- 04/07/2025
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00:0011h-13h, et rien ne va plus au sein du gouvernement, c'est la crise en cause, la politique énergétique et la polémique des éoliennes.
00:15Elles coûtent un pognon de dingue, ne sont pas véritablement efficaces et donc il faut privilégier le nucléaire.
00:21C'est en substance que demande Bruno Retailleau et qui rappelle la position historique de la droite.
00:26Et il s'est fait indirectement taper sur les doigts par Emmanuel Macron, mais pas que.
00:32Vous avez madame Agnès Pannier-Runacher, la ministre de la Transition écologique, qui a été ultra virulente.
00:38On va l'entendre dans un instant, mais avant, on écoute le chef de l'État bien sûr.
00:42Le Premier ministre, il doit diriger son gouvernement.
00:44Et les ministres du gouvernement doivent s'occuper des politiques qu'ils conduisent.
00:48Chaque ministre.
00:50Parce que si on se met à avoir des ministres qui s'occupent de tout, ça ne rappelle plus un gouvernement.
00:53Et donc, il y aura le temps des débats, des programmes.
00:58Là, il y a le temps du gouvernement de la France.
01:00Et donc, je pense que chaque ministre doit s'occuper des affaires pour lesquelles il est nommé.
01:04Après, si les gens veulent faire autre chose, ils font autre chose.
01:08Mais moi, je suis garant de ça.
01:09Il n'est pas trop parti.
01:10C'est exact, mais il faut discipliner la parole.
01:12Non, mais c'est important ce qu'il dit.
01:15On écoute religieusement le Président de la République.
01:18En octobre 2024, il y a quelqu'un qui parle de la politique migratoire.
01:22Elle est ministre dans le gouvernement.
01:24Et elle dit, nous avons déjà tous les outils pour lutter contre l'immigration illégale.
01:28C'est qui ?
01:28C'est la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher,
01:31qui est hors d'elle hier, parce que vous avez Bruno Retailleau,
01:35qui ose parler du nucléaire, de l'importance du nucléaire,
01:38et de la question des éoliennes.
01:39Mais là, ça ne lui convient pas, Mme Pannier-Runacher, qu'on écoute.
01:43Elle a été très virulente.
01:45Ce n'est pas la position du gouvernement.
01:46Je veux vraiment le préciser.
01:47Justement, madame la ministre.
01:48C'est important de l'entendre.
01:49Monsieur Retailleau, il s'occupe de sécurité.
01:52J'espère que ça va bien se passer sur la sécurité.
01:55Mais le gouvernement a pris une position très claire sur les énergies renouvelables.
01:59En disant, et parce que c'est la science, en disant qu'on en a besoin.
02:02Pardonnez-moi, madame la ministre, mais sauf que justement,
02:05cette dissonance gouvernementale a des conséquences très concrètes.
02:08Je vous donne cet exemple-là.
02:09Le secteur des rénovations.
02:13Aujourd'hui, il tire la sonnette d'alarme partout, dans toutes les régions.
02:16On peut voir dans toute la presse quotidienne régionale
02:19et dans tous nos reportages des chantiers
02:21où les entrepreneurs nous disent,
02:22aujourd'hui, le secteur est suspendu.
02:25Les embauches sont à l'arrêt.
02:26Certains chantiers même sont à l'arrêt.
02:29C'est quoi le risque avec ce genre de message
02:30tel que celui prononcé par le ministre ?
02:33C'est irresponsable.
02:34C'est du populisme le plus, je dirais, basique.
02:38C'est-à-dire qu'au fond, peu importe l'intérêt des Français,
02:43pourvu qu'on aille récupérer des voix à droite et au-delà.
02:47Et c'est irresponsable quand on prétend être un homme d'État.
02:50Qu'il s'occupe de ses affaires, qu'il s'occupe de la sécurité.
02:53Donc, quand Mme Pagnon-Runacher va sur les plateaux de TF1,
02:57de CNews, d'Europe 1, de France Info,
03:00il suffit d'aller sur sa page Twitter.
