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  • 14/07/2025
[#LeCanapéRouge] Geoffroy Foumboula Libeka, Coordonnateur du Mouvement La Majorité Bloquante

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00:00...
00:00Mesdames, mesdemoiselles et messieurs, bonsoir et bienvenue dans ce nouveau numéro de votre émission politique Le Canapé Rouge.
00:25...
00:51...
00:53Comme il est de coutume sur le canapé rouge, la première question que je vais vous poser est celle de savoir comment vous vous portez en cette période charnière pour l'avenir politique du Gabon.
01:04Je me porte super bien.
01:07Vous avez dû constater que j'ai un nouveau look.
01:11C'est simplement une prescription médicale, donc ce sont des paires de verre. Assurement, à force de trop regarder les problèmes du pays, passer le temps à regarder entre les lignes de nos différents textes, les yeux prennent aussi un coup.
01:25Mais en dehors de ça, ça va, on est debout par la grâce de Dieu.
01:28Ok, parfait. Nous entrons dans le vif du sujet. Depuis la présidentielle du 12 avril 2025, qui a vu la victoire du président Brice Clottero Le Guingema, le paysage politique connaît des profonds bouleversements entre les démissions en cascade, les répositionnements stratégiques et éclatements ou affaiblissements de plusieurs parties.
01:47Quelle lecture faites-vous de cette nouvelle configuration ? Voyez-vous une réelle rupture avec l'ère des bongos ?
01:55Non, mais je pense que la politique, la définition qu'on a donnée à la politique, c'est dans la façon de faire de la politique politicienne,
02:03fait en sorte que les acteurs politiques recherchent plus leurs intérêts.
02:10Donc on part plus du côté où souffle le vent positif.
02:14Et le vent positif aujourd'hui est porté par le président de la transition.
02:19Donc pas étonnant que bon nombre des personnes quittent leurs écuries politiques pour se rapprocher du président.
02:27J'ose espérer que c'est avec des bonnes intentions parce qu'ils veulent réellement l'accompagner à réussir le mandat que nous lui avons confié en tant que population,
02:36mais pas parce qu'ils cherchent effectivement à attirer le maximum de privilèges en jouant avec la proximité qu'ils auront avec le président de la République.
02:46Cette nouvelle configuration va rebattre les cartes au niveau du paysage politique.
02:54Des partis nouveaux vont se créer. Il y a un qui s'est déjà créé, celui du président de la République.
03:01Et on a vu même d'autres partis annoncer qu'ils vont rallier la majorité présidentielle, qui n'existe pas encore en réalité.
03:08Mais bon, on comprend par là qu'ils invitent déjà le président à songer à une plateforme qui va constituer la majorité présidentielle.
03:17Et on se retrouvera sûrement dans les configurations intérieures où la majorité présidentielle a été portée par le PDG.
03:25Bon là, je pense que c'est l'UDB qui va porter cette majorité présidentielle.
03:30Et on a pu voir certains partis, notamment de l'opposition, qui ont commencé à annoncer leur ralliement à une majorité présidentielle, qui n'existe pas encore.
03:41Je ne sais pas trop à quel moment ils se rallient et à laquelle des majorités qui portent cette majorité présidentielle.
03:46Mais bon, dans tous les cas, ce sont les choses des politiciens.
03:50Moi, je suis acteur civique, donc on observe ça de loin, mais on n'est pas en fait étonné par rapport à cette configuration.
03:56Nous sommes habitués à voir le paysage politique gabonais se muer de cette façon, souvent au gré des différents intérêts, espérant qu'il en soit différemment cette fois-ci.
04:07Et pour coller à l'actualité, peut-être un petit commentaire sur la petite crise au sein du PDG avec le retour presque assez bruyant d'Ali Bongo dans les affaires de la gestion de leur parti.
04:22Oui. Mais bon, je ne connais pas le fonctionnement du PDG. Il me serait difficile de me prononcer sur la crise interne au sein de leur parti.
04:36Je ne suis pas membre, je ne suis qu'un observateur.
04:38Bon, mais le constat que j'ai juste fait, c'est que le président Ali Bongo avait dit quitter la scène politique.
04:44Et puis, une fois du côté de Londres, il a retrouvé l'inspiration de revenir sur la scène politique.
04:52Bon, on va voir ce que ça va donner avec ceux qui sont restés fidèles aux idéaux qui sont les siennes.
05:00On va regarder. Mais ce n'est pas la première scission dans un parti politique.
05:06Mon étonnant d'imaginer qu'un jour, on se retrouvait avec un PDG en scission parce qu'il faut aussi le reconnaître.
05:14Le PDG également, lorsqu'il était tout puissant, a favorisé la scission dans plusieurs partis politiques.
05:20On a vu les démocrates, démocrates d'une part, démocrates libres, l'Union nationale, l'Union nationale, l'Uni, ainsi de suite.
05:27Bon, là, aujourd'hui, peut-être qu'on va dire qu'ils récoltent le karma de ce qu'ils ont sémé autrefois.
05:33Aujourd'hui, c'est un PDG, un PDG Ali Bongo, un PDG Blaise Bambé.
05:40Bon, on va maintenant voir ce que ça va donner.
05:42Alors, le 11 mai 2025, vous avez lancé le mouvement La Majorité Bloquante,
05:47né de la transformation du mouvement Conquête Gabon, présent au scrutin, il faut le rappeler, au scrutin de 2023.
05:54Qu'est-ce qui a motivé cette mutation et qu'est-ce que cette nouvelle identité politique incarne de différent ?
06:02Ah, d'accord. Mais non. Déjà, La Majorité Bloquante, tout comme Conquête Gabon à l'époque,
06:09nous ne sommes pas des mouvements politiques. Je m'explique.
06:13Lorsqu'on lance Conquête Gabon en 2023, c'est un regroupement qui a pour objectif de canaliser toutes les candidatures indépendantes.
06:21Et donc, de ce fait, quand on se présente, et d'ailleurs, en 2023, en matière de nombre de candidats présentés aux élections,
06:30nous arrivons quatrième, après le PDG qui avait le plus grand contingent, on avait, lui, un national, je pense, le RPM,
06:37et après, c'était les candidatures indépendantes portées par le mouvement Conquête Gabon.
06:42Notre objectif, en 2023, était clair. Nous ne sommes pas candidats à la présidence, c'est un candidat aux législatives et aux locales,
06:50parce qu'on était porteurs, en ce temps, de 71 propositions de loi et d'un programme parlementaire,
06:57d'un programme pour les collectivités locales. On nourrissait l'ambition de pouvoir défendre
07:05et faire en sorte que les collectivités locales deviennent plus modernes et soient plus intégrées,
07:11mais aussi d'avoir des parlementaires patriotes qui puissent porter bon nombre des textes de loi
07:17qui répondent aux obligations premières des populations gabonaises.
