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Éric Coquerel : "Emmanuel Macron produit du racisme"
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Avec Éric Coquerel, député LFI de Seine-Saint-Denis et président de la Commission des finances de l'Assemblée nationale
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##L_INVITE_POLITIQUE-2025-07-09##
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00:00
Sud Radio, l'invité politique, Benjamin Glaze.
00:06
Sud Radio, 8h32, parlons vrai avec mon invité politique.
00:09
Ce matin, Éric Coquerel, député LFI de Seine-Saint-Denis,
00:13
président de la Commission des Finances à l'Assemblée Nationale.
00:15
Éric Coquerel, bonjour.
00:16
Bonjour.
00:16
Et merci d'être avec nous ce matin.
00:18
Mardi prochain, le 15 juillet, François Bayrou va présenter les grandes lignes de son budget.
00:23
Hier, vous avez auditionné Éric Lombard.
00:26
Ça a été tendu hier avec la mise à l'économie et les finances.
00:28
Ce n'est pas sur le budget. Le budget, on va le réauditionner la semaine prochaine,
00:31
le 16, après les annonces de Bayrou.
00:33
Mais là, c'était sur l'histoire des coum-coum.
00:35
Alors, les coum-coum, vous savez ce que c'est ?
00:36
C'est un système d'évitement de l'impôt offert par les banques aux plus riches contribuables.
00:40
On peut parler de fraude systémique, en réalité.
00:42
Et il y a eu une loi qui a été votée dans le projet de loi de finances 2025 à l'Assemblée et au Sénat
00:47
qui permettait justement de revenir sur ce système.
00:51
Et on s'est aperçu, suite à la visite d'un rapporteur général de la droite républicaine,
00:58
à Bercy, que Bercy, finalement, n'avait pas appliqué la loi.
01:03
Il avait appliqué des dérogations qui avaient été refusées par la loi.
01:06
Et hier, on auditionnait justement Éric Lombard là-dessus.
01:09
Et on s'est aperçu de quoi ?
01:11
C'est qu'au final, Bercy, d'une manière consciente,
01:15
a effectivement décidé de se laver les mains de la loi qui avait été votée.
01:19
C'est-à-dire qu'il a appliqué un amendement qui avait été proposé par Bercy,
01:22
qui avait été battu par les députés, consciemment.
01:25
Et c'est ce qui a été appliqué.
01:26
Et ça tombe bien parce que c'était voulu par le lobby bancaire,
01:29
qui avait fait pression là-dessus.
01:31
Donc le final de tout ça, c'est de se terminer avec Éric Lombard,
01:34
nous assurant que si tout ça a été vérifié,
01:36
et ça sera vérifié parce qu'on l'a vu hier,
01:38
eh bien il allait revenir là-dessus.
01:39
Donc croyez-moi, je vais veiller à ce que la loi soit appliquée,
01:43
parce que cette histoire de koum koum, c'est un vrai scandale.
01:45
Et manifestement, c'est le lobby bancaire derrière qui a appuyé
01:48
pour faire changer Bercy, ce qui n'est pas acceptable.
01:52
Situation en tout cas financière, budgétaire particulièrement compliquée.
01:56
Après le Portugal et la Grèce, la France s'endette désormais plus chère que l'Italie.
02:00
Vous êtes quand même d'accord, Éric Coquerel,
02:02
que la situation de budgétaire est aujourd'hui alarmante,
02:05
qu'il faut à tout prix faire des économies ?
02:06
Très franchement, ce n'est pas la situation budgétaire qui est le plus alarmante,
02:09
c'est la situation économique de ce pays.
02:11
Pourquoi ? Parce qu'en gros, on a un gouvernement qui, depuis 2017,
02:15
en exécutif et même Macron, qui a fait un pari.
02:18
On va avantager les revenus capitales,
02:21
avec des impôts moins importants que la plupart des Français,
02:24
pour faire en sorte qu'il investisse en France,
02:27
qu'il provoque de l'investissement, de l'emploi, etc.
02:29
De créer de l'emploi.
02:30
Voilà, tout ça.
02:31
Et le bilan, c'est un zéro pointé.
02:33
Emploi, le chômage remonte à plus de 8%.
