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00:00Alors bonjour officiel à Philippe Candelero.
00:02Bonjour, bonjour tout le monde.
00:03Philippe Candelero, sportif, homme de télévision, remarqué, quelque peu remarqué avec ses dialogues,
00:10avec notre ami Nelson Montfort qui sera bientôt à votre place, et puis maintenant théâtre.
00:15Bah oui, justement on a voulu un petit peu, de donner un peu plus de longévité à ce duo
00:21qui a bien fonctionné pendant 19 ans auprès de France Télévisions, puis même un petit peu avant.
00:25Mais voilà, à un moment donné, Nelson est parti à la retraite, par obligation.
00:30Et du coup il m'a entraîné un peu dans son sillage, donc on fera plus de télé pour le moment.
00:35Bon, il y a les Jeux Olympiques en février prochain, on est sur quelques pistes peut-être pour continuer à aller commenter un peu de patinage,
00:41que ce soit en radio, que ce soit en télé, aujourd'hui ça pourrait se faire.
00:44Vous êtes indispensable. Alors, est-ce que l'été c'est une saison particulière pour vous ? On va parler de votre pièce après.
00:49Oui, effectivement, le milieu dans lequel j'exerce depuis plus de 50 ans maintenant presque, du coup c'est que l'été en fait.
00:55L'été, il y a encore de la glace puisqu'il y a des stages d'été. Pendant 20 ans, je suis allé à Forum E pour faire des stages d'été,
01:01pour arrêter l'entraînement. Mais c'est vrai que c'est une période plus calme, en tout cas en termes de spectacle,
01:08puisque maintenant on s'est dirigé beaucoup dans les spectacles avec mon épouse.
01:10On est en préparation. À partir de septembre, on va recommencer à remonter sur les pistes parisiennes.
01:15Et puis après, pour être prêt en décembre, puisqu'on a une exploitation de nos spectacles, en gros,
01:19entre le fin novembre jusqu'au 15 janvier. Après, la glace commence un peu à disparaître dans l'esprit des gens.
01:24Et sans glace, c'est un peu compliqué. Qu'est-ce que vous avez prévu, vous, cet été ?
01:27On a pris nos vacances en famille au mois de juin. On est partis sur l'île de Madère,
01:31puisque nos trois filles étaient disponibles à ce moment-là. Après, elles bossent comme elles bossent cet été.
01:35Et on a dit, on va rester un peu sur Paris au mois de juillet-août. On est bien chez nous.
01:41En plus, août, Paris est un peu désert. Donc on se dit, tiens, on est un peu mieux en vacances à Paris qu'ailleurs,
01:47où tout le monde s'aggloutine sur des plages, on va dire.
01:49Paris au mois d'août, ça pourrait faire une belle chanson, peut-être.
01:52Ça existe déjà, je crois, Jean-Pierre.
01:53Ah bon ? Tiens ça, alors ?
01:55Et puis il y a des plages, en plus, maintenant, à Paris.
01:57Parlez-nous de votre grande tournée avec Nelson pour la pièce à patine à Tokyo.
02:04Alors, c'est une pièce sur les coulisses de votre duo téné avec Nelson, c'est ça ?
02:09C'est à la fois les coulisses et à la fois ce qui pourrait se passer dans un championnat, en fait.
02:12Voilà, parce qu'on est à Tokyo, on doit partir pour commenter un championnat du monde.
02:17Nelson débarque à 7h du matin dans ma chambre d'hôtel, tout frais, comme un gardon,
02:21pour aller visiter la ville comme il le ferait naturellement, en fait.
02:24Sauf que moi, je suis un peu plus fêtard le soir.
02:27Je suis rentré à 5h du matin, un petit peu éméché, et du coup, c'est un peu difficile.
02:33Le réveil est un peu difficile et on découvre une personne inanimée dans ma salle de bain,
02:37qui se trouve être un homme et qui se trouve être le patineur français qui doit faire la compétition le soir même.
02:42Donc du coup, ça nous emmène sur plein de discussions.
02:45On essaie de se débarrasser du corps, on ne sait pas trop.
02:47Nelson était un petit peu troublé par ces événements.
02:51En plus, il présente que je suis un petit peu off the boys, donc il y a tout un combat.
02:54Et puis à un moment donné, ce qui nous amène à lui faire une déclaration d'amour,
02:58dans une posture un peu délicate où je peux m'abîmer un petit peu les genoux.
03:01Enfin, un petit peu...
03:02Non, ça va, ça va, ça va.
03:04Comment vous êtes venu l'idée de cette pièce ?
03:07Parce qu'il faut être un peu tordu, non ?