07:22J'en veux pour preuve, en tant que député de la transition, sur les huit propositions de loi adoptées par l'Assemblée nationale de la transition,
07:34j'en ai fait trois propositions. J'ai fait trois propositions de loi.
07:42J'ai une proposition de loi portant promotion et protection des personnes vivant avec un handicap
07:47qui faisait partie des 71 propositions de loi portées par Conquête Gabon,
07:53une proposition de loi portant défenseur des droits humains,
07:57donc des acteurs de la société civile, des activistes et syndicalistes,
08:00qui faisait aussi partie des 71 propositions de loi portées par Conquête Gabon en 2023,
08:06une proposition de loi portant réorganisation des ONG en République gabonaise
08:11qui faisait aussi partie des 71 propositions de loi portées par le mouvement Conquête Gabon,
08:17Il y a deux propositions de loi qui n'ont pas été admises en études.
08:23Une proposition de loi que j'avais faite qui portait interdiction du culte de la personnalité en République gabonaise.
08:29On espère, si nous sommes élus, revenir dessus.
08:34Donc ici, c'est juste pour dire qu'on a des ambitions pour le Parlement
08:39qui sont matérialisées par une série de textes de loi.
08:43Et c'est ce qui a motivé la mise en place du mouvement Conquête Gabon.
08:45Mais derrière, pourquoi est-ce que des acteurs de la société civile
08:49vont s'intéresser à la question du Parlement ?
08:52Là est en fait la question que tout le monde se pose.
08:55Pourquoi ne reste-t-il pas uniquement dans la société civile, les ONG et ainsi de suite ?
09:01Mais le paysage politique de notre pays, civique de notre pays, nous exige aujourd'hui
09:11un certain niveau de responsabilité.
09:15Je m'explique.
09:17Les acteurs de la société civile ne bénéficient pas de protection.
09:21Tous les combats que nous avons menés, ça ne risque et pérille.
09:24On peut venir vous arrêter ainsi de suite.
09:27Hier encore, avant-hier, lors d'une conférence de presse et d'un échange,
09:32on posait la même question.
09:33Mais pourquoi ?
09:34En me disant, non mais vous y allez parce que vous recherchez de l'argent, tout ça.
09:38Et je pouvais reprendre aux journalistes.
09:40Vous pensez à ce instant que tous les milliardaires qui ont détourné l'argent du pays,
09:43quand ils cherchent à devenir députés, c'est parce qu'ils leur manquent l'argent.
09:47Ce pour le million qu'on donne à l'Assemblée nationale, non.
09:50Ils recherchent quelque chose de plus fort que ça.
09:52C'est ce qu'on appelle l'immunité parlementaire
09:55pour se mettre à l'abri de toute forme de poursuites judiciaires.
09:59Et c'est ce que nous, en tant qu'acteurs de la société civile,
10:02nous recherchons également dans le Parlement, l'immunité parlementaire
10:06pour que nous soyons à même de porter toutes les causes
10:09que nous défendons déjà en tant qu'acteurs civiques sans protection.
10:13C'est la raison principale qui nous motive aujourd'hui
10:17à poursuivre ce combat à travers la majorité bloquante.
10:20Mais nous avons aussi constaté, voyez-vous,
10:23depuis que le Gabon est repubique, depuis les années 60,
10:27nous n'avons jamais eu une minorité de blocage.
10:30En gros, on l'a eu à deux reprises.
10:32Dans les années 60, en novembre 1966,
10:36les souvenirs sont bons lorsque les Yombas organisent
10:38le tout premier coup d'État constitutionnel.
10:41Pourquoi ? Parce que lorsque les parlementaires,
10:45le Parlement présidé par Ngonjou,
10:46avec des leaders comme Jean-Hilaire Obama,
10:49sont en train de rédiger la constitution du Gabon,
10:51qui se veut être une constitution parlementaire,
10:55lors de la session d'ouverture de cette première assemblée législative,
11:00les Yombas tiennent un discours
11:01où lui prône une séparation complète des pouvoirs,
11:05un régime présidentiel,
11:06ce qui fait qu'on a le Parlement
11:11qui sera de son côté
11:13et le pouvoir judiciaire de son côté.
11:16Or, les parlementaires en ce temps
11:17sont en train de réfléchir à un régime parlementaire.
11:20Et comme vous le savez,
11:21le régime parlementaire n'acte pas forcément
11:23la séparation des pouvoirs
11:24parce que le président de la République
11:26est élu par les parlementaires.
11:28Ce qui fait que dans la nuit de novembre 1960,
11:34Léombo organise le tout premier coup d'État constitutionnel,
11:37on peut le dire comme tel,
11:38où il faut arrêter tous les parlementaires
11:40et les isoler afin de s'ouvrir une voie réelle
11:43pour mettre en place son Parlement
11:46qui devait être acquis à sa cause.
11:48Pourquoi ?
11:48Parce qu'en ce temps en 1960,
11:50il n'avait pas une majorité
11:52pour lui permettre d'imposer son projet de loi.
11:57La deuxième fois que nous avons une situation,
11:59une minorité de blocage,
12:00c'était en 1991.
12:01Et c'est cette minorité de blocage
12:04qui a par exemple empêché
12:04à ce que la constitution ne soit modifiée
12:07par voie parlementaire,
12:09qui a fait en sorte qu'on puisse avoir
12:11un référendum en 1995,
12:13qui a fait en sorte qu'on puisse avoir
12:14la constitution de 1991.
12:15Pourquoi ?
12:16Parce qu'on avait au moins une minorité,
12:18un tiers au moins des parlementaires
12:21qui s'opposaient à toute forme de réforme majeure
12:24de notre constitution.
12:26Et vous avez constaté que depuis la législature de 1991,
12:29on a enchaîné les modifications de constitution
12:32jusqu'au coup de libération.
12:36Nous, aujourd'hui,
12:37ce n'est pas ce que nous...
12:38En fait, on ne jette pas un regard négatif
12:43sur la gestion actuelle
12:44pour dire que l'objectif pour eux
12:46est de modifier la constitution.
12:48Mais on se veut être prévoyant
12:49parce qu'on ne sait pas de quoi est fait demain.
12:51C'est pour cela que nous lançons ce mouvement
12:54dénommé la majorité bloquante
12:56qui est en vérité la minorité de blocage
12:59pour être ce verrou là,
13:02comme en 1960,
13:04comme en 1991,
13:05qui pourra s'opposer
13:07à toute forme de réforme majeure
13:10de notre constitution,
13:13de texte de notre pays.
13:15Mais la minorité de blocage
13:16n'empêche pas au président élu
13:18de gouverner
13:19parce que lui, pour gouverner,
13:21il a juste besoin
13:22d'une majorité relative
13:25qui est de 51%.
13:27S'il a la moitié des parlementaires,
13:30il peut gouverner,
13:31il peut faire passer ses lois.