02:36
Le taux de pauvreté, on en parlera tout à l'heure, je crois,
02:38
explose dans ce pays.
02:39
La productivité baisse.
02:42
Et le taux de l'industrie, rendez-vous bien compte,
02:43
parce que je pense que c'est un problème essentiel,
02:45
l'industrie est en dessous de 10% du PIB,
02:47
c'est absolument historique.
02:49
Donc, d'un point de vue économique, il n'y a pas eu tout ça.
02:51
Et par contre, ça a créé des déficits.
02:54
C'est-à-dire que nous payons tous,
02:56
tous les gens qui nous écoutent là,
02:57
nous payons tous, par nos impôts,
02:59
les cadeaux fiscaux aux plus riches.
03:01
Bon, je pense que ça suffit,
03:03
et que moi, je refuse d'entendre l'idée
03:05
que pour réduire ces déficits,
03:07
que le gouvernement compte finalement
03:09
ne pas baisser les pensions,
03:12
baisser les allocations sociales,
03:14
baisser les dépenses publiques
03:15
qui, évidemment, ont des impacts
03:17
pour la vie de tous les jours des Français.
03:18
Nous, ce que nous disons,
03:19
c'est qu'il faut les chercher des recettes,
03:20
il y en a pour plusieurs dizaines de milliards,
03:23
et puis surtout, pour permettre d'investir.
03:25
Parce que pendant ce temps-là, figurez-vous,
03:26
les Allemands investissent,
03:27
ils vont investir dans leur économie,
03:29
leur industrie, cette année,
03:30
à hauteur de 82 milliards,
03:31
et nous, c'est zéro.
03:32
Voilà, nous n'investissons pas
03:35
au moment où, je termine là-dessus,
03:37
vous voyez les incendies à Marseille,
03:38
dans l'eau, etc.
03:39
Les effets du dérèglement climatique
03:41
sont tels que la France devrait investir
03:43
sur cette question.
03:44
Et en plus, ça produirait de l'activité.
03:45
Bruno Roteuillot, qui assurait hier à Marseille
03:47
préservation du budget sur ces deux canadaires,
03:51
en tout cas, ça, c'est plutôt une bonne nouvelle.
03:52
Mais il ne faut pas préserver le budget,
03:54
il faut l'amplifier.
03:55
Rendez-vous compte que les pompiers,
03:56
par exemple, ils ont 37% de plus d'intervention,
03:59
les pompiers professionnels,
04:01
depuis quelques années.
04:02
Et leur effectif n'a augmenté que de 3%.
04:04
Vous croyez vraiment qu'on va tenir
04:06
avec désormais une France qui brûle littéralement ?
04:08
Donc ça, c'est par exemple sur la réparation des choses,
04:11
ça touche aussi sur le littoral,
04:12
ça touche sur...
04:13
Et attirer des pompiers, les recruter,
04:14
c'est pas toujours facile.
04:15
On en cherche.
04:16
C'est peut-être pas...
04:16
Oui, mais il faudrait peut-être bien les payer,
04:18
il faut que ce soit des pompiers professionnels,
04:20
etc.
04:20
Il faut qu'ils soient équipés aussi.
04:22
Donc, deux canadaires seulement,
04:24
en plus, vu que maintenant,
04:26
les incendies qui étaient restreints,
04:29
généralement, dans les régions suds de la France,
04:32
sont devenues plus importants là-bas.
04:33
Mais maintenant, on parle même d'incendies dans le centre,
04:35
voire en Bretagne, voire dans l'Est.
04:37
Donc, vous voyez bien qu'on n'est pas du tout au niveau
04:39
et que ce budget ne va rien régler.
04:42
Le patron de BPI France,
04:43
je ne sais pas si vous avez vu,
04:44
qui alerte la France va vivre sa première cure d'austérité
04:47
depuis les années 80.
04:48
Est-ce que vous partagez son inquiétude ?
04:50
Est-ce qu'on s'oriente, selon vous,
04:52
ici vers un budget d'injustice sociale ?
04:54
Totalement.
04:55
Mais c'est pour ça qu'il faut qu'il ne passe pas.
04:57
C'est-à-dire que c'est un budget qui va frapper
04:58
les plus pauvres, les plus défavorisés.
