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Deux personnalités aux points de vues opposés confrontent leurs idées dans #FaceaFaceEte

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00:00Bonjour à tous, ravi de vous retrouver pour le face-à-face de l'été.
00:05Trêve de ronds de jambes et de sourires forcés ce soir d'été un baron et son complice.
00:11Vous continuez William Goldnadel, un certain Elliot Day vont connaître les rigueurs de l'hiver.
00:16Le chevalier blanc dont les pires détracteurs admirent l'élégance leur apprendra deux mots dont ils ignorent le sens, vérité et décence.
00:25Vous pourriez me remercier, vous n'êtes pas nommé, vous n'avez pas le monopole assez banal d'Eliott.
00:33Eliott Day, c'est vrai.
00:35Donc vous ne me citez pas, tant mieux parce que...
00:38Ça c'est le début de la lâcheté.
00:39Vous imaginez, on n'assume même pas.
00:41On lance un truc et puis au dernier moment on a peur, on en recule.
00:43On n'assume pas.
00:44Ça c'est le début de la lâcheté, l'émission va être terrible pour lui.
00:48Au rugby on dit, quand tu cèdes à la première mêlée, tu cèdes sur tout le match.
00:52C'est ça qui va lui arriver.
00:53Je crains la vengeance des méchants.
00:55La vengeance.
00:56Ah oui, surtout des gros méchants.
00:57Vous savez...
00:57Je ne dis pas méchant mais gros méchant.
00:59Je n'ai pas la mémoire courte.
01:01Et quand les gens se trompent, j'aime le rappeler en fin d'émission.
01:06Mais vous verrez ça plus tard.
01:08Le point sur l'information, c'est avec Isabelle Pimoulot.
01:11Bonsoir Isabelle.
01:11Bonsoir Elliot, bonsoir à tous.
01:16À la une, l'avocat de Mohamed Amra interpelle le ministre de la Justice.
01:20Il regrette de ne pas pouvoir défendre correctement son client.
01:24La confidentialité de leurs échanges ne serait pas garantie.
01:28Mohamed Amra, à peine selon lui, a accédé à la cabine téléphonique pour parler avec ses avocats.
01:32Le narcotrafiquant, en détention provisoire à Condé sur Sarthe, sera prochainement transféré dans la prison de haute sécurité de Vendin-le-Vieil.
01:41L'Allemagne, la France et la Grande-Bretagne prévoient de tenir de nouvelles discussions avec l'Iran sur son programme nucléaire cette semaine.
01:49La date et le lieu restent à déterminer.
01:51Dès pour parler, après des menaces des puissances européennes, de rétablir les sanctions de l'ONU contre Téhéran.
01:57Dans le même temps, Vladimir Poutine a reçu au Kremlin un proche conseiller du guide suprême iranien pour évoquer le dossier nucléaire.
02:05Et puis dans la métropole liloise, les habitants de Loss ont fait leurs adieux à la tour Kennedy.
02:11Le bâtiment haut de 28 étages a été détruit par foudroyage ce matin.
02:16Mal isolé, cet immeuble d'HLM n'était pas aux normes actuelles, ni adapté aux personnes à mobilité réduite ou âgée.
02:22Le coût global pour remodeler ce quartier enclavé s'élève à 170 millions d'euros, dont près de 9 millions pour la démolition de la tour.
02:32Merci Isabelle Pivoulot pour le point sur l'information.
02:34Gilles-William-Golnadel, Julien Drey.
02:37C'est le dernier face-à-face de la saison ?
02:39Oui.
02:40Le face-à-face, oui.
02:41Oui, le face-à-face.
02:43Il y en a qui prennent des vacances et d'autres qui travaillent.
02:45Oui, bien sûr.
02:46On sait qui est de gauche et on sait qui est de droite.
02:48Bien mérité.
02:49Le last dance, comment dit.
02:50Ceux qui travaillent prennent des vacances.
02:54Ça se passe comme ça en France.
02:56Alors, cette phrase, je vais la garder pour le débat.
02:59Bien sûr.
03:00Et je vais l'envoyer à François Béroux, d'ailleurs.
03:01C'est la polémique, les amis, du week-end.
03:04Un article du Monde qui révèle la levée de boucliers d'habitants d'élus d'artistes contre une nouvelle supérette dans le sixième arrondissement.
03:13À Paris, il est très chic opposant à une future supérette, la supérette Gate.
03:18Alors, qu'est-ce qui est écrit dans cet article ?
03:23Il y a une nouvelle supérette dans un quartier.
03:25C'est la cinquième sur un rayon de 250 mètres.
03:27Ça fait beaucoup.
03:28Mais ce qui est intéressant, ce sont les explications.
03:30Vous avez par exemple une communicante qui reste anonyme qui dit
03:33« Les livraisons de Carrefour à 6h du matin, ça va être insupportable.
03:37C'est un quartier résidentiel, pas un quartier ouvrier.
03:40Il faut tenir compte du biotope.
03:42C'est de la sociologie. »
03:44Et alors, la pépite des pépites, c'est l'inervieux député de cet arrondissement qui dit « Dans le sixième ».
03:51Député socialiste.
03:52Socialiste.
03:53Non, foriste.
03:54Député socialiste.
03:55Député PS.
03:57PS.
03:57Dans le sixième, on est différent.
03:59On a envie de garder nos spécificités.
04:02L'aspect culturel de Montparnasse.
04:04L'accès au beau.
04:05Une qualité de vie.
04:06Ne pas être dans cette marche forcée.
04:09Alors, Denis Oliven qui conteste avoir signé la pétition.
04:12Qui a même publié les messages avec Le Monde.
04:14Il ne faut pas être dupe.
04:15Il y a peut-être Manip un peu du Monde.
04:17Il a quand même expliqué dans ses messages qu'il était favorable et qu'il était pour un très grand conservatisme urbain.
04:25Alors, messieurs, comment expliquer cette levée de boucliers ?
04:28Et la gauche caviar qui est donc dans tous ses états, William Golnadel ?
04:32Écoutez, non, mais c'est un exemple rêvé de la contradiction de cette gauche caviar.
04:41Fait ce que je dis, mais ne fait pas ce que je fais.
04:44C'est réellement ubuesque.
04:47C'est-à-dire que ces gens-là sont les premiers à regarder sévèrement les gens qui, dans les banlieues, dans les quartiers lointaines,
04:59se plaignent justement d'être indisposés.
05:03Qui ? Par des gangs.
05:05Qui ? Par des migrants.
05:06Ils considèrent qu'ils sont dans le racisme le plus total.
05:11Et ces gens-là, dans le quartier Vavin, qui est un quartier formidable, un quartier merveilleux,
05:15mais c'est quand même à 30 000 euros le mètre carré, ça ne se trouve pas comme ça.
05:19Eh bien, ces gens-là estiment que, en ce qui les concerne, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas au nom de quoi,
05:27ils ont droit, non mais en plus, très sincèrement, on doit pouvoir résister à l'idée d'avoir un magasin carrefour à côté de chez soi.
05:36Il y a pire malheur dans la hiérarchie des malheurs que d'avoir une supérette.
05:40Mais je pense qu'ils se considèrent supérieurs aux autres, et notamment supérieurs moralement.
05:48Quand tu es supérieurs moralement, alors tu peux t'autoriser ce genre de pétition.
05:55Non mais franchement, c'est extraordinaire.
05:57C'est à chantenir à l'école.
05:58Et la députée socialiste, c'est mieux que tout.
06:02Il y a des phrases qui restent.
06:03Elle entre dans l'histoire.
06:04C'est ce que j'allais dire.
06:05Elle entre dans l'histoire.
06:06Il y a des phrases qui, dans l'histoire, restent.
06:08Dans le sixième, Julien Drey, on est différent.
06:12Oui, on est différent du vingtième, par exemple.
06:14Moi, je vis en face d'une supérette.
06:16Aïe, aïe, aïe, malheur.
06:17Je sais ce que c'est que les livraisons à 5h du matin.
06:20Mon chien aussi les connaît.
06:21Je sais ce que c'est que le bruit.
06:22Je sais les gens qui travaillent durement le matin, justement, pour faire les livraisons
06:26et qui essayent de ne pas faire trop de bruit pour ne pas gêner l'entourage.
06:30Je sais aussi les services que rend la supérette tard le soir parce qu'elle est ouverte.
06:35Ce qui est intéressant, c'est qu'en fait, il y a ce que je pense.
06:38C'est-à-dire qu'il y a deux gauches.
06:39Il y a la mienne, la gauche populaire, puis il y a l'autre.
06:42C'est qui était exceptionnel dans cette séquence-là.
06:45Il y a même une droite qui ne pense pas comme eux.
06:48Si la droite veut se rallier à la gauche populaire, elle aura une place.
06:53Ce sera la gauche populaire qui donnera la danse.
06:56On doit pouvoir trouver un ou deux députés de droite qui ne pensent pas comme Mme Hervieux,
07:02si vous voulez mon avis.
07:03On va chercher des députés qui habitent en face des supérettes.
07:06Au-delà de la supérette, c'est très intéressant.
07:08Le fond du sujet, c'est quoi ?
07:09C'est qu'ils veulent défendre leur culture, leurs petites traditions,
07:13l'identité de cet arrondissement, de ce quartier, garder un petit village.
07:20Ces mêmes personnes vous attaqueraient demain
07:23si vous considérez qu'une salle de shoot, un centre de mineurs non accompagnés
07:27dans un petit village, n'a pas sa place.
07:30À la limite, si vous me permettez, on peut comprendre que des gens, à un moment donné,
07:33veuillent préserver leur cadre de vie, ne soient pas forcément très motivés
07:38par tout ce que cela entraîne.
07:40C'est respectable et je peux le comprendre.
07:42Le problème, c'est l'argumentation qui a été employée,
07:44qui est totalement déplacée et qui était choquante.
07:48Ce n'est pas que l'argumentation.
07:50Si, l'argumentation, elle est choquante.
07:51Non mais attendez.
07:52Il y a par exemple Alain Finkielkraut.
07:55Alain Finkielkraut, je ne lui trouve aucune contradiction.
07:58C'est quelqu'un, pardon de le dire,
08:00ce n'est pas pour défendre Ficky,
08:03mais c'est quelqu'un qui comprend parfaitement
08:05la douleur de vivre en banlieue
08:10avec des gens qui ne sont pas sécures,
08:13avec des gens qui n'ont pas de culture, etc.
08:16Ceux que je taxe, vraiment, si j'ose dire,
08:19ce sont, pardon, c'est la gauche caviar.
08:21C'est la gauche caviar qui est, encore une fois,
08:25une donneuse de leçons de morale gratuite,
08:28alors qu'elle ne l'applique pas à elle-même.
08:30C'est quand même différent.
08:31Alors, d'abord, on vit aussi très bien en banlieue.
08:33La banlieue, ce n'est pas qu'un calvaire.
08:35Je connais des tas de gens, je dis à Gilles William
08:37qui n'a pas l'habitude, qui ne connaît pas bien
08:39ces quartiers populaires de banlieue.
08:40Moi aussi, je vis en banlieue, moi aussi, figurez-vous.
08:43Moi aussi, je vis en banlieue.
08:44C'est tout ce que j'ai avoué.
08:46Vous savez, la limite, là, comment ça...
08:47Les contraintes dans certains quartiers en banlieue
08:50ne sont pas les mêmes, pardonnez-moi,
08:52que dans le 7e arrondissement ou dans le 6e.