03:01Il y a des dizaines de déclarations de Mme Pagnon-Runacher
03:03sur la question migratoire.
03:05De quoi elle se mêle ?
03:06Ce n'est pas ses compétences, visiblement.
03:08Il n'y a pas de paroles dissonantes au sein du gouvernement.
03:11On peut en avoir des paroles dissonantes.
03:12En revanche, d'être aussi virulent,
03:15d'être aussi virulent,
03:17de s'attaquer directement à la personne,
03:18ça, vous pouvez le faire en privé.
03:20Vous pouvez le faire en conseil des ministres, par exemple.
03:21Oui, c'est ce que je vous dis.
03:21Ce serait bien d'avoir une parole coordonnée
03:23et peut-être de demander un tout petit peu aux Français leur avis.
03:25Parce que le nucléaire, il y a beaucoup de gens qui sont pour.
03:28Et avec Tegner, dans cette histoire,
03:29il y a quelque chose quand même qui me trouble.
03:31C'est-à-dire qu'on nous explique matin, midi et soir
03:33que le sujet numéro 1, ça serait le climat,
03:35que la planète, bientôt, elle va se terminer.
03:37D'ailleurs, les mêmes qui disent ça,
03:38ils accusent les autres de brainwashing
03:40et ils disent vous alimentez les peurs, etc.
03:42Et le jour où il y a enfin un débat
03:43sur les questions climatiques, ça les dérange.
03:46Et ce qui les dérange, en fait,
03:47c'est juste que pour une fois,
03:48il n'y a pas la même position.
03:50C'est tout, c'est quand même une grande arnaque, je trouve,
03:52cette question où on veut dire
03:53oui, les jeunes, il faut en parler,
03:54il faut parler de l'avenir,
03:55il faut parler de tous ces sujets-là.
03:57Mais en revanche, il y a une seule ligne à suivre.
03:58Et cette ligne-là, ça serait qu'il faut installer
04:01des éoliennes en mer,
04:02qu'il faut détruire tous nos paysages,
04:04qu'il faut arrêter le nucléaire.
04:05Et ça, c'est un petit peu exaspérant.
04:06Surtout que la position Éric Tegner
04:08du président de la République
04:09concernant le nucléaire
04:10a changé.
04:11Il a changé sur tous les sujets.
04:14Quand il explique
04:15les ministres doivent se contenter
04:16de parler de leur secteur,
04:18il est amusant.
04:19En 2016, il était ministre de l'économie,
04:21il profitait de Bercy
04:22pour organiser plein de dîners
04:23pour préparer sa campagne présidentielle
04:25et il parlait absolument de tous les sujets.
04:26Donc, c'est aussi le jeu de la politique aujourd'hui.
04:28Ça, c'est différent d'organiser des dîners en privé
04:30et de préparer les choses.
04:31Et de là, on reprend.
04:32Il a multiplié les entretiens, Sarah Salman.
04:34Et puis, encore une fois,
04:35je prends les auditeurs d'Europe 1 à témoin.
04:39Vous n'avez qu'à aller sur la page X
04:41ex-Twitter de Mme Agnès Pannier-Runacher.
04:44Vous allez dans la barre recherche,
04:46vous tapez immigration.
04:471, 2, 3, 4, 5,
04:51à minima, vraiment,
04:52tweet de Mme Pannier-Runacher
04:54qui nous parle de la question migratoire
04:55alors qu'elle est ministre
04:56de la Transition écologique.
04:57C'était comme l'ancien ministre de la Santé,
04:58rappelez-vous, M. Rousseau,
05:00qui avait démissionné
05:01en pleine crise sanitaire
05:02pour la question de la loi immigration.
05:04En fait, la vérité, c'est que ces gens-là
05:06qui incarnent l'aile gauche de la majorité,
05:08dès qu'on va parler d'insécurité et d'immigration,
05:10ils se sentent obligés en permanence
05:12de critiquer soit Gérald Darmanin,
05:13soit Bruno Retailleau
05:14parce qu'évidemment,
05:15ils n'ont rien à voir
05:16avec les sujets qui sont portés aujourd'hui.
