Le député Olivier Marleix, 54 ans, ancien patron du groupe Les Républicains à l'Assemblée nationale, s'est suicidé, selon des sources parlementaires

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00:00Agir, ce serait mieux.

00:01Avec une réponse pénale très ferme.

00:03Je pense que sur ce sujet-là, comme sur celui des émeutes,

00:06c'est un sentiment d'impunité qui, à force, s'installe.

00:10On vit dans une espèce...

00:12Trop de jeunes vivent dans un monde un peu irréel.

00:15La réponse pénale, l'autorité, n'existe pas.

00:17On parle de mineurs.

00:18Celui qui est mis en cause pour tentative de meurtre à 17 ans.

00:23Il faut durcir les sanctions contre les mineurs ?

00:25Les LR ont fait un certain nombre de propositions.

00:27On a aujourd'hui même un débat à l'Assemblée nationale sur un texte sur les moyens de la justice.

00:31On est des moyens de la justice, c'est bien, mais il n'y a pas de justice sans réponse pénale.

00:36Il n'y a pas de réponse pénale sans solution pénitentiaire, sans place de prison.

00:41Quand Nicolas Sarkozy était président de la République, on a inauguré 7000 places de prison.

00:44Sous François Hollande, 1380.

00:46Et sous Emmanuel Macron, 1900.

00:48Donc vous voyez, 7000 à 1900.

00:50Donc on demandera aujourd'hui, on conditionnera notre vote à la construction de places de prison supplémentaires.

00:56Combien de plus ?

00:58Il faudrait qu'on puisse arriver à 80 000 places de prison.

01:00On a 74 000 détenus, on va avoir un peu de marge, 80 000 places de prison.

01:04Et il faut une réponse pénale et des moyens aussi pour les mineurs.

01:09Aujourd'hui, on a à peine 600 places, je crois, de centres éducatifs fermés.

01:13Il y a une cinquantaine de centres.

01:14Et donc les magistrats, en réalité, n'ont pas assez de solutions et donc condamnent trop facilement à des sursis.

01:21Je pense qu'il y a vraiment un changement de paradigme.

01:22Dans les propositions qu'on a mises sur la place, on a proposé des courtes peines.

01:27Je pense qu'il faudra venir.

01:28Aujourd'hui, en droit, c'est totalement possible.

01:30Je pense qu'un jeune de 14 ans, 15 ans, 16 ans, qui fait comme un geste de délinquance,

01:37le sursis, c'est le pire service à lui rendre.

01:39C'est lui donner le sentiment que finalement, au deuxième, troisième sursis,

01:42qu'il peut recommencer, qu'il n'y a jamais de limites.