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  • 03/07/2025

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00:00Je vous parlais hier du dossier des éoliennes et des républicains de l'Assemblée Nationale,
00:04emmenés par Laurent Wauquiez, qui ont voté un moratoire pour stopper les énergies renouvelables,
00:08quand les républicains du Sénat ont voté le contraire.
00:11Et ce dossier divise tellement les LR que Bruno Retailleau, François-Xavier Benhamy, Julien Aubert
00:17ont publié hier soir une tribune dans le Figaro pour mettre les points sur les i.
00:21Il a écrit noir sur blanc, l'éolien et le photovoltaïque n'apportent au mix énergétique français
00:27qu'une intermittence coûteuse à gérer, il n'y a donc aucune raison de continuer de les financer par des subventions publiques.
00:34On ne peut pas être plus clair.
00:36Alors, il y a réaction, et notamment de la Macronie, puisque, je vous l'ai dit tout à l'heure,
00:40Emmanuel Macron répond à Retailleau en disant qu'on a besoin de renouvelables.
00:44Et puis, vous avez les propos de Gabriel Attal, qui a dit que c'est un contresens historique et scientifique qui est incompréhensible.
00:51Il faut avoir le courage de dire que le nucléaire seul ne permettra pas la transition énergétique dont notre pays a besoin.
01:00Et il parle d'un retour d'une forme de climato-scepticisme anti-science très inquiétant.
01:07Enfin, je ne vois pas le rapport de ne pas vouloir les éoliennes.
01:11Ce n'est pas être climato-sceptique.
01:13En fait, c'est insupportable.
01:14Les attaques de la Macronie, quand on n'est pas d'accord avec elle, sont insupportables depuis 8 ans.
01:19Elles sont surtout moralisatrices.
01:21C'est pareil.
01:22Oui, c'est pareil.
01:23Mais c'est pareil.
01:24Ces gens donnent la morale en permanence.
01:27Et franchement, après le bilan des 8 ans, il ferait mieux de se faire.
01:31Et sur tous les sujets.
01:32Parce que brainwatcher sur les faits divers, c'était du même ordre.
01:34Mais c'est pareil.
01:35Ces gens sont insupportables de la vouloir disqualifier son interlocuteur.
01:40Exactement.
01:41Donc, et aujourd'hui, Jean-François Copé, le maire de mots, était l'invité de Sonia Mabrouk sur CNews et Europe 1.
01:47Et la question des éoliennes divise cette fois les LR.
01:51Parce que les LR ne sont pas d'accord entre eux.
01:53Donc, écoutez Jean-François Copé.
01:55Ma position a toujours été la même.
01:56Après 15 années de développement du renouvelable, il n'est pas absurde de faire une évaluation de ce que ça coûte, de ce que ça rapporte.
02:03En ayant en tête qu'il faut redémarrer la filière nucléaire, qu'il faut développer et protéger.
02:07Comme tout le monde, j'ai été désespéré.
02:10Je me souviens d'en avoir débattu avec Hollande à l'époque de la décision de Hollande puis de Macron de démanteler une partie de cette filière.
02:16Qu'un mix énergétique aujourd'hui existe.
02:18Qui a près de 30 000 emplois sur la filière quand même.
02:21Aujourd'hui, nous avons une priorité sur le nucléaire.
02:25Gauthier Lebrette.
02:26Moi, je n'ai pas tant de problèmes à ce qu'on installe des panneaux photovoltaïques.
02:31Pourquoi pas ?
02:31Ça n'a rien à voir avec les éoliennes qui viennent détruire l'entièreté, quand vous les mettez en mer, de l'écosystème.
02:38Et puis qui viennent saccager les paysages.
02:40Mais par contre, j'en veux énormément à nos gouvernants qui ont saccagé le nucléaire français,
02:44qui était un fleuron français, une spécificité française, une énergie produite à bas coût.