05:18Mais je répète sa phrase,
05:20octobre 2024,
05:21elle parle de la politique migratoire.
05:23Nous avons déjà tous les outils
05:24pour lutter contre l'immigration illégale.
05:26Le 26 juin 2025,
05:28visiblement, elle a changé d'avis.
05:30Je souhaite que l'on soit intraitable
05:31avec les passeurs qui vivent
05:32de l'immigration illégale.
05:33Mais soyons honnêtes avec nous-mêmes,
05:35dans de nombreux secteurs,
05:36ne peuvent pas fonctionner
05:38sans leurs travailleurs immigrés.
05:41Elle a une vision très intéressante
05:43de la question migratoire
05:45madame Agnès Pannier-Renaché,
05:46qui n'est pas forcément raccord
05:48avec la volonté des Français.
05:50Et quand vous écoutez le peuple,
05:51ça y est, vous êtes taxé de populiste.
05:53Est-ce que c'est un gros mot,
05:54le populisme, Éric Tegner ?
05:56C'est grave de penser au peuple ?
05:57Non, à force de se faire insulter de populiste,
05:59dès qu'on est d'accord
06:01avec la majorité des Français,
06:02on va se revendiquer populiste.
06:03Certains vous diraient,
06:05le populisme, c'est-à-dire
06:06d'être au plus près
06:07de la volonté du peuple,
06:09c'est une vision plutôt noble.
06:11C'est plus un compliment
06:12qu'une insulte.
06:13Sur les éoliennes,
06:14c'est un vrai sujet.
06:14Moi, j'habite dans la baie
06:15d'Erkide-Saint-Brieuc,
06:16en Bretagne.
06:17Ils ont complètement ruiné
06:19les paysages
06:19en installant des éoliennes en mer.
06:21C'est une catastrophe
06:22pour les pêcheurs qui s'en plaignent,
06:24pour la biodiversité, etc.
06:25Tout le monde sur le terrain,
06:26on était tous contre.
06:27À aucun moment,
06:28la vie de la population
06:29n'était pris en compte.
06:30Et c'est les mêmes
06:31qui, depuis plusieurs années,
06:32nous parlent de démocratie participative,
06:34de consultation des Français, etc.
06:36Mais sur ces sujets-là,
06:37quand même,
06:38ils vont augmenter de façon massive
06:39l'installation d'éoliennes en mer
06:41et à aucun moment,
06:42ils vont interroger les Français.
06:43Après,
06:44Agnès Pannier-Runacher,
06:45elle n'a pas tort
06:46quand on dit
06:46qu'on a déjà les outils.
06:47C'est juste qu'on ne les applique pas.
06:48Mais techniquement...
06:49Sur la question migratoire ?
06:50Sur les OQTF, par exemple...
06:51Mais quelle est la compétence
06:52de Agnès Pannier-Runacher
06:54sur la question migratoire ?
06:55Visiblement,
06:56elle demande à M. Retailleau
06:57de ne pas parler de la question
07:00des éoliennes,
07:01mais elle se permet
07:02de parler des règles
07:04et des mesures
07:05sur les questions migratoires.
07:07C'est assez surprenant, quand même.
07:08Si vous souhaitez réagir,
07:0901-80-20-39-21.
07:13On est en direct avec Julien.
07:14Bonjour, Julien.
07:15Oui, bonjour à toute l'équipe d'Europe 1.
07:17Comment ça va, Julien ?
07:19Ça va très bien.
07:20Déjà en vacances, Julien ?
07:21Non, pas encore.
07:22On va attendre trois semaines
07:23et on va en profiter derrière.
07:25Ah, bah écoutez,
07:26vous savez déjà,
07:27vous connaissez votre destination ?
07:28Oui, je souhaite certainement
07:31dans le sud,
07:31un petit truc au dernier moment.
07:32Au dernier moment,
07:33vous allez prendre l'avion.
07:34Faites gaffe si vous prenez l'avion.
07:35Faites gaffe si vous prenez le train.
07:37Si vous prenez le train,
07:38vous prenez l'avion,
07:39vous pouvez prendre deux billets
07:40parce qu'avec quelques jours
07:41de décalage,
07:42on ne sait jamais avec les grèves.
