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Lors de l'émission 180 Minutes Info du 11 juillet, Guillaume Senet, créateur du spectacle «Murmures de la cité», est revenu sur l'accusation d'un député communiste : «On est sur de l'extrapolation à des fins politiques, on essaye de diaboliser l'initiative. C'est tout simplement honteux».

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Transcription
00:00Qu'est-ce que vous répondez à ce député communiste de l'Allier qui vous accuse en substance,
00:07en faisant le choix d'être financé par Pierre-Édouard Sterrin, de participer à un projet politique ?
00:14Vous lui rétorquez quoi aujourd'hui ?
00:16Alors je lui réponds qu'il est totalement hors sujet.
00:18J'avais écrit des communiqués en ce sens il y a quelques jours.
00:21On parle ici d'un spectacle historique, un spectacle qui rassemble du monde,
00:25qui a pour objectif de fédérer, également de faire redécouvrir à la population locale son histoire, son patrimoine,
00:34venir politiser cela, venir mettre une étiquette politique sur les personnes qui participent,
00:40qui tiennent ce projet, parce que certains soutiens ne conviendraient pas à cette personne
00:47ou parce que les membres de l'association auraient des convictions religieuses, politiques,
00:55qui s'ils ne regardent qu'elles, c'est absolument scandaleux et hors sujet.
00:59Voilà ce que je lui réponds.
01:00En plus le spectacle, si j'ai bien compris, a fiche complète, donc ça veut dire que ça plaît ?
01:04Il trouve son public visiblement ?
01:06Effectivement, complète sur les trois soirs.
01:09Alors ce sont plus de 2000 billets qui ont été vendus pour cette représentation.
01:14C'est effectivement un beau succès, un premier succès.
01:18Alors le second succès, on l'attend ce soir.
01:20Toutes nos équipes sont en train de se préparer pour confirmer ce succès sur scène.
01:26Mais effectivement, il y a un bel engouement populaire.
01:29Les gens, les personnes, les habitants, la population a répondu présente
01:33et nous avons reçu beaucoup, beaucoup de soutien pour monter ce spectacle,
01:38monter ce projet, cette grande fresque historique qui se veut fédératrice, populaire, apolitique.
01:45Et en tout cas, faire en sorte de pouvoir rassembler les gens dans une dynamique positive.
01:51Alors il dit que c'est anti-républicain, votre opposant, enfin en tout cas votre opposant du jour,
01:58ce député communiste, parce qu'au fond, il vous accuse de faire la part belle
02:03à la période napoléonienne après la Révolution française
02:07et puis après de considérer finalement que l'année 40, c'est pas tout à fait ce que ça a été.
02:13Là aussi, comment vous vous défendez face à ces accusations ?
02:18Face à ces accusations, on se rend compte qu'il y a des gens qui sont des abonnés de la déconstruction,
02:24ce sont des gens qui vont s'attacher en permanence à voir ce qu'ils peuvent défaire, ce qu'ils peuvent casser.
02:31Nous avons justement fait exprès dans ce spectacle, dans cette fresque historique,
02:35de prendre des éléments historiques fédérateurs, des éléments que personne ne peut remettre en cause.
02:42Alors quand on parle de Napoléon, c'est toutes les masses de granit, c'est tout ce que l'on voit à Paris,
02:47mais ici à Moulin, c'est le lycée Théodore de Banville.
02:50C'est un héritage costaud.
02:53Alors voilà, nous accuser, pareil, de révisionniste historique,
02:56alors que ce spectacle n'a pas eu lieu une fois de plus.
02:59On est dans l'extrapolation, bien évidemment, à des fins politiques.
03:03Je rappelle que ce spectacle n'a encore jamais eu lieu,
03:05que ce député n'a pas eu accès au contenu du spectacle, ni au script.
03:13Alors voilà, on est sur l'extrapolation à des fins politiques.
03:17On essaie de coller une étiquette, on essaie de diaboliser les gens, les initiatives.
03:24Et c'est tout simplement honteux.
03:27À des fins politiques, vous ne pourriez pas si bien dire,
03:29parce qu'il y a ce rassemblement organisé pour dénoncer ce soir votre spectacle,
03:34à l'appel de la CGT notamment, c'est-à-dire que vraiment là,
03:38vous êtes dans le viseur de la gauche, de ces relais, de ces affidés.
03:44Alors effectivement, on a un front qui se mobilise.
03:48Alors un front qui affiche justement sur ces communiqués de nombreux collectifs.
03:55Alors après, voilà, la réalité humaine de ces collectifs,
04:00c'est que souvent ce sont les mêmes personnes qui sont dans chaque collectif.
04:04Ah, il y a eu un petit problème.
04:05Assez limité.
04:07Oui, vous m'entendez ?
04:08Oui, oui, ça a un petit peu coupé, mais allez-y, finissez votre phrase, je vous en prie.
04:12Oui, alors plusieurs effectivement collectifs,
04:15collectifs, partis, syndicats qui se mobilisent contre mon modacité.
04:19Mais lorsque l'on regarde un peu les effectifs en présence à chaque fois,
04:23eh bien on se rend compte que ces collectifs regroupent les mêmes personnes.
04:27Donc voilà, ce sont des effets de communication.
04:29Les effets de communication.
04:30Merci.
04:31Merci.
04:32Merci.
04:33Merci.
04:34Merci.
04:35Merci.
04:36Merci.

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