08:54Je ne veux pas jeter de l'opprobre.
08:56Vivre en banlieue, ce n'est pas forcément
08:57partout un calvaire horrible.
08:59Il y a des tas de villes de banlieue
09:00qui vivent bien, qui ont des bonnes équipes municipales
09:02ou qui sont en train de s'améliorer, etc.
09:04Après, il y avait des quartiers terribles
09:05et des situations dramatiques.
09:07Ça, c'est incontestable.
09:08Moi, ce qui m'interroge dans cette affaire-là,
09:13c'est que...
09:14C'est ça qui m'a interrogé tout le week-end.
09:17Ils ne se sont même pas rendus compte
09:18de ce qu'ils étaient en train de dire et de faire.
09:20C'est ça qui est le plus grave.
09:22Parce que, justement, c'est ce que disait
09:24William Galdaneb.
09:25Je m'attendais, si vous voulez...
09:26La morale.
09:27Je m'attendais à ce que, dans les heures qui suivent,
09:29un certain nombre d'entre eux disent
09:30« On n'a pas dit ça comme ça. »
09:31Ah ben, il y en a plein.
09:32Vous plaisantez.
09:32Denis Oliven a montré les textos.
09:34Rutel Kriaf a dit qu'elle n'avait jamais
09:35signé cette citation.
09:37Mais c'est pour ça que j'ai commencé
09:38en disant « Ne soyez pas dupes. »
09:39C'est peut-être vrai.
09:39Parce que l'article du Monde,
09:41c'est très intéressant.
09:43L'article du Monde,
09:44la question peut se poser
09:44pour les interlocuteurs
09:46qui ont été choisis.
09:47Est-ce qu'il y a eu manip du Monde ?
09:48Oui, ils ont peut-être livré des noms
09:51qui n'étaient pas forcément
09:52très agréables à l'oreille.
09:53Mais vous entreteniez des bonnes relations
09:56avec cette gauche caviar, Julien Dray ?
09:58Vous avez remarqué
09:59qu'au regard de la manière dont elle me traite,
10:01non.
10:01Mais à l'époque...
10:03Parce que ça ne date pas d'hier,
10:04pardonnez-moi,
10:05par Saint-Germain...
10:07Non, mais disons clairement que
10:08là, on est dans un cas particulier.
10:11Moi, je connais de nom un peu
10:13cette jeune députée
10:14parce qu'elle était dans l'équipe
10:16qui arrivait avec Olivier Faure.
10:19Mais ce n'étaient pas ces gens-là
10:20qui menaient la direction
10:20du Parti Socialiste à l'époque
10:21pour une partie importante
10:23de ceux que je connais
10:23et qui sont des élus de terrain
10:25et qui font attention.
10:27Il y en a encore beaucoup.
10:29Pas ceux qui sont derrière Olivier Faure,
10:31ça, c'est vrai.
10:31Mais non, mais attends.
10:32Il y a aussi,
10:33il y a aussi monsieur...
10:35Comment vous appelez ?
10:36Elliot Day.
10:37Ah, il assume !
10:39Donc vous venez d'assumer.
10:40Je viens de me trahir.
10:42Je viens de me trahir.
10:42Vous allez subir l'assumption.
10:44Non, mais vous...
10:45Il y a aussi,
10:46par camaraderie sans doute,
10:48vous n'avez pas dit,
10:49beaucoup d'artistes.
10:50Oui.
10:51Parce qu'il y a la gauche politique,
10:53mais il y a la gauche artistique.
10:55C'est la plus belle de toutes.
10:58Par contre, vous le dire,
10:58la gauche artistique,
11:01elle a la morale à la bouche.
11:05Non, oui.
11:06Pardon ?
11:06Déjà, je...
11:07C'est celle-là qui,
11:09j'ose dire,
11:10m'amuse le plus dans son ridicule.
11:12Donc, que vous ayez
11:12quelques personnalités
11:13qui vous amusent,
11:14c'est une chose.
11:14Ah oui, mais après...
11:15Il n'y a pas de nom, là, monsieur ?
11:16Je ne jette pas les noms comme ça.
11:18Je voudrais juste faire attention
11:19parce que la gauche artistique
11:20a aussi une gauche artistique
11:21de très grande qualité
11:22et qui fait des très belles choses.
11:23Elle était très présente
11:25pour soutenir Amir, d'ailleurs.
11:26Ah oui ?
11:27Oui, déjà, Amir,
11:28c'est la gauche artistique aussi.
11:29Oui, mais il était un peu seul.
11:30Non, il m'a été seul.
11:31Il y a plein d'artistes.
11:32Richard Berry et Arthur.
11:34Déjà, ça en fait deux.
11:36Puis, il y en a d'autres.
11:37Il a eu une pétition.
11:37Vous êtes en train de me dire...
11:38Non, mais je suis en train de vous dire...
11:39On va parler d'Amir ou pas ?
11:40Oui.
11:40Alors, on va garder
11:42votre gauche artistique.
11:42Oui, oui, oui.
11:43Non, mais vous,
11:44ça vous arrange
11:44parce que tout ce qui vous intéresse,
11:46c'est de faire les amalgames.
11:47C'est de mettre tout le monde
11:48dans le même.
11:48Parce qu'évidemment,
11:49par facilité intellectuelle,
11:50vous préférez que l'adversaire
11:52que vous voulez affronter
11:53ne soit que ce qui est
11:55la caricature que vous recherchez.
11:56Vous avez raison.
11:57Mais je comprends.
11:58Non, mais vous avez raison.
11:59À l'inverse de moi,
12:00qui ne vous traite pas
12:00de fasciste tous les jours.
12:01Je me méprends totalement
12:03en prétendant que
12:04le très gros
12:06de la gauche artistique
12:08est le prototype même
12:11du faux courage.
12:13Non, je connais...
12:14Ce sont les plus grands
12:15donneurs de leçons de morale
12:16pour pas...
12:17Les gens l'ont connu d'autres
12:18des donneurs de leçons de morale.
12:18Oui, vous me direz.
12:20En matière de leçons de morale,
12:22la compétition est ouverte.
12:23Et sans parler
12:24du festival d'Amignon.
12:25Puisque vous parlez d'Amir,
12:27l'image du week-end,
12:28c'est celle d'Amir
12:29au francophonie de Spa,
12:30festival de musique,
12:32qui a subi pendant plusieurs jours
12:33un harcèlement en ligne.
12:35Des artistes ont boycotté
12:37l'événement car Amir,
12:39franco-israélien,
12:41a fait l'armée israélienne.
12:44Mais dans tous ses concerts,
12:45il appelait à la paix.
12:46On a vu une succession
12:47de messages.
12:48Mais comme Amir est Amir,
12:51il ne devait pas se produire
12:52au francophonie.
12:54Eh bien, finalement,
12:56cette image,
12:58c'est l'antisémitisme
13:00qui perd peut-être une bataille,
13:01l'antisionisme sur fond
13:02d'antisémitisme,
13:03puisque ce week-end,
13:05Amir a été ovationné.
13:06Regardez.
13:06La première fois
13:12que je venais
13:13avec des attentions,
13:14il était pas serein
13:15en posant 35 000 questions.
13:18Et ce soir,
13:19de vivre sept heures
13:20en tiers avec vous,
13:23m'a prouvé que
13:24les réseaux sociaux,
13:26c'est pas la réalité.
13:27Et c'est entre humains,
13:39entre vrais humains,
13:40dans les connections fortes,
13:41d'amour, de présence,
13:43de chaleur,
13:44d'humanisme.
13:45Voilà pour un magnifique message.
13:48L'ovation est également.
13:50Mais qui était là
13:51pour soutenir Amir ?
13:52Pardon, excusez-moi,
13:54mais je fais pas du tout
13:55la même analyse optimiste
13:57que vous.
14:00Tous les garde-fous
14:01sont en train
14:03complètement de céder.
14:05En même temps que Amir,
14:06qui a été effectivement
14:07formidable, remarquable,
14:10de pudeur et de tact,
14:12aussi de courage,
14:13en même temps que
14:14il était boycotté
14:16sans que 90%
14:20de la gauche artistique,
14:24pardon pour Pléonasme,
14:25ne se manifeste.
14:27J'ai pas vu de pétition.
14:29J'ai rien vu de la sorte.
14:32Rien.
14:32Rien.
14:33Et même la manière
14:34dont ASPA,
14:35les organisateurs,
14:37ont publié un communiqué
14:38dans lequel ils pouvaient rester
14:39parce qu'ils ont vérifié.
14:41Ils ont vérifié ces gens-là.
14:43Il n'y avait rien vraiment
14:44à lui reprocher.
14:46Si jamais il avait publié
14:47peut-être,
14:48aller savoir,
14:49un communiqué
14:50pour dénoncer
14:53le 7 octobre,
14:54ça aurait été différent,
14:55je ne sais pas.
14:55mais la même semaine,
14:58monsieur Elliot,
14:59la même semaine,
15:01vous avez
15:01le parti
15:04antisémite,
15:06vous avez le parti
15:07écologiste
15:08qui lui est soumis,
15:11qui se sont
15:12félicités,
15:14félicités
15:14de ce qu'un
15:16terroriste condamné
15:18soit libéré,
15:19qu'il soit présenté
15:20comme un détenu politique.
15:22C'était pour eux
15:23un jour de joie,
15:24c'était un tueur de juifs.
15:26Si on ne s'aperçoit pas
15:27comment les verrous
15:29qui justement
15:31interdisaient en France
15:33l'antisémitisme
15:35ont véritablement sauté
15:37indépendamment
15:38de la bonne réaction
15:38du public,
15:39ce n'est pas comme ça
15:41que les choses se passent.
15:42C'est comment le monde culturel,
15:44comment le monde politique
15:45réagit par rapport
15:47à l'antisémitisme.
15:49Moi je vous dis que jamais,
15:51jamais dans l'histoire
15:52de France
15:53depuis la fin
15:54de la Deuxième Guerre mondiale,
15:56l'antisémitisme
15:57culturel
15:58et politique
15:59était autant
16:01en roue libre.
16:02Julien.
16:03Alors d'abord,
16:04moi je pense qu'il faut,
16:06alors ils ont peut-être
16:06vérifié,
16:07pris des précautions,
16:08mais il faut quand même
16:09féliciter les organisateurs
16:10pour avoir maintenu
16:11le festival
16:11à ne pas céder.
16:12Il y a aujourd'hui
16:13d'autres organisateurs,
16:15d'autres événements
16:15qui cèdent
16:16au premier communiqué
16:17de presse.
16:17Je pense notamment
16:18aux chercheurs
16:19sur l'intelligence artificielle,
16:20aux chercheurs israéliens
16:21sur l'intelligence artificielle
16:22qui a été interdits
16:23de participation
16:23de colloques,
16:25simplement parce qu'il y a eu
16:25un communiqué, etc.
16:26Donc je pense déjà,
16:29je veux dire,
16:30Julien me fait
16:31pfff,
16:31peut-être,
16:32mais quand il y a des gens
16:33qui ont le courage
16:33de maintenir quelque chose,
16:34il faut quand même
16:35les encourager,
16:36pas dire,
16:36bon non,
16:36finalement,
16:37c'est pas grand-chose.
16:38Premier aspect des choses.
16:38Deuxièmement,
16:39moi je veux bien
16:39qu'on dise la gauche artistique,
16:40mais c'est tout milieu artistique.
16:43C'est pas que la gauche.
