- 03/07/2025
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NewsTranscription
00:00...
00:00La vache, je ne comprends pas un mot de ce qu'il va raconter.
00:08Non, tous les journalistes ne sont pas de gauche.
00:10Attendez, je vais faire semblant.
00:12Moi, ça ne me dérange pas que vous soyez de droite.
00:14Moi, je vous dis, je suis de gauche.
00:15Déporté à la frontière algérienne, il est revenu à pied à Tunis.
00:18On a l'impression, quand on est à l'extrême-gauche,
00:20que tous les journalistes se sont vendus au grand capital.
00:22Mon espérance en Tunisie, ça fonctionne.
00:24On a l'impression, quand on est à l'extrême-droite,
00:26que tous les journalistes se sont vendus à l'Etat.
00:28Mais c'est-à-dire que j'en ai marre, madame.
00:30Vraiment, la police, chaque jour, la police.
00:31Ce n'est pas une radio de gauche, France Inter.
00:33Nous sommes en guerre.
00:37Alors vraiment, la question shakesperienne, êtes-vous de gauche ou de droite ?
00:42Vous savez qu'on nous la pose très très souvent ici à Sud Radio.
00:45Êtes-vous de gauche ou de droite ? Je leur dis que ça ne veut rien dire.
00:48Vous savez, pour moi, je le dis, je ne crois pas que je suis le seul.
00:50Il n'y a pas de gauche et de droite, il y a du bon sens.
00:52Il y a des gens qui ont du bon sens, il y a des gens qui ne l'ont pas.
00:54Maintenant, il y a évidemment des orientations.
00:56Les progressistes sont d'un côté, les conservateurs de l'autre.
01:00Et on va parler un peu, on en parle très peu, des médias.
01:04Et qui finance les médias ? Comment sont financés les médias ?
01:08Eh bien, il y a une revue, Frontière, Frontière, qui est un trimestriel,
01:13qui n'est pas qu'un trimestriel, c'est aussi une radio, c'est aussi une plateforme.
01:17Eh bien, qui fait beaucoup d'enquêtes.
01:19Et là, intéressant, Kretinsky, Niel et Saadé, c'est oligarques qui financent la gauche.
01:25Comment ? La gauche financée par des milliardaires ?
01:28Ce n'est pas possible, c'est le peuple qui finance la gauche.
01:31Non, non, c'est un peu plus compliqué que ça.
01:33On va en parler avec Jules Laurence, le rédacteur en chef de Frontière.
01:38Et puis, on va parler aussi d'immigration.
01:40Mais, pour une fois, pas du tout justement de l'immigration dont on parle d'habitude,
01:44avec la France, l'Europe, etc.
01:45Ce qui se passe entre Tunisie, la Tunisie par exemple, l'Afrique du Nord,
01:50en général, la Tunisie en particulier, et l'Afrique subsaharienne.
01:53Il y a des problèmes énormes là aussi, dont évidemment, on ne parle pas.
01:57Oui, oui, on ne parle que de ces salauds de Français qui colonisent,
02:03qui oppriment et tout ça.
02:04Les autres, ça n'existe pas.
02:06Eh bien, vous verrez que ça existe et on en parle.
02:09Et que Ray Chaibi, justement, en parle très, très, très, très bien.
02:13Et puis, après, les bravos et les perles, vous savez, ça ne fait rien sans.
02:20Eh bien, nous allons parler culture, nous allons parler voyage.
02:25Et je vais vous raconter.
02:26Vous savez, c'est la dernière émission de la saison.
02:29Et d'abord, on voulait vous remercier.
02:31Parce que vous avez été formidables, les auditeurs et les résistants de Sud Radio.
02:34Vous avez été avec nous tout le temps.
02:36Vous nous avez suivis.
02:37Vous avez suggéré un certain nombre de sujets.
02:41On n'aurait rien fait de ce point de vue sans vous.
02:43Eh bien, nous, on va parler de voyage à travers le monde.
02:45L'été commence.
02:46On va partir.
02:47On va cingler.
02:48Voyage, voyage.
02:49Et je vais raconter le tour du monde que j'ai fait il y a quelques années
02:52dans les hôtels mythiques de la planète.
02:54Parce qu'elles sont le miroir, comme disait Cocteau,
02:57le miroir qui réfléchit de l'état du monde.
03:00A tout de suite.
03:01Albert Londres, Albert Londres, l'ancêtre du journalisme, un modèle, évidemment, disait
03:12le journalisme, c'est de mettre la plume dans la plaie.
03:18Est-ce que c'est aujourd'hui le cas ou c'est plutôt la plaie dans les plumes ?
03:22On va en parler.
