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  • 01/06/2025
Eliot Deval reçoit deux éditorialistes aux idées diamétralement opposées, dans #FaceaFace

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Transcription
00:00...du Paris Saint-Germain, et regardez comme elle est belle cette image.
00:04Tout le staff et tout l'effectif du Parisien réunis et qui attendent désormais,
00:11alors que c'est le président, Nasser Al-Raifi, qui arrive à l'instant.
00:15Et désormais, Emmanuel Macron, le président de la République, qui arrive et qui ne devrait pas tarder.
00:21Il applaudit bien sûr les joueurs qu'il a chaleureusement félicités dès hier soir.
00:25Et il prend la parole, le président de la République, je vous laisse l'écouter.
00:30Bon, alors, mesdames, messieurs, les ministres, les parlementaires, les élus,
00:43mesdames et messieurs, en vos grâces des qualités,
00:45M. le Président, chers Nasser,
00:52et chère équipe du PSG,
00:54merci d'être là et merci de les recevoir à l'Elysée,
00:58qui est la place où cette équipe doit être ce soir,
01:02après avoir descendu les Champs-Elysées,
01:05et avant de retrouver son stade, son parc et ses supporters,
01:11et quand même vos familles juste avant.
01:12Avant toute chose,
01:24et je veux le dire parce que dès hier,
01:26Nasser, vous avez été très clair,
01:27et merci beaucoup pour ça,
01:29et les joueurs et toute l'équipe,
01:30cet après-midi, étaient très clairs pour le condamner.
01:33Mais on se retrouve évidemment dans un moment de joie,
01:36de victoire,
01:37qui est formidable,
01:39mais rien ne peut justifier ce qui s'est passé
01:41les dernières heures dans la capitale et dans le pays.
01:44Rien.
01:45Les affrontements violents qui se sont tenus
01:48sont inacceptables,
01:50avec un bilan lourd,
01:512 personnes sont mortes,
01:53une trentaine de policiers,
01:55plusieurs sapeurs-pompiers ont été blessés,
01:57et je pense aussi à notre policier
01:59qui est en ce moment même dans le coma
02:01et qui venait de Rennes en support
02:03à certains de ses collègues.
02:05Et donc la nation est endeuillée,
02:07et je pense évidemment aux familles
02:09qui, alors qu'elles devaient vivre un moment de joie,
02:11ont vécu le drame.
02:12Je pense aux commerçants qui ont été touchés
02:14et qui ont été victimes de ces violences.
02:17Et je veux ici vraiment remercier
02:18l'ensemble des services de l'Etat
02:20qui se sont mobilisés toute la nuit et tout aujourd'hui,
02:23ceux qui maintiennent l'ordre,
02:24ceux qui ont secouru.
02:26Remercier les services de l'Etat,
02:27des collectivités locales,
02:29de la ville de Paris,
02:30qui aujourd'hui réparent, nettoient.
02:33Ces incidents sont très graves,
02:35ils sont inacceptables
02:36et ils ont privé beaucoup trop de nos compatriotes
02:40de ce qui aurait dû être un moment de bonheur
02:42et d'insouciance.
02:43Et donc, je vous le dis,
02:44la réponse de l'Etat sera à la hauteur.
02:47Nous poursuivrons, nous punirons,
02:49on sera implacables.
02:51Le football, ça n'est pas cela.
02:53En aucun cas.
02:54Et je remercie vraiment l'ensemble des services de l'Etat
03:06et la préfecture de police de Paris.
03:08Je sais que le préfet de police nous a rejoints.
03:10Je veux remercier, lui, l'ensemble de ses équipes
03:12et aussi le ministre de l'Intérieur
03:13pour le travail des dernières heures
03:14et même de votre défilé.
03:16En tout cas, ici, c'est Paris.
03:19Et si je puis dire, enfin, c'est Paris.
03:34Alors, beaucoup savent que...
03:36Moi, je suis l'adolescent qui est vibré
03:39à un autre Munich.
03:42Il y a 32 ans.
03:44Non, moi, je suis pour la réconciliation de tous,
03:46vous savez.
03:46C'est un autre en même temps.
03:49Mais 32 ans après l'Olympique de Marseille
03:52et ce Munich, hier à Munich,
03:55vous avez remporté cette Ligue des champions
03:57et vous l'avez fait d'une manière sublime,
04:01monstrueuse.
04:03Et donc, oui, vous êtes les champions
04:05et vous avez mis Paris au sommet de l'Europe.
04:08Et c'était magnifique et on a tous vibré.
04:10Alors, vous l'avez fait,
04:23vous avez été 11 sur le terrain,
04:24mais il y avait clairement un 12e homme,
04:26le public français dans son entier
04:27et quelles que soient les appartenances traditionnelles.
04:30Parce qu'hier, vous avez vraiment fait un exploit.
04:36Ça a été une performance à vous, joueurs,
04:38et vous l'avez montré toute cette saison
04:40par un engagement absolument fabuleux.
04:43Ça a été la victoire d'une équipe toute entière,
04:47soudée, de la première à la dernière minute,
04:49comme elle a été soudée tout au long de cette année.
04:51C'est une équipe, un état d'esprit,
04:54une solidarité, une volonté, une ambition.
04:57Parce qu'en effet, c'est ça le foot qu'on aime voir,
04:59c'est ça le foot que vous avez produit.
05:01Et le football, comme disait un grand avant vous,
05:05cher coach, Johan Cruyff,
05:08c'est une affaire de transmission.
05:10Et je dois dire, cher Louis,
05:11que cette victoire vous doit beaucoup.
05:13Et je commencerai par vous.
05:14Et vous allez tous y passer.
05:15Applaudissements
05:45Moi, je me souviens très bien
05:56de ce qui s'est passé quand vous êtes arrivés.
05:57Il y en avait beaucoup pour dire
05:58qu'ils ne comprennent pas cette équipe.
06:00Ça ne va pas marcher.
06:02Après, je me souviens très bien,
06:03ce n'était pas il y a deux ans, trois ans,
06:06il y a dix mois,
06:07il y avait beaucoup de grands spécialistes
06:08qui disaient, trop jeune,
06:10cette équipe est trop jeune.
06:12Alors c'est vrai qu'elle est jeune.
06:14Ça sert à me rappeler,
06:14c'est la deuxième plus jeune de l'histoire
06:17à avoir gagné cette coupe.
06:21Vous imaginez ?
06:22Mais vous avez insufflé de la force,
06:24de la stratégie à cette équipe très jeune
06:26pour qu'en effet,
06:30elle puisse remporter le 5-0 d'hier.
06:33Mais vous l'avez fait tout au long de l'année
06:34en bâtissant pied à pied
06:36et en le faisant avec ce mélange
06:38d'exigence et de bienveillance.
06:41vous avez construit cet état d'esprit
06:44que j'évoquais
06:45et au fond,
06:47vous avez fait de cet état d'esprit
06:48un esprit de corps
06:49et c'est ça la force
06:50d'un très grand entraîneur.
06:53Et donc pour ça,
06:54merci.
06:54Et vous savez que le football
07:08est une affaire de rigueur
07:09et de grandeur.
07:11C'est aussi une affaire de joie
07:12et de plaisir.
07:14Et donc c'est guidé par ces principes
07:16que vous avez conduits
07:17ce collectif.
07:19Vous avez fait de Marquinhos
07:20et d'Akimi
07:21des vieux sages
07:22auprès des plus jeunes.
07:25Ils se sont devenus
07:26des vieux sages dans cette équipe.
07:28Eh, ne te plains pas,
07:35il a quand même marqué un but.
07:40Et un capitaine,
07:43j'y reviendrai,
07:44qui a tout traversé.
07:45De Lucas Hernandez,
07:46Pacho,
07:47Nuno Mendes,
07:47des défenseurs de sacrifices.
07:50De Dembele,
07:50une force qui va.
07:52De Donamoura,
07:53le digne héritier
07:54de Bats,
07:54Lama et de tant d'autres.
07:55De Doué,
07:56Barcola,
07:57Mayoulou,
07:57des footballeurs d'expérience
07:59alors qu'ils ont à peine 20 ans.
08:01Presque 20 ans,
08:02pour certains.
08:04De Neves,
08:05Vitinha,
08:05Fabien Ruiz,
08:06le meilleur milieu de terrain au monde.
08:08De Kvarachélien,
08:09un joueur doté de trois poumons.
08:12De Zahir Emery,
08:13Gonzalo Ramos,
08:14des éléments toujours dévoués à la cause
08:15et je pourrais citer tous les autres.
08:17Et Presnel sait combien
08:18il est ici le bienvenu.
08:19Il vient à chaque fois
08:20qu'il gagne une étoile.
08:25Mais au-delà de tous ceux
08:39qui étaient sur le terrain,
08:40ce qui était magnifique hier,
08:41on l'a tous vécu.
08:43Il y a eu les buts marqués.
08:44Et c'est vrai que
08:47Jean-Louis a moins travaillé
08:48que dans les matchs précédents.
08:50Mais il y a eu surtout
08:51une générosité
08:53à chaque seconde.
08:55Et je leur disais à l'instant,
08:56ce qui a été magnifique dans ce match,
08:58c'est que même à 4-0,
08:59ils n'ont pas laissé un ballon passer.
09:02Ils sont allés chercher
09:03tout ce qui traversait le terrain.
09:05Ils ne les ont pas laissés respirer.
09:08Et cette équipe hier,
09:09elle a montré quelque chose
09:10qui était le fruit de cette exigence,
09:12mais elle a montré
09:12de la générosité.
09:14Vous aviez faim,
09:16vous aviez envie
09:16et vous l'avez fait.
09:30Alors oui, c'est toute cette équipe,
09:32cher Louis-Henriquet,
09:33soutenue aussi par le travail
09:34de Louis Campos.