05:00
Ou même, d'ailleurs, 90% des Français, en réalité,
05:03
tous ceux qui comptent aussi sur les services publics,
05:06
sur les systèmes de santé,
05:07
sur les systèmes d'éducation.
05:09
Prenons un exemple, on en parle rarement,
05:10
les associations qui font un boulot formidable,
05:13
en termes contre la pauvreté,
05:14
qui organisent des collectes alimentaires.
05:18
Ces associations, aujourd'hui,
05:19
elles tirent la sonnette d'alarme.
05:20
Parce que les budgets ont tellement réduit
05:22
que 53% d'entre elles ont des problèmes
05:25
et pensent qu'elles sont en danger.
05:26
Est-ce qu'on va laisser faire très longtemps ?
05:27
Vous avez entendu la ministre Catherine Vautrin,
05:30
hier, qui disait
05:30
les 10 millions d'euros supplémentaires d'aides alimentaires
05:33
dans le budget 2025 maintenus ?
05:35
Ce n'est pas suffisant par rapport à l'ampleur des choses.
05:39
Le taux de pauvreté, 15,4% en ce pays.
05:41
650 000 pauvres de plus en un an.
05:44
Voilà le macronisme.
05:45
650 000 pauvres de plus en un an
05:46
et des inégalités qui se creusent
05:49
comme jamais depuis le XIXe siècle.
05:50
Éric Coquerel, si vous jugez les annonces
05:52
trop dures pour les Français,
05:54
et effectivement, on s'oriente vers ça,
05:57
est-ce que vous les appellerez
05:58
à se mobiliser dans la rue ?
06:01
Déjà, oui, se mobiliser, bien sûr,
06:03
parce que c'est toujours essentiel
06:04
pour lutter contre un gouvernement injuste,
06:05
mais on va, de nous, se mobiliser à l'Assemblée.
06:08
Et puis, on compte bien, si vous voulez,
06:09
faire en sorte que ce budget ne passe pas.
06:11
Clairement, le gouvernement, manifestement,
06:13
va essayer de passer par un 49,3.
06:15
Je pense qu'il va falloir le censurer.
06:16
Mais on ne peut pas faire en sorte
06:19
qu'une politique qui a été battue dans les urnes,
06:21
rappelons-nous, c'est-à-dire que là,
06:22
on a un gouvernement qui prétend imposer une politique
06:24
qui a été battue dans les urnes en juillet dernier.
06:26
Juillet dernier.
06:27
Qui prétend imposer toujours la retraite à 64 ans
06:31
qui a été largement battue dans les urnes.
06:33
On ne peut pas supporter que ce gouvernement,
06:35
pendant deux ans encore,
06:36
fasse le malheur du pays,
06:36
au moment même
06:38
où la situation internationale,
06:40
ce que impose Trump comme guerre commerciale,
06:42
devrait, au contraire,
06:44
nous inciter à jouer grand
06:46
et non pas jouer petit
06:48
comme on est en train de le faire.
06:49
Vous ne voterez pas le budget,
06:50
vous censurez le gouvernement.
06:53
Emmanuel Bompard demande l'organisation
06:54
d'une présidentielle anticipée.
06:56
C'est la seule solution, aujourd'hui,
06:58
pour sortir de l'impasse politique ?
06:59
Ce n'est pas la seule solution,
07:01
mais c'est ce qui devrait être logique.
07:02
Parce que le responsable de tout ça,
07:03
excusez-moi,
07:03
mais c'est quand même Emmanuel Macron.
07:05
C'est lui qui décide de la dissolution.
07:07
En juillet dernier,
07:08
c'est lui qui ne respecte pas
07:10
le résultat des urnes
07:12
et qui permet à des minoritaires
07:13
de gouverner,
07:14
ce qui fait qu'on est dans une situation
07:15
totalement paralysée à l'Assemblée
07:17
où M. Bérou ne tient que
07:18
grâce au Rassemblement National.
07:20
Hier, vous avez une loi
07:21
pro-pesticides qui est passée,
07:23
pro-agro-business,
07:24
qui ne passe que parce que
07:25
le Rassemblement National la vote,
07:26
et c'est comme ça partout.