02:50François Hollande, l'ami d'André Valigny.
02:52Bien sûr, mais on l'a dit, François Hollande.
02:54Ça a commencé avant avec Lionel Jospin et Dominique Voinet, qui ont arrêté Superfénix.
02:58Dominique Voinet, oui, c'est sûr.
02:58La gauche, Superfénix.
03:00La gauche, ça fait n'importe quoi.
03:00Oui, mais moi, je suis pro-nucléaire depuis toujours.
03:03Oui, mais je suis d'accord avec vous.
03:05François Hollande, pourquoi il a fait ça ?
03:06Pour un petit accord, on en parlait déjà hier, de gouvernement avec les écologistes.
03:09Puis après, vous avez Emmanuel Macron.
03:10Alors là, c'est encore un vol de face extraordinaire.
03:13C'était Martine Aubry qui avait passé un accord avec les Verts.
03:16C'est qui était président de la République ?
03:17Martine Aubry était chef du parti, et c'est en tant que chef du parti qu'elle a passé un accord avec les Verts.
03:22Et Hollande s'est cru obligée de tenir cet accord.
03:25Hollande et Roux et leur gouvernement alliés avec les écolos.
03:27Et ils ne le reconnaissent pas.
03:28Aujourd'hui, ils ne le reconnaissent pas.
03:30Non seulement ce sont des amateurs, mais c'est minable.
03:33Ce qui a été fait avec l'énergie nucléaire sur les 15 dernières années,
03:36quand vous écoutez la commission d'enquête nucléaire,
03:39quand vous écoutez Henri Proglio, je le cite tous les jours.
03:41Il vous dit quoi Henri Proglio ?
03:42Il dit qu'on a mis par terre une filière nucléaire d'expertise,
03:46avec les meilleurs ingénieurs, les meilleurs...
03:49Ce qu'il dit de pire, parce qu'Henri Proglio,
03:51il est venu souvent sur le plateau de l'ordre des pros,
03:53et j'ai écouté aussi ce qu'il disait.
03:54Moi, ce qui me fait le plus peur, c'est qu'on a formé des ingénieurs,
03:58embauché des ingénieurs spécialisés dans le démantèlement des centrales,
04:02et ceux qui étaient spécialisés dans l'ouverture de centrales
04:05ont foutu le camp et n'existent plus en France.
04:07Parce que nous, notre domaine de compétence, c'est le démantèlement de centrales.
04:10Ce n'est pas la construction.
04:11Il n'y a pas qu'encore Henri Proglio, il y a aussi ses successeurs.
04:13Lévy, par exemple, qui a dirigé EDF, qui nous a dit la même chose.
04:16Il y a eu des mots très durs sur Emmanuel Macron.
04:17Non seulement on a sacrifié la filière,
04:22mais on a empêché le développement, effectivement,
04:24des générations successives.
04:26Super Fénix et Astrid.
04:28Astrid, c'était un savoir-fait exclusifiquement français.
04:31Uniquement pour des raisons de communication et d'idéologie.
04:34Oui, parce que le nucléaire était diabolisé à tort.
04:36Parce que le nucléaire était diabolisé.
04:37Mais pas pour France, en Allemagne, c'est terrible.
04:39En Allemagne, Merkel, ce qu'elle a fait, c'est terrible.
04:41Ils ont réouvert des centrales de charbon.
04:43Mais aussi en France, il y en a eu une qui a été ouverte.
04:47Franchement, c'est minable.
04:48C'est vraiment minable.
04:49C'est un des plus grands échecs français.
04:51Tout à fait.
04:51Lorsqu'en 1981, Giscard quitte l'Elysée, on est complètement autonome.
04:56Ça avait commencé avant Giscard avec Pierre Mesmer sous Pompidou.
04:59C'est lui qui a lancé la filière.
05:00Giscard l'a développé.
05:02Mitterrand a continué.
05:03Vous avez raison, ils ont tous continué.