13:32Mais quand il faudra, par exemple,
13:33prendre des décisions majeures
13:35qui requièrent les un tiers,
13:37c'est à cet instant
13:37que la majorité bloquante
13:39que nous recherchons
13:39va s'opposer pour dire
13:41non, là, ce n'est pas bon,
13:42il faut aller au référendum.
13:43Donc c'est l'esprit
13:45de notre mouvement,
13:47d'une part,
13:47servir de sécurité
13:50pour la population
13:52au cas où ceux qui gouvernent
13:54veulent aller plus loin.
13:56D'autre part,
13:57donner l'immunité parlementaire
13:59qui va protéger
14:00les acteurs de la société civile
14:02qui seront au Parlement
14:03afin de leur donner
14:04plus de moyens,
14:05plus de force
14:06de défendre
14:07les causes des populations.
14:08Alors, pour aller peut-être
14:10dans le même sens,
14:11dans votre déclaration fondatrice,
14:13la majorité bloquante
14:14affirme vouloir s'opposer
14:16à toute forme de dérive
14:17administrative et constitutionnelle
14:19dans les institutions.
14:20Pouvez-vous expliciter
14:21ce positionnement
14:22et nous dire
14:23à quelles pratiques
14:24ou dérives précises
14:25vous souhaitez faire barrage ?
14:27Je vous prends un cas simple.
14:29Revenons sur l'actualité,
14:30les déguerpissements.
14:32Au niveau du Parlement,
14:35en tant que parlementaire,
14:37vous avez suivi
14:38les questions d'actualité.
14:39mon collègue,
14:39mon collègue Yodel Ngonga
14:40et moi avons interpellé
14:42le ministre de l'Habitat
14:45sur les procédures
14:47liées au déguerpissement.
14:50Mais nous ne sommes que
14:512 sur 98.
14:53C'est-à-dire,
14:54on aurait pu aller
14:55plus loin que ça,
14:56mais nous ne sommes pas
14:57en nombre suffisant.
14:59On prend le même cas
15:00des déguerpissements.
15:02Comment comprendre
15:03que les personnes
15:04sont déguerpies
15:05dans une localité
15:06et les responsables
15:09municipaux de la localité
15:11ne font même pas
15:12acte de solidarité
15:13avec leurs concitoyens
15:15qui relèvent
15:16de leurs circonscriptions.
15:18C'est pour cela
15:19que nous nous disons
15:20que nous voulons prendre
15:20le contrôle
15:21des collectivités locales.
15:23Nous voulons prendre
15:23le contrôle du Parlement
15:25au moins à une majorité
15:27de un tiers,
15:28une minorité de un tiers
15:29pour justement établir
15:31ce rapport de force
15:32pour qu'on puisse trouver
15:33les meilleures solidarités
15:35qui s'y est
15:35aux besoins
15:36des populations.
15:38Si nous étions
15:39à la mairie,
15:41il ne fût-ce que
15:42du premier
15:43et du deuxième arrondissement
15:44où les casses
15:45ont eu lieu,
15:47en tant que maire,
15:49en tant que maire,
15:49surtout que la décentralisation
15:50arrive une décentralisation
15:53qui nous confère
15:54certaines prerrogatives
15:56dorénavant
15:57par rapport
15:57à nos circonscriptions.
15:59Nous aurons,
16:00on aurait mené
16:01une action
16:02avec le pouvoir central
16:04représenté par le ministre
16:05pour trouver
16:07un juste milieu,
16:09donner un peu plus
16:09de temps aux populations
16:10de pouvoir partir
16:12parce qu'on aurait
16:13estimé en ce temps
16:13qu'il n'y a pas d'urgence.
16:15Mais il faut avoir
16:16des maires patriotes
16:17pour le faire.
16:18Il faut avoir
16:18des conseillers locaux
16:20pour le faire.
16:21Mais si les conseillers locaux
16:22qui sont à cet instant
16:24en fonction
16:25se sentent plus
16:26redevables
16:27du pouvoir exécutif,
16:32peut-être parce qu'ils
16:32appartiennent
16:33au même parti,
16:34mais il serait difficile
16:35que ces conseillers-là
16:36s'expriment
16:37en toute objectivité.
16:39Donc c'est ce que nous
16:39nous sommes en train
16:41de vouloir atteindre
16:43comme objectif,
16:45d'où le lancement
16:46de ce mouvement
16:47dénommé
16:47la majorité bloquante.
16:48Alors, à moins de deux mois
16:50des législatives
16:53et locales prévues
16:53en septembre-octobre,
16:55quelles sont concrètement
16:56les ambitions électorales
16:57de la majorité bloquante
16:59et sur combien
17:00de circonscriptions
17:01serez-vous présents
17:02et avec quelle stratégie ?
17:04D'accord.
17:05Sur le nombre
17:06de circonscriptions,
17:08on a un objectif.
17:09Nous avons envie,
17:10nous souhaitons avoir
17:1173 parlementaires
17:14parce qu'il faut dire
17:15qu'aujourd'hui,
17:16le nouveau code électoral
17:17fixe à 215
17:19le nombre de parlementaires,
17:21à savoir 145 députés
17:23et 70 sénateurs.
17:27Nous ambitionnons
17:28positionner
17:29au moins 80 parlementaires,
17:3480 députés,
17:35pour espérer avoir
17:38le minimum de 49 députés
17:41du côté de l'Assemblée nationale,
17:44constituant effectivement
17:45un tiers sur les 145.
17:51Du côté du Sénat,
17:53par rapport aux collectivités locales,
17:55nous comptons positionner
17:56au moins 35 listes
17:58aux élections locales
18:00pour nous permettre
18:01d'avoir des bureaux locaux
18:04assez représentatifs,
18:05capables d'élire des sénateurs
18:07parce que ce sont les conseils locaux
18:08qui vont élire les sénateurs.
18:10Et pour les sénateurs,
18:12nous ambitionnons
18:13en avoir 24.
18:15Ce qui fait que
18:1649 députés
18:18pour l'Assemblée nationale
18:19qui constitue
18:20les un tiers
18:21plus 24 sénateurs
18:23pour le Sénat
18:24qui constitue
18:25les un tiers des 70,
18:27c'est ce qui nous fait
18:2773 parlementaires
18:30constituant
18:31cette minorité
18:32de blocage
18:33sur les 215
18:34que nous appelons
18:35la majorité
18:36bloquante.
18:37Maintenant,
18:39comment est-ce qu'on compte
18:39s'y prendre ?
18:40Je ne vais pas venir ici
18:41dévoiler les stratégies
18:43mais la stratégie
18:44qui est la nôtre à l'Assemblée.
18:46Nous ne sommes pas
18:46un parti politique.
18:48Nous sommes une plateforme
18:49qui donne l'opportunité
18:50à ceux qui ont leurs moyens,
18:52à ceux qui sont porteurs
18:53d'un projet
18:54tant pour les élections législatives
18:56que les élections locales,
18:58de pouvoir intégrer
18:59notre plateforme
19:00afin d'avoir une dynamique
19:02qui est commune.