07:28
Donc, c'est un très mauvais service
07:29
au rang du pays.
07:30
Vous aurez besoin du RN, pour le coup,
07:31
pour réussir à s'assurer le gouvernement.
07:32
Attendez, je vais finir
07:32
de répondre à votre question.
07:34
La question, c'est d'abord,
07:35
évidemment, M. Macron,
07:36
et je pense que si on voulait
07:38
avoir un tant soit peu de démocratie,
07:40
c'est lui qui devrait démissionner
07:42
et qu'il y ait des élections
07:43
présidentielles anticipées.
07:44
Je n'y crois pas.
07:45
Je veux dire clairement,
07:45
je n'y crois pas.
07:46
Donc, comme je pense que le peuple
07:48
est toujours la solution,
07:49
l'autre solution,
07:51
c'est une dissolution.
07:52
Et tant qu'à faire,
07:53
on prendra une dissolution
07:54
pour qu'on arrête
07:55
ce qui se passe,
07:57
ce qui est mauvais socialement,
07:58
mauvais économiquement,
08:00
mauvais budgétairement
08:01
et mauvais démocratiquement.
08:02
Pauvreté, on l'a dit,
08:03
qui a atteint un niveau record
08:04
depuis 30 ans,
08:06
9,8 millions de Français
08:08
qui vivent désormais
08:09
sous le seuil de pauvreté,
08:10
1 288 euros.
08:11
Je vous entendais
08:12
il y a quelques instants,
08:13
c'est la faute à Emmanuel Macron.
08:14
C'est ce que vous pensez ?
08:14
C'est sa politique depuis 2017.
08:16
Il a fait une politique,
08:17
il l'a décrite,
08:18
elle a raté.
08:19
On en tire les conséquences.
08:21
Il faut peut-être arrêter
08:22
dans ce pays
08:23
de se dire qu'il est essentiel
08:25
que Bernard Arnault
08:26
ou les 500 personnes
08:28
les plus riches de ce pays
08:29
doublent leur patrimoine
08:30
depuis 2017.
08:31
Aujourd'hui,
08:32
ils ont 42%
08:33
du patrimoine national
08:34
à 500.
08:35
Est-ce que vous trouvez ça normal ?
08:36
Ils l'ont doublé.
08:37
Peut-être que cet argent
08:38
pourrait peut-être être redistribué ailleurs,
08:40
dans le travail,
08:41
chez les salariés,
08:42
chez les artisans,
08:43
chez les commerçants,
08:44
chez les personnes justement
08:45
qui sont en dessous
08:46
du seuil de pauvreté.
08:47
Et en plus,
08:47
ces gens-là,
08:48
ils consomment.
08:48
C'est bon pour l'économie.
08:50
Alors que M. Arnault,
08:51
il accumule.
08:52
M. Arnault et les siens,
08:53
je parle.
08:54
Gabriel Attal
08:54
qui a remis une couche
08:55
de son côté
08:56
sur l'assurance chômage,
08:57
suspendu cette réforme
08:58
après la dissolution
08:59
qui prévoyait notamment
09:00
de durcir
09:01
les conditions d'accès
09:02
aux indemnités.
09:03
Selon lui,
09:04
ça ferait 4 milliards d'économies
09:05
à peu près.
09:06
Vous lui dites quoi ?
09:07
C'est extraordinaire
09:08
parce qu'ils provoquent le chômage
09:09
et après,
09:09
ils punissent les chômeurs.
09:11
Donc, si vous voulez,
09:12
c'est des gens
09:14
qui perdent au grattage,
09:15
au tirage.
09:16
Ils se retrouvent au chômage
09:16
et on leur retire
09:17
des indemnités.
09:18
Il va y avoir plus de 8%
09:19
de chômeurs
09:20
à la fin de l'année.
09:21
Plus de 8%.
09:21
Tout simplement
09:22
parce que la productivité
09:23
de ce pays baisse.
09:24
Quand la productivité baisse,
09:25
ça veut dire que
09:26
les entreprises
09:27
considèrent qu'elles ont
09:27
trop de travailleurs
09:29
par rapport au carnet de commandes.
09:31
Donc,
09:31
ils licencient.