05:05Chirac, Sarko.
05:05Bien sûr, le plan Mesmer, vous avez parfaitement raison.
05:07Et quand on voit que Dominique Voinet revient dans le circuit, alors là, on se demande...
05:10Oui, les députés.
05:11Et juste un mot sur les LR, parce que Michel Barnier ne serait pas content de cette tribune
05:15de Bruno Rotaillot, lui qui a été ministre de l'écologie.
05:18Et il faut quand même dire un mot sur ce député qui fait couler beaucoup d'encre,
05:21qui a été nommé vice-président par Bruno Rotaillot et qui s'appelle Antoine Vermorel.
05:25Et je rappelle d'ailleurs que Jean-François Copé a été aussi nommé par Bruno Rotaillot responsable du projet.
05:31Voilà, exactement, du programme.
05:32Et Antoine Vermorel, donc député de la Loire, il est pro énergie renouvelable à fond.
05:37Et là, il vient de faire une déclaration contre la clim, si vous voulez.
05:41Donc, contre la clim, en disant qu'il ne fallait pas tout climatiser parce que ça polluait.
05:44Donc, c'est quand même un petit sujet.
05:45C'est-à-dire qu'il parle un peu comme un député de gauche sur ces sujets-là.
05:48Ça fait un peu désormais.
05:49Mais c'est ce que, effectivement, dit le Rassemblement National lorsqu'il cible la personne dont vous parlez.
05:54Antoine Vermorel.
05:55Exactement.
05:56Il n'y a pas que le Rassemblement National, il y a les LR qui sont opposés à ce monsieur en interne.
06:00Écoutez, Bruno Rotaillot, moi je l'ai eu au téléphone sur ce sujet.
06:05on a pu échanger.
06:07Ce qui est intéressant, c'est qu'on va voir son autorité.
06:10Bruno Rotaillot, il veut gouverner la France.
06:13Eh bien, aujourd'hui, il est au pied du mur avec ses amis.
06:15Donc, on va voir d'abord le vote au Sénat, qui aura lieu dans combien de temps ?
06:19La semaine prochaine.
06:19La semaine prochaine.
06:20Donc, on va voir s'il arrive à...
06:23Parce que c'était son groupe, en plus.
06:24Oui.
06:25Il joue sa légitimité, là.
06:26Bien sûr.
06:27Elisabeth Assayag a raison.
06:28Bien sûr.
06:29Il joue sa légitimité, sa crédibilité, son autorité.
06:32Il joue effectivement...
06:33Il joue 2027, là.
06:34Et vous avez parfaitement raison.
06:35Je crois, hein.
06:36C'est un peu ce qu'on disait.
06:37Et vous savez qui va faire la balance, si j'ose dire,
06:41qui va permettre à Rotaillot de l'emporter la semaine prochaine ?
06:44C'est Gérard Larcher.
06:45Je crois savoir, j'ai encore des amis au Sénat,
06:47que ça discute beaucoup au Sénat,
06:50et Larcher va essayer de sauver la mise de Rotaillot.
06:52C'est-à-dire que vous ne pouvez pas prétendre gouverner la France,
06:57forcément, si vos propres amis, déjà, vous n'arrivez pas à les mettre entre guillemets ou pas.
07:02Bien sûr.
07:03On a eu Jean-François Copé ce matin.
07:04D'ailleurs, Jean-François Copé, c'est très étrange.
07:07Parce que Jean-François Copé, à force de faire entendre sa petite voix personnelle,
07:11personne ne joue le collectif.
07:13Et je pense que c'est...
07:14Non, mais surtout, il y a un petit sujet, parce qu'il est avocat,
07:16dans une affaire où il défend l'éolien face à un petit village.
07:19À Puy-Roland, en Charente-Maritime.
07:21En Puy-Roland. C'est 200 personnes à Puy-Roland.
07:23Un petit village qui veut le taper, quoi.