16:44Est-ce que vous avez vu
16:44le milieu artistique
16:45défendre Amiens ?
16:47Est-ce que,
16:48c'est tout milieu artistique
16:50qui lâchement s'est caché ?
16:51Alors moi je veux bien
16:51qu'on dise,
16:52parce que ça arrange,
16:53c'est toute la gauche artistique,
16:54mais tout milieu artistique.
16:55C'est vrai,
16:55j'ai jamais rencontré
16:57un artiste de droite
16:59qui s'en prévale.
17:01Ah bon ?
17:02J'ai peut-être vu,
17:02j'ai peut-être...
17:03C'est vrai que dans les comités...
17:05Non, non,
17:05vous avez raison.
17:06C'est vrai,
17:07vous avez raison
17:07que dans les comités de soutien
17:08des présidents de la République,
17:09il n'y a pas de droite.
17:11Non, non,
17:11franchement c'est un chevalet
17:13et une alouette.
17:14C'est ça,
17:15c'est d'accord.
17:15Très sincèrement la proportion.
17:17Je vous dis que c'est un planasme
17:18pour faire distance.
17:19Mais non,
17:19c'est intéressant d'ailleurs
17:20ce que vous êtes en train de faire.
17:21Parce que,
17:22par facilité,
17:24vous vous dites,
17:24si je tape sur la gauche,
17:25de toute manière,
17:26au moins,
17:26c'est bien,
17:27j'aurai tout le monde avec moi.
17:29Mais moi,
17:29ce que je constate,
17:30c'est que c'est tout le milieu artistique
17:32qui est lâche.
17:33C'est toute la communauté intellectuelle
17:34qui est lâche.
17:35Et ce n'est pas simplement
17:35la gauche ou la droite.
17:36C'est qu'il y a une lâcheté totale.
17:38Et là,
17:38vous avez raison,
17:39oui,
17:39je sais,
17:40moi,
17:40reconnaître les choses.
17:41C'est qu'on est en train de rentrer.
17:44Alors,
17:44cette expression n'est pas très bonne,
17:45je reconnais.
17:46J'ai dit une nuit de cristal douce.
17:48Bon,
17:48ce n'est pas bon,
17:49on regarde ce qu'a été la nuit de cristal.
17:50Mais ce que je constate,
17:51c'est que désormais,
17:52c'est devenu,
17:53il y a une banalisation
17:54de tous ces comportements.
17:56Et pour un oui,
17:57pour un non,
17:58dès qu'il y a la possibilité
17:59pour le parti islamiste
18:01de faire un communiqué,
18:04eh bien derrière,
18:05tout le monde a peur.
18:06Et c'est là où on voit
18:07que le terrorisme intellectuel
18:08qu'exerce la France insoumise
18:10est aujourd'hui
18:11en train de gagner la partie.
18:13Non,
18:13mais j'ai dû rêver.
18:14Ça arrive.
18:15J'ai dû rêver.
18:16Vous ne pouvez pas faire
18:16que des cauchemars.
18:17En voyant la manière
18:18dont ça s'était passé
18:19lors du festival de Cannes
18:21et où on avait des mots...
18:23Mais ce n'était pas que la gauche
18:24au festival de Cannes.
18:25Non,
18:25mais c'est l'émanation,
18:26la représentation.
18:26D'accord,
18:27donc le festival de Gaulle,
18:27c'est qu'un festival de gauche.
18:28On avait eu...
18:29Non,
18:29mais vous n'échapperez pas
18:30à votre destin ?
18:31Ah si,
18:31non,
18:31je peux échapper à mon destin.
18:33Justement,
18:33je crois qu'il n'y a pas
18:34de destin pré-écrit.
18:35C'est peut-être la différence
18:36qu'on a entre vous et moi.
18:36On a parlé de Gaza,
18:37mais on n'a pas parlé du...
18:38Ce n'est pas l'international
18:39réactionnaire au festival de Cannes.
18:40Non,
18:40mais ce n'est pas...
18:40Excusez-moi,
18:42ce n'est pas le sommet
18:43de la gauche populaire non plus.
18:44Ah,
18:44pas populaire ?
18:45C'est la gauche croisette.
18:46C'est différent.
18:47D'accord,
18:47mais après,
18:47c'est la droite croisette aussi.
18:49Je peux vous dire
18:49que dans les soirées,
18:51ce n'est pas la gauche
18:52et la droite on voit.
18:53D'accord,
18:53voulez-vous que je vous rappelle
18:53la manière dont s'est ouvert
18:55le festival d'Avignon ?
18:56Non,
18:56parce que je n'y étais pas...
18:57Oui,
18:57oui,
18:57non.
18:57La manière dont
18:58M. Thiago Rodriguez,
19:00le pape en carton
19:01du festival d'Avignon,
19:03a prononcé des mots
19:04sur Gaza.
19:05Je ne sache pas
19:06que récemment,
19:07il y a quelques jours,
19:08il ait cru devoir parler
19:09du massacre des Druzes.
19:11Ça,
19:11les Druzes,
19:12ils peuvent crever en silence
19:13pour la gauche artistique.
19:15Ça n'a aucune espèce
19:16d'importance.
19:17Oui,
19:17c'est en ce sens-là
19:19que vous êtes sectaire.
19:20Je m'excuse de vous le dire.
19:22Vous êtes obligé de dire
19:23qu'il n'y a que la gauche.
19:24Toute la gauche
19:25est responsable.
19:26Moi,
19:26je constate que
19:27le milieu artistique,
19:28excusez-moi,
19:29il n'est pas que de gauche,
19:30il est tout
19:30et il est traversé
19:31par toutes les composantes
19:32politiques,
19:32etc.
19:33Du RN jusqu'aux insoumis,
19:36en passant par le sang.
19:37Le milieu artistique,
19:38il est traversé par...
19:40Mais si ça vous arrange,
19:44pour votre bonne conscience,
19:45d'homme de droite,
19:46de dire que tout ça,
19:47c'est la faute à la gauche,
19:48moi,
19:48je vais vous dire
19:48ce que vous êtes en train
19:49de faire,
19:49de commettre une énorme erreur
19:51sur ce qui est en train
19:52de se passer
19:52dans la société française.
19:53Parce que vous croyez
19:54que c'est simplement
19:55un problème lié à la gauche
19:56et que la gauche serait
19:57débarrassée de tout ça.
19:58Et comme j'ai envie
20:00de vous provoquer un peu
20:00ce soir,
20:02je vous invite à lire,
20:03à écouter,
20:04parce que je l'ai fait
20:05tout à l'heure,
20:05c'est pour ça que j'en parle,
20:06les déclarations
20:07de M. Soral en ce moment.
20:09Vous allez voir.
20:09Il n'est pas de gauche, lui.
20:10Il vient du Parti Communiste,
20:12M. Soral.
20:13D'accord.
20:13Quand Doréau
20:13vous venez parti
20:14du Parti Communiste.
20:15Donc le fait
20:16qu'il vient du Parti Communiste
20:19fait qu'il n'a plus rien
20:20à voir avec l'extrême droite.
20:21Moi,
20:21il s'est façonné
20:23dans l'extrême gauche.
20:23D'accord.
20:24Mais aujourd'hui,
20:24il est quoi ?
20:25Il n'y a aucun doute.
20:26Mais aujourd'hui,
20:26il est quoi ?
20:26Il est tellement à l'heure.
20:28Vous savez,
20:28c'est un planisphère
20:32la politique.
20:32Quand vous êtes vraiment
20:33à l'ultra droite,
20:34vous trichez l'extrême gauche.
20:34Je pense que Mme Sarra
20:37va apprécier
20:38la manière dont vous traitez
20:39M. Soral.
20:40Parce que la dernière vidéo
20:41qu'il vient de faire,
20:42elle est particulièrement odieuse.
20:44Cela étant,
20:45je dois vous faire un aveu.
20:46Je vais vous faire un aveu.
20:46Il faut les voir,
20:47les vidéos de Soral.
20:48Oui.
20:49Allez-y.
20:51Si on pouvait
20:52revenir sur le sujet.
20:54Je dois vous faire un aveu.
20:55Ah.
20:56Un seul.
20:57C'est vrai,
20:58c'est vrai que je pointe
20:59depuis très longtemps,
21:01trop longtemps,
21:02l'immense responsabilité
21:04dans l'extrême gauche,
21:05dans les malheurs,
21:06tant de la France
21:07que du peuple juif.
21:08Ça,
21:08je dois le reconnaître.
21:09Mais cela étant,
21:10si je...
21:12C'est une manière,
21:13si vous voulez,
21:13de me consoler.
21:14La manière dont je taxe
21:16la gauche artistique,
21:17c'est une manière
21:18de me consoler.
21:19Croyez-moi,
21:20si je pouvais avoir
21:23un monde artistique
21:24plus composite,
21:26plus hétéroclite,
21:27moins monomaniaque,
21:29je préférais plutôt
21:30que de me revancher
21:31de la sorte.
21:32J'en conviens bien volontairement.
21:33Donc,
21:33vous êtes en train de me dire
21:34qu'il n'y a que la gauche
21:34qui a du talent artistique.
21:35Non,
21:36pas du tout.
21:37Je suis en train de vous dire
21:37que l'emprise de la gauche
21:39sur le monde artistique
21:41est-elle en dehors
21:42du conformisme.
21:43C'est vrai que le conformisme
21:45artistique est tel
21:46et que la mode intellectuelle
21:48ayant été à gauche,
21:50il n'y a pas de doute.
21:51Mais les rares,
21:52les rares artistes
21:55qui sont de droite
21:56savent très bien
21:58que s'ils me manifestaient,
22:00ce serait la mort sociale
22:01immédiate.
22:02C'est ça,
22:03l'intolérance
22:03de la gauche artistique
22:04et de l'extrême-gauche
22:05en général.
22:06Ce qui est intéressant
22:09dans ce débat,
22:10c'est que pour vous,
22:11il n'y a qu'un seul responsable
22:12et il n'y a qu'un seul adversaire,
22:14c'est la gauche.
22:15Tout le reste n'existe pas.
22:16Et d'ailleurs,
22:17je note,
22:18je m'excuse de vous dire
22:18avec tout le respect
22:20que je vous dois,
22:21qu'à ce stade-là,
22:22vous n'avez pas encore condamné
22:23qui est M. Soral.
22:25Je répète,
22:26je répète
22:26que M. Soral
22:28vient de l'extrême-gauche,
22:30qu'il a bâti sa haine
22:31à l'intérieur
22:32de l'extrême-gauche
22:33quant à ne pas...
22:34Aujourd'hui, c'est quoi ?
22:35Quant à ne pas l'avoir condamné,
22:37M. Soral.
22:38Un peu de pudeur
22:39parce que je l'ai fait condamner
22:41en justice.
22:42Et alors pourquoi
22:42là, vous le dites pas ?
22:43Mais je vous assure
22:45que je vous assure...
22:46J'explique l'itinéraire
22:48de M. Soral.
22:49Mais il est difficile
22:51de plus condamner quelqu'un,
22:52M. Soral,
22:53que de le faire condamner
22:54judiciairement.
22:55Non, non.
22:56Les paroles,
22:56c'est une chose.
22:57Les paroles,
22:58c'est une chose.
22:59Mais les actes,
23:00c'est encore mieux,
23:00M. Soral.
23:01On ne va pas passer
23:02notre temps sur Soral.
23:03Il ne mérite pas plus que ça.
