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Transcription
00:00La question c'est de savoir ce qu'on appelle par habituel.
00:03Il est interdit de faire profession de banquier quand on n'est pas banquier,
00:07c'est-à-dire de prêter de l'argent avec intérêt sur une fois, deux fois, trois fois, quatre fois, cinq fois.
00:12Une fois on accepte, généralement vos avocats ou vos conseillers vous dites pas plus d'une fois
00:16parce que vous rentrez dans l'habitude au bout de deux.
00:19En ce qui concerne le financement des partis politiques, c'est un peu différent.
00:22Parce que ces prêts sont liés non pas à une habitude de prêt mais qui correspondent à des campagnes.
00:28Or, la loi autorise les particuliers, les militants, les sympathisants,
00:34à prêter de l'argent à des partis politiques.
00:36Moyennant intérêt, c'est obligatoire.
00:38Oui, sinon c'est un don déguisé.
00:40Exactement, ça pourrait être considéré comme un don déguisé.
00:42Donc voilà, on est dans un flou administratif total
00:45parce que vous prêtez pour une campagne, la présidentielle,
00:48puis après on vous rembourse, vous reprêtez pour les élections législatives.
00:52Ce sont deux campagnes qui n'ont rien à voir l'une avec l'autre.
00:55Et que donc, reprocher à des militants qui souvent ont prêté des sommes,
01:00c'est important pour eux, il faut se rappeler quand même la base électorale sociologique du Rassemblement National,
01:06ce sont quand même des gens qui n'ont pas forcément de très grandes fortunes.
01:09Et de toute façon, ils prêtent au maximum à 75 000 euros, parce que ça c'est la loi.
01:13Donc au maximum à 75 000 euros.
01:15Et ils l'ont fait plusieurs fois, c'est ce qu'on leur reproche.
01:18Maintenant, encore une fois, c'est très compliqué d'assurer le financement d'un parti politique.
01:23Et particulièrement au RN, Arnaud Stéphane, on va en parler dans quelques instants.
01:28Ils ont du mal à trouver quand même des banques qui prêtent.
01:31Emmanuel Macron n'avait pas l'argent pour boucler son budget lors de la présidentielle.
01:36Je pense qu'il a eu moins de difficultés à se voir prêter de l'argent par les banques.
01:41Non, il a été obligé d'emprunter de l'argent, il a été obligé de se faire assurer son prêt.
01:47C'est vrai qu'il avait un gros parti derrière lui à l'époque.
01:49Au milieu de la campagne, il lui manquait 10 millions d'euros.
01:53Non, mais c'est bien, c'est bien.
01:54On peut regarder les comptes de campagne, on peut réétudier les élections,
01:58mais il a toujours manqué de l'argent, y compris à des candidats qui disaient
02:02qu'ils avaient été à New York ou à Londres chercher des sous.
02:04Sous-titrage Société Radio-Canada

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