09:36Et je vous remercie infiniment,
09:37cher Louis.
09:44Vous avez bâti ensemble
09:45une très grande équipe.
09:49Et il ne faut pas se tromper,
09:50et je le dis en pensant aussi
09:52à nos amis Rémois
09:53qui ont eu une semaine plus difficile,
09:55et c'est ça aussi le foot.
09:56Il y a des moments glorieux
09:57et des moments difficiles,
09:58mais Reims pouvait être fier
10:00de son score
10:018 jours plus tôt au Stade de France,
10:03quand on voit celui de l'Inter.
10:05Et que personne ne se trompe,
10:07l'Inter n'est pas une petite équipe.
10:08C'est une très grande équipe,
10:10mais vous avez été immense hier.
10:12Et ce triomphe arrive
10:13après des batailles épiques.
10:15Manchester City, Liverpool,
10:17Aston Villa, Arsenal.
10:19Le PSG, à lui seul,
10:21a renversé les clubs du championnat
10:23le plus exigeant
10:24et le plus riche du monde.
10:26Vous l'avez fait.
10:27Vous l'avez fait.
10:30Enfin, c'est Paris.
10:32Et cette victoire,
10:34elle vous doit aussi beaucoup,
10:35Président, cher Nasser.
10:38Parce que depuis 14 ans,
11:03vous en avez vécu
11:04et vous avez toujours défendu
11:06ce club, cette ville
11:08et le foot français.
11:10Il y a eu des heures heureuses,
11:11il y a eu des heures malheureuses.
11:13Mais vous n'avez jamais lâché.
11:15Et je veux remercier avec vous
11:16le Qatar,
11:17qui a toujours été un actionnaire
11:18exigeant,
11:20qui a réengagé,
11:21qui a réinvesti dans ce club,
11:22qui ne l'a jamais lâché.
11:24Il y a eu des années
11:25qui étaient ingrates
11:26pour le Qatar
11:27à la tête du PSG.
11:29Ils y ont toujours cru.
11:30Et donc je veux vraiment
11:31ce soir vous remercier,
11:33remercier l'émir du Qatar
11:34et tous ceux qui ont permis
11:35ce succès comme actionnaires
11:36et vous comme dirigeants.
11:52Et c'est vrai qu'ensemble,
11:53avec Marquinhos,
11:54vous avez vécu quasiment
11:55toutes les saisons,
11:56heureuse et malheureuse.
11:57Mais vous êtes là.
11:58Alors,
12:00il y a eu cinq buts hier
12:02et au fond,
12:04presque un par décennie
12:05de l'histoire de ce club.
12:06Et je le dis
12:06parce qu'il y a beaucoup d'anciens
12:08qui sont là avec nous ce soir.
12:10Et oui,
12:11vous avez au fond
12:12mis cette étoile
12:13au sommet de l'histoire
12:14de ce magnifique club
12:15depuis Daniel Echter
12:16avec les années 70
12:17et la fusion des deux clubs,
12:19les années 80
12:21de Francis Borrelli,
12:23l'Air Canal+,
12:24et j'ai une pensée ce soir
12:25pour Michel Denizot
12:27puis Charles Bietry,
12:29les années colonies
12:30et l'arrivée du Qatar.
12:32Le PSG
12:33a toujours été
12:34une épopée.
12:36Cinq décennies
12:37d'épopée
12:37qui a toujours
12:39au fond
12:39été une épopée
12:40de démesure
12:41où les sublimes victoires,
12:43les superbes moments
12:43d'exaltation
12:44alternent avec
12:45les pires défaites,
12:46les tragédies grecques.
12:48Mais au fond,
12:48c'est ça.
12:49Et je dirais,
12:51en voyant Marquinhos
12:52tout à l'heure,
12:53je lui disais
12:53c'est formidable,
12:55ben voilà,
12:55il a vécu
12:55la remontada
12:56du Barça
12:57il y a 8 ans
12:57et il a vécu
12:58le 5-0 d'hier.
13:00Et ben c'est ça,
13:01l'histoire du PSG.
13:02Et c'est ça
13:03qui signe
13:03les grands clubs.
13:05C'est de vivre
13:05des tragédies,
13:06de les remonter
13:07et après,
13:08de bâtir
13:09les plus belles pages.
13:11Ainsi va le PSG
13:12depuis 1970.
13:14Les dirigeants,
13:15les entraîneurs,
13:16les joueurs,
13:16je vous rassure,
13:17les présidents
13:17de la République
13:18aussi passent.
13:20Mais le PSG
13:21demeure un club
13:21si particulier
13:22qui s'est imposé
13:24à travers
13:25les beaux gestes,
13:26les fortes têtes.
13:28Je ne pourrais pas
13:28citer tout le monde,
13:31mais ce sont
13:31les dribs
13:31d'Aleb,
13:32le but de Rocheteau
13:33en finale de Coupe de France
13:34contre Saint-Étienne,
13:35celui de Sousic
13:36en finale de Coupe
13:37encore,
13:37mais contre Nantes,
13:39le président Borrelli
13:40qui embrasse la pelouse,
13:41le titre de champion
13:42de 1985
13:43et les bras baissés
13:44de Fernandez,
13:46la tête de Camboiré
13:47contre le Real,
13:48le but de Guérin
13:48contre Barcelone,
13:49le missile
13:51d'Angotti
13:51en finale de Coupe
13:52des Coupes,
13:54les records
13:55de Paoletta,
13:55les démonstrations
13:56de Ronald Nidio
13:57au Vélodrome,
13:58ça fait mal,
14:00le charisme
14:00de Zlatan,
14:01la grâce
14:02de Cavani,
14:03les gris-gris
14:04façon Verratti,
14:05les débordements
14:06de Mbappé,
14:08les passes lumineuses
14:08de Neymar,
14:09je pourrais citer
14:10encore tant et tant
14:11de joueurs
14:12de grands moments
14:13de toutes les époques,
14:15des Bianquis,
14:16Battenay,
14:17Locco,
14:17Ginola,
14:18Rai,
14:18Matuidi,
14:19Messi,
14:19Beckham
14:20et j'en passe.
14:22C'est ça le PSG.
14:24Et votre étoile,
14:26elle vient sur ces
14:26cinq décennies
14:27de moments extraordinaires
14:30du foot
14:30qui ont fait rêver,
14:32pleurer,
14:32vibrer.
14:34Grâce à tous ces joueurs,
14:35tous ces dirigeants,
14:36tous ces staffs,
14:38le PSG a été
14:39une aventure à soi seul
14:42et l'est encore
14:44et le restera.
14:46Il le restera
14:47parce que c'est un club
14:48qui, quand il perd,
14:49perd énormément
14:50et quand il gagne,
14:51gagne énormément.
14:53Le PSG ne fait rien
14:54à moitié
14:54et à cet égard,
14:58il est extraordinairement
14:59français.
15:00Le PSG est grand aussi
15:02par ses valeurs,
15:03celles que vous avez
15:03retrouvées,
15:04celles que vous portez,
15:05la défense des couleurs,
15:07la défense d'une ville
15:08capitale,
15:09d'une région
15:10et vous l'avez dit
15:11tout à l'heure
15:11en arrivant,
15:12d'un pays.
15:14Et l'histoire
15:14de votre club,
15:16c'est tout ça.
15:17Et c'est tout ça
15:17que vous portez
15:18sur vos épaules,
15:19vous qui êtes
15:20parfois si jeunes.
15:22Alors,
15:22dans quelques instants,
15:23vous allez retrouver
15:23vos familles,
15:25enfin,
15:27et pouvoir partager
15:28ce moment avec elles
15:29et retrouver
15:29vos supporters
15:31dans votre endroit,
15:32votre lieu,
15:33le Parc des Princes.
15:34Et je veux,
15:35ce soir,
15:35vous féliciter tous.
15:37Vous avez fait,
15:38au fond de 2025,
15:39une année qui continue
15:40formidablement
15:41nos Jeux olympiques
15:43et paralympiques
15:44de 2024.
15:46Et cette victoire,
15:46je l'espère,
15:47sera suivie d'autres
15:48récompenses.
15:50Ousmane,
15:50l'écran pandore,
15:51est doué déjà
15:55le titre
15:56de meilleur jeune.
15:58Mais j'aurais
15:59un dernier mot.
16:01Je vous le disais,
16:04moi,
16:04j'ai adoré le foot
16:05et du coup,
16:06j'ai aimé un maillot
16:07qui a d'autres couleurs
16:08parce que j'étais
16:10un jeune adolescent
16:10et qu'ils nous ont fait rêver
16:12à Munich
16:13il y a 32 ans.
16:14Vous n'avez pas simplement
16:16fait vibrer
16:16les Parisiennes
16:17et les Parisiens
16:17hier soir
16:18et durant toutes
16:19ces dernières semaines.
16:21Mais tout un pays.
16:22Et vous l'avez sans doute vu,
16:24mais on ne se rend pas
16:24toujours compte
16:25dans ces moments-là.
16:27Vous avez fait rêver
16:29énormément de jeunes
16:30qui ont 10 ans,
16:3212 ans,
16:3315 ans
16:33et qui ont
16:36parfois tout mis en vous.
16:39Et ce club,
16:40grâce à vous,
16:41ce sera le club
16:41de leur vie.
16:42Ils ne le lâcheront
16:43plus jamais.
16:44Et cette étoile
16:45que vous avez acquise,
16:47elle sera vie
16:47sur ce club,
16:49sur ce maillot,
16:50grâce à vous.
16:51Et ça,
16:51c'est une chance
16:52et en même temps
16:52une responsabilité
16:53immense.