23:04C'est pour ça
23:04que c'est surprenant
23:05de parler de lui.
23:06Par exemple,
23:06à l'Assemblée nationale,
23:07il y a des dizaines
23:08de députés
23:08qui jouent sur cette ligne
23:09entre l'antisémitisme
23:10et l'antisionisme.
23:12Moi, je vous dis pourquoi
23:13parce que j'ai vu
23:14la dernière vidéo
23:15et qu'elle m'a particulièrement
23:16révulsé.
23:17Je me permets
23:17pour conclure
23:18le débat
23:20qui est très intéressant
23:21sur la gauche culturelle.
23:22Non, mais il participe.
23:24Non, mais il n'y a pas
23:24de ça pratique.
23:25Moi, j'aurais pu vous donner
23:26un cas très précis.
23:28Les Restos du Chœur.
23:29Amir a écrit
23:31la chanson
23:31pour les Restos du Chœur
23:33de 2023.
23:34Il y a participé
23:35à six ou sept reprises.
23:37Avez-vous vu
23:38un communiqué
23:39des Restos du Chœur
23:41soutenant Amir
23:42dans cette situation ?
23:43Si oui,
23:44donnez-le-moi
23:45et je le présenterai
23:46à l'antenne
23:47juste après la fin.
23:48Je n'ai pas vu non plus
23:48un communiqué
23:48de SOS Racisme.
23:50Vous savez,
23:50ce mouvement
23:51qui a choisi
23:51horaire
23:52en berger
23:53pour des...
23:53Je vais regarder.
23:54Oui.
23:54Peut-être que j'ai...
23:55Je n'ai pas vu.
23:55Je vais regarder.
23:56Je n'ai pas vu.
23:57Je vais voir.
23:57Si j'en suis pas...
23:59Non, mais vraiment,
23:59alors là, je le dis...
24:01La publicité.
24:02Les Amis, la publicité.
24:03Je voudrais qu'après,
24:03on parle de l'Algérie.
24:04Je n'ai pas vu non plus
24:05plein d'amis
24:06de M. Golnadel
24:06défendre Amir
24:07ces derniers temps.
24:09La publicité.
24:10La publicité,
24:11les Amis,
24:11on revient.
24:12C'est la députée droite,
24:12par exemple.
24:13Allez, à tout de suite.
24:14Ça, c'est extraordinaire.
24:15Je crois que même Julien...
24:16Vous n'allez pas
24:17en faire le coup, là.
24:18Je ne sais pas pourquoi.
24:21On poursuit le face-à-face.
24:24Attendez,
24:24je peux vous dire
24:25bonjour aux téléspectateurs
24:26qui peut-être nous rejoignent
24:27à 18h29.
24:29Contradicteur,
24:30présentateur, réalisateur.
24:31J'ai cité des artistes.
24:33Je n'ai pas dit une bêtise,
24:34mais il y a une artiste
24:35très courageuse
24:36qui a soutenu Amir.
24:37C'est Sheila.
24:38Et ce serait bien
24:39de la voir demain matin
24:40en direct de l'heure des pros.
24:41C'est bien.
24:42Voilà.
24:42C'est une bonne chose.
24:43Elle a tweeté
24:44sur sa page Instagram
24:46un beau message
24:48en soutenant Amir
24:49en disant
24:49qu'elle était très heureuse
24:50pour que le public
24:52lui ait réservé
24:52un si bel accueil.
24:53Sa voix magnifique
24:54et ses chansons
24:54résonnaient sur scène
24:55ressemblant à une foule
24:56enthousiaste.
24:58Que l'on soit palestinien,
24:58israélien, gazawic,
24:59cambodgien, africain,
25:01certains débats
25:01n'ont pas leur place ici.
25:03Vive la musique,
25:04l'art et la culture.
25:05En parlant de soutien Amir,
25:06vous deviez me trouver une...
25:07Si je ne vous le cite pas,
25:09c'est que je ne l'ai pas trouvé.
25:09Ça veut dire que
25:10SOS Racisme
25:11n'a pas soutenu...
25:12Je suppose que
25:13Gilles William Golnadel
25:14va demander
25:14et je ne doute pas
25:16qu'il l'aura,
25:17un rendez-vous
25:18avec la direction
25:18de SOS Racisme
25:19pour s'expliquer
25:20sur le cas Sopo.
25:22Et comme ça,
25:22SOS Racisme
25:22pourra lui présenter
25:23l'ensemble de ses actions
25:24ce qui permettra
25:25de faire la formation
25:26de Gilles William Golnadel.
25:27Et je suis sûr
25:28que vous serez très bien reçu.
25:29SOS Racisme
25:30Il sera bien reçu.
25:31Je veillerai,
25:32je veillerai amicalement
25:33en demandant
25:35à quelques amis
25:36que j'ai
25:36de pouvoir assurer
25:37votre protection
25:37quand vous allez
25:38à SOS Racisme.
25:38En attendant,
25:39SOS Racisme
25:41que Aurore Berger
25:43a sélectionné
25:44et subventionne
25:46pour surveiller
25:48le net
25:49n'a pas cru
25:50devoir soutenir Amir.
25:52J'ai déjà vu
25:52des organisations
25:53antiracistes
25:53racistes
25:54un peu plus accueillent.
25:56On avance.
25:57Dans les organisations
25:58vous allez aussi appeler
25:59vos amis de la LICRA
26:00parce qu'ils sont là.
26:02Il y en a d'autres.
26:03Maintenant que vous ayez...
26:04La LICRA soutient Amir.
26:06Je suis désolé
26:07vous prenez
26:08des mauvais exemples.
26:09La LICRA soutient Amir.
26:10Que vous ayez
26:11une obsession
26:12et je la comprends
26:14d'un certain point de vue
26:15ça devient pour vous
26:16une manière de vivre
26:17en essayant partout
26:18de chercher
26:19la polémique
26:20avec la gauche artistique
26:21avec SOS Racisme
26:22avec tout ce que vous voulez.
26:24Le problème
26:25c'est que vous avez en face
26:25de vous un homme de gauche
26:26qui a soutenu Amir.
26:27Et ça, ça vous emmerde peut-être.
26:29Non, au contraire.
26:30Écoutez, je...
26:31Allez, on passe à autre chose.
26:32Non, non, on passe pas à autre chose.
26:34Ben, on passe pas à autre chose.
26:35On peut faire toute la soirée.
26:36J'avoue.
26:37C'est dommage
26:37parce qu'on n'a pas le tel.
26:37Vous avez une invitation.
26:38Vous avez une invitation.
26:39C'est formidable.
26:40Vous avez une invitation
26:41à aller rencontrer
26:42les militantes
26:42et les militantes
26:43de SOS Racine
26:44pour s'expliquer avec eux.
26:45C'est bien.
26:46Ça va être sympa en plus.
26:46Il a pu arriver
26:47que je me trompe
26:48dans l'existence
26:49mais le fait
26:50de considérer
26:51depuis des années
26:53que l'extrême gauche
26:55était responsable
26:56de l'antisémitisme
26:58n'est pas...
26:59Très sincèrement,
27:00ça n'est pas
27:01la plus cruelle erreur
27:02que j'ai commise
27:03dans mon existence.
27:03D'accord.
27:04Je vous accorde
27:05que vous menez un combat
27:06mais là, maintenant,
27:08vous êtes en train
27:08de passer de l'autre côté.
27:10C'est-à-dire que ça devient
27:10une obsession
27:11où vous mettez tout le monde
27:11sur le même plan.
27:12J'assume.
27:13Mais bon, on va assumer.
27:14J'assume absolument
27:15mon obsession
27:16contre l'antisémitisme
27:17et l'amour.
27:17Autre sujet.
27:18Je l'assume.
27:20Donc vous,
27:20vous avez une obsession
27:21dans la lutte
27:21contre l'antisémitisme
27:21et moi, non.
27:23C'est ça que vous êtes
27:23en train de dire ?
27:24C'est votre problème.
27:24Ah bon ?
27:25J'ai l'impression quand même.
27:26Ah voilà.
27:27J'ai l'impression quand même.
27:28J'ai l'impression quand même
27:29que vous maîtrisez...
27:30Oui, je ne suis pas totalement
27:31cachère pour vous.
27:31J'ai l'impression quand même
27:33que vous savez maîtriser
27:34votre obsession
27:35lorsque vous semblez
27:36prendre la défense
27:38de SOS Racisme
27:38Non, j'essaie d'être juste
27:39ce qui est un mot
27:40qui visiblement
27:41vous est étranger.
27:42En ce moment,
27:43j'essaie d'être juste
27:44et c'est un mot
27:44qui visiblement
27:45vous êtes étranger.
27:46Je crains que ça peut arriver.
27:47En vieillissant,
27:48des fois,
27:49on oublie quelques valeurs.
27:50Je crains que ça peut arriver.
27:50Je crains que ça peut arriver.
27:51Je crains que vous n'arrivez pas
27:52justement à éviter cette erreur.
27:54Non, non, non.
27:56Je sens une manière de rechute.
28:00Non, non.
28:01Il n'y a pas...
28:01Voilà, ça y est.
28:02Non, non, mais évidemment,
28:03avec vous, je serai...
28:04C'est très intéressant la séquence,
28:05si vous me permettez.
28:06Oui.
28:06Parce qu'elle révèle beaucoup de choses.
28:08Oui.
28:08Donc, pour vous,
28:09quel que soit mes engagements,
28:11je suis quand même suspect.
28:13Ah bah écoutez...
28:14Voilà, c'est ça
28:14que vous êtes en train de dire.
28:15Je considère...
28:16Voilà.
28:16C'est tout.
28:17Point à la ligne.
28:17Non, non, non.
28:18On passe à autre chose.
28:19Il n'y a pas de point à la ligne.
28:19Je considère que...
28:20Les téléspectateurs pourront voir
28:22que quel que soit mes engagements,
28:24quel que soit les prises de position
28:25que j'ai eues,
28:26quel que soit tout ce que je suis,
28:27quand même pour vous,
28:28je ne suis pas totalement caché.
28:29Je considère que vous avez commis
28:30beaucoup d'erreurs dans le passé.
28:32Oui, bah vous aussi.
28:36Je constate que par moment,
28:38vous commettez des rechutes.
28:40Avançons parce que moi,
28:41je considère qu'on tourne en rond.
28:42Donc, on avance.
28:43Dans l'actualité,
28:43vous avez quand même
28:44deux Français.
28:46Et là, ça va vous...
28:47Je pense que vous allez vous retrouver
28:48sur ce sujet-là.
28:50Deux Français sont détenus
28:51par le régime algérien,
28:52Christophe Gleiz,
28:53journaliste de sport,
28:54et Boilem Sansal,
28:56je le rappelle arrêté,
28:57depuis le 16 novembre dernier.
28:58Pourquoi j'en parle ce soir ?
29:00Parce qu'il y a une déclaration
29:01de Pascal Bruckner
29:02qui a été sous-traitée
29:04et pourtant qui était extrêmement forte.
29:06En Algérie,
29:07dit-il,
29:07nous ne sommes pas craints.
29:09Nous sommes des pleutres.
29:11Si par malheur,
29:12la vie de Boilem Sansal
29:13devait lui être ôtée,
29:15le premier coupable
29:16serait le président de la République.
29:18Alors, pourquoi dit-il ça ?
29:19Parce que peut-être
29:19il fait référence
29:20à la déclaration
29:21la semaine dernière
29:21d'Emmanuel Macron
29:22qui disait
29:23pour être craint,
29:24il faut être puissant.
