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"On était une famille" : un an après le terrible incendie aux Moulins qui décidé une famille, Nadjim Maecha se souvient de cette famille appréciée dans le quartier, de toutes et toutes, mais aussi de leur implication au sein de la communauté comorienne de Nice.

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Transcription
00:00On était une famille, avant le drame que je me trouvais à la place des Amaryllis,
00:04au marché avec Siti et la petite, en train de discuter tout ça.
00:08Le dimanche, on a mangé ensemble avec Abou et Siti avec les femmes,
00:13parce qu'on faisait une fête et on mangeait pour préparer le mariage.
00:17On était une famille, une famille, une famille.
00:20On s'appelle une fois par mois, donc le tonton et moi, pour prendre des nouvelles des enfants.
00:26Quand les jeunes se connaissaient, ils se connaissaient, ils sont sortis ensemble, ils vivaient ensemble.
00:32Heureusement, ils sont bien entourés.
00:34Petit à petit, vous savez que ce n'est pas évident pour se reconstruire,
00:39sachant qu'il y a un drame comme ça pour les garçons,
00:42quand ils pensent à leurs frères et soeurs, à leurs parents.
00:46Ça va, on ne peut pas oublier.
00:48Et je tiens à profiter à remercier le procureur de la République de Nice,
00:52parce qu'il a mis toute son énergie, tous ses efforts pour que la justice soit faite.

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