16:54Mais moi,
16:55je voulais vous remercier
16:55très sincèrement
16:57de faire vivre ça
16:59à nos enfants,
17:00nos adolescents
17:01et nos jeunes.
17:02Parce que ça,
17:02ça n'a pas de prix.
17:04C'est un rêve.
17:05Peut-être certains d'entre eux
17:06deviendront
17:06d'immenses joueurs.
17:08Certains d'entre eux
17:09sont à peine plus jeunes
17:11que les plus jeunes
17:11d'entre vous.
17:13Mais vous avez donné
17:14une âme à ce maillot
17:15et en même temps
17:17en emportant
17:18tous ceux avant vous
17:18qui avez bâti
17:19cette épopée
17:20et qui vous ont permis
17:21d'arriver là.
17:23Alors,
17:23merci infiniment
17:24d'avoir fait rêver
17:25cette jeunesse française
17:26et même au-delà
17:27de nos frontières.
17:28Merci de faire
17:29que ces jeunes
17:30deviendront ensuite vieux
17:31et continueront
17:32d'aimer le PSG
17:33et ce même maillot.
17:35Et maintenant,
17:35je ne vous demande
17:36qu'une chose.
17:38Soyez toujours
17:38à la hauteur
17:39de ce que vous avez
17:39montré hier.
17:41Parce que c'est ça
17:41le football
17:42et c'est ça
17:43le football
17:43que la France adore.
17:45Un football généreux
17:46où il y a
17:47des individualités
17:48extraordinaires
17:49parce que vous êtes
17:50d'immenses joueurs
17:50mais un tout organique.
17:54Cette générosité
17:55qui fait que
17:56certains courent
17:59même en remplaçant
18:01les autres
18:02et qu'importe
18:03qui a marqué
18:04le but à la fin
18:05ce qui compte
18:06c'est que le club gagne.
18:08Cette image-là
18:09que vous avez donnée
18:09c'est la plus belle.
18:10et je ne souhaite
18:12qu'une chose
18:13c'est de pouvoir
18:14vous accueillir
18:15l'année prochaine
18:15avec une deuxième étoile
18:16parce que je sais
18:17que c'est possible
18:18et que vous avez faim.
18:35Alors tout à l'heure
18:36Boulogne chantera
18:38Auteuil applaudira
18:40le parc sera debout
18:42mais c'est toute la France
18:43qui sera derrière vous
18:44parce que vous savez
18:45tout ce qu'il y a
18:46et qui a permis
18:47de faire cette victoire d'hier.
18:49Ce sont ces magnifiques pages
18:50que vous avez surmontées
18:51mais la magnifique équipe
18:52que vous avez su être.
18:54Vive le PSG
18:54vive la République
18:56et vive la France.
18:57Bonsoir.
19:15ravi de vous retrouver
19:16pour votre face-à-face
19:17comme chaque dimanche soir
19:18avec Gilles-William
19:19Golnadel.
19:20Bonsoir.
19:20Et Julien Dré.
19:21Bonsoir Julien.
19:22Évidemment un programme
19:23un peu chamboulé
19:24par le président de la République
19:26qui a reçu
19:27les joueurs du PSG.
19:28On va en dire un mot
19:29rapidement.
19:30Je voudrais qu'on revoie
19:30d'ailleurs le tweet
19:31Gilles-William
19:32que vous avez publié
19:34dès hier soir.
19:35On va le voir s'afficher
19:36pendant que le Qatar
19:37protecteur du Hamas
19:38triomphe.
19:38Des voyous déchaînés
19:39s'en prennent aux policiers
19:40sur les Champs-Elysées.
19:42Champion mon frère
19:43un jour de gloire
19:43comme vous dites.
19:44Et quand on écoutait
19:45le président de la République
19:46je vous sentais un petit peu
19:47sceptique.
19:48Quand il disait
19:48on va être implacable
19:49on va être intraitable
19:50rien ne peut justifier
19:51ces débordements
19:51je vous sentais pas
19:52vraiment convaincu.
19:54Je mesure
19:55chaque jour qui passe
19:57l'écart qu'il y a
19:59entre le président de la République
20:00et moi-même.
20:02Je veux dire
20:02son tweet
20:04halluciné
20:05hallucinant
20:06auquel
20:07vous faites allusion
20:08parce que c'était
20:09ma réponse.
20:10Champion mon frère
20:12c'est un jour
20:13c'est un jour
20:14de gloire
20:15alors même qu'au moment
20:16où il tweet
20:17parce que maintenant
20:17il rend hommage
20:19aux victimes
20:19au moment où il tweet
20:21et où je lui réponds
20:22on sait déjà
20:23que ça se passe
20:24extrêmement mal
20:25aux Champs-Elysées.
20:25Donc j'ai exprimé
20:28ma propre sensibilité
20:30il y a plein d'amis
20:31à moi
20:31que je ne méprise pas
20:34qui se réjouissent
20:35de cette victoire
20:36en ce qui me concerne
20:37cette victoire
20:39n'est pas la mienne
20:39c'est notamment
20:41la victoire du Qatar
20:42que le président
20:45de la République
20:46remercie chaleureusement
20:48qui est le protecteur
20:50du Hamas
20:51et des frères musulmans
20:54à un moment
20:56où ce même président
20:58est extrêmement déplaisant
21:01par rapport à un certain
21:02état démocratique
21:04du Proche-Orient
21:05et on va en parler
21:06dans un instant
21:06qui a été pogromisé
21:08pardon de voir
21:10d'avoir une lecture
21:11idéologique de tout cela
21:12de voir l'écart
21:13qui existe
21:14et j'ajoute
21:17que les victimes
21:19de ce qui s'est passé
21:21et qui ont été
21:22très longtemps masquées
21:23par une certaine presse
21:25tout au long de la nuit
21:26et dans une grande partie
21:28de la matinée
21:28étaient
21:29et elles étaient
21:31parfaitement prévisibles
21:32parce qu'il y a une partie
21:34parce qu'il y a une partie
21:35des supporters
21:36ultra
21:38de ce
21:39de ce
21:41de ce club-là
21:42qui sont quand même
21:43particuliers
21:44et donc
21:45je savais
21:46je ne suis pas
21:46je ne suis pas un grand devin
21:48je savais
21:49je savais
21:50qu'il y aurait des morts
21:51je savais qu'il y aurait
21:52des blessés
21:52je savais qu'il y avait
21:53des pillages
21:54et pardon
21:55ne me demandez pas
21:57de me réjouir
21:58et on le comprend
21:59et on voit
21:59toujours ces images
22:00qui continuent
22:01on a vu le président
22:01de la République
22:02recevoir un maillot
22:03du PSG
22:04puis une photo de famille
22:05avec notamment
22:05Brigitte Macron
22:06Rachel Attil
22:07la présidente
22:07de l'Assemblée nationale
22:08ou encore
22:08Valérie Pécresse
22:09c'est vrai que je viendrai
22:10depuis ce matin
22:11on commente alors
22:12tant la parade
22:13sur les Champs-Elysées
22:13et cette victoire
22:15et surtout
22:16la nuit
22:17qui s'est déroulée
22:19on est presque
22:19à 600 interpellations
22:21une trentaine de forces
22:22de l'ordre blessées
22:23un policier
22:23au Mont-On-Se-Parle
22:24qui est dans un coma grave
22:25des pompiers blessés
22:27presque 200 personnes
22:29aussi civils
22:30blessés
22:31avec cette sensation
22:32de se dire
22:32que maintenant
22:33à chaque match
22:34on voit ces images
22:35oui pourtant
22:36la préfecture
22:37était prévenue
22:38les forces de police
22:39aussi
22:39elles étaient mobilisées
22:40elles ont fait leur travail
22:41travail difficile
22:41parce qu'il y avait
22:42beaucoup beaucoup
22:42de monde
22:42et que c'était pas facile
22:45de distinguer
22:45qui était un voyou
22:47venu casser
22:47et un supporter
22:48en pleine euphorie
22:50bon alors après
22:51il y a eu des comportements
22:51terribles
22:52je pense notamment
22:53à cette voiture
22:53qui a fauché
22:54une jeune fille
22:57sur un scooter
22:57et qui ne s'est même pas arrêtée
22:58et qui s'est sauvée
22:59bon l'image est terrible
23:00voilà donc
23:01la question qui est posée
23:03derrière ce qui représente
23:05la fête
23:05c'est comment on arrive
23:07à gâcher ce sentiment
23:08qui aurait dû être
23:09un sentiment de joie
23:10de liesse
23:11pour tous ceux
23:12qui aiment le football
23:12ou tous ceux
23:13qui aiment leur pays
23:13ou tous ceux
23:14qui aiment le Paris Saint-Germain
23:15voilà alors
23:16certainement qu'il faudra
23:18quand même qu'à un moment donné
23:18les questions de sécurité
23:20soient abordées autrement
23:21que simplement
23:22pour le déploiement
23:22des forces de police
23:23ça veut dire
23:24oui c'est ce qu'est
23:24d'ailleurs le ministre
23:25de l'Intérieur peut-être
23:25c'est-à-dire que la réponse
23:26sécuritaire ne peut pas
23:28être la seule réponse
23:29oui mais ça veut dire