29:26Écoutez Emmanuel Macron.
29:27Pour être libre
29:30dans ce monde,
29:33il faut être craint.
29:35Pour être craint,
29:37il faut être puissant.
29:39Pour être craint,
29:40il faut être puissant.
29:41Alors, la question qu'on se pose,
29:42c'est est-ce que la France,
29:43aujourd'hui,
29:44face à l'Algérie,
29:45nous sommes des pleutres
29:46et s'il arrive malheur
29:48à Boilem Sansal,
29:49est-ce que le premier responsable
29:50c'est Emmanuel Macron ?
29:51William Galdadelle ?
29:52Pas seulement.
29:53Pas seulement.
29:54Certes,
29:55nous avons un président matamor
29:57qui use du fer
30:00pour expliquer
30:01qu'il faut être craint
30:02alors que,
30:04pardon de le dire,
30:05il est risible
30:07aux yeux des Algériens.
30:09Et de toute manière,
30:10sa responsabilité est grande.
30:12Lui qui considérait
30:14que la France
30:14avait commis des crimes
30:15contre l'humanité
30:16en Algérie.
30:17Il est le premier responsable
30:19de ce qu'il appelle
30:21ensuite assez justement
30:22la rente mémorielle
30:24puisque l'État algérien
30:25s'est construit
30:27uniquement sur le ressentiment
30:29contre la France.
30:30Son échec patent
30:31sur le plan économique,
30:33sur le plan politique,
30:34sur le plan démocratique
30:35vient du fait
30:36que vous ne pouvez pas
30:37vous bâtir
30:37sur le ressentiment.
30:39Ceci est donc
30:41largement posé,
30:43si vous voulez,
30:44pardon de le dire,
30:45M. Macron
30:46n'est pas le seul
30:47responsable
30:48de ce qui nous arrive.
30:49Il y a quand même
30:50la presse.
30:51Est-ce que vous partagez
30:52la presse ?
30:53J'ai compris.
30:54On ne parle plus
30:54de Boilem Sans Salle.
30:55Ça peut, trop peu.
30:56On ne parle plus
30:57de Boilem Sans Salle,
30:58c'est terminé.
30:58Ni de Christophe Glez.
31:00La presse, largement de gauche,
31:02parce qu'à droite,
31:02on parle davantage
31:03de Boilem Sans Salle.
31:04Vous voyez ce que je veux dire ?
31:05Que ce soit la presse politique
31:07ou que ce soit
31:08le monde politique de droite.
31:10Ils parlent, eux,
31:11de Boilem Sans Salle.
31:12Pardon de le dire.
31:14Donc, la responsabilité
31:16n'est pas le monopole
31:18uniquement du président
31:19de la République
31:19ou de son ministre
31:20des Affaires étrangères,
31:22qui est quand même extraordinaire.
31:23On parlera de lui
31:24dans un instant.
31:24Très courageux avec Israël,
31:26mais par contre très modéré
31:27avec l'Iran ou avec l'Algérie.
31:28Et sur la notion de pleutre,
31:29avant de donner la parole
31:30à Julien Dres,
31:31sur pleutre,
31:31est-ce que vous épouserez
31:33cette expression ?
31:35Est-ce que nous sommes
31:35des pleutres face à l'Algérie
31:37et face au régime de Téboune ?
31:40À moi, vous opposez ça ?
31:40Je ne vais pas poser la question.
31:42Derrière, il n'y a personne.
31:43Je considère que nous avons
31:44un gouvernement de pleutres
31:45et je...
31:46Gouvernement, pas la France.
31:47Les Français ne sont pas des pleutres.
31:49Nous avons un gouvernement de pleutres
31:51et nous avons une partie de la presse
31:52qui est collaborationniste.
31:54Julien Dres.
31:55Alors, le problème est malheureusement
31:58plus compliqué qu'une simple formule.
32:02La diplomatie française,
32:03depuis maintenant des années,
32:04joue sur deux tableaux.
32:06Et joue des deux tableaux.
32:07C'est-à-dire, il y a les bas de cop
32:08et les coups de cop.
32:10Et en permanence,
32:11ils essayent de trouver
32:12un équilibre entre cela.
32:14Et l'affaire de Boilem-Sansam
32:15est exactement cela.
32:16C'est-à-dire qu'il y a
32:17un certain nombre de ministres
32:19qui vous disent
32:20je suis en totale solidarité
32:22mais qui reste dans le même gouvernement
32:24qui dit l'inverse.
32:26Chercher la cohérence,
32:27je ne la trouve pas.
32:28Il se trouve que, par hasard,
32:30c'est un certain nombre
32:30de ministres de droite
32:31qui restent dans un gouvernement
32:32qui ne fait rien
32:32pour Boilem-Sansam.
32:33Mais là, ça ne pose pas de problème
32:34à M. Julien-Guehl-Nadel
32:35puisque ce sont ses amis.
32:37Moi, j'essaie d'être cohérent.
32:38Je considère que...
32:40Alors, je suis d'autant plus cohérent
32:41que, puisqu'on a parlé
32:42de l'SOS Racisme,
32:43en tant que responsable
32:44de l'SOS Racisme,
32:44j'ai été interdit
32:45d'aller en Algérie.
32:47Vous voyez ?
32:50Qui n'étaient pas pro-AS
32:51mais qui voulaient justement...
32:53Donc, je crois que l'Algérie
32:56s'est parfaitement jouée
32:58de ses contradictions
32:59avec ses propres réseaux
33:00et malheureusement,
33:02la France n'a pas compris
33:03cette situation-là
33:04parce que l'Algérie,
33:05ce qu'elle a besoin,
33:05c'est une France qui soit ferme
33:07sans nier l'histoire
33:08mais qui soit ferme aujourd'hui
33:09dans sa relation à elle
33:11et qui dise que les règles
33:12sont celles-là
33:12et elle ne peut pas tant changer
33:14et qui implique aussi
33:15un comportement par rapport
33:16à un certain nombre
33:17d'élites algériennes
33:18qui fréquentent la France
33:20assidûment
33:21quand ils en ont besoin.
33:22Et je dis élite algérienne,
33:24ce n'est pas le peuple algérien.
33:25Vous parliez des ministres,
33:27vous me faites la transition
33:28puisque ce week-end,
33:29il y a eu une passe d'armes
33:29par médias interposés,
33:31l'un dans les colonnes
33:32du Figaro,
33:33l'autre sur le réseau social X.
33:37Bruno Rotaillot
33:37qui dit
33:37la diplomatie des bons sentiments
33:39a échoué.
33:40Il faut assumer
33:41un rapport de force
33:42que le pouvoir algérien
33:43a lui-même choisi.
33:44« J'y suis prêt
33:45depuis le début
33:45de cette crise »
33:46et Jean-Noël Barraud
33:47lui a répondu
33:48sur Twitter
33:49« Il n'y a pas
33:49de diplomatie
33:50des bons sentiments
33:51ni diplomatie
33:52du ressentiment.
33:54Il y a juste
33:54la diplomatie. »
33:57William Golnadel,
33:58que comprendre
33:58et qui suivre surtout ?
34:00D'abord,
34:01de manière générale,
34:02la politique arabe
34:03de la France
34:04s'accorde assez
34:06à cette pleutrerie.
34:08Depuis des décennies,
34:11il en est ainsi.
34:12Donc cette voussure
34:13intellectuelle,
34:15culturelle,
34:16morale,
34:17elle est passée
34:18de diplomate
34:18en diplomate.
34:20D'autre part,
34:21le gouvernement
34:22est un gouvernement
34:23minoritaire
34:24qui a des contraintes
34:26particulières.
34:28Donc à tout prendre,
34:30certes,
34:30je ne me satisfais pas
34:31de ce que je vois,
34:32mais à tout prendre,
34:34je préfère
34:35d'ores et déjà
34:36les déclarations
34:37de M. Rotaillot
34:38que les déclarations
34:39de M. Barraud.
34:40J'y peux rien, moi.
34:42Moi, je n'aime aucune
34:43des deux.
34:44Parce que ce que je voudrais,
34:44c'est qu'on libère
34:45Wollemsen-Sammel.
34:46Et Christophe Gleize.
34:48Dans l'actualité également,
34:50moi,
34:50quand j'ai vu ça
34:51ce week-end,
34:52je me suis posé
34:53cette question,
34:54qu'ont-ils fait
34:54de la France ?
34:56Qu'ont-ils fait
34:56de notre pays ?
34:57Et depuis des décennies.
34:59Puisque vous prenez
35:00Limoges,
35:02Béziers,
35:03Compiègne,
35:04Nîmes,
35:05quatre villes
35:06plutôt paisibles
35:07qui ont été marquées
35:08soit par des scènes
35:10de guérillaise urbaine,
35:11c'est le maire de Limoges
35:12qui dit ça,
35:13soit des scènes
35:14de guerre de gang
35:16avec une obligation,
35:19parfois,
35:19comme à Nîmes,
35:20d'imposer,
35:21d'instaurer
35:22un couvre-feu.
35:23À Limoges,
35:23ce week-end,
35:24par exemple,
35:25une centaine
35:26de racailles
35:27encagoulées
35:27a fait
35:29dix blessés
35:30chez les forces
35:30de l'ordre
35:31en tirant
35:33des mortiers
35:33d'artifice.
35:34Qu'est-ce que ça sera demain
35:35l'arme
35:35face aux policiers ?
35:37Je vous propose d'écouter
35:38le maire de Limoges
35:38qui parle de risque
35:39de guerre civile.
35:42Je suis favorable
35:43si l'État
35:44me met
35:4540 policiers
35:46de plus,
35:46me finance
35:4740 policiers
35:47de plus,
35:48de financer
35:4940 policiers
35:50municipaux
35:51supplémentaires
35:51de telle manière
35:52qu'on ait
35:53une présence
35:54régulière
35:54dans les quartiers
35:55la journée.
35:57On risque
35:57glisser tout doucement
35:59vers la guerre civile
35:59parce qu'hier soir
36:01c'était
36:01une organisation
36:02de guérilla
36:03vraiment organisée.
36:05Une organisation
36:06de guérilla
36:07dit le maire
36:08il y a la CRS8
36:10spécialisée
36:10dans les émeutes
36:11et le trafic de drogue
36:12et dit
36:13on glisse tout doucement
36:14dans la guerre civile
36:14et je vous citais
36:15ces quatre villes
36:16Compiègne,
36:17Nîmes,
36:17Béziers aussi,
36:19Limoges,
36:21deux ans après
36:21les émeutes
36:22on continue de vivre
36:23aussi ces scénarios
36:24ces scénarii.
36:26William Golnadel
36:26qu'ont-ils fait
36:27de la France ?
36:29Je pense que
36:29les français
36:30ne savent peut-être
36:33pas tous encore
36:33à quel point
36:35nous vivons
36:35au-dessus d'un volcan
36:36à quel point
36:38nous sommes
36:38dans le cadre
36:39d'une apocalypse
36:41maintenant
36:41si j'ose dire.
36:43Je n'aurai jamais
36:44des mots
36:45assez forts
36:47pour décrire
36:49le danger
36:49dans lequel
36:50les malheureux français
36:51ont été plongés.