03:10En fait, à la base, il y avait un one-man show qui était en train d'être écrit pour moi,
03:16qui s'appelait Candelro sans glace,
03:17puisque j'arrivais aussi à une période où le patinage, à un moment donné, à 53 ans,
03:21il faut peut-être penser à arrêter.
03:23Et à un moment donné, j'ai pris un petit coup de flippe
03:25parce que tous nos camarades, comme Julien Courbet,
03:28Coet, à l'époque, quand ils sont passés de leur métier de base à du one-man,
03:32ils s'en sont pris plein la gueule.
03:33Donc ça m'a fait un petit peu peur,
03:35puisque le one-man était assez bien écrit, à 90%.
03:38Et puis il y a Hugo Kremashki et Julien Grange
03:41qui nous ont proposé cette pièce en duo avec Nelson.
03:44Nelson partant à la retraite à ce moment-là,
03:45et je me suis dit, tiens, c'est peut-être moins dangereux, entre guillemets,
03:49de partir à deux sur les planches
03:50pour exprimer qu'on a envie de continuer une carrière un peu artistique
03:53et différente de ce qu'on a vécu jusqu'ici.
03:56Et puis, une fois, ça nous permet aussi de continuer à vadrouiller
03:59à travers toute la France,
04:00dans des endroits où on n'a jamais été,
04:01s'il n'y a pas de patinoire.
04:02Moi, il y a encore plein de villes et de villages en France que je ne connais pas.
04:06Vous l'avez joué combien de fois déjà ?
04:07Là, on a fait une vingtaine de représentations,
04:09même 25, je pense, parce que...
04:10Ça y est, chacun trouve ses marques ou pas ?
04:11Parce que ce n'est pas évident au départ.
04:15Puis après, moi, j'adore, c'est sortir du texte.
04:18C'est-à-dire que, alors là, c'est là où ça déboussole un peu plus Nelson.
04:21C'est ça, le partenaire, il n'est jamais très, très content.
04:23Moi, je savais qu'il y avait un comédien qui était spécialiste de ça,
04:25c'était Jean Lefebvre.
04:26Ah oui ?
04:27Il disait tout, sauf le texte.
04:28Ce n'était pas compliqué.
04:30Alors, pour les partenaires, c'était un peu compliqué.
04:31Il y a quand même une intrigue à suivre.
04:33Donc, en fait, on ne peut pas spoiler aussi la fin de l'histoire.
04:36Donc, il faut sortir un peu du texte
04:38pour essayer de décontenancer son partenaire,
04:41mais pas trop quand même.
04:41En préparant l'émission, j'ai trouvé...
04:43Car je prépare l'émission.
04:45En préparant l'émission...
04:46Pourquoi vous regardez Julien Pichet ?
04:48Ça, c'est une ligne d'un grand professionnel.
04:51Très drôle, vous concernant.
04:52Vous me dites si elles sont bruites ou fausses.
04:54Lors des JO d'Albert Wins en 92,
04:56vous aviez promis à vos coéquipiers
04:57de vous teindre les cheveux en blond platine
05:00s'ils finissaient dans les dix premiers.
05:02En 92 ?
05:03Oui.
05:04Non, mais je n'avais pas de partenaire à cette époque-là.
05:06Merci beaucoup.
05:06Vous avez souvent utilisé des accessoires interdits en compétition.
05:10Chapeau et sabre, c'était interdit en compétition ?
05:12Tous les accessoires restent toujours interdits à ce jour,
05:15dans la compétition.
05:16En compétition professionnelle, on avait le droit un petit peu à tout.
05:19Parce qu'en fait, c'était plus le spectacle
05:20qui primait plutôt que l'aspect technique.
05:23C'est de la provoque à la haute, non ?
05:25Et après, quand j'avais un chapeau, par exemple,
05:26dans le costume de l'Iquiluc,
05:28c'est vrai que la Fédération internationale
05:30commençait un petit peu à aller chercher des poules dans la tête
05:33parce qu'il pensait que c'était un accessoire.
05:36J'ai dit non, ça fait partie intégrante du costume.
05:37Je veux dire, l'Iquiluc sans chapeau.
05:40Et encore, je ne l'avais pas sur la tête.
05:41On l'avait collé sur le dos du costume.
05:44Ce qui fait que sur trois tours et demi sur un triple axel,
05:46ce petit accessoire de chapeau
05:48prenait une force centrifuge assez importante.
05:51Question.
05:51Vous mangez un cassoulet au canard avant chaque performance sur glace.
05:54C'est vrai ou faux ?
05:54Ça aurait pu m'aider à faire un quadruple.
06:00C'est vrai.

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