19:04C'est ce que nous nous offrons
19:05comme Canevas.
19:06Ce qui fait qu'à travers
19:08notre site internet,
19:09ceux qui souhaitent
19:10devenir des candidats
19:11dans leur circonscription,
19:12que ce soit au Gabon
19:13ou dans la diaspora,
19:14pourront s'identifier.
19:16Et ensemble,
19:17on va travailler
19:18pour mettre en place
19:19cette stratégie commune
19:20pour nous permettre
19:21d'arriver à atteindre
19:22les objectifs
19:22que je viens justement
19:24d'énumérer,
19:24à savoir 49 députés
19:27au moins qui constituent
19:28les un tiers au Parlement,
19:3024 sénateurs au moins
19:31et nous permettent
19:32d'avoir au moins
19:3435 collectivités locales
19:36qui constituent toujours
19:37les un tiers,
19:38donc des mairies et autres.
19:39Mais on a l'ambition,
19:42la ferme ambition
19:43de prendre le contrôle
19:45de la mairie de Libreville.
19:47Ça, c'est vraiment
19:47notre ambition
19:48parce que nous avons
19:49un plan,
19:50on a une vision,
19:51on a un projet
19:52pour notre Libreville,
19:54donc notre capitale.
19:56Et je pense que c'est le cas
19:57également pour les membres
19:58de la majorité bloquante
19:59qui sont dans d'autres villes.
20:00Mais nous,
20:01nous avons un projet spécifique
20:02pour Libreville
20:03que nous aurons l'occasion
20:04de vous présenter
20:05pendant la période
20:07de la campagne électorale.
20:08Alors,
20:09le 5 juillet 2025,
20:11s'est tenue
20:11l'Assemblée générale
20:12constitutive
20:13de l'Union démocratique
20:15des bâtisseurs,
20:16formation politique
20:17fondée par le président
20:18de la République.
20:19Quel regard portez-vous
20:20sur cette initiative ?
20:22Y voyez-vous
20:23une clarification
20:24bienvenue
20:25ou une confusion
20:25des genres ?
20:27Non, mais c'est
20:27un parti politique
20:28qui s'est créé.
20:29L'objectif
20:31d'un parti politique,
20:32c'est de conquérir
20:33le pouvoir.
20:34Le président de la République,
20:36aujourd'hui,
20:37que nous avons soutenu
20:38et le projet de société
20:41qu'il porte
20:41n'est pas seulement le sien,
20:42c'est le nôtre,
20:43également à tous,
20:44notamment nous,
20:45qui avons soutenu
20:46et qui allons défendre
20:47ce projet de société.
20:49Mais nous restons convaincus,
20:50ça c'est un avis
20:50qui est personnel à nous,
20:52membres de la majorité bloquante,
20:54qu'il est important
20:55pour que ce projet de société
20:56puisse se réaliser,
20:58qu'il y ait suffisamment
20:59d'objectivité
21:00au sein des organes
21:03qui auront à l'accompagner
21:04dans la matérialisation
21:05de ce projet de société.
21:07C'est pour cela
21:07que nous émettons
21:08beaucoup de réserves
21:09par rapport éventuellement
21:11au candidat
21:12qu'il va présenter.
21:13Quand on voit
21:13une résurgence
21:14des pédégistes d'hier
21:17qui viennent aujourd'hui
21:19écumer les rangs
21:21de ce parti politique,
21:24bon, ça nous amène
21:27et ça nous motive
21:27nous dans notre position
21:30et dans notre posture
21:31de dire qu'il faut
21:32une autre voie
21:34au sein du Parlement
21:35pour s'opposer
21:37à ces pratiques-là
21:38parce qu'on peut déjà
21:39l'observer,
21:40on a le sentiment
21:41qu'ils ont des difficultés
21:43à se détacher
21:44de leurs pratiques.
21:44Mais c'est une culture
21:45chez eux.
21:46On sait que ce n'est pas
21:47du jour au lendemain
21:48qu'ils vont s'en défaire.
21:50Mais par rapport à ça,
21:52nous disons
21:52le président a été élu
21:55et nous nous sommes battus
21:56pour qu'il le soit.
21:59Il a eu les faveurs
22:00des Gabonais
22:01à hauteur de 94,85%.
22:03Moi-même,
22:05vous m'avez reçu ici
22:05en tant que porte-parole
22:07du président
22:08Bruce Clotter-Oligui Ngema.
22:11Mais le fait
22:12que j'ai soutenu
22:13le président
22:14pour la conquête
22:16du pouvoir exécutif
22:17ne sous-entend pas
22:18que je dois le soutenir
22:20pour la conquête
22:21du pouvoir législatif.
22:22Ce sont deux élections
22:22et deux pouvoirs différents.
22:25J'ai rempli ma mission.
22:26On a rempli notre mission
22:27en tant que copil citoyen
22:28à l'époque
22:29parce que nous avons soutenu
22:30la candidature
22:31du président
22:32Olivier Ngema.
22:33Notre mission
22:34a été remplie.
22:35Maintenant,
22:36nous sommes sur
22:36une autre mission,
22:37celle de nous assurer
22:38que le Parlement
22:39qui va être élu
22:41soit un Parlement
22:42patriote.
22:44Et rien ne nous dit
22:45que les parlementaires
22:46patriotes
22:47que nous voulons avoir
22:47dans ce Parlement
22:48viennent
22:49de son parti politique.
22:51C'est pour cela
22:52que nous nous recherchons
22:53selon la définition
22:55qu'est la nôtre
22:55des patriotes,
22:56des personnes engagées
22:57qui seront à même
22:58de façon objective
23:00de défendre
23:01les intérêts
23:01du plus grand nombre
23:02au Parlement.
23:03Je ne peux que sauter
23:04bon vent
23:05au parti
23:06du président
23:08de la République
23:09qu'il avait besoin
23:09d'un instrument politique.
23:11Il a cet instrument politique
23:13aujourd'hui.
23:14Les choix des hommes
23:15qu'il anime,
23:15c'est à sa discrétion,
23:18il a fait le choix
23:19de choisir
23:20X et Y
23:21pour marcher
23:22ensemble,
23:23même si nous
23:24qui l'avons soutenu
23:24pour l'élection présidentielle,
23:27nous émettons des réserves.
23:28Quand on regarde
23:28les profils
23:29de ces personnes
23:30qui, hier encore,
23:33ont accompagné
23:33Ali Bongo
23:34dans sa chute,
23:36je veux simplement
23:36espérer
23:37qu'il n'en sera
23:38pas de même
23:38pour le président
23:40de la transition
23:41auprès duquel
23:42ils se sont rapprochés
23:43et avec lequel
23:44ils vont marcher.
23:46Mais l'autre chose
23:46qu'on devait aussi
23:47comprendre aujourd'hui,
23:49ce sont les dispositions
23:50de la nouvelle constitution,
23:52de la constitution
23:52en vigueur.