09:32
Et on va dire à ces gens
09:33
qui sont licenciés,
09:34
en plus de ça,
09:35
vous serez moins indemnisés.
09:36
En plus,
09:37
c'est très mauvais
09:37
pour l'économie.
09:38
C'est la même chose
09:39
que de s'en prendre au retraité.
09:40
C'est que
09:41
si vous attaquez
09:41
la consommation populaire
09:43
qui est le seul moteur
09:44
en frontière.
09:44
L'Allemagne, par exemple,
09:45
marche sur le commerce extérieur.
09:47
Nous, on marche
09:47
sur la consommation populaire.
09:48
Si vous abaissez
09:49
la consommation populaire,
09:51
on peut dire que
09:53
plus mal,
09:54
il y aura moins de recettes,
09:55
moins d'impôts,
09:56
moins de cotisations
09:56
et les déficits augmentent.
09:58
C'est pour ça que cette politique
09:59
ne fonctionne pas.
10:00
En pas de côté,
10:01
je ne sais pas si vous avez vu
10:01
l'image d'Emmanuel Macron
10:03
accueilli en grande pompe
10:04
hier à Londres
10:05
par Charles III
10:05
tapis rouge,
10:06
tour en calèche.
10:06
Ça vous inspire quelque chose
10:07
ou pas, Éric Coquette ?
10:08
Non, rien.
10:09
Il n'a rien dit,
10:09
il n'a rien eu,
10:10
il n'a rien fait.
10:11
Enfin, je n'ai pas vu
10:12
le moindre élément
10:13
qui nécessite de passer
10:15
plus de 30 secondes
10:16
sur cette actualité.
10:17
Mais c'est peut-être aussi
10:18
à l'image
10:23
aujourd'hui sous Emmanuel Macron,
10:24
c'est-à-dire qu'on ne pèse
10:25
plus dans le monde
10:25
alors que notre voix
10:26
est attendue souvent.
10:28
Elle est souvent attendue.
10:29
Allez dans n'importe quel
10:30
pays du monde,
10:31
vous verrez que les gens disent
10:32
mais que dit la France
10:33
sur tel thème,
10:34
sur tel sujet,
10:35
sur le conflit israélo-palestinien ?
10:37
La voix de la France
10:38
est entendue
10:39
et franchement,
10:40
on a réussi à la rendre
10:41
inaudible,
10:42
ce qui est quand même problématique.
10:43
On passe à un autre sujet,
10:44
du coup,
10:45
Éric Coquerel,
10:45
la lutte contre l'entrisme islamiste.
10:47
Emmanuel Macron
10:47
qui veut une nouvelle loi
10:48
qui s'applique avant 2026.
10:51
Elle prévoirait des mesures
10:52
accrues de contrôle
10:53
et de gel des avoirs,
10:54
aussi des sanctions
10:54
contre les associations
10:55
qui sont jugées
10:56
communautaristes
10:58
ou islamistes.
10:59
Est-ce que vous pensez
10:59
qu'Emmanuel Macron
11:01
perd son temps
11:02
avec ce sujet ?
11:03
Voilà,
11:03
donc il est en difficulté politique
11:05
et ce qu'il fait,
11:05
c'est qu'il divise les Français
11:06
avec ce bon vieux système
11:09
qu'est le racisme
11:09
qui a toujours servi
11:10
les possédants
11:11
dans ces cas-là.
11:12
Il est raciste ici,
11:13
Emmanuel Macron ?
11:13
Non, mais ça,
11:14
ce qui produit,
11:15
ça produit du racisme.
11:16
Je vais vous expliquer pourquoi.
11:17
C'est que les chiffres,
11:18
maintenant,
11:18
ils ne peuvent plus être contestés.
11:20
Vous avez une augmentation
11:21
de 75%
11:22
des actes islamophobes
11:23
dans ce pays.
11:24
Et en plus de ça,
11:25
la plupart de ces actes
11:26
islamophobes,
11:27
aux deux tiers,
11:28
c'est des actes
11:28
qui s'en prennent
11:29
aux personnes.
11:30
Vous vous souvenez,
11:30
malheureusement,
11:31
des deux personnes
11:31
qui ont été tuées
11:32
parce que musulmans.