07:24Mais vous savez ce qui s'est passé à Puy-Roland ?
07:27En 2010, le conseil municipal de Puy-Roland accepte l'idée d'avoir des éoliennes.
07:33En 2019, le conseil municipal change d'avis.
07:38Et je crois que c'est la société Windstrom.
07:41C'est une société allemande.
07:42Voilà. Wind, comme vent.
07:44Comme, oui, vent. Windstrom.
07:46Cette société réclame à cette petite commune 44 millions d'euros.
07:51Non, mais vous en êtes compte.
07:5244 millions d'euros.
07:52Et Jean-François Copé...
07:53Et qui défend cette société ?
07:55C'est Jean-François Copé.
07:57Il essaie de trouver une médiation.
07:59Ah non, il est avocat d'un entreprise.
08:01Il est avocat de Windstrom.
08:03Ce matin, moi je me suis permis de lui dire, je l'ai dit à l'antenne,
08:06je ne lui fais même pas de procès, de conflits d'intérêts.
08:10Je dis simplement, quand t'es un homme politique engagé,
08:14aujourd'hui, deuxième chose, il est maire, que je sache, monsieur Copé.
08:19Maire de mots.
08:20Et il est contre le maire de cette petite ville.
08:23Donc vous avez deux maires français qui sont en train de s'attaquer,
08:28ou en tout cas qu'il est en train d'attaquer le maire d'une petite commune.
08:30Franchement, ce n'est pas sérieux.
08:32Il faut être d'une rigueur totale.
08:33Je vous l'ai dit, Pascal,
08:34lorsque j'étais président du département,
08:36je n'ai jamais accepté un seul dossier d'une entreprise de mon département
08:39qui voulait me prendre comme avocat.
08:40Jamais.
08:41Parce qu'il y avait un mélange des genres.
08:43Même s'il n'y avait pas de conflit d'intérêts,
08:45pas de mélange des genres.
08:46Mais je dois vous dire que je ne comprends pas.
08:48C'est évident.
08:49Jean-François Copé, j'en parlais avec un cadre LR important ce midi,
08:54il a rendu les armes sur tout.
08:55Il a rendu les armes sur l'islamisme,
08:57il a rendu les armes sur les énergies renouvelables.
09:00Je rappelle que c'était celui qui se vantait d'être de la droite décomplexée.
09:03Et maintenant, il trouve que quelqu'un comme Laurent Wauquiez
09:04est beaucoup trop pas de droit de vie.
09:05Pourquoi il a rendu les armes pour l'islamisme ?
09:06Je n'ai pas bien compris.
09:08Sur l'islamisme ?
09:08Sur le voile, il a dit qu'on ne pouvait plus rien faire.
09:11Ah oui, non mais ça, c'est un constat de...
09:13Alors là, c'est sur l'islamisation.
09:14Je rappelle quand même que c'est lui qui est l'auteur de la loi sur la burqa.
09:17Entre parenthèses.
09:18Le paradoxe, c'est qu'à Maud, et je l'ai dit ce matin,
09:20il a fait un très bon boulot.
09:22C'est un très bon maire.
09:22C'est un très bon maire.
09:24C'est un très bon maire.
09:24Je crois que ça fait 31 ans qu'il est élu à mer.
09:26Le verdissement.
09:27Et pourquoi le mettre au programme ?
09:2917h25, je crois qu'on a un auditeur.
09:31Le célèbre auditeur Christian de la France Insoumise.
09:35André Valigny, vous, je peux vous dire que vous êtes à l'extrême droite
09:38par rapport à Christian de la France Insoumise.
09:40Je vous le dis.
09:41Vous, vous êtes un social traître.
09:42Moi, je vous le dis comme je le pense.
09:44Bonjour Christian.
09:46Je ne me permettrais pas de lui dire ça.
09:48C'est un social traître.
09:50Il est socialiste.