23:54Dans le préambule
23:54de la constitution,
23:55cette constitution
23:56consacre
23:56de rénavant
23:57la démocratie
23:58comme pluraliste
24:00pour les partis politiques
24:02opposition majorité
24:03et centriste
24:04et participative
24:05pour ceux
24:06qui ne sont pas
24:07acteurs politiques.
24:09Et donc nous,
24:09en nous positionnant
24:10en tant que majorité
24:11bouquante
24:12pour l'histoire
24:12de notre pays,
24:14nous nous positionnons
24:14comme étant
24:15le premier mouvement
24:16participatif
24:17de notre démocratie
24:19à l'ère
24:20de cette nouvelle
24:20constitution.
24:22Ça permettrait
24:23aux gens
24:23de comprendre
24:24qu'on peut aspirer
24:25à devenir
24:26représentant du peuple
24:27sans pour autant
24:28appartenir forcément
24:30à un parti politique.
24:31Mais voyez-vous,
24:33les gens ne le perçoivent
24:34pas jusqu'à présent
24:35parce qu'ils restent
24:36dans le modèle
24:36de l'ancienne constitution.
24:39Ils ne font même
24:39pas le lien
24:40que la constitution
24:41actuelle
24:42est différente
24:43de l'ancienne
24:44du point de vue
24:44de la participation
24:45démocratique
24:46parce qu'il y a maintenant
24:47le caractère participatif
24:48et nous allons jouer
24:49notre rôle
24:50en tant que mouvement
24:52participatif,
24:53acteur participatif
24:54à la démocratie
24:55face aux acteurs
24:57politiques
24:57et aux partis politiques.
24:59Alors,
24:59vous le rappelez
25:00précédemment,
25:00vous avez soutenu
25:01le président
25:02Olivier Guéma
25:03lors du référendum
25:04constitutionnel.
25:05Et on demeure lié
25:06par rapport
25:06au projet de société.
25:07Oui, bien sûr.
25:08Parlons de la présidentielle,
25:09bien sûr.
25:10Alors,
25:10est-ce qu'en lançant
25:11votre mouvement
25:11aujourd'hui,
25:13n'y a-t-il pas
25:13un risque de concurrence
25:14avec son parti politique ?
25:15Mais l'objectif,
25:16c'est ça.
25:16Mais attends,
25:17l'objectif a été clair.
25:19Attends,
25:19vous me voyez,
25:19moi, par exemple,
25:20je prends un cas simple.
25:22Même dans le plus beau
25:23des mondes,
25:24UDB investit
25:26un ancien
25:27pédégiste
25:28pour son compte.
25:30Et vous me voyez,
25:31moi,
25:31Geoffroy Fouboula,
25:32inviter la population
25:33à apporter des suffrages
25:35à l'ancien pédégiste
25:35qui a aidé
25:37à mal gouverner hier,
25:40qui ont laissé passer
25:41toute forme de loi,
25:42la dépénalisation,
25:43tout ça, tout ça.
25:44Parce que,
25:45soi-disant,
25:45il serait aux côtés
25:46du président
25:46que moi j'ai soutenu.
25:47Mais ça,
25:48ça ne peut pas arriver.
25:50Ce n'est même pas possible.
25:52J'ai soutenu le président
25:53et la mission
25:53qui est la mienne,
25:54c'est de m'assurer
25:55que le projet de société
25:56puisse aller
25:57à son terme.
25:59C'est de m'assurer
26:00que la constitution
26:00que nous avons adoptée
26:02puisse justement produire
26:03l'impact positif
26:05aux recherches
26:05auprès de la population.
26:07Donc,
26:07si le président décide
26:08de s'entourer,
26:09par exemple,
26:10des personnes
26:11qui ont passé leur temps
26:12à bafouer cette constitution
26:14pour leurs propres intérêts,
26:16à marcher sur la population
26:17pour leurs propres intérêts,
26:19c'est son choix
26:19que je respecte,
26:21mais son choix
26:21n'est pas le mien.
26:23Moi,
26:23je ne suis pas politicien.
26:24Je soutenue le président,
26:26je continue de soutenir
26:27le projet qu'il porte
26:28par objectivité.
26:30Ce n'est pas tant
26:31la personne du président
26:32que je soutiens.
26:32je ne soutiens pas
26:34les individus.
26:36Je défends des causes,
26:37je ne défends jamais
26:38des individus.
26:39Je ne suis pas
26:39beaucoup de gens
26:40oliguistes,
26:42tout ça.
26:42Non,
26:42je ne suis pas là-dedans.
26:44Je soutiens la personne
26:45de façon franche
26:45et sincère.
26:47Quand c'est bon,
26:48je dis
26:48félicitations,
26:49c'est bon.
26:50Quand c'est mauvais,
26:52je vous fais comprendre
26:52également que c'est mauvais
26:53parce que c'est ma nature,
26:55c'est ma déformation
26:56en tant qu'acteur civique
26:57et il faut que les gens
26:58apprennent
26:59à nous accepter
27:00comme telles.
27:02On ne court pas
27:02derrière les gens,
27:03on ne soutient pas
27:04des personnes.
27:06On a un devoir
27:06envers la République,
27:08pas envers des individus,
27:09même si ces personnes-là
27:10sont des personnes
27:11qui nous ont
27:12donné des opportunités
27:15inexpérées.
27:16Mais la meilleure façon
27:17de rendre service
27:19à ces personnes,
27:20c'est d'être franc
27:20avec ces personnes,
27:22d'apprendre à dire
27:23à ces personnes
27:23que là,
27:24ce n'est pas bon,
27:24que la personne
27:25le prenne positivement,
27:27négativement,
27:28qu'elle vous déteste
27:29ainsi de suite.
27:30Là n'est plus mon problème.
27:31Moi, je te dis
27:32mes vérités.
27:34Un jour,
27:34tu t'assérais,
27:35peut-être que tu te rendras
27:36compte,
27:36j'espère pas en retard,
27:37mais en fait,
27:38ce qu'il disait là,
27:38c'était vrai.
27:40C'est comme ça,
27:40c'est notre état d'esprit.
27:42En France comme tel,
27:43le président souhaite
27:44bon vent à ses candidats.
27:46Lesquels candidats
27:47trouveront les candidats
27:48de la majorité
27:49bloquante
27:49en face,
27:51sur le terrain.
27:52Alors,
27:53autre sujet
27:53assez important,
27:54la réforme de la loi
27:55sur les partis politiques
27:56introduit désormais
27:57l'obligation
27:58d'enregistrement
27:59des militants
28:00via le numéro
28:02d'identification
28:03personnelle.
28:04Le NIP.
28:04En tant qu'acteur civique
28:05de premier plan,
28:07cette mesure vous semble-t-elle
28:08compatible avec la liberté
28:09d'adhésion politique
28:10et n'y voyez-vous pas
28:12un risque d'atteinte
28:13à la vie privée ?