11:34
Il y a des grenades
11:34
qui ont été trouvées
11:37
au dernier moment
11:38
par rapport à des mosquées.
11:39
Donc, il y a une montée
11:39
de l'islamophobie
11:41
dans ce pays.
11:42
Et que fait Emmanuel Macron ?
11:43
Il pointe quelque chose
11:44
qui est complètement poreux,
11:45
c'est-à-dire
11:46
dont un rapport
11:47
qui est sorti récemment
11:48
dit que ce n'est
11:49
ni un danger sur le terrorisme,
11:50
ni un danger
11:51
sur une installation
11:52
de califat,
11:53
mais que finalement,
11:54
c'est une version
11:56
que moi,
11:56
je peux contester par ailleurs,
11:58
mais une version intégriste
11:59
d'une religion,
12:00
d'accord,
12:00
mais qui ne met pas
12:01
en danger l'État.
12:02
Le rapport le dit,
12:03
qui est très faible.
12:04
Le rapport estime
12:05
que c'est 7%
12:06
des 2 800 lieux
12:07
de culte musulmans
12:08
et en plus
12:09
sur des critères
12:09
qui sont très vagues.
12:10
Et qu'est-ce que fait Macron ?
12:11
Il pense qu'il faut
12:12
changer la loi encore
12:13
pour durcir ses conditions.
12:14
Est-ce que vraiment,
12:15
c'est ça l'urgence ?
12:16
Donc ça, c'est le rapport.
12:17
Pour vous, aujourd'hui,
12:18
ça veut dire qu'il n'existe
12:19
aucun risque de séparatisme
12:21
en France
12:21
dans aucun territoire
12:23
de la République ?
12:23
Ah, il y a du séparatisme
12:24
dans le 16e arrondissement
12:25
de Paris,
12:27
à Neuilly,
12:27
il y a du séparatisme.
12:28
Les riches vivent entre eux
12:29
et ils imposent leur loi
12:29
à la République.
12:30
Ça, c'est vraiment du séparatisme.
12:32
C'est pas ce qui était
12:32
pointé du doigt.
12:33
J'ai compris,
12:33
mais moi,
12:33
je pointe du doigt ça.
12:35
Parce que ce que je constate,
12:36
c'est que ce rapport,
12:37
justement,
12:38
qui, bizarrement d'ailleurs,
12:39
ne parle pas des salafistes,
12:41
d'accord,
12:41
qui mènent d'autres monnaies,
12:43
qui ne sont pas plus nombreux,
12:44
mais qui mènent d'autres monnaies.
12:45
Ils parlent uniquement
12:46
du frérisme.
12:46
Pourquoi ?
12:47
Je ne sais pas pourquoi,
12:50
mais je constate
12:50
qu'ils ne parlent pas
12:51
du salafisme,
12:52
ils parlent du frérisme.
12:53
Et le frérisme,
12:54
tel qu'il le décrit,
12:55
en réalité,
12:56
a une influence,
12:57
certes,
12:57
sur des croyants,
12:58
bon, ça peut être...
13:00
Mais manifestement,
13:02
ne remettent pas en question,
13:03
par exemple,
13:03
la séparation
13:04
de l'Église et de l'État.
13:05
C'est ce que dit le rapport.
13:06
Il n'y a pas de danger
13:07
de califat en France
13:08
ou de monnaie terroriste.
13:09
Donc, est-ce qu'au nom de ça,
13:11
sur quelque chose
13:11
qui est finalement résiduel,
13:12
ce que dit aussi le rapport,
13:14
qui est très faible,
13:15
est-ce qu'on doit faire
13:16
des lois encore plus liberticides
13:17
qui permettent, par exemple,
13:19
de prendre des décisions administratives
13:20
et non pas judiciaires ?
13:22
Moi, je ne crois pas,
13:22
je ne crois pas
13:23
que ce soit l'urgence.
13:23
Vous êtes contre cette loi
13:24
et ce n'est pas une urgence,
13:25
on aura compris.
13:26
Un dernier mot rapide,
13:27
Éric Coquerel,
13:28
le député droite républicaine
13:29
Vincent Jambrun
13:30
a été mon invité hier matin.
13:32
Il a tenu des propos
13:33
assez virulents
13:34
à l'égard de LFI.