09:51C'est un social traître.
09:52Alors, par contre, juste une petite chose avant de commencer la discussion.
09:59Quand vous avez soufflé dans la cornemuse,
10:02moi, ça m'a rappelé une vieille ambulance en fin de vie.
10:06Christian est un ami.
10:12Je me demande si on va pouvoir vous prendre comme chroniqueur.
10:15Vous habitez Paris, Christian ?
10:18Non, j'habite de la province, dans le Calvado, c'est exactement.
10:22Bon, vous n'êtes pas très loin.
10:23Un jour, il faudra que vous veniez d'ailleurs.
10:25Il faudra que vous veniez dans notre studio.
10:26Bon, vous, sur le plan énergétique, vous êtes nucléaire, vous êtes éolienne, vous êtes bicyclette ?
10:34Non, je suis pour, on va dire, du photovoltaïque en grande quantité.
10:43Pourquoi ? Parce que simplement, on peut équiper toutes les grandes surfaces de toiture par du photovoltaïque sans que ça dégrade le paysage.
10:55Deuxièmement, l'éolienne, elle vient pour compenser la future pénurie du nucléaire.
11:05Parce que ce que vous oubliez au niveau du nucléaire, les centrales, il faut bien refroidir les centrales avec de l'eau qui devient de plus en plus en pénurie.
11:16Et donc forcément, vous aurez factuellement la problématique du refroidissement des centrales nucléaires.
11:25Et donc ça, si on ne le prend pas en compte aujourd'hui, on sera dans le caca.
11:30Et donc, ça n'est pas pratique pour l'énergie.
11:35Oui, oui, oui, oui.
11:38Je vous propose de marquer une pause, de toute façon, et puis vous nous direz, Christian, j'en ai mis un.
11:43Il peut rester avec nous, Christian, je ne suis pas sûr.
11:44Mais évidemment.
11:46Est-ce qu'il est disponible ? Demandez-nous.
11:48Qu'est-ce que vous avez... Vous êtes au travail en ce moment, Christian ?
11:51Comment ?
11:52Vous n'avez rien à faire, là, vous êtes bien avec nous.
11:54Ah bah, et ça fait... Et je suis dans une grande surface en train de faire mes courses.
12:01Et là, j'attends depuis un petit moment.
12:03Ah bah oui, mais là, parce que...
12:04Oui, mais ça, c'est parce qu'Alexandre Omar et Olivier Guénèque programment mal l'émission.
12:08Ah oui, mais vous êtes trop mal.
12:10Restez avec nous, restez avec nous, restez avec nous, à tout de suite.
12:12Il est méchant.
12:13Émilie parlait, citait Agnès Pannier-Runacher, parlant de populisme.
12:19Je vais vous dire quelque chose.
12:20Je ne supporte plus la Macronie.
12:22Je ne supporte plus...
12:25C'est précis ce que je dis.
12:26Non mais, pardonnez-moi, c'est pas les hommes ou les femmes que je ne supporte plus.
12:30Je ne supporte plus leur leçon de morale.
12:33C'est-à-dire, Mme Pannier-Runacher, qui, parce qu'on n'est pas d'accord avec elle,
12:37un coup de traite de populiste, un coup de traite de...
12:41Brayne Waché, vous le disiez tout à l'heure, ça c'était Emmanuel Macron, de complotiste.
12:45C'est toujours... Un coup t'es extrême droite, un coup t'es complotiste, un coup tu es populiste.
12:51Je ne les supporte plus, en fait.
12:53Au climato-sceptique.
12:54Au climato-sceptique.
12:55On a le droit, ces gens détestent le dialogue, on a le droit de ne pas être d'accord avec eux sur, comment dire, l'énergie.
13:04Je ne pense pas que M. Retailleau soit un populiste.
13:07Je pense qu'il pense simplement à l'argent des Français.
13:10La facture va peut-être doubler, et ça se prend en compte.