28:14Non,
28:14en fait,
28:15il n'y a pas de risque
28:15d'atteinte à la vie privée.
28:16Pourquoi ?
28:17Parce que,
28:18mais quand on affiche
28:19la liste électorale,
28:21le NIP,
28:22là,
28:22tout le monde
28:23voit le NIP.
28:23Donc,
28:24ce n'est pas en fait
28:24une information
28:25qui est confidentielle.
28:27C'est une information
28:28qui est accessible
28:28à tout le monde.
28:29Mais en utilisant
28:30le numéro
28:31le NIP lui-même.
28:32Oui,
28:32mais puisque le NIP
28:32est un numéro
28:34qui figure
28:35sur les listes électorales,
28:36lesquelles listes électorales
28:37sont publiques.
28:39Donc,
28:39en gros,
28:40l'idée derrière,
28:42c'est justement
28:42d'éviter
28:43la transhumance.
28:45Parce que,
28:46à travers le NIP,
28:47ça permet effectivement
28:48de mieux sélectionner
28:49les doublons.
28:51Je prends un cas sans.
28:51je peux m'appeler
28:53Geoffroy Foumboulat.
28:55Et il y a un autre
28:55qui s'appelle aussi
28:56Geoffroy Foumboulat.
28:58C'est-à-dire,
28:58si on reste juste
28:59sur le côté
29:00de la pièce
29:00d'identité nationale,
29:03on va dire
29:03que c'est la même personne
29:04pour avoir confusion.
29:05Mais les personnes
29:06qui portent les mêmes,
29:07même s'ils ont
29:07les mêmes visages,
29:08ce sont des jumeaux,
29:09m'accusent du NIP
29:09de personnes différentes.
29:12C'est là
29:12tout l'intérêt du NIP.
29:13Ça permet justement
29:14de faire
29:15ce meilleur filtrage.
29:17maintenant
29:17au parti politique,
29:20je pense que c'est
29:21dans la loi,
29:22de ne pas divulguer
29:23les informations
29:24de leurs militants.
29:25Pourquoi ?
29:26Parce que quand
29:26les militants
29:27viennent s'inscrire,
29:29le NIP
29:29ne dit pas forcément
29:31qui est le détenteur.
29:33Le NIP
29:33ne nous dit pas forcément
29:34qui.
29:35Si moi je vous donne
29:35un numéro NIP,
29:37vous ne saurez pas
29:37à qui il appartient.
29:38On voit un peu.
29:39Donc,
29:40hormis le NIP,
29:41quand les adhérents
29:43viennent s'inscrire,
29:44ils donnent
29:45leurs informations personnelles.
29:46Les numéros de téléphone,
29:48leur nom,
29:50leur identité,
29:50peut-être leur quartier,
29:51leur lieu de résidence.
29:53Ça,
29:53ce sont des informations
29:54qui relèvent
29:54de la vie privée.
29:56Et les partis politiques
29:57ne doivent pas
29:57divulguer ces informations.
29:59Mais demandons
30:00l'ONIP
30:00comme élément
30:02constitutif.
30:03Non,
30:03moi je ne trouve pas
30:04qu'il n'y a pas
30:05une incompatibilité.
30:06Alors,
30:06peut-être que certains,
30:08en parlant d'un autre exemple,
30:10certains redoutent
30:10une utilisation politique
30:12de ces fichiers,
30:13notamment à l'encontre
30:14des fonctionnaires
30:15ou des citoyens
30:15opposés au pouvoir.
30:17N'y a-t-il pas
30:18un risque
30:18de dissuasion
30:19démocratique ?
30:22Quelle garantie
30:23proposez-vous
30:23pour protéger
30:24les citoyens
30:25dans l'exercice
30:26de leur engagement politique ?
30:27Non,
30:27mais ça a toujours été ainsi.
30:29Avant l'ONIP,
30:31quand vous allez créer
30:32votre parti politique,
30:35quand on dit non,
30:36il faut amener
30:379 000 membres
30:38ou bien 3 000 membres.
30:40On demande quoi,
30:40amener
30:41les actes
30:45d'adhésion,
30:46donc les copies
30:46de vos fichiers
30:47d'adhésion.
30:47Mais il y a tout ça dessus.
30:48Il y a ton nom,
30:49il y a ta formation,
30:50ta fonction,
30:51il y a ton numéro
30:52de téléphone.
30:53Donc,
30:53si l'État voulait
30:54t'embêter
30:54parce que tu es
30:55dans le parti de X,
30:56ça n'a pas changé.
30:58La seule différence,
30:59c'est que l'ONIP,
30:59comme je le disais,
31:00permet simplement
31:01de mieux filtrer
31:02les informations.
31:04Mais la pratique
31:05est la même.
31:07On a toujours eu
31:07des fonctionnaires
31:08dans l'opposition
31:08qui se sont
31:09ouvertement affirmés.
31:11Donc,
31:11on en fait des frais
31:12sous le régime
31:14précédent,
31:15le régime Bongo PDG.
31:17D'autres ont pu
31:18s'en sortir
31:19par la grâce de Dieu.
31:20D'autres étaient
31:20obligés de jouer
31:21aux pirouettes.
31:22Ils sont là-bas à gauche,
31:23ils sont là-bas à droite.
31:24Mais ce n'est pas
31:24ce qui va aujourd'hui
31:25changer parce qu'à l'ONIP,
31:27le fonctionnement
31:27est le même
31:28jusqu'à ce côté numérique
31:29qui a été rajouté.
31:31Alors,
31:31depuis le 14 juillet,
31:34le ministère de l'Intérieur
31:35a lancé la révision
31:36des listes électorales
31:37une étape cruciale
31:39du processus électoral.
31:41Quel regard portez-vous
31:41sur son déroulement
31:42puisqu'il a commencé
31:43aujourd'hui ?
31:45Avez-vous des inquiétudes
31:46ou des recommandations
31:47à formuler
31:47pour garantir
31:48sa crédibilité ?
31:50Bon,
31:50mais on a eu
31:52l'expérience
31:53de désenrôlement
31:56pour le référendum
31:58et pour la présidence.
32:00Et ça,
32:00c'est super bien passé.
32:01D'ailleurs,
32:02les compatriotes,
32:04depuis leur téléphone,
32:06peuvent vérifier
32:06vérifier leurs inscriptions.
32:09Donc,
32:09il y a eu
32:09une amélioration.
32:10Je ne crains pas trop
32:12par rapport
32:13au processus
32:15parce que je pense
32:16que le code électoral
32:17que nous avons
32:18donne suffisamment
32:20de garanties
32:21pour avoir
32:22un processus électoral
32:23transparent.
32:24Ça,
32:24c'est le code,
32:25c'est la loi.
32:26Maintenant,
32:27derrière,
32:28il faut avoir
32:28des patriotes
32:29qui gèrent
32:30ce processus électoral.