36:54Alors je ne sais pas
36:54faire la part
36:55dans ces histoires-là
36:56entre les attestations
36:58gratuites
37:01des français
37:01à l'égard
37:05des français
37:05le plaisir
37:07de s'en prendre
37:08aux flics
37:10aux pompiers
37:11à tous ceux
37:11qui portent
37:12un uniforme
37:14qui rappellent
37:14la France
37:15et puis aussi
37:16le trafic de drogue
37:17mais il y a une chose
37:18dont je suis
37:19bien sûr
37:20c'est la responsabilité
37:22de l'immigration
37:22dans cela
37:24et de la responsabilité
37:26de ceux
37:26qui l'ont nié
37:29et ensuite
37:30qui ont empêché
37:31d'y remédier.
37:32Ça j'en suis sûr.
37:36La vérité
37:37c'est que
37:37depuis
37:39une dizaine
37:41d'années
37:41la bataille essentielle
37:43s'est déplacée.
37:44C'est-à-dire qu'avant
37:44vous avez ce qu'on appelle
37:46la guérilla urbaine
37:47les émeutes
37:48de quartier
37:48etc.
37:49et tout.
37:49Mais tout ça
37:50a été pris en main.
37:52Elle a été pris en main
37:53par l'installation
37:54d'une mafia
37:55liée au trafic
37:56de stupéfiants
37:57qui a désormais
37:57des moyens financiers
37:59considérables
37:59des réseaux considérables
38:01des ramifications
38:01incroyables
38:03y compris au sein
38:04de l'appareil d'Etat
38:04et qu'à ce stade-là
38:06alors on peut
38:07s'amuser à dire
38:08c'est la faute des uns
38:09c'est la faute des autres
38:10moi ce que je constate
38:11c'est que les gouvernements
38:12qui ont quand même
38:13un peu la faveur
38:14en ce moment
38:15de M. Gilles-Louis
38:16Mgolnadel
38:17me font des belles déclarations
38:18mais moi je vais vous prendre
38:18un exemple
38:19qui me révolte.
38:22Il y a quelque chose
38:23qui s'appelle
38:23la DZ Mafia
38:24c'est devenu
38:26quelque chose
38:27de banal
38:28je ne comprends pas
38:29qu'il n'y ait pas déjà
38:30un pôle de magistrats
38:32de policiers
38:33qui soient affectés
38:34qu'à une seule chose
38:35détruire
38:36cette DZ Mafia
38:37et quand la police
38:38et la justice
38:39décident de s'y mettre
38:40elle a les moyens
38:41de le faire
38:41assez rapidement
38:42parce qu'ils sont
38:43voilà
38:43alors on continue
38:44c'est bien un sujet
38:45de rigolade maintenant
38:46parfois la DZ Mafia
38:47mais quand j'ai vu
38:48les images
38:48qu'on a vues
38:49je me dis
38:50qu'est-ce qui se passe
38:52où est mon pays
38:53c'est ça la vraie question
38:54du côté de Marseille
38:56il n'y a pas un pôle spécialisé
38:57oui enfin
38:58pour l'instant
38:58les pôles
38:58ils n'ont pas
38:59vous savez
39:00dans ces cas-là
39:01alors je ne vais pas
39:02faire la leçon
39:03mais dans ces cas-là
39:04on met un pôle
39:04de magistrats spécialisés
39:06qui ne font que ça
39:07dans une war room
39:08comme on dit
39:08avec des policiers
39:09qui n'ont que ça à faire
39:10et on donne l'exemple
39:12alors je ne doute pas
39:13que la police
39:14et la justice
39:14essayent de lutter
39:15mais s'il n'y a pas
39:17une concentration
39:17sur ça
39:18c'est un modèle
39:19qui est en train
39:20de se répandre partout
39:20qui fait la loi partout
39:22j'entends
39:23vous parlez du trafic
39:24de stupéfiants
39:24de la DZ Mafia
39:25moi je vous parle
39:25de Limoges
39:26c'est très bien
39:26mais c'est très important
39:27Limoges par exemple
39:28c'est le trafic
39:29de stupéfiants aussi
39:30ça peut être lié
39:31mais en tous les cas
39:31là vous avez
39:32une centaine d'individus
39:33qui ont participé
39:34à une guerre
39:34c'est le trafic
39:35de stupéfiants
39:35des images
39:36semblables
39:37à ce qui s'était passé
39:39en 2023
39:40et les émeutes
39:41ils risquent
39:42dix ans de prison
39:43ceux qui ont fait ça
39:44Eliott
39:45je m'excuse de vous le dire
39:46mais les uns et les autres
39:47ça fait plusieurs jours
39:48je vous le dis
39:48derrière
39:49c'est le trafic
39:51de stupéfiants
39:51c'est pas simplement
39:52voilà
39:53vous pouvez donner
39:54toutes les explications
39:55je connais
39:56toutes vos explications
39:57je vous dis
39:58à chaque fois
39:58que vous allez gratter
39:59vous allez tomber
40:00sur le trafic
40:02de stupéfiants
40:02mais vous avez peut-être
40:03raison
40:04et je ne remets pas
40:05en doute ça
40:06je vous dis simplement
40:07que ces individus
40:07restent que dix ans
40:08de prison
40:08pensez-vous
40:09un seul instant
40:10ceux qui seront pris
40:11vont être pendant
40:12dix ans à l'ombre
40:13donc ça veut dire
40:14que le dispositif
40:15ne marche pas
40:15c'est ça la question
40:17qui est posée
40:17c'est-à-dire
40:17dans la lutte
40:18contre le trafic
40:19de stupéfiants
40:20tant le dispositif
40:21policier
40:22que le dispositif
40:22judiciaire
40:23n'est plus adapté
40:24et au contraire
40:25même
40:25il devient même
40:26il est même
40:27instrumentalisé
40:28par ces trafiquants
40:28écoutez
40:29en tous les cas
40:30quand ils ont été
40:31interpellés
40:31par exemple
40:32en début de semaine
40:32là on parle
40:33des émeutes
40:33de la délinquance
40:35lors de la nuit
40:36du 14 juillet
40:37c'est allé très vite
40:38au niveau de la justice
40:39et de la police
40:40le procureur
40:41demandait des peines
40:42extrêmement lourdes
40:43il n'y en a pas un
40:43qui est derrière les barreaux
40:44mais peut-être
40:45qu'il y a aussi
40:46le trafic de stupéfiants
40:47mais il y a aussi
40:48l'idéologie
40:48au bout de la chaîne
40:49William Golnadel
40:51tout ça c'est simple
40:51c'est simplement
40:52un problème d'idéologie
40:53pas que
40:55mais je pense que
40:56la question peut se poser
40:57sur au bout du bout
40:59du bout
40:59que peut faire la justice
41:00je vous dis une chose
41:01c'est qu'en faisant
41:02ce que vous êtes en train
41:03de faire
41:03vous êtes en train
41:04de perdre du temps
41:05parce que vous essayez
41:06de trouver des explications
41:07à ce qui devrait être
41:08normalement
41:09la mobilisation générale
41:10de l'état
41:11dans le trafic de stupéfiants
41:12William
41:13je suis désolé d'avoir à dire
41:14que le trafic de stupéfiants
41:16est un mal terrible
41:18dont nous souffrons
41:20largement lié
41:22encore une fois
41:23au problème d'immigration
41:23mais il n'y a pas que ça
41:26vous rappelez
41:26le 14 juillet
41:27je peux
41:28il y a 120 agressions
41:30au couteau
41:31par jour
41:31il y a des agressions
41:32gratuites
41:33il y a des règlements
41:34de comptes
41:35il y a des agressions
41:36le racisme anti-blanc
41:38aussi
41:38et le racisme anti-français
41:40c'est quelque chose
41:41de massif
41:42dont on ne veut pas parler
41:44au sein de la société française
41:46et effectivement
41:47vous avez raison
41:48de pointer
41:49le fait que
41:50les
41:51certains magistrats
41:52je ne sais pas
41:53les quantifier
41:54ne sont pas au rendez-vous
41:56même quand le parquet
41:57est déterminé
41:58à lutter
41:58contre la délinquance
42:00et bien vous voyez
42:00quand vous allez rater
42:01les curriculum
42:03de ceux qui sont
42:04à la pointe
42:04de ces actes
42:05de délinquants
42:05vous allez voir
42:06les curriculum
42:08les ramifications
42:09vous verrez
42:10à quoi ça renvoie
42:11vous verrez
42:11si j'ai tort
42:12mais personne ne remet en cause
42:14ce que vous dites
42:14Julien
42:15le coeur du sujet
42:17c'est le trafic de stupéfiants
42:18quand vous arrêtez
42:19quelqu'un
42:19qui frappe un policier
42:21qui tire un tiers
42:22de mortier d'artifice
42:22il risque 10 ans de prison
42:23est-ce qu'il se retrouve
42:24avec 10 ans de prison
42:25malheureusement
42:26donc ça veut dire
42:27que le système
42:28il doit être corrigé
42:28par rapport à ça
42:29donc on y revient
42:31autre sujet à présent
42:33autre polémique
42:34de la semaine
42:35la nomination
42:35de Najat Vallaud-Belkacem
42:37à la Cour des Comptes
42:39ancienne ministre
42:40sous François Hollande
42:41présidente
42:42de l'association
42:42France Terre d'Asile
42:43je crois qu'elle va pouvoir
42:44cumuler les deux d'ailleurs
42:45et à la Cour des Comptes
42:47et à la présidence
42:48de France Terre d'Asile
42:50et puis
42:51médias et élus
42:54ont agité
42:55un chiffon rouge
42:56qui est l'extrême droite
42:58l'extrême droite
42:59d'accord
43:00et puis
43:01il y en a un
43:02Pierre Moscovici
43:02qui en remet une couche
43:03aujourd'hui
43:04en disant
43:05mais pourquoi
43:05Najat Vallaud-Belkacem
43:07subit-elle
43:08autant de critiques
43:09je ne peux pas
43:10m'empêcher de penser
43:11que son genre
43:12son origine
43:14ses engagements politiques
43:15sont ciblés
43:16ça me choque
43:17alors a-t-on le droit
43:19de s'étonner
43:19d'une nomination
43:20à un poste aussi important
43:21d'une personne
43:21qui n'était peut-être pas
43:23prédestinée
43:24à ce dernier
43:25ou alors
43:26c'est l'accusation
43:27en miséginie
43:28en complotisme
43:29et en racisme
43:32également
43:32alors je ne sais pas
43:33je vais vous dire quelque chose
43:35je ne veux pas être
43:36inutilement insultant
43:37envers madame
43:39Vallaud-Belkacem
43:40mais je pense
43:42qu'elle est aussi
43:44nulle que moi
43:44sur le plan comptable
43:46je dis franchement
43:47j'assume
43:48je serais totalement
43:49incapable
43:50d'être à la cour des comptes
43:52et je ne lui trouve pas
43:52de qualité formidable
43:54lorsqu'elle nous explique
43:55que les demandeurs d'asile
43:57lorsqu'on leur donne
43:59une indemnité
44:00de 7 euros
44:01on leur donne
44:03une allocation
44:03une allocation
44:04de 7 euros
44:05participent
44:06justement
44:07à la richesse française
44:08même moi
44:09même moi
44:10et je suis capable
44:11à des énormités économiques
44:12je n'aurais pas proféré
44:14une telle énormité
44:15alors d'autre part
44:16cette obsession
44:17de la race
44:19et du sexe
44:21lorsque vous critiquez
44:23à tort
44:23ou à raison
44:24quelqu'un
44:25ça est quelque chose
44:27d'intellectuellement
44:28et de socialement