23:30qu'il y a un travail
23:30enfin je ne veux pas
23:32y revenir pendant des heures
23:32mais il y a un travail
23:33en amont qui n'a pas été
23:34d'après moi assez fait
23:35un travail d'information
23:36un travail d'arrestation
23:38peut-être préventive
23:38ou de mise à l'écart
23:40comme on l'a fait
23:40pour un certain nombre
23:41de supporters dans les stades
23:42voilà donc là
23:43il y a une réflexion nouvelle
23:44parce que ces gens-là
23:45ne peuvent pas prendre en otage
23:46la joie d'un pays
23:47bien sûr
23:47ils ne peuvent pas
23:48prendre en otage
23:49la liesse qui était naturelle
23:51et que tout le monde a eu
23:52bon à travers de ça
23:53après bon il y a les jugements
23:55sur les clubs
23:55mais vous savez
23:56l'argent et le football
23:58c'est une histoire
23:59voilà
23:59c'est une histoire
24:00maintenant bien connue
24:01voilà ce qu'on pouvait dire
24:02de cette réception
24:03des joueurs du Paris Saint-Germain
24:05à l'Elysée
24:06je voudrais maintenant
24:07qu'on parle malheureusement
24:08d'un certain nombre
24:09d'actes antisémites
24:10qui ont eu lieu
24:11depuis le début
24:12du week-end d'abord
24:13et vous l'avez suivi
24:14sur CNews
24:15ce sont plusieurs lieux
24:16fréquentés par la communauté juive
24:18qui ont été dégradés
24:19à Paris
24:20trois synagogues
24:21le mémorial de la Shoah
24:22le restaurant
24:22chez Marianne
24:24le ministre de l'Intérieur
24:25Bruno Rotaillot
24:25a fait part de son dégoût
24:27on regarde d'abord
24:28le résumé
24:29avec Axel Rebeau
24:30Kylian Salé
24:30et Laura Lestrat
24:31le mémorial de la Shoah
24:34et son mur des Justes
24:35recouvert de peinture verte
24:37à quelques rues de là
24:38cette synagogue
24:39a elle aussi été victime
24:40de dégradation
24:41les faits ont eu lieu
24:42dans la nuit
24:42de vendredi à samedi
24:44un acte antisémite
24:45filmé par la caméra
24:46de vidéosurveillance
24:47du mémorial
24:48aux alentours
24:49de 4h30 du matin
24:50les images montrent
24:51une personne vêtue de noir
24:53jetée de la peinture
24:54sur les murs
24:54il n'y a plus un seul jour
24:55qui passe aujourd'hui
24:56en France
24:57sur le sol national
24:58depuis le 7 octobre 2023
24:59sans que nous n'ayons
25:00de nouveaux actes
25:01antisémites à déplorer
25:02un sentiment de rage
25:04de colère
25:05et d'impuissance aussi
25:06il y a quelque chose
25:06de terrible
25:07de se dire que
25:07le nom de tous
25:09ces déportés
25:09a été bafoué
25:11a été sali
25:11il faut prendre les choses
25:12à la hauteur
25:13de la gravité
25:14et enfin
25:16appeler à avoir
25:17une parole
25:17qui soit beaucoup plus saine
25:18pour une paix publique
25:20une dégradation antisémite
25:22immédiatement dénoncée
25:23par Bruno Retailleau
25:24immense dégoût
25:25devant ces actes odieux
25:26qui visent la communauté juive
25:28le restaurant
25:29chez Marianne
25:29situé dans le 4ème arrondissement
25:31a lui aussi subi
25:32des jets de peinture verte
25:33un pot entamé
25:34a été retrouvé sur place
25:35pour l'heure
25:37aucun messave
25:37ni revendication
25:38mais l'acte inquiète
25:39les membres
25:40de la communauté juive
25:41je suis un peu plus prudente
25:43que d'habitude
25:44je regarde un peu plus
25:45autour de moi
25:45je regarde derrière moi
25:47qu'on abîme nos
25:49nos édifices religieux
25:51avec les couleurs du Hamas
25:54c'est vraiment une honte
25:55je trouve qu'on nous met
25:56une cible dans le dos
25:57ce vendredi
25:58Bruno Retailleau
25:59avait demandé au préfet
26:00une sécurisation
26:01renforcée
26:02de la communauté juive
26:03à l'occasion
26:04de la fête de Chavou
26:05qui commence ce dimanche
26:06et d'autres faits
26:07ont été signalés
26:09on va regarder
26:09notamment le tweet
26:10d'Arnaud Clarsfeld
26:11après le mémorial de la Shoah
26:13c'est l'immeuble
26:13de la fondation
26:14pour la mémoire de la Shoah
26:15la France n'est pas antisémite
26:17mais les islamistes
26:17le sont
26:18l'extrême gauche aussi
26:20et le président de la République
26:20souffle injustement
26:22sur la braise
26:22de la haine
26:23anti-israélienne
26:24Gilles-Louiam Goldanel
26:25est-ce que vous partagez
26:26l'analyse d'Arnaud Clarsfeld
26:28d'une partie de la politique
26:29la classe politique
26:30donc l'extrême gauche
26:31souffle sous les braises
26:32et le président de la République
26:33qui a une position
26:34ambiguë
26:35on peut le dire comme ça
26:36elle est
26:37à peine ambiguë maintenant
26:39elle est un peu plus claire
26:40qu'il y a quelques mois
26:41elle a le triste
26:43mérite de la clarté
26:45je vous le disais tout à l'heure
26:46voilà quelqu'un
26:46qui admoneste Israël
26:48et qui complimente
26:49le Qatar
26:50voilà quelqu'un
26:51qui refuse
26:53de marcher
26:54contre l'antisémitisme
26:55soi-disant
26:56pour des raisons de sécurité
26:57non non
26:58de peur
26:59de peur
26:59d'offusquer
27:00une partie
27:03de la population
27:03des banlieues
27:04donc les choses
27:05maintenant sont très claires
27:07d'une certaine manière
27:08monsieur Macron
27:09en désespoir de cause
27:12compte tenu
27:12de sa faible popularité
27:14essaye
27:15et je pense
27:16qu'il va y réussir
27:17essaye finalement
27:19d'être au moins
27:21populaire
27:21dans les banlieues
27:23en concurrence
27:24avec monsieur Mélenchon
27:25avec monsieur De Bullepin
27:26et je pense qu'effectivement
27:27il y a un marché
27:28de ce côté là
27:28oui malheureusement
27:29voilà donc clairement
27:30mais alors
27:32cette journée quand même
27:32a été quand même
27:33assez catastrophique
27:34parce que
27:35pardon de le répéter
27:36les supporters
27:38à l'intérieur
27:39du Parc des Princes
27:40c'était
27:41stop génocide
27:43à l'extérieur
27:44du Parc des Princes
27:45c'était
27:46fuck fuck Israël
27:47et
27:48pardon de faire
27:49une sorte de lien
27:51au moins idéologique
27:52avec le fait
27:53de barbouiller
27:54de vert couleur islam
27:56couleur Hamas
27:57je ne sais pas quoi
27:58des hauts lieux
27:59de la mémoire juive
28:01des hauts lieux
28:02de la mémoire
28:02de la Shoah
28:03les justes
28:04c'est à dire
28:05les non-juifs
28:06les non-juifs
28:07le message est clair
28:08les non-juifs
28:09qui aident les juifs
28:10un restaurant israélien
28:12c'est encore
28:12d'une plus grande clarté
28:14et
28:15je remercie
28:16monsieur Retailleau
28:17pour les paroles fortes
28:19qu'il y a eu
28:19je n'ai pas vu
28:20pour terminer
28:22par là où j'ai commencé
28:23je n'ai pas vu
28:24un message
28:25de monsieur Macron
28:27spécifique
28:28par rapport
28:29à ce qui s'est passé
28:30il ne se donne même plus
28:32le mal
28:32de faire semblant
28:33et je voudrais
28:34qu'on regarde aussi
28:35malheureusement
28:36un autre fait
28:37qui est signé
28:37cette fois c'est par
28:38Elisabeth Borne
28:38la ministre de l'éducation
28:39national qui signale
28:41que dans le 3ème arrondissement
28:42de Lyon
28:43il y a eu une école
28:44qui a été dégradée
28:46une attaque intolérable
28:47contre nos valeurs
28:48dit-elle
28:48une enquête est en cours
28:49pour faire toute la lumière
28:49sur ces faits
28:50et que la justice passe
28:52ce sont nos confrères du progrès
28:53qui nous donnent
28:53un peu plus de détails
28:55dans cette école
28:55ont été retrouvées
28:56taguées des croix gammées
28:57des étoiles de David
28:58et des slogans
28:59pro-palestiniens
29:00y compris d'ailleurs
29:01à l'intérieur
29:02des classes
29:03Julien Drey
29:04un enclave qui disait
29:05la France
29:06n'est pas antisémite
29:07toute la France
29:08non sans doute pas
29:09mais on voit bien
29:10qu'aujourd'hui
29:11il y a notamment
29:11des communautés
29:12des quartiers
29:13qui le sont clairement
29:14et comme le disait
29:15Gilles William