07:43Je vais utiliser ma voiture,
07:45personnellement,
07:45ce sera plus sûr, je pense.
07:46Ah, comme Géraldine.
07:47C'est bien.
07:48C'est la meilleure solution,
07:50la voiture.
07:51Qu'est-ce que vous en pensez
07:52de cette crise ?
07:53Sauf que ça s'excite
07:54au niveau des carburants.
07:55Ah oui,
07:56cette crise au sein du gouvernement,
08:00vous en pensez quoi ?
08:01Bon,
08:02outre le fait que moi,
08:03je suis d'accord
08:04avec les propos
08:04de M. Retailleau
08:06par rapport
08:06au niveau énergétique,
08:08c'est ce qu'il y a de plus preuve,
08:10à preuve du contraire,
08:11surtout avec les dernières technologies,
08:13le nucléaire.
08:15Après,
08:16la crise en elle-même
08:16du gouvernement,
08:17j'ai envie de dire
08:18à notre cher président,
08:19que les Français
08:22en grande majorité
08:23ont envie de le recadrer
08:24également
08:24pour son action
08:26ou son inaction
08:27depuis
08:27ces deux quinquennats.
08:31Donc,
08:31il y aurait peut-être aussi
08:31là des comptes à rendre
08:33sur des choses
08:34qu'on attend
08:34et d'autres choses
08:36qu'on attend en moins
08:36sur lesquelles il se montre
08:38et là où ce n'est pas
08:40son rôle
08:40de chef de l'État.
08:41Donc,
08:42voilà pour la petite parenthèse.
08:45Donc,
08:45en ce qui concerne
08:46M. Retailleau
08:47qui s'est fait
08:48un petit peu recadré,
08:50donc j'ai envie
08:52de savoir déjà
08:54si lui a les moyens
08:55dans les actions
08:57qu'il veut mettre en place
08:58d'aller au bout
09:00concrètement
09:00de toutes ses idées.
09:03Donc,
09:03voilà,
09:03je pense qu'il est
09:04un petit peu
09:04pied et poing lié
09:05sur pas mal de sujets
09:07dans son ministère.
09:09Ce n'est pas le chef.
09:11Qu'est-ce que vous voulez
09:12que je vous dise ?
09:12C'est évidemment
09:13le premier flic de France,
09:14mais si vous avez
09:15un premier ministre
09:17qui n'est pas raccord
09:17avec les volontés
09:19du ministre de l'Intérieur
09:20et vous avez
09:21un président de la République
09:22qui n'a pas la même ligne
09:23sur les questions
09:23de migratoires
09:24ou sécuritaires,
09:25qui considère par exemple
09:26qu'on lave le cerveau
09:28lorsqu'on parle
09:29de ce qu'il considère
09:30être des faits divers,
09:32c'est sûr que ça paraît
09:33être un peu plus compliqué.
09:34Vous restez avec nous,
09:35Julien,
09:35on continue de parler
09:36puisqu'il y a
09:36de cette polémique
09:37et de cette crise
09:38au sein du gouvernement
09:39parce qu'Agnès Pannier-Runiaché
09:41qui est sortie de ses gonds
09:42hier soir
09:43à la télévision
09:44aurait peut-être pu
09:45rétro-pédaler
09:46et pas du tout.
09:49Elle continue,
09:49elle persiste et elle signe,
09:51c'était il y a quelques instants
09:52et je vous lirai sa déclaration.
09:54A tout de suite sur Europe 1.
09:54Et dès midi sur Europe 1,
09:56nous parlerons
09:57des amours de vacances.
09:58C'est l'amour d'été.
10:00Le mythe de réalité.
10:01On attend vos témoignages,
10:03chers auditeurs.
10:04Est-ce que vous vous souvenez
10:05de votre premier amour de vacances ?
10:06Appelez-nous dès maintenant
10:0701-90-20-39-21.
10:10On vous attend tout de suite
10:11avec Eliott Deval
10:12sur Europe 1.