44:29effrayant
44:29maintenant à chaque fois
44:30qu'on va me critiquer
44:31à tort ou à raison
44:32je dirais que c'est parce que
44:33c'est de l'antisémitisme
44:34c'est
44:35pardon de vous le dire
44:37c'est
44:37et puis
44:38et puis
44:38et puis au-dessus
44:40de tout ça
44:40c'est l'absence
44:42c'est la
44:43nous ne vivons
44:43je prétends
44:44que à ce degré
44:46là de copinage
44:47socialiste
44:48nous ne vivons plus
44:49en démocratie
44:50très clairement
44:51quand vous regardez
44:52l'état du parti socialiste
44:54et lorsque vous vous apercevez
44:56que le conseil d'état
44:58que le conseil constitutionnel
45:00que l'audiovisuel
45:01de service public
45:02que la cour des comptes
45:04sont
45:05aux mains
45:07des socialistes
45:08vous ne pouvez pas
45:09nier
45:10que vous n'êtes plus
45:11en démocratie
45:12puisque
45:13il semblerait
45:14qu'aujourd'hui
45:16ça n'est pas vraiment
45:17la pensée
45:18ou l'idéologie
45:19socialiste
45:20qui soit
45:21la préoccupation
45:22principale
45:22du peuple français
45:23alors
45:24je fais juste remarquer
45:25que le conseil constitutionnel
45:26il n'est pas dirigé
45:26par un socialiste
45:27il vient quand même
45:29du parti socialiste
45:30monsieur
45:30non non
45:30mais bon
45:31avec nous
45:31dès qu'on vient quelque part
45:33on est forcément
45:34voilà
45:34non mais d'accord
45:35c'est un grand homme
45:37de droite
45:37vous avez raison
45:38si j'appuie votre raisonnement
45:40il y a des gens
45:41qui sont aujourd'hui
45:43dans la vie politique
45:43qui étaient
45:44à l'extrême droite
45:45de l'extrême droite
45:46et moi quand je polémique
45:46avec eux
45:47je ne passe pas leur temps
45:47à leur dire
45:48vous étiez à l'extrême droite
45:48donc ce que vous dites
45:49aujourd'hui est stupide
45:50comment il s'appelle
45:50le président
45:50rappelez-moi
45:51monsieur Ferrand
45:52il n'est pas socialiste
45:53il n'est pas membre
45:54du parti socialiste
45:55il a été combien de temps
45:55au parti socialiste
45:56mais il y a plein de gens
45:57qui sont avec vous
45:58qui ont été membres
45:58de je ne sais pas quoi
45:59du groupe d'extrême droite
46:00et je ne passe pas mon temps
46:01à leur dire
46:01à qui vous pensez
46:03à des amis
46:04que vous avez
46:04bon allez
46:05j'essaye de répondre
46:06il est un peu
46:07vous êtes un peu agacé
46:09aujourd'hui
46:09non c'est pas que je suis agacé
46:10c'est que j'essaye
46:11d'être utile
46:12par rapport à l'émission
46:13c'est-à-dire de répondre
46:14aux questions
46:14j'essaye de répondre
46:16aux questions qui sont posées
46:17mais si vous ne voulez pas
46:18que je réponde
46:19et bien je ne réponds pas
46:20je me tais
46:21et je vous regarde
46:21et je vous admire
46:22à ce moment-là
46:23puisque c'est ça
46:24c'est ça que vous souhaitez
46:25visiblement
46:25c'est la seule chose
46:26que vous comprenez aujourd'hui
46:27je vais faire l'information
46:31quand on est à la cour des comptes
46:32c'est pas que des comptes
46:33qu'on fait
46:34c'est des rapports
46:34sur le fonctionnement
46:35de la société
46:36c'est pas qu'une question
46:37d'addition
46:37il est possible
46:38qu'en matière d'addition
46:40M. Gilles-Welm Gondadel
46:41n'ait pas de compétence
46:42mais il est très capable
46:43d'être à la cour des comptes
46:43parce qu'il fera des rapports
46:44sur le fonctionnement
46:45des institutions
46:46et il est tellement critique
46:47sur le fonctionnement
46:48des institutions
46:48qu'il pourrait être
46:49très très bon
46:49comme élément
46:50il peut déposer un rapport
46:51je suis sûr peut-être
46:52qu'il va être sélectionné
46:53je pense que vous me surestimez
46:54non non au contraire
46:55justement je ne vous surestime pas
46:57j'essaye de vous expliquer
46:59comment fonctionne
46:59sur le débat maintenant
47:00sur la nomination
47:01est-ce que c'est une nomination
47:02est-ce qu'on a le droit
47:04de se poser des questions
47:05autour de cette nomination
47:06il se trouve que
47:07comme vous ne lisez pas
47:08mes tweets
47:08ce qui est dommage
47:09très tôt
47:11j'ai fait la remarque
47:12hier déjà
47:13j'ai dit
47:13que je pensais
47:14que l'argument
47:15qui avait été utilisé
47:16je crois que même
47:17j'ai été le premier à le dire
47:17puisque j'ai reçu
47:19des tweets
47:19de quelques amis
47:20de droite
47:21qui m'ont dit
47:21franchement
47:22merci de l'avoir fait
47:23j'étais le premier à dire
47:25on a le droit
47:25de se poser des questions
47:28et l'argumentation
47:29qui consiste tout de suite
47:30à nous dire
47:30que parce qu'on se pose
47:31des questions
47:31on est misogyne
47:33anti-féministe
47:36etc
47:36n'est pas recevable
47:37moi je considère
47:39que quand on est
47:40un responsable politique
47:41on doit se poser
47:42la question
47:43de savoir
47:43à un moment donné
47:44si on n'est pas
47:45en train
47:45de
47:46par ses choix
47:47qu'on fait
47:48de porter atteinte
47:49je dirais
47:50à la cause
47:51qu'on représente
47:51je pense que
47:53Najed Baloubel Kacem
47:54qui est certainement
47:55une femme de qualité
47:55que je connais
47:56un petit peu
47:56aurait dû se poser
47:58cette question là
47:59elle a des qualités
47:59qui auraient pu lui permettre
48:00d'aller ailleurs
48:01qu'à la cour des comptes
48:01et ça aurait évité
48:02une polémique inutile
48:03qui d'ailleurs
48:04ne lui rend pas service
48:05sur le fond
48:06et est-ce que
48:07quand on est à la cour des comptes
48:08on peut mettre de côté
48:09son idéologie
48:10puisque c'est une femme
48:11qui a d'ailleurs le droit
48:13bien évidemment
48:13mais un regard
48:15sur les questions migratoires
48:16qui n'épouse pas
48:17peut-être la majorité
48:18des français
48:18sur la cour des comptes
48:19ce n'est pas la question
48:20qui est posée
48:20ce n'est pas le regard
48:21que vous avez
48:22sur la question migratoire
48:23la question que je me pose
48:24c'est
48:24si vous pouvez faire
48:25des rapports
48:25sur l'immigration
48:25si vous me permettez
48:28quand vous faites
48:29je ne suis pas le jury
48:31on ne regarde pas
48:33vos engagements politiques
48:35on regarde la qualité
48:36c'est bien ce que je dis
48:37mais est-ce qu'on peut mettre
48:38de côté
48:38c'est ça la question
48:40que je vous pose
48:40ça c'est
48:42tous ceux qui postulent
48:44à des postes
48:45de hauts fonctionnaires
48:46ils ont forcément
48:48une histoire
48:48et cette histoire
48:49elle compte
48:50mais on juge aussi
48:51sur les compétences
48:51les compétences
48:52ne se renvoient pas
48:53simplement
48:53je dirais
48:54à telle ou telle
48:54prise de position
48:56d'accord
48:56mais bon
48:56ces attaques
48:57par exemple
48:57en complotisme
48:58ils ont parlé
48:58de concours
48:59pardonnez-moi
48:59ce n'est pas un concours
49:01factuellement
49:02il y a 128 CV
49:03qui ont été envoyés
49:04en ligne
49:05après vous pouvez
49:06je ne doute pas
49:07que vous allez mener
49:08un combat
49:08journalistique très fort
49:10pour demander
49:10à ce que vous pouvez
49:11réformer
49:12les procédures
49:14de sélection
49:14à la cour des comptes
49:15au conseil d'état
49:16et dans bien d'autres choses
49:18et notamment
49:19aussi à Bercy
49:20mon seul combat
49:22et les rémunérations
49:24des hauts fonctionnaires
49:25de Bercy
49:25mon seul combat
49:25c'est l'honnêteté
49:26et bien l'honnêteté
49:27concernant les hauts fonctionnaires
49:28de Bercy
49:28c'est intéressant de voir
49:29et bien écoutez
49:30travaillons sur ce sujet
49:31pour la prochaine fois
49:32la phrase de la semaine
49:33avançons
49:33on ne va pas
49:34si vous vouliez dire
49:35un dernier mot
49:35sur Mme Velo-Belkacem
49:36oui j'avoue
49:37que ses qualités
49:38ne m'ont pas sauté aux yeux
49:39lorsqu'elle était ministre
49:40de l'éducation nationale
49:42et lorsqu'elle niait
49:44qu'il y avait une théorie
49:44du genre
49:45qu'elle a voulu imposer
49:46à l'école
49:46d'accord mais ça
49:47vous pouvez avoir
49:48votre appréciation personnelle
49:49sur les qualités
49:50je vous en remercie
49:51voilà
49:51ça c'est votre liberté
49:52d'appréciation
49:53après d'autres peuvent avoir
49:54d'autres appréciations
49:55c'est celle de Sandrine Rousseau
49:57Sandrine Rousseau
49:58vous savez
49:59les amis
49:59on avance
50:00il se trouve que
50:01effectivement
50:02lorsque je parle
50:03je donne une appréciation
50:05oui vous donnez votre appréciation personnelle
50:07c'est le propre du langage
50:08oui c'est votre appréciation personnelle
50:09oui oui
50:09les gens ont compris
50:11les gens savent que
50:12quand je parle
50:13c'est moi qui parle
50:14ah oui c'est bien
50:15la phrase de la semaine
50:16on est rassuré d'ailleurs
50:17la phrase de la semaine
50:18invitée
50:20pour parler de la loi Duplon
50:21cette semaine
50:22ah non c'était le 11 juillet dernier
50:23mais elle est sortie
50:24récemment
50:25la loi Duplon
50:26une loi qui
50:27d'ailleurs fait polémique
50:28et d'ailleurs c'est pas le fond du débat
50:30c'est vraiment la forme
50:31qui peut choquer
50:33parce qu'elle a le droit
50:34d'être contre cette loi
50:35et d'ailleurs il y a une pétition
50:36avec plus de 700 000 personnes
50:37qui l'ont signée
50:38les agriculteurs
50:39j'en ai rien à péter
50:40de leur rentabilité
50:41je pense que ce n'est pas le sujet
50:43alors la question
50:44c'était l'extrême silence
50:45de tous ces amis
50:47proches
50:48du parti
50:48qui auraient pu se désolidariser
50:50comme dirait la formule consacrée
50:52de ces propos
50:53écoutez David Béliard
50:54David Béliard
50:54ce sera le
50:55le candidat écolo
50:57vers
50:58à la mairie de Paris
50:58donc peut-être que
50:59David Béliard se désolidarise
51:01des propos de Sandrine Rousseau
51:03la déclaration
51:04que vous m'avez lue
51:05elle comporte aussi
51:06des questions