29:15malheureusement
29:16il y a un business politique
29:17à se faire dessus
29:18alors d'abord
29:19si vous voulez
29:20je vais mettre un regret
29:21que je comprends
29:22que le président de la République
29:23ait consacré du temps
29:24à recevoir l'équipe du Qatar
29:26mais je pense
29:27qu'il aurait bien commencé
29:28sa matinée
29:28en se rendant
29:29au mémoire de Melchua
29:30et en témoignant
29:32comme l'ont fait
29:33d'autres présidents
29:33de d'autres
29:34oui pas un seul déplacement
29:35d'un membre du gouvernement
29:36sur place
29:36un seul membre du gouvernement
29:37et je trouve que symboliquement
29:39déjà ça aurait marqué les choses
29:41voilà
29:41deuxièmement
29:42je voudrais qu'on réfléchisse
29:44deux secondes
29:44aux lieux qui sont attaqués
29:45les lieux qui sont attaqués
29:47c'est les lieux
29:48de la mémoire de la Shoah
29:49c'est pas simplement
29:51des lieux religieux
29:51c'est les lieux de la mémoire de la Shoah
29:53et ça explique pourquoi
29:54depuis maintenant
29:55un an et demi
29:56on emploie un terme
29:58un inapproprié
30:00sur ce qui se passe à Gaza
30:01qui est dramatique
30:02est une guerre
30:02et l'utilisation du terme génocide
30:05n'avait qu'un but
30:06c'est d'arriver à souiller la mémoire
30:08de ces 6 à 7 millions
30:10de juifs
30:11qui sont partis en fumée
30:12il fallait
30:12créer cette situation
30:15de délégitimation
30:16de ce qu'a été
30:17évidemment
30:18pour une part
30:19la création de l'état d'Israël
30:20et voilà
30:21je dirais
30:22la conséquence
30:24politique
30:25et pratique
30:27maintenant
30:27de ce comportement
30:28ça veut pas dire
30:29qu'on peut pas avoir
30:30une opinion
30:30sur ce qui se passe
30:31à Gaza
30:32etc
30:32et tout
30:33et qu'il faut
30:34condamner
30:35un certain nombre de choses
30:36certainement
30:36mais voyez bien
30:37la logique politique
30:38qui est à l'oeuvre
30:39et qui maintenant
30:40commence à porter ses fruits
30:41ça a été doucement
30:42ça monte en puissance
30:43et maintenant on y est
30:44voilà
30:44maintenant
30:45le moindre juif
30:46est un criminel
30:47même s'il n'a rien à voir
30:49avec l'état d'Israël
30:49en tant que tel
30:50puisque des citoyens français
30:52les lieux de culte
30:53sont attaqués
30:54et les lieux de la mémoire
30:55sont attaqués
30:56et ça c'est très grave
30:57parce que
30:57je m'excuse
30:58de faire
30:59un rappel
31:01c'est comme ça
31:02que ça a commencé
31:03alors moi je crois pas
31:05que les années 30
31:06vont se reproduire
31:07mais c'est comme ça
31:07que ça commence
31:08et on voit bien
31:10que l'islamisme radical
31:11est une nouvelle forme
31:12de fascisme
31:13et tous ceux
31:14qui a amendé
31:15ou un autre
31:15ne comprennent pas ça
31:16et ne comprennent pas
31:17que dans ce conflit
31:18qui est compliqué
31:19je veux bien l'admettre
31:20mais qu'il y a aussi
31:21l'existence de cela
31:22qui est en cause
31:23et bien
31:23pour une part
31:24ils portent une responsabilité
31:26dans ce qui est en train
31:26de se passer
31:27pour prolonger notre débat
31:28je voudrais qu'on écoute
31:28ce que disait tout à l'heure
31:29Aurore Berger
31:30la ministre chargée
31:31de l'égalité femmes-hommes
31:32et de la lutte
31:32contre les discriminations
31:34en charge
31:34donc de ces sujets
31:35elle était l'invité
31:36du grand rendez-vous
31:37écoutez ce que disait
31:38la ministre
31:39le nouvel antisémitisme
31:41aujourd'hui
31:42il est attisé
31:43et alimenté
31:44par la France insoumise
31:45et donc il faut être aveugle
31:46pour ne pas le voir
31:47et moi
31:47on ne peut combattre
31:48que ce qu'on nomme
31:49donc il faut nommer les choses
31:50il faut nommer
31:51le mal là où il est
31:52et en l'espèce
31:53malheureusement
31:54oui il y a une responsabilité
31:55historique de la France insoumise
31:56sur la recrudescence
31:58de l'antisémitisme
31:58et sur les nouvelles formes
32:00aujourd'hui
32:00qu'emprunte l'antisémitisme
32:01Gilles William
32:02est aussi une responsabilité
32:04de cette classe politique
32:04qui dénonce beaucoup
32:06qui fait des tweets
32:07très facilement
32:08mais on se dit
32:08il faut lutter
32:09contre l'antisémitisme
32:10alors certes
32:11personne ne dira le contraire
32:13en revanche
32:13dans les actes
32:15alors il y a eu les assises
32:16contre l'antisémitisme
32:17mais on n'a pas l'impression
32:19de voir un vrai sursaut
32:20en termes de mesures
32:21en termes d'idées nouvelles
32:22pour lutter contre ce fléau
32:23c'est encore pire
32:24j'ai du respect
32:25pour ce que fait
32:26Aurore Berger
32:28dans le cadre
32:29on va dire culturel
32:30de temps en temps
32:32dans lequel elle agit
32:33mais enfin
32:33c'est une macroniste
32:36elle a des mots
32:38durs
32:39et tout à fait
32:41logique
32:42et acceptable
32:43sur la France insoumise
32:44oui
32:45mais je ne sache pas
32:46que son
32:47il se trouve
32:48que son pays
32:49de son parti
32:49dans le meilleur des cas
32:51a renvoyé dos à dos
32:52le rassemblement national
32:54et la France insoumise
32:56il y a moins d'un an
32:57et certains
32:58et certains membres
33:00de son parti
33:00ont favorisé
33:02la France insoumise
33:04oui
33:04aux dernières élections
33:06donc
33:06pour garder leur siège
33:07oui
33:07pour garder leur siège
33:09moi je ne peux pas
33:10je ne peux pas
33:11accepter
33:12si vous voulez
33:12une telle
33:14une telle ambiguïté
33:15la France insoumise
33:16pardon
33:17il y a en ce moment
33:18en Allemagne
33:18en Allemagne
33:19il y a un débat
33:20pour savoir
33:21si l'AFD
33:22parti d'extrême droite
33:24doit être interdit
33:25ou pas
33:26et il n'y a aucune
33:27il n'y a aucune opposition
33:29en France
33:29ou ailleurs
33:30démocratique
33:31sur le fait
33:31d'interdire
33:32un parti
33:34qui est très représentatif
33:35en Allemagne
33:36et pour ma part
33:38je ne serai pas favorable
33:40pour interdire
33:41la France insoumise
33:42en France
33:42mais dès l'instant
33:44où on réfléchit
33:45à l'interdiction
33:46d'un parti
33:47dangereux
33:48en Allemagne
33:49j'affirme
33:50que la France insoumise
33:51est encore plus dangereuse
33:53en France
33:53voilà
33:54Julien
33:55le débat sur l'Allemagne
33:55c'est lié au fait
33:57qu'il y a des liens
33:57qui ont été découverts
33:59qui sont des preuves tangibles
34:01des liens que l'AFD a
34:02avec le régime
34:03de M. Poutine
34:04financement
34:05parce que la France insoumise
34:07n'a pas de lien
34:08avec le Hamas
34:08moi je ne vais pas
34:09pour vous dire dessus
34:10la France insoumise
34:11vous n'avez pas trouvé
34:13un défenseur
34:14de la France insoumise
34:14non mais
34:15pour répondre à votre logique
34:17je dis
34:17on n'est pas exactement
34:18dans les mêmes termes
34:19et d'ailleurs
34:19vous-même
34:20vous avez été obligé
34:20de reconnaître
34:21que vous étiez contre
34:21l'interdiction
34:22de la France insoumise
34:23et que ce n'était pas
34:23la solution
34:24donc moi
34:25ce qui me gêne
34:26en ce moment
34:26c'est des postures
34:28et que des postures
34:29voilà
34:30je ne vois pas
34:31de condamnation réelle
34:32je ne vois pas
34:32de travail sérieux
34:33qui est fait
34:34pour démonter les réseaux
34:35je vois même
34:35la renaissance
34:37de groupes
34:38qui ont attaqué
34:39et passé à tabac
34:40dans la nuit
34:41il y a deux jours
34:42tout un café
34:43avec des jeunes juifs
34:44qui étaient là
34:45et des groupes
34:45qui là pour une fois
34:46ne sont pas
34:47de la France insoumise
34:48mais de l'extrême droite radical
34:49pro-nazi
34:50qui existent encore
34:51en groupuscule
34:52mais qui existent
34:53voilà
34:53donc il y a d'ailleurs
34:54une forme de conjonction
34:54qui est en train de se faire
34:56quand vous écoutez