10:13Europe 1,
10:14Eliott Deval.
10:16De 11h à 13h sur Europe 1,
10:17vous écoutez Eliott Deval
10:18et vous et Daniel
10:19êtes toujours avec nous en ligne.
10:20Eliott.
10:20Et on parle de cette crise.
10:24C'est Julien.
10:24Pardon Julien, excusez-moi.
10:26Non mais je suis déjà en train de suivre
10:27un peu là.
10:28Excusez-moi.
10:30Il faut respecter les auditeurs là.
10:32Franchement.
10:33C'est parce que Daniel
10:33j'aime bien se prénoncer pour ça.
10:35Excusez-moi Julien.
10:35Mais il n'y a aucun problème.
10:37Il n'y a aucun problème.
10:38Je n'en veux pas.
10:38Non mais il n'y a pas de souci.
10:41Merci vraiment.
10:42C'était un plaisir
10:42vraiment de partager
10:43ces trois jours
10:43qu'on est avec vous.
10:44Je vous en prête.
10:45Michel.
10:48Non mais Julien,
10:49vous savez pourquoi
10:50Géraldine est un peu distraite
10:52parce qu'elle attend midi
10:53avec impatience
10:54et à midi
10:56on va parler des amours de vacances.
10:58Vous avez déjà eu
10:58un amour de vacances Julien
11:00ou pas ?
11:01Des amourettes.
11:02Pas des grands amours
11:04qui ont duré.
11:04Déjà vous êtes
11:05au pluriel.
11:06Vous êtes un bonjour
11:08Julien.
11:09Ah oui.
11:10Vous êtes marié Julien ?
11:12Oui.
11:13Depuis 9 ans.
11:14Depuis combien de temps ?
11:16Depuis 9 ans.
11:16C'est bien ça.
11:1815 ans avec la même femme.
11:2115 ans avec la même femme.
11:23C'est beau.
11:23C'est beau d'ailleurs.
11:24Ah oui.
11:25Donc les amours de vacances
11:26c'était avant j'espère.
11:28Ah bah bien sûr.
11:29Bien sûr.
11:29Parce que là
11:30votre femme écoute.
11:31Donc faites gaffe
11:32à ce que vous allez dire.
11:32Je profite des vacances
11:33d'ailleurs avec ma femme.
11:34Donc je ne profite
11:35avec personne.
11:35C'est bien.
11:36C'est bien de le préciser
11:38cher Julien.
11:39Pas de crise
11:40comme ce qui est en train
11:41de se passer
11:42au sein du gouvernement.
11:44La crise autour
11:44des polémiques
11:46autour des éoliennes.
11:47Parce que ce n'est même pas
11:48la question du climat
11:49ou de l'énergie.
11:50Bruno Retailleau
11:51que dit-il ?
11:52Il dit
11:52la priorité
11:53c'est d'investir massivement
11:54et de retrouver
11:55une puissance nucléaire.
11:58Ce qui est quand même
11:58une vision gaulliste
12:00de la politique énergétique.
12:02Qui a été complètement
12:03détricotée.
12:04C'est le mot que souvent
12:05emploie Emmanuel Macron.
12:07Vous écoutez
12:08Emmanuel Macron de 2017.
12:09Ce n'est pas le même
12:10Emmanuel Macron
12:11de 2019
12:12que celui de 2025
12:14sur la question
12:15du nucléaire.
12:16mais pas question
12:17de faire son mea culpa.
12:20Bien au contraire.
12:21Et Agnès Pannier-Runacher
12:22qui a expliqué
12:23en substance
12:24hier à la télévision
12:26Bruno Retailleau
12:27ferait mieux
12:27de s'occuper
12:27de ses affaires
12:28et de s'occuper
12:29de la sécurité.
12:30C'est irresponsable.
12:31C'est un populiste.
12:33Elle persiste et signe.
12:35Voilà ce qu'elle dit
12:35et je vais vous lire
12:36Julien
12:37la déclaration
12:37d'Agnès Pannier-Runacher.