32:32Nous avons aujourd'hui,
32:33par exemple,
32:33l'affichage public
32:34des résultats
32:35une fois après
32:36lors d'épouillement,
32:38chose qu'on n'avait pas
32:38avant,
32:40chose qu'on a maintenant
32:41dorénavant,
32:41comme ça se fait
32:42dans d'autres pays
32:43comme le Sénégal et autres.
32:45Maintenant,
32:45la gestion
32:45relève
32:47des autres personnes.
32:49Moi,
32:49le souci que j'ai
32:50n'est pas
32:51tant au niveau
32:52du processus
32:54d'inscription,
32:55mais c'est peut-être
32:56sur le calendrier
32:57électoral.
32:58Pourquoi ?
32:58Parce que,
32:59comme vous le savez,
33:01pour être candidat,
33:02il faut d'abord
33:02être électeur.
33:05Et pour savoir
33:05si on est électeur,
33:07il faut attendre
33:08les listes électorales.
33:10Or,
33:11nous nous retrouvons
33:11dans quelle situation ?
33:12Nous nous retrouvons
33:12dans une situation
33:13où le processus
33:15d'enrôlement
33:16part du 14 juillet
33:18aujourd'hui
33:18au 12 août.
33:20Le processus
33:21du dépôt
33:22des candidatures
33:23part du 27 juillet
33:26au 7 ou au 8 août.
33:28Donc,
33:29on dépose
33:29des candidatures
33:31dans un processus
33:32de révision
33:33où peut-être
33:35les primo-électeurs
33:36ne savent pas
33:37si leur nom
33:38va apparaître
33:38sur la liste électorale
33:40pour laquelle
33:41l'enrôlement
33:42finit
33:42quatre jours
33:43après la date
33:44de clôture
33:45des dépôts.
33:46Vous voyez,
33:46donc,
33:47moi,
33:47ma gêne
33:48est juste
33:49à ce niveau.
33:50Je comprends
33:50effectivement
33:51que les autorités
33:53du ministère
33:54soient peut-être
33:55prises
33:55par les délais,
33:57mais le risque,
33:58il est justement
33:59celui-là.
34:00comment quelqu'un
34:01qui vient à peine
34:02de s'inscrire
34:02peut
34:04avoir la garantie
34:07qu'en étant
34:08candidat,
34:09sa candidature
34:10ne va pas être
34:11rejetée.
34:13Qu'est-ce qui lui fait
34:14qu'il garantit
34:14que son nom
34:15va figurer
34:15sur la liste électorale
34:17et tout ce qui s'en suit.
34:18Il y a vraiment tout ça.
34:20Qu'est-ce qui garantit
34:20même
34:21qu'en étant
34:22primo-électeur,
34:24en s'inscrivant,
34:25je dis n'importe quoi,
34:26dans mon siège,
34:27troisième arrondissement,
34:28deuxième siège,
34:29et dans mon centre de vote
34:31qui est Kingele
34:31où je suis,
34:33qu'est-ce qui lui fait,
34:34qu'est-ce qui garantit
34:35que son nom
34:36va sortir
34:37à Kingele
34:38au moment où
34:39il dépose
34:40sa candidature,
34:42c'est-à-dire que
34:42les fiches,
34:43les listes électorales
34:45ne seront publiées
34:46qu'après le 12.
34:50Donc il dépose,
34:51les listes ne sont pas.
34:52Il y a tout ça.
34:53Je pense que la logique
34:54aurait voulu
34:54qu'on boucle
34:55d'abord avec le processus
34:57électoral
34:57pour que chaque citoyen
34:59ait la confirmation
35:00qu'il est électeur
35:02et ensuite
35:02on ouvre maintenant
35:03la période
35:05de dépôt
35:06des candidatures
35:07parce qu'on ne peut
35:07être candidat
35:08que celui
35:09qui est à la base
35:09électeur.
35:11Mais bon,
35:11on va voir
35:12comment est-ce que
35:13le ministère,
35:16l'ACNOSER
35:17et l'ACER
35:18vont gérer
35:19cette question-là.
35:20mais je vous présente
35:21déjà à mon sens
35:23quelques manquements.
35:25Alors,
35:25vous avez presque
35:25répondu
35:26à l'avant-dernière
35:29question
35:30de cette émission
35:30concernant
35:31votre candidature.
35:33On sait,
35:34vous êtes candidat
35:35au 3e arrondissement.
35:36Deuxième siège.
35:37Deuxième siège.
35:38Comment je crois
35:39Fongula
35:40prépare
35:40ce nouveau challenge
35:42puisque
35:42en 2003
35:45vous étiez
35:45déjà candidat ?
35:46Bon,
35:46mais là,
35:47on reprend
35:47juste
35:47les hostilités
35:49avec une ambition
35:51plus grande
35:52et une responsabilité
35:53plus grande
35:54en tant que
35:55coordonnateur
35:56du mouvement
35:58La Majorité
35:59Bloquante
36:00parce que là,
36:01il ne sera plus seulement
36:02question
36:02de Geoffroy Fongula.
36:04Si ça n'était que moi,
36:05je me concentrerais
36:06uniquement dans mon siège
36:07pour être élu.
36:08Mais je suis conscient
36:09d'une chose
36:10de par mon expérience
36:11de député
36:11de la transition
36:12que si nous ne sommes
36:13pas assez nombreux
36:14au Parlement,
36:16tu peux être là
36:17mais tu es
36:17noyé en fait.
36:19c'est pour cela
36:19qu'on déploie
36:20plus notre énergie
36:21pour faire en sorte
36:24que beaucoup plus
36:24de compatriotes
36:25puissent s'engager
36:27et qu'on puisse
36:29être plus nombreux
36:30au niveau
36:31du Parlement.
36:32Donc,
36:32les stratégies,
36:33elles sont là,
36:34elles sont mises en œuvre
36:35mais là,
36:35nous sommes d'abord,
36:36on se concentre,
36:36je me concentre d'abord
36:37sur la stratégie nationale,
36:40c'est sur quoi
36:41nous sommes en train
36:42de travailler.
36:43on a bouclé
36:44avec les derniers tests
36:47du site internet
36:50qui permettra
36:51par exemple
36:52à tous les compatriotes
36:54qui souhaitent
36:55être candidats
36:56de pouvoir
36:57exprimer leur intention
36:59de candidature
37:00qu'ils soient dans
37:00la diaspora ou non.
37:02Mais encore que,
37:03ce matin,
37:03on a bouclé
37:04avec les aspects
37:05de contribution.
37:05On a intégré
37:07les derniers API
37:08qui feront en sorte
37:09que si vous vous souhaitez
37:11nous soutenir,
37:12soit de façon ouverte
37:13ou de façon anonyme,
37:14depuis votre RTL monnaie,
37:16votre MoveMonnaie,
37:17votre Mastercard,
37:19Paypal,
37:20juste sur un clic
37:21pour s'y apporter
37:22votre contribution.