34:56M. Soral
34:57vous voyez qu'aujourd'hui
34:58il fait l'apologie
34:59de M. Mélenchon
35:01et on voit
35:02ce que ça veut dire
35:02donc ça veut dire
35:03que dans ce pays
35:04un certain nombre
35:05de responsables politiques
35:06et ceux qui exercent
35:07des responsabilités
35:08devraient quand même réfléchir
35:10y compris
35:10à des prises de position
35:11qu'ils ont eues
35:12ces derniers jours
35:13je prends un exemple
35:14on nous dit
35:15il faut rompre
35:15l'accord économique
35:16avec Israël
35:17il faut rompre
35:19soi-disant
35:20l'accord d'armement
35:21vous savez c'est 1%
35:22de l'armement en Israël
35:23donc ça ne représente
35:24rien du tout
35:24mais ça veut dire quoi
35:26ça veut dire qu'on doit
35:26permettre
35:27à ce qu'Israël
35:28ne puisse plus se défendre
35:29si il y a un 7 octobre
35:30parce que c'est ça la logique
35:31donc qu'est-ce qu'ils veulent
35:32qu'est-ce qu'ils veulent
35:33in fine
35:33moi je comprends
35:35qu'on travaille pour la paix
35:35je comprends
35:36y compris
35:36on travaille pour rendre
35:38l'aide humanitaire
35:38accessible
35:39à la population
35:40de Gaza
35:41que les soins
35:42soient efficaces
35:43mais attention
35:44à ces prises d'opposition
35:45parce que quand on rentre
35:46l'aide
35:46quand on commence
35:47parce que c'est une fuite
35:49effectivement
35:49c'est une fuite en avant
35:50et c'est un changement
35:51de pied
35:51de cap
35:52et bien on arrive après
35:53je m'excuse de le dire
35:54il y a les actes
35:56et il y a ceux qui portent
35:56la responsabilité
35:58du contexte
35:58qui permettent ces actes
35:59et justement parce qu'on va
36:00prolonger un petit peu
36:01nos débats
36:02on va revenir sur les dernières
36:03déclarations
36:04d'Emmanuel Macron
36:05qui expliquait vendredi
36:07que si les occidentaux
36:08abandonnaient Gaza
36:09et laissaient faire Israël
36:10et bien ils risqueraient
36:11de perdre toute crédibilité
36:12à l'égard du reste du monde
36:14il a rappelé aussi
36:15que les européens
36:15devaient bien évidemment
36:16durcir la position
36:17collective
36:18contre le gouvernement
36:19Netanyahou
36:20allant même jusqu'à envisager
36:21des sanctions
36:22le moins que l'on puisse dire
36:23Gilles William
36:24c'est que
36:24entre la presse
36:267 octobre
36:26et aujourd'hui
36:27la position d'Emmanuel Macron
36:28a très clairement changé
36:30Non mais s'il y a un mot
36:31que monsieur Macron
36:33devrait éviter d'utiliser
36:36c'est le mot crédibilité
36:37pardon
36:38On peut faire d'ailleurs
36:39le même reprochement
36:40que la situation en Ukraine
36:41où il était médiateur
36:42c'est quelqu'un qui voulait
36:44monter
36:45une coalition internationale
36:47une coalition internationale
36:48contre le ramasse
36:49c'est quelqu'un
36:50qui est fort en gueule
36:52avec Israël
36:54mais qui ne dit pas
36:55un mot
36:56pas un mot
36:57contre l'Algérie
36:59Jolière
37:00de Boilem Sansal
37:01et sur le fond
37:02qui me soit permis
37:03quand même de dire les choses
37:04actuellement
37:05qu'est-ce qui se passe
37:05sur le fond
37:06le ramasse
37:09parce que c'est sur la base
37:11de mensonges quand même
37:12tout est critiquable
37:14bien entendu
37:14mais on vous raconte
37:16sur la base
37:17d'informations
37:18du ramasse
37:19et on ne dit pas
37:20qu'elles viennent du ramasse
37:21qui a 42 morts
37:22on n'en sait rien du tout
37:24on utilise
37:26les chiffres
37:27qui parlent
37:27sont ceux
37:27du ministère de l'Enfanté
37:29du Hamas
37:29sans dire
37:30même leurs sources
37:32et en parlant
37:33sans conditionnel
37:33comme si c'était
37:35le journal officiel
37:36deux choses
37:37qui se sont passées
37:38en deux jours
37:41le Hamas
37:42le Hamas
37:43a refusé
37:45le deal
37:47il libère
37:49tous les otages
37:50et c'est le feu complet
37:51je ne vois pas
37:53la presse progressiste
37:55dire
37:56enfin c'est quand même bizarre
37:57ils se plaignent
37:58d'un génocide
37:59ils font tout
38:00pour que ce fameux génocide
38:02continue
38:03et d'autre part
38:04on vient d'apprendre
38:05on vient d'apprendre
38:06personne n'en parle
38:07que le nouveau
38:08chef du Hamas
38:10si noir
38:11frère du précédent
38:12qu'Israël avait déjà éliminé
38:14a été éliminé
38:17sous un hôpital
38:19est-ce que d'abord
38:20ils prennent bien garde
38:23d'annoncer cette nouvelle
38:24sans doute trop triste
38:26et d'autre part
38:27on constate quand même
38:28que lorsqu'Israël
38:29frappe
38:30malheureusement
38:31des écoles
38:33des hôpitaux
38:34et des mosquées
38:35c'est pas pour tuer des civils
38:36c'est parce que
38:37mais oui
38:38mais personne
38:38mais pardon
38:39mais personne le dit
38:40donc avant
38:41je veux bien
38:41je vous assure
38:42que j'ai pas de déficit
38:43d'esprit critique
38:45mais sur la base
38:47de faits mensongers
38:49et qui sont torturés
38:51j'ai du mal
38:52à l'exercer
38:52lorsque ces mêmes gens
38:54n'ont pas le quart
38:55de la moitié
38:55d'un esprit critique
38:56envers le Hamas
38:58et ses soutiens
38:59mais il y a plus grave
39:00si vous me permettez
39:00réagissez à ton écoute
39:01parce que
39:02la presse parle
39:03aujourd'hui
39:03des prises d'opposition
39:04des uns et des autres
39:05mais
39:05personne n'a pris position
39:08en soutien
39:09aux manifestations
39:10qui ont lieu
39:10en ce moment
39:11de manière quotidienne
39:12de la population
39:13Gazaoui
39:14qui descend maintenant
39:15dans la rue
39:16qui a visage découvert
39:17et qui crie
39:18ras-le-bol du Hamas
39:19il y a même une scène
39:20extraordinaire
39:21où un codé-respondant
39:22de Al Jazeera
39:22interview
39:23un palestinien
39:25et le palestinien
39:26il prend le micro
39:27il lui dit
39:27alors moi je vais vous dire
39:28une chose
39:28il y en a marre du Hamas
39:29et là il ne sait plus quoi faire
39:30vous l'avez en direct
39:31sur Twitter
39:31ça veut dire que
39:32vous avez le meilleur service
39:34contrairement à ce que
39:35est en train de faire
39:35un certain
39:36que les diplomates européens
39:38le meilleur service
39:39qu'on puisse rendre
39:40au peuple palestinien
39:41qui a droit
39:42à un avenir
39:43c'est de donner
39:44tous les moyens nécessaires
39:45pour que le Hamas
39:46soit détruit
39:47et c'est ça qu'il faut faire
39:48or en commençant à jouer
39:50sur le fait
39:51qu'on va reconnaître
39:52l'état de Palestine
39:53maintenant
39:54que c'est possible
39:55que etc
39:56on donne
39:56d'un certain point de vue
39:57une victoire politique
39:58au Hamas
39:59alors que c'est l'inverse
40:00qu'il faut faire
40:00pour permettre
40:01que la paix renaisse
40:02il en passera
40:03par la destruction
40:04du Hezbollah
40:05au Liban
40:06et c'est en cours
40:06et le Liban est en train d'un net
40:07parce que le Hezbollah
40:08a été détruit
40:09militairement parlant
40:10après politiquement
40:11il a le droit
40:11de faire ce qu'il veut
40:12et ça sera la même chose
40:13avec le Hamas
40:14et ceux qui se font
40:15des illusions
40:16sont les pires
40:17parce que c'est la même chose
40:18et c'est en ce sens là aussi
40:19qu'il y a une similitude
40:20avec les années 30
40:21c'est la même chose
40:22c'est le même comportement
40:23qu'on a vu
40:23avec le fascisme allemand
40:26c'est à dire
40:26qu'on a fait des concessions
40:27en pensant
40:28qu'on allait les amadouer
40:29et chaque concession
40:30qui visait à les amadouer
40:31se transidait
40:32en une défaite supplémentaire
40:33et justement
40:34parce que vous parliez
40:34d'illusion
40:35et peut-être parfois
40:36de naïveté
40:37toujours
40:37Aurore Berger
40:38qui a été interrogé
40:39à la mi-journée
40:40sur notre antenne
40:41sur faut-il
40:42ou pas reconnaître
40:43un état palestinien
40:44est-ce le bon moment ?