13:14Les éoliennes, tous les gens sérieux, sont quand même sur les éoliennes extrêmement réticents.
13:19Je cite en permanence Henri Poglé.
13:21Ils sont très prudents.
13:22Donc, ils sont très prudents.
13:23Et puis le spécialiste que vous avez fait venir, qui était très bon.
13:26Fabien Bouglé, exactement.
13:27Mais je ne supporte plus leur leçon de morale.
13:31Et moi je l'aime.
13:32Voilà, c'est tout ce que je supporte.
13:33Ça ne veut pas dire, madame, c'est pas eux que je n'aime pas.
13:36C'est la Macronie et son positionnement de Gabriel Attal jusqu'à Agnès Pannier-Runaché.
13:41Ça suffit.
13:43Surtout avec les résultats qu'ils ont.
13:44Parce qu'en 8 ans, là où on est, museau !
13:48En 2017, souvenez-vous, genre tu t'en souviens, en 2017 c'était le Nouveau Monde.
13:53Ils arrivaient, ils allaient tout réussir.
13:55On était tous ringards, la gauche, la droite.
13:57La Macronie allait tout résoudre parce qu'eux étaient intelligents, différents.
14:01Bon, ça fait 8 ans maintenant, ils n'ont pas tout réussi.
14:03Ils n'ont pas tout raté.
14:04Non, ils n'ont pas tout raté, mais ils n'ont pas tout réussi.
14:06Qu'est-ce qu'ils ont réussi, effectivement ?
14:08Ils ont réussi, je crois qu'il faut quand même en donner acte à Emmanuel Macron,
14:11à rendre la France plus attractive sur le plan des investissements industriels en France.
14:16Il n'y a pas encore assez d'industries, mais la France est redevenue attractive.
14:18Non, soyez objectif.
14:19Il y a quand même beaucoup de fermetures d'usine.
14:22Il y a beaucoup de fermetures d'usine encore.
14:24Il y a beaucoup de fermetures d'usine.
14:25Parce qu'il y a une crise conjoncturelle actuellement.
14:26Oui, il y a eu des industrialisations incroyables.
14:28Écoutez, madame, en fait c'est un ton, c'est une couleur que je ne supporte plus.
14:31Je ne suis pas d'accord avec vous sur le mot populisme.
14:33Le mot populisme, pour moi, n'est pas du tout une insulte.
14:35Alors après, elle l'utilise dans sa bouche.
14:39Écoutez ce qu'a dit Agnès Pannier-Runacher, je crois que c'était ce matin sur France Inter.
14:43C'est dramatique.
14:44C'est irresponsable.
14:45C'est du populisme le plus basique.
14:48C'est-à-dire que peu importe l'intérêt des Français,
14:51pourvu qu'on aille récupérer des voix à droite et au-delà,
14:55et c'est irresponsable quand on prétend être un homme d'État.
14:58C'est une position qui est totalement contraire à celle portée par le gouvernement.
15:03Nous avons aujourd'hui 60% d'énergie fossile.
15:05Nous consommons 60% d'énergie fossile.
15:08Est-ce que vous croyez que même d'un point de vue de souveraineté,
15:12d'indépendance, devoir dépendre pour notre énergie,
15:15de la Russie, qui est une de nos dépendances,
15:18de l'Algérie, d'un certain nombre d'États du Moyen-Orient,
15:21ou des États-Unis, c'est confortable ?
15:23Est-ce que c'est sérieux ?
15:25Mais qui est Mme Agnès Pannier-Laché ?
15:27Elle tire sur une Retailleau depuis six mois.
15:28Elle ne peut pas le supporter.
15:31Cette femme aurait-elle un crédit ?
15:33Pourquoi faudrait-il l'écouter ?
15:35Qui est-elle ?
15:36Qu'est-ce qu'elle a fait dans la vie
15:37qui permette d'avoir ce ton vis-à-vis des uns et des autres ?