12:39Depuis quelques mois
12:40la droite
12:40et l'extrême droite
12:41voudraient balayer
12:42tout ce qui a été construit
12:43avec le président
12:44de la République
12:45en répétant
12:45que l'écologie
12:46est un danger.
12:47Hier
12:48ils niaient
12:48le changement climatique.
12:50Aujourd'hui
12:50ils s'en servent
12:51pour attiser
12:52des peurs
12:52et fracturer le pays.
12:54C'est du populisme
12:55du court-termisme
12:56électoral
12:56déguisé en soi-disant
12:57bon sens
12:58qui protégerait
12:59les classes populaires
13:00et la ruralité.
13:03Je suis un peu surpris
13:04par cette déclaration
13:05d'Agnès Pannier-Runacher
13:06et Éric Tegner
13:07parce que je ne vois pas
13:09ce qu'il y a
13:10de vrai
13:11dans ce qui est dit
13:13par la ministre
13:14Agnès Pannier-Runacher.
13:15Qui est en train
13:16d'attiser les peurs ?
13:17Qui est en train
13:19de diviser ?
13:20Simplement
13:20on a le droit
13:21de se poser la question
13:22de l'efficacité
13:23des éoliennes
13:24de la pertinence
13:25d'investir des dizaines
13:26et des dizaines de milliards
13:27sur les prochaines années
13:28sur l'éolien.
13:29Mais surtout
13:29qu'on a un discours positif
13:31de la part du ministre
13:32Bruno Retailleau.
13:33Il est en train de nous dire
13:34qu'en France
13:35on est des leaders
13:35sur la question du nucléaire
13:37que c'est une force
13:37que c'est créateur d'emplois
13:38qu'on est également
13:39considéré
13:40par énormément de pays
13:41dans le monde
13:42pour cette technologie
13:43que cette technologie
13:44aujourd'hui nucléaire
13:45elle est complètement décarbonée
13:46donc ça peut permettre aussi
13:48d'avoir un accès
13:49à une électricité pas chère
13:50on sait que l'électricité
13:51a quasiment doublé
13:52ces dernières années
13:53pour les français
13:54donc étant donné
13:55qu'il y a quelque chose
13:55d'extrêmement positif
13:56c'est ni droite ni gauche
13:57finalement de choisir
13:59d'investir sur ce sujet.
14:00Le problème de Madame Pannier-Runacher
14:01c'est un petit peu
14:03c'est Emmanuel Macron
14:03c'est-à-dire qu'on les a
14:04toujours présentés
14:05comme des spécialistes
14:06comme des Mozart de la finance
14:08comme des sachants
14:09en fait
14:09et dès qu'on va être
14:10contre leur avis
14:11dès qu'on va être en désaccord
14:12ça veut dire qu'on verse
14:13dans le populisme
14:14qu'on est d'extrême droite
14:15qu'on joue sur les peurs
14:16pardonnez-moi
14:17on est face à un gouvernement
14:18face à un président de la République
14:20qui n'a cessé
14:21de jouer sur les peurs
14:22il a été réélu
14:22à chaque fois
14:23sans faire une campagne présidentielle
14:24sans réellement la mener
14:26à travers un projet
14:27en jouant
14:28et en surfant sur les peurs.