13:36
Je le cite,
13:36
il y a une convergence des luttes
13:38
entre l'extrême-gauche
13:39
de Jean-Luc Mélenchon
13:39
et des radicalisés
13:40
comme autrefois
13:41
en Iran entre la gauche
13:42
et les Mollahs.
13:44
Que lui répondez-vous ?
13:46
Déjà, il se méfie
13:47
parce qu'il est rapporteur
13:48
d'un rapport qui ne...
13:49
Contrairement à ce qu'il dit,
13:50
qui ne pointe pas à LFI.
13:52
Voilà, qui pointe
13:53
les rapports
13:53
qu'il peut y avoir
13:54
entre des politiques
13:56
et la question du terrorisme
13:57
et la question de l'islamisme.
13:59
Donc, il est en train
14:00
complètement de dévoyer
14:01
le rapport qui a été adopté,
14:03
le commission d'enquête,
14:04
par exemple,
14:04
qui a été adopté,
14:04
sur lequel, évidemment,
14:06
M. Wauquiez voulait
14:07
faire un coup politique
14:08
contre nous, etc.
14:09
Bon, mais qui a été,
14:10
pour le passé,
14:11
ils ont dû complètement
14:12
changer leur fusil d'épaule.
14:13
Donc, si ce rapporteur
14:14
est en train de trafiquer
14:15
complètement la commission
14:16
d'enquête,
14:16
c'est quand même assez gênant
14:17
par rapport à des obsessions
14:19
qui ne sont que des...
14:20
qu'une vision très complotiste,
14:22
en réalité,
14:23
des rapports en politique.
14:24
Et je pense qu'il devrait
14:24
se méfier
14:25
parce que dans les rapports
14:26
avec l'islamisme,
14:28
avec certains pays
14:29
qui, du point de vue
14:31
de l'islamisme,
14:32
sont quand même
14:33
plus qu'inquiétants,
14:34
on va aller fouiller
14:36
du côté de la droite
14:36
et de l'extrême droite
14:37
et je pense qu'on va rigoler.
14:38
Éric Coquerel,
14:39
mon réalisateur,
14:40
va me fusiller du regard
14:41
mais je vais rajouter
14:42
une petite question.
14:43
Ah, pardon.
14:44
Sur le Tour de France...
14:44
Non, non, non, c'est moi.
14:45
Sur le Tour de France,
14:47
je ne sais pas
14:47
quel est l'avis d'LFI.
14:48
Votre avis ?
14:49
J'ai ri.
14:50
C'est le commentaire
14:51
de la députée
14:52
Sophia Chiquirou
14:53
à propos d'une photo,
14:54
je ne sais pas si vous avez vu,
14:55
où Fabien Roussel
14:56
est tout sourire
14:56
devant une voiture cochonou
14:58
sur la caravane du Tour.
15:00
Alors, est-ce que
15:00
le Tour de France
15:00
est ringard ou pas ?
15:01
Est-ce que l'LFI
15:02
a un problème
15:04
avec le Tour de France
15:05
avec Cochonou
15:06
ou avec Fabien Roussel ?
15:08
Que sais-je ?
15:08
Roussel a plutôt
15:09
un problème avec nous
15:10
en général,
15:10
la manière dont on a une critique
15:11
mais moi,
15:12
je n'ai aucun problème
15:12
avec le Tour de France.
15:13
Voilà, mon grand-père
15:14
suivait assidûment
15:15
et je suis encore un peu
15:16
même si un peu moins
15:18
comme ça,
15:18
mais je suis l'espoir
15:19
en général.
15:19
Éric Coquerel,
15:20
merci d'avoir été avec nous
15:21
ce matin sur Sud Radio,
15:22
député LFI de Seine-Saint-Denis,
15:24
président de la commission
15:25
des finances
15:25
à l'Assemblée nationale.
15:26
Merci et très bonne journée à vous.
15:29
8h47 sur Sud Radio,
15:30
on revient dans un instant
15:30
0826 300 300.
15:32
Vous nous appelez l'actualité,
15:33
vous donnez votre avis
15:34
et puis vous nous appalez aussi
15:35
si vous êtes du côté
15:36
des incendies
15:37
dans le sud de la France.
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