout dans une période où certains préfèrent se taire.
09:49Je crois qu'il faut saluer ce courage républicain, il compte, mais après, pour être très honnête, ce couvre-feu, il ne réglera pas le fond du problème.
09:56Donc là, le couvre-feu, typiquement, vous ne le demandez pas pour Limoges, ce n'est pas quelque chose qui peut être intéressant à appliquer ?
10:03Enfin, c'est un outil juridique supplémentaire, donc si demain on l'a à Limoges, on le prendra avec Pénir.
10:09Mais ce que je veux dire, ce n'est pas ce type de mesure qui va faire reculer les trafiquants, débanquer les réseaux, restaurer l'ordre républicain.
10:16Le couvre-feu, il peut donner un levier juridique ponctuel aux forces de l'ordre pour réagir plus tôt.
10:22Mais en tout cas, il ne changera pas le rapport de force sur le terrain, c'est un signal.
10:25Nous, on le vit plutôt comme une mesure de soutien de la part de la mairie et c'est très bien.
10:29Mais ce serait une erreur, en tout cas, de faire croire à la population que ce type de décision suffirait à ramener le calme
10:35ou à résoudre le problème d'implication des mineurs dans les trafics de stupor.
10:39Oui, puis ça avait été appliqué à Nice et c'est vrai que ça mobilise des forces de l'ordre pour interpeller des mineurs,
10:45vérifier leur âge, les ramener à leurs parents.
10:47Enfin, c'est quand même qu'on admet l'idée que les parents sont incapables d'avoir leurs enfants chez eux et de savoir ce qu'ils font.
10:51Donc, pour moi, c'est plus un cache-misère qu'autre chose.
10:54Le couvre-feu, ça ne résout absolument pas le problème.
10:55Oui, certains parlent de mesures cosmétiques.
10:57Exactement, ça ne résout pas du tout les problèmes de fond.
10:59Non, ça permet de dire qu'on a fait quelque chose, mais les forces de l'ordre, pendant qu'elles sont mobilisées à vérifier l'identité et l'âge des uns et des autres,
11:06elles ne sont pas sur d'autres zones qui pourraient aussi avoir besoin d'elles.
11:09Donc, je récapitule, la chaîne pénale, c'est vraiment la peine planchée, a priori, ce qu'il faut ?
11:13C'est une des mesures qu'on pourrait...
11:15Ce n'est pas la mesure qui permettra de tout changer, mais c'est une des mesures qu'on pourrait éventuellement appliquer.
11:20Oui, je pense que ça pourrait être une bonne chose.
11:22Parce que si vous avez des peines maximales qui ne sont jamais prononcées, et c'est les juges de façon discrétionnaire qui décident,
11:29s'il n'y a pas de peine minimale, c'est sûr que c'est un peu compliqué.
11:31Quand on voit des gens qui commettent des faits extrêmement graves et qui ressortent avec un sursis,
11:35pour l'opinion publique, c'est difficile aussi à comprendre.
11:37Jules Torres.
11:38Oui, je pense que Sarah Salman a complètement raison, et ça participe aussi d'une sorte de recul de l'autorité.
11:44Aujourd'hui, vous vous en prenez à un policier, à un pompier, à un gendarme,
11:48vous n'êtes pas sûr d'aller en prison, alors que dans un pays normal,
11:52d'ailleurs il y a beaucoup de pays, où quand on touche à quelqu'un qui est dépositaire de l'autorité publique,
11:58vous êtes sûr que vous allez en prison aujourd'hui en France ?
12:01On l'a vu lors des manifestations avec les Black Blocs, on le voit encore ici avec le narcotrafic,
12:06vous vous en prenez à un policier, vous avez au mieux un rappel à la loi,
12:11au pire une peine de prison ferme avec aménagement de peine ou avec sursis,
12:16et donc vous n'allez pas en prison.
12:19Et ça, ça participe aussi de la libération de la violence,
12:23et du fait qu'aujourd'hui, les jeunes délinquants, les délinquants du narcotrafic et de la criminalité organisée,
12:29n'ont absolument plus peur de l'autorité régalienne, de l'autorité des policiers, et même des pompiers.
12:34Parce que moi j'entends bien souvent l'argument d'extrême gauche visant à dire que,
12:38bon, il y a cette agacité, à CAB, vous savez, le Cops are Bastards,
12:42où il y a des slogans dans les manifestations qui disent qu'un bon flic est un flic mort.
12:46Moi je ne comprends pas pourquoi on s'en prend à des pompiers dans ce cas,
12:50parce que les pompiers ne sont pas dans l'imaginaire de l'extrême gauche,
12:54ceux qui alimentent le racisme systémique, qui sont dans des violences policières systématiques.
13:00Donc c'est vrai qu'il y a une...
13:01En fait la question c'est le recul de l'autorité,
13:03et le fait qu'on veut s'en prendre à des représentants de l'État.
13:05Michel Coriot, face à ce que dit Jules Torres,
13:08dans quel état d'esprit se trouve aujourd'hui de vos collègues policiers ?
13:11Fatigue, colère ou résignation, ou un peu détroit ?
13:14La fatigue elle est certaine, en tout cas la résignation non.
13:18Heureusement que d'ailleurs ils ne sont pas résignés,
13:20parce que sinon je peux vous dire que ça serait très compliqué partout en France,
13:24parce que le cœur du problème c'est effectivement ce qui a été soulevé,
13:28c'est l'emprise de ces trafics et surtout la punité.
13:32Et tant que les mineurs arrêtés le soir sortent sans aucune suite,
13:36tant que les guetteurs continueront à être remplacés en 20 minutes,
13:40tant que les points de ville démantelés rouvriront le lendemain,
13:42et bien on reste effectivement dans une logique de surface
13:44et nous on a besoin de soutien,
13:46on a besoin d'une justice qui protège les policiers.
13:50Les peines planchées c'est ce que nous demandons depuis de nombreuses années
13:52à l'Alliance Police Nationale et je crois qu'il faut le mettre en place.
13:55C'est ce qui nous rend un petit peu, des fois un peu sceptique,
13:59c'est que tout le monde est d'accord sur le constat,
14:01y compris les parlementaires,
14:02qui dénoncent souvent l'inefficacité des sanctions judiciaires,
14:05mais à un moment donné il faut prendre ses responsabilités
14:07et les peines planchées en font partie.
14:08Merci beaucoup Michel Coriot, délégué national Alliance Police Nationale,
14:12très bonne soirée à vous.
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