Bernard Cohen-Hadad, président du Cercle de réflexion Etienne Marcel, sur les relations diplomatiques entre la France et l'Algérie : «Ce qui me gêne, c'est cette repentance permanente, excessive et non fondée».
00:00Pour ceux qui nous regardent, chez nous on a une expression, on est parti avec une valise, une main devant et une main derrière, c'est-à-dire sans rien.
00:07C'est ça la réalité de l'exode des Français d'Algérie qui avaient tout construit.
00:11Et moi ce qui me gêne dans ce débat que l'on a aujourd'hui de l'État français vis-à-vis de l'Algérie, c'est cette rependance permanente, excessive, non fondée.
00:19Donc bien entendu, lorsqu'on nous dit ne faites rien, ne faites pas de vagues, il ne faut pas dénoncer les accords de 68 pour sauver sans salle, mais on dit d'accord, on va se taire.
00:32Le problème c'est qu'en se tait, on ne fait pas avancer le schmilblick et que non seulement sans salle est là, un journaliste sportif, des universitaires, aucune démocratie et des Algériens qui viennent chez nous se réfugier parce que chez eux, ils n'ont pas la capacité de s'exprimer.
00:46C'est peut-être ça. Donc on se demande aujourd'hui où va la diplomatie française et comment on peut en sortir.