15:40Je voudrais demander à André.
15:42Je vous en prie.
15:42André qui a été ministre, c'est pour ça que je l'interpelle.
15:45Depuis quand un ministre du gouvernement se permet
15:48d'attaquer de cette façon-là sur un de ses collègues ?
15:51Ah oui, ça c'est hallucinant.
15:51Il y a une époque, je crois que c'était Chevènement ou Pasqua,
15:53je ne sais plus qu'il disait un ministre.
15:55Ça ferme sa gueule ou ça démissionne.
15:57C'est Chevènement.
15:57C'est Chevènement.
15:58C'est Chevènement, c'est parce qu'il était en désaccord
16:00avec le Premier ministre.
16:01Mais là, c'est encore pire.
16:02C'est encore pire.
16:02C'est une coalition.
16:03Que fait Bayrou ?
16:04Où est le Premier ministre ?
16:05Agnès Pannier-Laché, c'est la femme
16:08qui au moment des zones à faible émission,
16:10quand elle a senti que le vent allait tourner
16:11et que ça allait sauter,
16:13a dit que ça ne concerne pas les pauvres
16:14puisqu'ils n'ont pas d'argent
16:16pour s'acheter une bagnole.
16:17Donc on en est là.
16:18Alors que ça concernait complètement les pauvres,
16:20l'objectif c'était de les exclure des centres-villes.
16:23Et puis cette semaine, c'est quand même magnifique.
16:25Ça a fait beaucoup causer.
16:26Elle est contre la clim, sous la clim.
16:29Sur les énergies, un mot Pascal.
16:31Moi je pense qu'il faut différencier les éoliennes.
16:34Ça défigure les paysages.
16:36Ça tue la biodiversité.
16:38Et ça coûte très cher.
16:39Et le solaire.
16:40Je suis assez partisan du solaire.
16:42Au revoir à notre ami...
16:43Mais il est parti Christian, j'ai l'impression.
16:45Il est là ?
16:46Il l'a raccroché.
16:47Il est parti déjà.
16:49Mais je vous assure,
16:50c'est pas...
16:51Entendons-nous bien.
16:52Le solaire, c'est pas mal.
16:52Le débat, je veux bien l'accepter.
16:54C'est leur ton que je ne supporte pas.
16:56Madame, vous avez vu le ton qu'elle a ?
16:58Moi je ne les supporte plus.
17:00Mais je pense que les Français ne les supportent plus non plus.
17:03Je pense que ton...
17:04Mais pour qui se prend-elle ?
17:06Pardonnez-moi de le traduire comme ça.
17:07Qui est-elle ?
17:08Pour qui se prend-elle ?
17:10Donc c'est insupportable d'avoir en permanence
17:13une maîtresse d'école qui...
17:15Je peux dire à moi pour la défendre ?
17:16Oui, je vous en prie.
17:17Au contraire.
17:17Parce que je la connais un peu
17:18et je dois dire que c'est une travailleuse très efficace
17:21sur ses dossiers.
17:22J'ai eu affaire à elle sur un dossier de puce
17:25de semi-conducteur.
17:27C'est pas ce que dit Alexandre Jardin.
17:28De semi-conducteur.
17:29Je vous assure que je suis allée la voir à Bercy.
17:31À l'époque, elle était à Bercy.
17:32Elle a suivi le dossier.
17:33Elle m'a tenu au courant.
17:34C'est une fille qui travaille beaucoup,
17:35qui est intelligente.
17:36Quand elle prend un dossier,
17:37elle s'en occupe.
17:38Il dit pas le contraire ?
17:39Non, non, je tenais à le dire quand même.
17:41Alexandre Jardin l'a vu
17:42et il a été quand même surpris
17:44parce qu'elle ne savait pas
17:45les prix des voitures
17:46pour les aides de feu.
17:47Il est 17h38.

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