37:23Nous ne sommes pas
37:24des politiciens,
37:25nous ne sommes pas
37:26un parti politique,
37:27nous n'avons pas
37:28ce qu'on appelle
37:30pas l'offre électoral
37:32mais les subventions
37:34accordées au parti politique
37:35Nous sommes des citoyens
37:37comme ça s'est fait
37:39au Sénégal.
37:40Nous souhaitons être
37:41ces citoyens-là
37:42portés par la population
37:44comme le PASTEF l'a été,
37:46comme beaucoup d'autres
37:46même si nous ne sommes
37:47pas un mouvement politique.
37:48On a eu des mouvements
37:49comme Yannamard
37:50et bien d'autres
37:50qui se sont engagés
37:52et autres
37:53et on souhaite
37:53et on compte sur
37:54l'appui des populations
37:56qui pourraient nous envoyer
37:5710 000 en 20 000
37:58pour soutenir une candidature
37:59dans une province
38:01et autre.
38:01Mais je boucle avec
38:03en étant candidat
38:04le message aussi
38:05qu'on envoie aux gens
38:06c'est que
38:08les personnes
38:10que vous allez élire
38:11soyez sûrs
38:13que ce sont ces personnes-là
38:14qui iront
38:14porter vos préoccupations
38:17au Parlement
38:17où les décisions
38:18se prennent.
38:19Parce que le constat
38:20malheureux est que
38:21beaucoup vont élire
38:23leurs amis et connaissances
38:25qui ne se sont jamais
38:26un jour exprimés
38:27sur leur situation
38:28mais quand les difficultés
38:30arrivent
38:30ils viennent s'acharner
38:31sur nous
38:32à tort de la société civile.
38:33mais Fumbula dit quoi ?
38:34Il ne parle plus
38:35il est comme si
38:36mais Lionel Ngonga
38:38est où ?
38:38Marcel Ibame est où ?
38:39La personne qui l'a dit
38:40son tonton
38:41est député
38:42mais la personne
38:44ne part pas
38:44demandant son tonton
38:45de s'exprimer
38:46sur cette situation
38:47parce que
38:48c'est peut-être
38:48ton tonton
38:49qui paye l'école
38:49donc lui
38:50il préserve
38:50ses intérêts
38:52et il vient
38:53s'acharner
38:53en tant que personne
38:55sur les acteurs
38:56que nous sommes
38:57à qui ils n'ont même
38:58pas apporté
38:59leur suffrage.
38:59Donc là c'est un appel
39:02à la responsabilité collective
39:03que les Gabonais
39:05aujourd'hui
39:05puissent prendre
39:06leur responsabilité
39:07en envoyant
39:08des parlementaires
39:10patriotes
39:11des maires patriotes
39:12dans les différents
39:13organes dédiés.
39:15Alors peut-être
39:15un dernier message
39:16notamment à l'endroit
39:17des jeunes
39:18souvent désamusés
39:18par l'offre politique.
39:20Mais nous ne sommes pas
39:21des politiciens
39:22quand vous décidez
39:24de choisir quelqu'un
39:25commencez à vous poser
39:25la question
39:26est-ce que la personne
39:28là pour laquelle
39:28je veux voter
39:29ou bien qu'il y ait
39:30être candidat
39:30laisse déjà un jour
39:32entendu
39:33défendre une cause
39:34une situation
39:35c'est ça en fait.
39:37Nous là
39:38je pense que
39:39s'il fallait faire
39:40un baromètre
39:40par rapport aux politiques
39:42nous qui sommes
39:43la société civile
39:44passons notre temps
39:45à défendre
39:46les causes
39:47du plus grand nombre.
39:49Mais est-ce qu'on peut
39:49dire la même chose
39:50des politiciens
39:51qui pendant
39:53tout ce temps
39:54depuis que le Gabon
39:54est republi
39:55ce sont ceux qui ont
39:56étaient toujours
39:56majoritairement
39:57là où les décisions
39:59se prennent
39:59et là où ils doivent
40:00porter la voix
40:01de la population.
40:02Vous avez suivi
40:03les activités
40:04du Parlement
40:05de la transition
40:05et vous avez dû voir
40:07la densité
40:07de nos actions
40:08tant au niveau
40:09des questions
40:10d'actualité
40:11que d'autres éléments.
40:13Vous avez majoritairement
40:14des personnes
40:14comme Lionel Engunga
40:15Marcel Libama
40:16Geoffroy Fongola
40:17qui essayent
40:19de porter au Parlement
40:20les préoccupations
40:21des populations.
40:23Donc
40:23la population
40:25aujourd'hui
40:25elle est responsable
40:26les jeunes
40:26sont aujourd'hui
40:27face à leurs
40:28responsabilités
40:29c'est pas la peine
40:31d'aller voter
40:31les parents
40:32qui vous transportent
40:33et autres
40:34et quand vous aurez
40:35des difficultés
40:36liées aux bourses
40:36vous viendrez
40:37vous acharner
40:37sur nous autres
40:38à qui vous n'avez
40:39pas apporté
40:40vos suffrages
40:40parce qu'en ce moment
40:41nous n'aurons pas
40:42d'immunité
40:43pour être protégés
40:44donc on ne pourra
40:45pas agir
40:46quand vous vous souhaitez
40:48qu'on puisse agir
40:49parce que la seule
40:50personne qui pourra
40:50agir comme eux
40:52ils souhaiteraient
40:53qu'on puisse agir
40:53c'est celui qui a
40:54d'immunité
40:54parce qu'il est protégé
40:55il sait qu'il peut
40:56aller cogner à gauche
40:57il ne va pas
40:58être arrêté
40:59il peut crier à droite
41:00il ne va pas
41:00être arrêté
41:01mais nous
41:01n'ayant pas de protection
41:03nous serons contrés
41:04comme on l'a toujours
41:05fait de nous limiter
41:06aux démarches
41:07administratives
41:08aux courriers
41:09si ça prospère
41:09tant mieux
41:10ça ne prospère pas
41:11on fait avec
41:12donc là
41:13chacun est face
41:14à ses responsabilités
41:15on va voir
41:16quelle est la responsabilité
41:18que les compatriotes
41:19vont prendre
41:20au soir du 7 septembre
41:222025
41:23Geoffroy Foumoula
41:25nous vous remercions
41:26pour cet échange
41:26riche et instructif
41:28qui aura permis
41:29à nos téléspectateurs
41:30de mieux comprendre
41:30les fondements
41:32les objectifs
41:32et les ambitions
41:33du mouvement
41:33La Majorité Bloquante
41:35nous vous souhaitons
41:36bonne chance
41:37pour la suite
41:38de votre engagement politique
41:39et espérons vous retrouver
41:41très prochainement
41:42sur le canapé rouge
41:43Merci
41:43C'est La Majorité Bloquante
41:45qui vous remercie
41:45Merci

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