40:45Écoutez la réponse
40:46de la ministre
40:46dans le débat après
40:47Il y a la question diplomatique
40:50qui se pose
40:51de comment on garantit
40:52la reconnaissance
40:53de l'état d'Israël
40:54parce qu'on voit bien
40:55qu'on a encore aujourd'hui
40:56un certain nombre de pays
40:57notamment du monde arabe
40:59qui n'ont pas été
41:00dans cette démarche
41:01de reconnaissance
41:02de l'état d'Israël
41:02comment on garantit
41:03la sécurité
41:04de l'état d'Israël
41:05et de celles et ceux
41:06qui y vivent
41:07Ce matin vous nous dites
41:08que c'est vraiment
41:09pas du tout fait
41:09Mais le président lui-même
41:10le dit
41:11le président lui-même
41:12en posant comme condition
41:13libération des otages
41:14démilitarisation du Hamas
41:16Interdiction que le Hamas
41:17puisse d'une quelconque manière
41:18être demain
41:19dans la gouvernance
41:20qui serait celle
41:21d'un état palestinien
41:22Reconnaissance
41:23dans la région
41:24de l'état d'Israël
41:25et sécurité
41:26de l'état d'Israël
41:27Vous voyez bien
41:27que ces conditions
41:28elles sont puissantes
41:29elles se cumulent
41:30c'est pas l'une
41:31à la place de l'autre
41:31c'est tout
41:32ou c'est rien
41:33Alors certes
41:34Gilles William
41:34ces conditions
41:35sont puissantes
41:36elles se cumulent
41:37mais en l'état actuel
41:38des choses
41:38on ne voit pas bien
41:39et dans quel monde
41:40ces conditions
41:42un jour sont réunies
41:43Très sincèrement aussi
41:44c'est dénoué de sorte
41:46Moi sur le fond
41:47ça ne me dérange pas du tout
41:47Je suis favorable
41:48à la création
41:49d'un état
41:50pour les arabes de Palestine
41:52depuis 30 ans
41:53ou sinon davantage
41:54Le problème
41:55c'est que les arabes de Palestine
41:56n'ont jamais été intéressés
41:58par ça
41:58Ils ont toujours été intéressés
41:59par la destruction
42:00du seul état juif
42:01Il y a trois
42:02premiers ministres israéliens
42:03qui ont présenté
42:04un plan
42:05reconnaissant l'état de Palestine
42:07avec une cession
42:09de territoire
42:09très important
42:10Ils ont refusé
42:11Aujourd'hui
42:12M. Macron
42:14remet ça sur la table
42:15alors même que
42:16le Hamas
42:17il y a deux ans
42:18a commis
42:20le pogrom
42:21que vous savez
42:21donc c'est dénué
42:22au niveau
42:24du temporel
42:25c'est dénué
42:26de crédibilité
42:27mais comme
42:28comme si
42:29ça ne suffisait pas
42:30notre malheur
42:31ils trouvent le moyen
42:32de l'associer
42:33avec une demande
42:34de sanctions
42:35contre Israël
42:37Pardon
42:37mais
42:38j'ai
42:38j'ai
42:39si
42:40si je me remettais
42:41entre les mains
42:42d'un médiateur
42:45sincère
42:47et neutre
42:48je ne choisirais pas
42:49M. Macron
42:50Emmanuel
42:50Pour terminer
42:51Non mais
42:52ce que je crois
42:53c'est
42:53vous avez vu
42:54que les conditions
42:54étaient rajoutées
42:55au départ
42:56ce n'était pas ça
42:56au départ
42:57c'était la reconnaissance
42:58de l'état palestinien
42:59point
42:59et puis
43:00ils se rendaient compte
43:01quand même
43:01que c'était peut-être
43:01pas une si bonne idée
43:02c'était pas une si bonne idée
43:03alors maintenant
43:03ils commencent à mettre
43:04un cahier des charges
43:05à cette reconnaissance
43:06qui est évidemment
43:07complet
43:08parce que les européens
43:09ne marchent pas
43:10mais parce que ça ne marche pas
43:11parce que de toute manière
43:12c'est stupide
43:13si vous me permettez
43:14parce que
43:15effectivement
43:16Gilles William l'a dit
43:17mais
43:17c'est pas le peuple palestinien
43:19c'est les dirigeants palestiniens
43:20oui bien sûr
43:21c'est pas exactement la même chose
43:22même s'il y en a beaucoup
43:22qui soutiennent les dirigeants palestiniens
43:24mais c'est les dirigeants palestiniens
43:25qui n'ont jamais voulu
43:27d'une solution de paix
43:28et c'est en ce sens là
43:29que la question du Hamas
43:30comme celle de l'autorité palestinienne aussi
43:32parce que l'autorité palestinienne
43:33pour l'instant
43:33elle est ménagée
43:34mais il faudra bien un jour
43:35si la discussion commence
43:37qu'elle clarifie aussi
43:38ses positions
43:38or les positions
43:39elles ne sont jamais été claires
43:40on prend ce qu'on peut tout de suite
43:42et puis de toute manière
43:43c'est jamais fini le combat
43:44donc il y a un moment donné
43:46où pour pouvoir s'en sortir
43:47il faut savoir reconnaître
43:49l'existence de l'État d'Israël
43:50c'est ça le problème
43:51qui est posé aujourd'hui
43:52pour tous ces gens là
43:53Julien
43:53comme je m'essaye toujours
43:54à la franchise
43:55il y a quelque chose aussi
43:57qui explique
43:58les problèmes
43:59que nous rencontrons
44:00c'est la différence
44:02des traitements
44:03entre les deux peuples
44:04et la différence
44:04dont même les deux peuples
44:05exercent leur discours
44:08pardon de le dire
44:09jusqu'à maintenant
44:10à part peut-être
44:12monsieur Noussaïbé
44:14je n'ai pas rencontré
44:15encore au sein
44:17du personnel politique
44:18palestinien
44:19des gens qui soient
44:20franchement
44:21pour l'existence
44:23d'un État juif
44:24pour la fin des temps
44:25je n'en ai pas trouvé
44:26et d'autre part
44:28pardon de te le dire aussi
44:29alors qu'il y a
44:30au sein de la société
44:32israélienne
44:33plein de gens
44:34qui parlent
44:36qui parlent
44:36du malheur
44:37des palestiniens
44:38et des malheurs
44:39des civils palestiniens
44:42je n'entends pas
44:43beaucoup
44:43au sein
44:44des intellectuels
44:46palestiniens
44:47la même compassion
44:48pour ce qui s'est passé
44:50pendant le 6 octobre
44:51il y a un monolithisme
44:52monolithisme
44:53qui existe
44:54dans le monde
44:55intellectuel palestinien
44:56qui n'existe pas
44:57dans le monde
44:58intellectuel israélien
45:00et malheureusement
45:01les observateurs extérieurs
45:03ne font rien
45:04pour exiger
45:05que ça change
45:06la réponse
45:07à ta question
45:08elle est dans la
45:09dernière phrase
45:10justement
45:11si on n'aide pas
45:12quand il y a des voix
45:12qui commencent après
45:13parce qu'il y en a eu
45:14monsieur Boussébé
45:15il y en a eu d'autres
45:17je n'ai pas les mots
45:18en tête
45:18mais il y en a eu
45:19que j'ai rencontré
45:19moi-même
45:20dans les années 2000
45:21qui voulaient avancer
45:23mais qui étaient
45:23sous la terreur
45:25et la liquidation physique
45:27qui étaient en cause
45:28et au lieu de les protéger
45:30le consulat de France
45:31consulat de France
45:33à Jérusalem
45:34qui est vraiment chargé
45:35toujours très modéré
45:37par rapport à ces gens-là
45:38très prudent
45:38disant oui mais attention
45:40si vous rencontrez les uns
45:41il faut rencontrer les autres
45:42etc
45:43c'est la position malheureusement
45:44traditionnelle de la diplomatie française
45:46depuis maintenant
45:47un certain temps
45:47mais les intellectuels
45:48n'ont pas fait leur travail
45:49et alors évidemment
45:50les forces progressistes françaises
45:52et c'est là qu'elles portent
45:53une responsabilité
45:54au lieu d'avoir un rôle pédagogique
45:56pour dire
45:56la lutte armée non
45:57l'antisémitisme non
45:58la reconnaissance de l'état d'Israël
46:00oui etc
46:01justement
46:02et c'est là où il y a
46:03une mutation qui est en cours
46:04parce que pendant tout un temps
46:05y compris dans ce qu'on appelait
46:07l'international socialiste
46:08cette question-là
46:09c'était une ligne jaune
46:10on ne pouvait pas la franchir
46:11maintenant elle était franchie
46:13et même les dirigeants socialistes
46:14il faut être honnête
46:14aujourd'hui
46:15emploient des termes
46:16qu'ils n'auront jamais dû employer
46:17je pense par exemple
46:18que monsieur Olivier Faure
46:19qui se croit malin
46:21parce qu'il croit qu'il va
46:22qu'il se croit malin
46:24intelligent
46:25parce qu'il va au trocadéro
46:27dire
46:27vous voyez c'est un génocide
46:28et une heure après
46:30il a un tweet de monsieur Mélenchon
46:32qui lui dit
46:32bienvenue
46:33la gauche trocadéro
46:34vous reprenez mes termes
46:35alors que c'est lui
46:36parce que c'est le parti
46:37qui représente
46:38le parti de François Mitterrand
46:40qui a reconnu l'État d'Israël
46:41qui a été le premier président français
46:42à aller à Knesset
46:43ben voilà
46:44ils ont cédé
46:45et le pire
46:46c'est que c'est le plus mauvais service
46:48qu'ils puissent rendre
46:49à la cause palestinienne
46:50en faisant ça
46:51on va parler justement
46:52du parti socialiste
46:53dans un instant
46:53mais d'abord
46:53je voudrais qu'on s'arrête
46:54sur une proposition de loi
46:56qui va être débattue
46:57cette semaine
46:58à l'Assemblée nationale
46:59elle a été déposée
47:00par l'ancien premier ministre
47:01Gabriel Attal
47:01et elle a pour vocation
47:02d'élever le capitaine Dreyfus
47:04au rang de général
47:05Gabriel Attal
47:06s'était justifié d'ailleurs
47:08sur les réseaux sociaux
47:08en disant
47:09alors là voilà
47:09c'est le texte
47:10de la proposition de loi
47:12la nation française
47:13élève à titre possum
47:14Alfred Dreyfus
47:15au grade
47:15de général de brigade
47:17et Gabriel Attal
47:17s'était exprimé
47:18sur les réseaux sociaux
47:19dans une longue publication
47:20justement
47:20pour justifier sa décision