14:29Après j'ai jamais vu
14:30un politique émier farouchement
14:33qui intéresse plus ou moins
14:34il est vrai que la gauche
14:34s'est beaucoup plus intéressée
14:35à l'écologie que la droite
14:36en tout cas à monopoliser ce sujet
14:37Je ne sais pas s'ils sont intéressés
14:38plus à l'écologie
14:39que l'écologisme
14:40Non mais vous avez raison
14:42mais en tout cas
14:42ils en ont fait un argument électoral
14:43Dès lors que vous avez
14:44une idéologie
14:45qui s'imbrique
14:46quasiment un dogme
14:47qui s'intègre
14:48dans une zone politique
14:50ça devient compliqué
14:51En tout cas
14:51ils en ont fait un argument
14:53et un enjeu électoral
14:54et pour eux
14:55ils ont voulu chercher des voies
14:56du côté des écolos
14:57ça c'est une réalité
14:58mais de dire que des personnes
14:59de droite
15:00ou d'extrême droite
15:01ont dit que le réchauffement climatique
15:02n'existait pas
15:03moi je n'ai jamais entendu
15:03une déclaration d'un politique
15:05nier un fait évident
15:07Oui absolument pas
15:07parce qu'ils veulent disqualifier
15:09mais le problème aussi
15:09c'est qu'ils ont complètement
15:10colonisé les esprits
15:11y compris à droite
15:12Tout à l'heure on disait
15:13vous disiez en effet
15:15que dans le fond
15:16c'était une position cohérente
15:17depuis une quinzaine d'années
15:18La vérité c'est que
15:19tout le programme des éoliennes
15:20etc. qui de facto
15:21est un peu contre le nucléaire
15:22a été poussé par l'UMP
15:23C'est-à-dire que
15:24Bruno Retailleau
15:25et tant mieux aujourd'hui
15:26il change plutôt d'avis
15:26parce qu'en 2009 et 2010
15:28il avait voté
15:29la loi Grenelle 1
15:30et la loi Grenelle 2
15:30qui créait 6000 éoliennes
15:32sur terre
15:32et 600 éoliennes en mer
15:34C'est ça la vérité
15:35c'est qu'ils ont tellement
15:36réussi à coloniser
15:37tous les esprits
15:38les partis politiques
15:38On voit Jean-François Copé
15:39aujourd'hui
15:40qui est en charge
15:40du projet des Républicains
15:41et qui est pour les éoliennes
15:43On voit le vice-président
15:44de Bruno Retailleau
15:44Antoine Vermorel
15:46qui est par exemple
15:47pour les ZFE
15:48qui est effectivement
15:49pour les éoliennes
15:50de façon massive
15:51Aujourd'hui ils sont partout
15:52parce qu'ils veulent
15:52vous disqualifier
15:53vous traiter de climato-sceptique
15:54Oui mais sauf que la réalité
15:55de 2009-2010
15:57n'est pas celle de 2025
15:58et d'ailleurs dans la tribune
15:59qui a été publiée
16:00par Bruno Retailleau
16:01avec François-Xavier Bellamy
16:04et Julien Aubert
16:04c'est de dire quoi ?
16:06C'est de dire que
16:06l'éolien est arrivé
16:08en quelque sorte
16:09à maturité
16:10ce qui n'était pas le cas
16:11en 2009-2010
16:12et donc il faut couper
16:13les subventions publiques
16:14si vous voulez de l'éolien
16:15il faut que ça soit
16:16de l'investissement privé
16:18ce qui paraît
16:19encore une fois
16:20pas déroutant
16:21et c'est toujours la même chose
16:22est-ce qu'on peut demander
16:24aux français
16:25ce qu'ils veulent
16:26est-ce qu'ils veulent
16:27qu'on investisse massivement
16:28dans le nucléaire
16:29ou est-ce qu'ils privilégient
16:31le photovoltaïque
16:32ou l'éolien
16:32la question centrale
16:34c'est toujours la même
16:34sur que les questions
16:35d'énergie
16:36de sécurité
16:37d'économie
16:39à chaque fois
16:39on ne donne pas la parole
16:40aux français
16:41et donc dans cette émission
16:42en revanche
16:43on la donne la parole
16:44aux français
16:44vous nous appelez
16:45au 01 80 20 39 21
16:47Julien
16:47le mot de la fin
16:48sur ce thème
16:49qu'est-ce que vous en pensez
16:50alors
16:50qu'est-ce qu'il doit faire
16:51Bruno Retailleau
16:51est-ce qu'il doit dire
16:52à François Bayrou
16:54parce qu'on ne l'a pas entendu