03:23Parce qu'effectivement, quels sont les rapports aujourd'hui des médias
03:27avec un certain nombre d'actionnaires, milliardaires ou autres,
03:32qui, effectivement, ont acheté journaux, radios, télévisions
03:37et ont aujourd'hui pignon sur rue médiatique.
03:41Et un journal a parlé de ces oligarques qui financent la gauche.
03:46A tout de suite.
03:48Sud Radio Bercov dans tous ses états.
03:50Le fait du jour.
03:51J'ai usé de nos experts, de nos correspondants de guerre,
03:55abusé des grands reporters,
03:58Des sondeurs de sondages, commentateurs, menteurs d'images
04:03Et sous leurs toits, on lit, se glisse, se décide
04:06Et les acrobates, les acrobates, et oui, on parle beaucoup de fake news,
04:11de vraies news, de ceci.
04:13Et puis, on voit sur les frontons, au bord de scène,
04:17l'information n'est pas une opinion.
04:19Oui, encore faut-il qu'il n'y ait pas d'opinion déguisée en information.
04:24Ça joue beaucoup.
04:25Et voilà, Frontières, le trimestriel, le magazine Frontières,
04:28je le rappelle qu'il n'est pas seulement, évidemment, loin de là,
04:31et qu'il y a aussi une plateforme, qu'il y a aussi une radio, une télévision,
04:35eh bien, vient de publier, ça vient de sortir,
04:38Les oligarques, ces milliardaires qui financent la gauche,
04:42et en couverture, il y a Xavier Niel,
04:45Saadé, et Kretinsky.
04:47Les trois, il n'y a pas qu'eux.
04:49Enfin, là, il y a trois mousquetaires.
04:50Jules Laurence, vous êtes rédacteur en chef de Frontières.
04:53Alors, pourquoi avoir choisi ces trois ?
04:56Qu'est-ce qu'ils font ? Qu'est-ce qui s'est passé ?
04:58Racontez-nous un peu cette prise de pouvoir
05:00par, effectivement, ces milliardaires.
05:02Et un milliardaire de gauche, bon, il y en a, mais enfin,
05:05comme disait Audiard, il y a les poissons volants,
05:07mais ce n'est pas la majorité de l'espèce.
05:09Ce sont les trois milliardaires dont on ne parle pas
05:11sur le service public.
05:12Lorsqu'il y a des enquêtes, finalement,
05:13sur les milliardaires qui financeraient la droite,
05:16nous, on dit qu'il y a aussi des milliardaires
05:18qui financent la gauche.
05:19Alors, on a fait un peu nos études,
05:21on a regardé, on s'est rendu compte qu'effectivement,
05:23il y en avait trois centraux principaux,
05:25donc Xavier Niel, Daniel Kretensky,
05:28Rodolphe Saadé,
05:29qui financent toute une myriade de médias
05:31de gauche dans lesquels certains
05:32n'arriveraient même pas à survivre.
05:34Et, encore plus intéressant,
05:35certains de ces milliardaires ont aussi
05:37des vérités idéologiques
05:39qui peuvent se retrouver à l'intérieur de ces médias.
05:42Et on peut soulever aussi quelques paradoxes.
05:44Je vais être très concret.
05:45Par exemple, Daniel Kretensky,
05:46qui était un milliardaire tchèque,
05:48qui a fait toute sa vie,
05:50en fait, il a fait son argent
05:52sur le charbon, le gaz.
05:53C'est la fortune, dans les centraux,
05:54la charbon.
05:54C'est ça, sur le charbon, le gaz.
05:56Donc, il a probablement l'un des pires
05:58bilans carbone de toute l'Europe.
06:00Et pourtant, Daniel Kretensky,
06:02il a donné 15 millions d'euros à Libération.
06:04Ça ne semble pas poser de problème à Libération,
06:06de recevoir...
06:07Libération qui parle d'écologie
06:08et qui lutte contre la pollution
06:10du matin au soir.
06:10Et qui, de surcroît,
06:12fait souvent la guerre aux ultra-riches.
06:13C'est ça aussi qui est intéressant
06:14à être soulevé.
06:15On donne également d'autres exemples.
06:17Il a sauvé Libération, on peut dire.
06:19Bien sûr, bien sûr.
06:21Il a sauvé Libération.
06:23Je prends un autre exemple
06:23qui est un peu moins connu,
06:24qui n'est même pas sur la une cette fois-ci.
06:26Quelqu'un comme Mathieu Pigasse.
06:27Mathieu Pigasse, il est multimillionnaire.
06:29Il est banquier, multimillionnaire.
06:31Et c'est quelqu'un, vous savez,
06:32on parle parfois des bonnes ingérences
06:33ou des mauvaises ingérences,
06:34des bons actionnaires
06:36et des mauvais actionnaires.
06:37Et bien Mathieu Pigasse,
06:37il a un projet idéologique.