51:06sur la question de la santé
51:07et c'est ce que dit
51:08Sandrine Rousseau
51:08dans son intervention
51:09après sur la question
51:12de la rentabilité
51:13quand les agriculteurs disent
51:14c'est du mépris
51:14vous répondez quoi
51:15pourquoi on vote
51:16la loi du plomb
51:17c'est pour alimenter
51:18un système
51:20qui est un système
51:20de multinational
51:22du système agro-industriel
51:24qui génère énormément
51:26de profits
51:26et pour lesquels
51:27les agriculteurs
51:28sont sous-payés
51:28et ce que nous avons
51:29toujours défendu
51:30Sandrine Rousseau
51:30comme moi-même
51:31comme l'ensemble
51:32des écologistes
51:32c'est que les agriculteurs
51:34et les agricultrices
51:34elles soient bien rémunérées
51:36et hop on contourne
51:39qui ne dit mot qu'on sent
51:40il soutient Sandrine Rousseau
51:42même dans la formule
51:43en quelque sorte
51:44mais ce qui est terrible
51:45c'est le mépris
51:46le mépris pour les agriculteurs
51:49et on est obligé
51:50il est candidat à Paris
51:51pas dans la Creuse
51:52vous avez bien compris
51:53mais de manière générale
51:54d'où elle parle
51:55madame Rousseau
51:56pourquoi
51:56elle méprise
51:57elle n'aurait pas ce mépris
51:59pour les zadistes
52:01elle n'aurait pas ce mépris
52:03pour Georges Ibrahim Abdallah
52:04ou pour les black blocs
52:06ou pour les bravos
52:08ou les méga-vaccines
52:10les gens qui luttent
52:11contre les méga-vaccines
52:12vous voyez
52:13ça non
52:13mais par contre
52:15pour le beauf
52:19vous voyez
52:19pour le beauf
52:21qui cultive la terre
52:22le beauf blanc
52:23qui cultive la terre
52:24il n'y a jamais
52:25il n'y a jamais
52:26assez de mépris
52:27c'est ce que j'appelle
52:29le plouc émissaire
52:30vous voyez
52:30comme j'ai dit tout à l'heure
52:32qu'il fallait que Gilles William
52:33fasse des rencontres
52:34je vais l'inviter
52:35à vivre
52:37une cueillette
52:38de raisins
52:39ou de fruits
52:39il verra que
52:40ce n'est pas que des blancs
52:41qui ramassent les fruits
52:42les raisins
52:43les pommes de terre
52:44etc
52:44voilà
52:45c'est juste une remarque
52:46et qu'en général
52:46d'ailleurs ceux qui ramassent
52:47ne sont pas très bien traités
52:49ni bien payés
52:50voilà
52:50mais on en a besoin
52:52quand même
52:52heureusement qu'ils sont là
52:53voilà ça je ferme la parenthèse
52:54après
52:55il y a deux choses
52:56les déclarations de madame Rousseau
52:57on les a déjà commentées
52:58plein de fois
52:58bon voilà
52:59après il y a un vrai débat
53:00c'est le sujet
53:01non le sujet
53:01c'est la loi
53:02non le sujet
53:04c'est les déclarations
53:05mais pour vous
53:06c'est la déclaration
53:07les déclarations
53:08madame
53:09Sandrine Rousseau
53:11je l'ai déjà commentée
53:12ici sur ce plateau
53:13y compris avec vous
53:14moi ce qui m'intéresse
53:15le face à face
53:16c'est le requête de la semaine
53:17mais bon
53:18si vous voulez parler
53:18de la loi du plomb
53:19il n'y a pas de souci
53:20c'est quand même la loi
53:20qui a été votée à l'Assemblée
53:22qui a été votée à l'Assemblée
53:23mais qui a réussi
53:23à récolter
53:26plus d'un million
53:26de signatures
53:27qui a été votée
53:28dans une procédure
53:28très discutable
53:29parce qu'il n'y a pas eu
53:29de débat
53:30je vous rappelle
53:30la procédure
53:31et Delphine Blateau
53:32l'a très très bien posée
53:33elle dit
53:33il n'y a pas eu de débat
53:34à l'Assemblée Nationale
53:34sur le fond de la loi
53:35c'est une procédure juridique
53:37qui a permis justement
53:37par le renvoi
53:38qu'on ne débatte pas
53:39sur le fond
53:39le débat sur les pesticides
53:41sur les
53:42comment ça s'appelle
53:43néonicotinoïdes
53:44c'est très dur à dire
53:45c'est un débat sérieux
53:47parce que ça pose
53:48des tas de questions
53:49sur la qualité
53:50de l'agriculture française
53:51etc. et tout
53:52le productivisme
53:53qui implique justement
53:54des choses comme ça
53:55donc ne servons pas
53:56des dérives
53:58linguistiques
53:59etc.
54:00pour éviter de se poser
54:01la vraie question
54:02qui est
54:03qu'est-ce que c'est que cette loi
54:04est-ce qu'elle est utile
54:05est-ce qu'il ne faut pas la revoir
54:06ça c'est la vraie question
54:06que vous posez
54:07j'ai commencé en disant
54:08sur le fond
54:08elle a peut-être raison
54:10il y a un million de gens
54:11qui ont signé une petition
54:11en disant qu'ils voulaient
54:13qu'on en débatte
54:13donc je ne suis pas tout seul
54:15cette fois-ci
54:15mais vous n'êtes jamais
54:16vous n'êtes jamais
54:16sur le fond
54:17mais en tous les cas
54:18moi ce que je disais
54:19c'était que sur le fond
54:20elle pouvait avoir
54:20toutes les contradictions
54:21et les combats qu'elle voulait
54:22sur la forme
54:29elle a fait une énorme faute
54:30parce qu'elle masque
54:32elle permet que tout le monde
54:33ceux qui sont contre
54:34elle etc.
54:35vont se mobiliser
54:36et elle permet justement
54:38de faire diversion
54:39sur la réalité
54:40de ce qu'est cette loi
54:42et les problèmes qu'elle pose
54:43il nous reste une minute
54:43avant la fin de l'émission
54:45déjà c'était un plaisir
54:46de partager cette saison
54:47avec vous deux
54:48il y a eu des grands moments
54:50je suis toujours
54:51le premier téléspectateur
54:52et c'est un plaisir
54:52de vous écouter
54:53attentivement
54:54parfois ça peut être
54:56un peu sportif
54:58musclé
54:58mais toujours juste
55:00et vous savez
55:00la notion de la justice
55:01pour terminer la saison
55:02c'est très important
55:03moi je vous écoute
55:04attentivement
55:04je vous avais dit
55:06cet après-midi
55:07ne m'attaquez pas
55:08sur votre tweet
55:09sinon je vais vous rappeler
55:10je vais rappeler une erreur
55:12par exemple d'analyse
55:13parce que c'est rare
55:14que vous vous trompiez
55:15William Gagnadelle
55:17vous vous souvenez
55:18Julien Drec
55:18il y a quelques semaines
55:19deux trois semaines
55:19il avait dit
55:20je pense qu'Emmanuel Macron
55:23est en difficulté
55:24dans les sondages
55:25et donc qu'il épouse
55:26parfois des positions
55:28sur les questions
55:29au Proche-Orient
55:31pour essayer de gratter
55:32quelques points
55:34et il avait terminé
55:35en disant
55:35je pense
55:37que dans les prochaines semaines
55:38nous verrons
55:39une meilleure forme
55:41présidentielle
55:42dans les sondages
55:43vous êtes un fin analyste
55:45William Gagnadelle
55:45puisque le couple exécutif
55:47est désormais
55:48le plus impopulaire
55:49de la cinquième république
55:51et qu'il a perdu
55:52quatre points
55:53en l'espace d'un mois
55:55François Bayrou
55:57n'est pas au mieux
55:57non plus
55:5818%
55:59ils font pire
56:00tous les deux
56:00qu'à l'automne 2014
56:02et c'était déjà historique
56:04le duo
56:05François Hollande
56:05Manuel Valls
56:06vous avez dix secondes
56:07pour vous présenter
56:08vos excuses
56:08c'est un procédé
56:10assez méprisable
56:11que de totalement
56:13déformer
56:14mes propos
56:15j'ai dit que
56:16lorsque par exemple
56:17monsieur Macron
56:18refusait
56:19d'aller marcher
56:20contre l'antisémitisme
56:21c'était aussi
56:22pour complaire
56:23au banlieue
56:24et que je n'écartais
56:25pas la possibilité
56:27que du coup
56:27il ait un petit
56:28chouillade mieux
56:29c'est un beau chouillade mieux
56:32ça n'était qu'une
56:32simple hypothèse
56:34posée
56:35et pas davantage
56:36croyez-moi
56:37je n'aurais pas eu
56:37des paroles aussi importantes
56:38le mot de la fin
56:39avec vous Julien
56:39en 30 secondes
56:40on est déjà très en retard
56:41on a fait beaucoup de choses
56:41mais moi je voudrais dire
56:42que je suis de ceux
56:44qui pensent qu'aujourd'hui
56:45la solidarité
56:46à l'égard du peuple
56:47de ruse
56:47doit être totale
56:49et que je ne comprends pas
56:50qu'on s'est autant ému
56:51pour d'autres situations
56:52et qu'on laisse aujourd'hui
56:53les druces se faire massacrer
56:55et pour que les choses soient claires
56:56parce que l'actualité
56:57est brouillonne
56:58sur cette question là
56:59derrière les milices
57:01qui agissent aujourd'hui
57:02contre la population druces
57:03il y a le gouvernement
57:04d'Erdogan
57:05et il y a le gouvernement syrien
57:06et c'est des massacres
57:08qui sont en cours
57:08et bien je voulais terminer
57:10par une image agréable
57:11et je rajoute
57:12et je rajoute
57:13heureusement
57:13qu'Israël est là
57:15pour défendre les druces
57:16on revient dans
57:18quelques instants
57:19pour l'heure des pros
57:20merci à tous les deux
57:22c'était un plaisir
57:22d'être avec vous
57:23je termine quand même
57:24par l'image de votre
57:25vous m'avez envoyé
57:25une image de votre chien
57:26qui est un peu fatigué
57:27regardons ça
57:28avant de se quitter
57:29regardez
57:30qu'est-ce qu'il a le pauvre
57:31enlevez le sein
57:31bon tout va bien
57:34non pour l'instant
57:35on ne sait pas encore
57:35on attend
57:36bon écoutez
57:37croisons les doigts
57:38il s'appelle comment votre chien
57:39Victor
57:40Victor
57:41quel beau prénom
57:42une fois de plus
57:42vous faites montre
57:43d'une complicité
57:44particulière
57:45par rapport à monsieur
57:46Drey
57:46parce que vous auriez pu
57:48montrer aussi
57:48votre chat
57:49la photo de mon chat
57:50Biscotte
57:50Biscotte
57:51mais vous m'avez envoyé
57:52une photo de Biscotte
57:53mais non mais vous ne me l'avez
57:54pas réclamé
57:54Biscotte
57:55on la verra demain soir
57:56dans l'heure des pros
57:56Biscotte
57:58on voit demain Biscotte
57:59et nous on se retrouve
58:00dans l'heure des pros
58:00on est très à l'heure
58:00je vois l'inhumanité
58:01de Gilles Houillard
58:02qui quand un chien malade
58:04ne pense qu'à lui
58:05et à son enfant
58:05c'est un chien d'extra-gauche
58:07allez à tout faire
58:07voilà

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