16:55sur cette polémique
16:55François Bayrou
16:56écoutez monsieur le premier ministre
16:58c'est très simple
16:58si Agnès Pannier-Runacher
17:01représente
17:02la position
17:03de votre gouvernement
17:04et de la Macronie
17:05moi je suis en total désaccord
17:07avec ce qu'elle dit
17:08elle m'attaque
17:09directement
17:09je prends mes affaires
17:10et débrouillez-vous
17:11monsieur le premier ministre
17:13je pense que je vais un petit peu
17:14dans ce temps-là
17:15c'est ce pour quoi
17:16j'allais intervenir
17:16c'est que
17:18monsieur Retailleau
17:19a deux ans
17:20peut-être moins
17:21pour préparer
17:24la présidentielle
17:27et en fait
17:29voilà
17:30je pense
17:31l'intérêt pour lui
17:32c'est de montrer
17:33qu'il ne se laissera pas
17:35marcher sur les pieds
17:36voilà
17:37il a de belles actions
17:40il a
17:41une belle côte de popularité
17:43justement par rapport
17:43aux prises de parole
17:44qu'il a
17:45donc maintenant
17:46à lui de montrer
17:47qu'il ne se laisse pas
17:48écraser par la Macronie
17:50et ce qu'il peut
17:52ce qu'il peut faire
17:53éventuellement
17:53là où
17:54des choses
17:55elles se reproduisent
17:56telles qu'elles sont
17:57c'est tout simplement
17:59dire
17:59allez
18:00moi je pose les clés
18:02je m'en vais
18:03et là ça peut vraiment
18:04créer à mon avis
18:04un petit séisme
18:06au sein du gouvernement
18:07c'est-à-dire que
18:08sans les républicains
18:10ça va être compliqué
18:12de tenir deux ans
18:12c'est-à-dire que
18:13la survie de ce gouvernement
18:15Sarah Salmane
18:16la survie même
18:17de la Macronie
18:17aujourd'hui
18:18elle tient sur un fil
18:20et elle tient aussi
18:21grâce aux républicains
18:22et le risque
18:23pour les républicains
18:24c'est d'être comptable
18:25du bilan
18:26macroniste
18:27les républicains
18:28alors depuis qu'il y a
18:29monsieur Retailleau
18:30qui a pris la tête
18:30des républicains
18:31il y aura peut-être
18:31une ligne directrice
18:32un peu plus claire
18:33mais sinon il y a
18:34quand même aussi
18:34quelque divergence
18:35donc il est au sein
18:35du gouvernement
18:36donc là les français
18:37à un moment vont dire
18:38vous avez le bon discours
18:39mais on attend les actes
18:40oui d'accord
18:41il est au gouvernement
18:41il a empêché tout
18:42pour l'Algérie
18:43il a empêché de tout
18:44ce que j'allais dire
18:46c'est que ça fait
18:46plusieurs fois
18:47qu'il est désavoué
18:49Bruno Retailleau
18:50il a été désavoué
18:51sur la notion
18:53de l'état de droit
18:53quand il le dit
18:54l'état de droit
18:55n'est pas intangible
18:55il faut rendre le tablier
18:56Jean-Julien vous dites
18:58il faut rendre le tablier
18:59au bout d'un moment
19:00il faut rendre le tablier
19:00s'il n'y a aucune action
19:02possible
19:02je pense que c'est vrai
19:05il va en tenir compte
19:06pour les politiques présidentielles
19:07auprès de monsieur Retailleau
19:08si monsieur Retailleau
19:09monte comme d'autres
19:10qui fait de la polpol
19:11de la politique politicienne
19:13les français vont en tenir compte
19:15et ils nous mettront
19:16les bulletins
19:17l'adhésion qu'il y a
19:18pour l'instant pour lui
19:19la cote de popularité
19:20elle va baisser
19:20merci beaucoup Julien
19:23pour votre témoignage
19:24en direct
19:24sur Europe 1
19:26c'est ça la grande question
19:27François Bayrou
19:28il compte plus
19:29sur monsieur Retailleau
19:30ou sur madame
19:30Agnès Pannier-Runacher
19:31je pense que la réponse
19:33c'est tout trouvé
19:35et vite tranché
19:36on revient dans un instant
19:37exactement
19:37on parlera
19:38d'amour de vacances
19:40c'est ça ?
19:41on va parler d'amour
19:43c'est l'été
19:44Eric nous parlera
19:46de divorce
19:46de future
19:49on va parler
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