47:23il parle du lundi
47:24de juin prochain
47:25l'Assemblée nationale
47:25examinera donc
47:26la proposition
47:27dont je viens de vous parler
47:28accusée, humiliée
47:29et condamnée
47:29parce que juif
47:30Alfred Dreyfus
47:31a été radié
47:32des cadres de l'armée
47:33emprisonnée
47:33et exolilée
47:34sur l'île du diable
47:35le 13 juillet 1906
47:36déjà au lendemain
47:37de la réhabilitation
47:38d'Alfred Dreyfus
47:39par la cour de cassation
47:40c'est l'Assemblée nationale
47:42qui avait agi
47:42pour laver l'honneur
47:43de la République
47:43en votant une loi
47:44pour réintégrer Dreyfus
47:45dans les armées
47:46malgré cela
47:47la carrière d'Alfred Dreyfus
47:48a été irrémédiablement freinée
47:50c'est pourquoi
47:51nous portons
47:51cette proposition de loi
47:53visant à l'élever
47:53au grade de général de brigade
47:55grade qui l'aurait atteint
47:56sans l'ignoble machination
47:57dont il a fait l'objet
47:58selon Frédéric Salabarou
48:00Pierre Moscovici
48:00et Louis Gauthier
48:01qui ont signé dans le Figaro
48:02un appel à légiférer
48:03et en ce sens
48:03il remercie le gouvernement
48:05pour la procédure accélérée
48:06et il dit
48:07attendre le vote
48:08Julien Dreyfus
48:09qu'est-ce que vous pensez
48:10effectivement
48:10est-ce que c'est un bon moyen
48:11certes extrêmement tardif
48:13mais de réhabiliter
48:14c'est de la démagogie
48:15et de l'opportunisme
48:16le capitaine Dreyfus
48:17ça restera le capitaine Dreyfus
48:19on ne lui enlèvera pas
48:20ce titre-là
48:20on ne lui enlèvera pas
48:22ce titre-là
48:23dans l'histoire
48:24et à titre posthume
48:25le reconnaît
48:26le général de brigade
48:26etc
48:27lui dans un certain point de vue
48:28je ne sais pas où il est
48:29il doit regarder ça
48:30en disant
48:30j'aurais aimé que vous preniez
48:32en considération
48:33mes déclarations
48:34à l'époque
48:34donc je pense que là
48:35maintenant
48:36c'est de s'acheter
48:36une bonne conscience
48:37pour pas grand chose
48:39et même d'un certain point de vue
48:40démagogique
48:40parce que moi je préfère
48:41un peu facile
48:42un peu facile
48:43et moi je préfère
48:44qu'il reste dans l'histoire
48:45de tout le monde
48:45le capitaine Dreyfus
48:46Gilles William
48:48sur ce sujet
48:48je suis d'accord avec Julien
48:49c'est un gadget
48:50c'est un gadget
48:51qui ne coûte pas cher
48:52je n'aime pas les gadgets
48:55il y a eu
48:55j'ai vu dans le Figaro aussi
48:57un groupe
48:58il me semble centriste
48:59qui disait
49:00qui disait comme nous
49:01on sait comment la France
49:04s'est comportée
49:06à cette époque là
49:07avec quelquefois
49:09beaucoup de lâcheté
49:11beaucoup d'ignominie
49:12mais aussi
49:13beaucoup de grandeur
49:14je pense à Peggy
49:16je sais ce qu'a fait
49:17l'extrême droite
49:18de l'époque
49:19de manière ignoble
49:22et je sais ce qu'a fait aussi
49:23une partie de l'extrême gauche
49:25de l'époque
49:25avec Jules Gued
49:26de manière tout aussi ignoble
49:28le passé
49:29c'est l'histoire
49:30et effectivement
49:31le capitaine Dreyfus
49:32restera ce qu'il a été
49:33et d'ailleurs
49:34avec un caractère
49:36tout à fait particulier
49:37mais les choses
49:39ont été compliquées
49:40vous aviez des Dreyfusards
49:41qui pouvaient
49:43qui n'étaient pas
49:45spécialement
49:45philosémites
49:46et vous aviez des
49:47Dreyfusards
49:48qui n'étaient pas
49:49forcément antisémites
49:50mais qui voulaient
49:51à une époque
49:52où l'Allemagne
49:53était très dangereuse
49:54ne pas surtout
49:55affaiblir l'armée
49:55c'est une époque compliquée
49:57je recommande à tout le monde
49:58de lire l'excellent livre
49:59de Jean-Denis Bredin
50:00là-dessus
50:01mais il faut savoir une chose
50:02c'est parce qu'on parle
50:03de la gauche
50:03c'est que dans l'affaire Dreyfus
50:05la gauche
50:06enfin
50:07s'est émancipée
50:08d'un certain antisémitisme
50:09Jaurès et Zola
50:11au départ
50:11n'étaient pas très
50:12pour le capitaine Dreyfus
50:13et c'est à travers
50:14l'affaire Dreyfus
50:15que la gauche
50:16a acquis
50:16je dirais
50:17une conscience
50:18forte
50:19dans la lutte
50:19contre l'antisémitisme
50:20et a gagné
50:22des lettres noblesse
50:23dans cette bataille-là
50:24parce que le jacuz de Zola
50:25est évidemment
50:26un événement très important
50:27à décharge
50:28pour ces gens-là aussi
50:29il faut reconnaître
50:31qu'au début de l'affaire
50:32tout le monde
50:32n'était pas persuadé
50:33même des gens
50:34très bien d'innocents
50:34oui c'est vrai
50:35d'accord
50:35mais c'est compliqué
50:36mais ça a été aussi
50:38il y avait des préjugés
50:39antisémites
50:39qui pesaient
50:40y compris
50:41il faut être honnête
50:41la gauche
50:42et c'est le moment
50:42où la gauche
50:43a pris à bras le corps
50:45la question de l'antisémitisme
50:46et s'est émancipée
50:48de certains
50:48de préjugés
50:49vous voulez surtout
50:49ne pas désespérer
50:51le prolétariat
50:52contre les bourgeois
50:55il y avait la différence
50:55avec Jérôme
50:56on parlait de la gauche
50:58grande journée
50:59pour le parti socialiste
51:00cher Julien Drey
51:01je pense que la France
51:02est impatiente
51:03au moment en temps
51:04que pour la victoire
51:04du PSG
51:05de jeudi prochain
51:06le vote
51:06pour le premier secrétaire
51:08du parti socialiste
51:09je vous rappelle
51:09l'issue du premier vote
51:10qui a eu lieu
51:11Olivier Faure
51:11est arrivé
51:12d'une très très courte tête
51:13à peine 500 voix
51:14devant Nicolas Emeyer
51:16Rossignol
51:16et Boris Vallot
51:17on a appris d'ailleurs
51:18dans la journée
51:18que Boris Vallot
51:19finalement appelait
51:19à aller voter
51:20à titre personnel
51:21pour Olivier Faure
51:23quand vous voyez
51:23ces affrontements
51:25ces joutes
51:26qu'est-ce que ça
51:27vous inspire
51:27Julien ?
51:27d'abord je vais vous dire
51:28une chose
51:28ça ne me surprend pas
51:29de Boris Vallot
51:29voilà
51:30je l'ai connu
51:32secrétaire général adjoint
51:33de l'Elysée
51:34et défenseur acharné
51:36de la loi travail
51:36à l'époque
51:37contre les frondeurs
51:38bon on a failli même
51:39bon je passe les détails
51:41bon voilà
51:42en tout cas
51:43c'était pas facile
51:44voilà
51:44premier aspect des choses
51:46deuxième aspect des choses
51:46moi je crois que la chose
51:47la plus importante
51:48après le résultat
51:49c'est le nombre
51:51de votants
51:5129 000
51:53c'est-à-dire
51:54je vais vous faire
51:54une confidence
51:55c'était le nombre
51:55de voix que je faisais
51:56tout seul
51:57à l'intérieur du parti
51:58socialiste
51:58avec mon courant
51:59ah bah oui
52:00c'est plus
52:01le même nombre
52:01de militants
52:02et d'adhérents
52:02donc ce parti
52:04n'est plus que l'ombre
52:05de lui-même
52:05je ne sais pas
52:06ce qu'il va être
52:06le vote
52:06j'espère que
52:07monsieur Meyer-Rossignol
52:08va pouvoir peut-être
52:09rattraper son retard
52:10encore que là
52:11le croche-pied
52:11que vient de lui faire
52:12monsieur Boris Vallot
52:13qui est donc
52:13très fort
52:14derrière sa rhétorique
52:17politique
52:17qui est très fort
52:18dans les manœuvres
52:19et qui a bien appris
52:20à l'école
52:20voilà
52:21mais ce parti
52:23d'un certain point de vue
52:24est fini
52:24et il faut faire autre chose
52:25maintenant
52:26pour que la gauche
52:27que j'aime
52:27est républicaine
52:28authentique
52:29il faut faire autre chose
52:30sinon
52:30il ne restera plus rien
52:31avec une question
52:32aussi Gilles William
52:34parce que là
52:34effectivement
52:34l'actualité
52:35de la semaine à venir
52:36c'est une question
52:36aussi d'incarnation
52:37mais c'est surtout
52:38une question de ligne
52:39le parti socialiste
52:40est-ce qu'il peut encore
52:41exister seul
52:41alors comme disait Julien
52:43c'est un parti
52:43qui respire encore
52:44mais assez difficilement
52:45mais surtout
52:45est-ce qu'il a envie
52:47ou est-ce que son destin
52:48maintenant
52:49c'est de continuer
52:49à se noyer
52:50dans ce nouveau front populaire
52:51il me semble
52:52que le parti socialiste
52:53est en train de suivre
52:55l'exemple du parti radical
52:56qui était encore
52:58qui était très puissant
53:00et qui n'est pratiquement
53:02plus rien
53:03la France insoumise
53:06a phagocyté
53:09le parti socialiste
53:11M. Fort est un petit objet
53:14entre les mains
53:15de M. Mélenchon
53:16et de ses amis
53:17et indépendamment de ça
53:19je suis bien certain
53:21qu'il existe
53:22un courant
53:23de gauche
53:24humaniste
53:26souhaitant
53:28que l'économie
53:30soit traitée
53:32envers
53:34les principes
53:35qui sont les leurs
53:37et qui ne sont pas les miens
53:38et qui doivent représenter
53:39un courant
53:40mais je suis incapable
53:41de le quantifier
53:41mais j'avoue
53:42être convaincu
53:44de la justesse
53:45de l'analyse
53:46de Julien
53:46sur le fait
53:47que 27 000
53:48c'est pas beaucoup
53:49ça fait pas beaucoup
53:50évidemment
53:50merci messieurs
53:51pour ce face à face
53:53les programmes
53:53continuent évidemment
53:54sur ces news
53:55je vous retrouve
53:56juste après la pause
53:57avec de nouveaux invités
53:57pour l'heure des pros 2
53:59restez avec nous
54:00à tout de suite
54:00avec de nouveaux invités
54:02pour l'heure des pros 3