06:39Mathieu Pigasse, il affirme,
06:40il veut mettre ses médias
06:41en ordre de bataille
06:42contre la droite radicale,
06:44pour les idées progressistes.
06:45Et Mathieu Pigasse,
06:46il rachète des médias,
06:47il en finance,
06:48il a également une boîte de production
06:50au sein même du service public
06:51qui s'appelle MediaOne,
06:52qui produit C'est à vous,
06:53qui produit...
06:54Il est actionnaire très minoritaire.
06:55Il est actionnaire minoritaire,
06:56exactement.
06:57Mais qu'est-ce qu'il a,
06:57par exemple, aujourd'hui,
06:58Pigasse ?
06:59Vous pouvez me dire,
06:59qu'est-ce qu'il a comme médias ?
07:01Par exemple, Mathieu Pigasse,
07:02il a Nova, Radio Nova.
07:04Il a permis d'ailleurs
07:05à ce que Guillaume Meurice,
07:06qui avait été évincé de France Inter,
07:08puisse se retrouver
07:09sur les antennes de Radio Nova.
07:10Mathieu Pigasse,
07:11il a également les Inrocs.
07:13Les Inrocs, vous savez,
07:14qui font aussi parfois
07:15des enquêtes et autres.
07:18Et donc,
07:18il a toute une flopée
07:19de médias dans lesquels il investit.
07:20Il a investi également
07:21dans le monde.
07:22Il a eu des départs
07:22également dans le monde.
07:24Et donc,
07:24quelqu'un qui affirme
07:25vouloir mettre ses médias
07:26en ordre de bataille
07:27pour 2027
07:28pour empêcher
07:28que la droite nationale
07:30ne passe.
07:31On n'entend pas souvent,
07:32finalement,
07:33voire jamais,
07:34le service public,
07:35les enquêtes d'Élise Lucet,
07:36venir dénoncer cela
07:37en disant,
07:37ben là, pardon,
07:38mais c'est de l'interventionnisme
07:40sur une ligne d'un média.
07:41Alors, justement,
07:43décrivons un peu.
07:44Xavier Niel,
07:45par exemple,
07:46lui aussi,
07:46multimilliardaire.
07:48Alors, Xavier Niel,
07:49quel rôle joue-t-il ?
07:50Parce que lui,
07:50il a vraiment acquis,
07:52en tout cas.
07:53Et on dit que Xavier Niel
07:54ne s'en mêle pas,
07:55mais en même temps,
07:56comme disait,
07:57je ne sais plus
07:57qui disait ça.
07:58Alors, peut-être,
07:59vous savez ça,
07:59mais je suis de Laurence.
08:00Qui disait,
08:01quand un journal,
08:02quand un journaliste
08:02va merder,
08:03j'achète le journal ?
08:04C'est lui-même.
08:05C'est lui-même,
08:07Xavier Niel,
08:07qui dit ça.
08:08Alors, je pense qu'il disait ça
08:09aussi sous forme de boutade.
08:11Mais Xavier Niel,
08:12il est intéressant
08:13parce qu'il a compris
08:14deux choses.
08:14Déjà, il a un empire
08:15médiatique conséquent.
08:17On peut citer
08:17l'Obs,
08:18le Monde.
08:20Il a plein de journaux
08:21qui sont connus.
08:23Oui, l'Obs,
08:23le Monde.
08:24Et il a également compris
08:25quelque chose,
08:26Xavier Niel,
08:27parce qu'il est entrepreneur,
08:28il est très très bon.
08:29C'est l'importance
08:30du digital aujourd'hui.
08:31Et donc, lui,
08:31il a investi également
08:33dans les médias digitaux.
08:34Par exemple,
08:34dans le Oeuf Post,
08:35qui est en fait
08:36un média très important,
08:38mais qui a une ligne
08:39qui est transformée
08:40en Oeuf Post
08:41en France.
08:42Et c'est un média
08:43qui a une ligne
08:43très marquée finalement.
08:45C'est un média
08:45qui, typiquement,
08:46sur les questions
08:47des bavures policières,
08:48est en première ligne,
08:50qui ne respecte absolument pas
08:51la présomption d'innocence
08:52des policiers,
08:53qui est très très progressiste
08:55sur le plan sociétal,
08:56sur les droits d'LGBT,
08:58sur les questions des migrants.
08:59C'est un média
08:59qui a une grosse influence.
09:01Et bien,
09:01Xavier Niel,
09:01il a largement investi
09:03dans ce média.
09:04On peut penser par exemple
09:05également à Rodolphe Saadé.
09:06Rodolphe Saadé,
09:07c'est quelqu'un
09:08qui a investi
09:08dans le média brut,
09:09qui est également
09:10un média très prisé,
09:11vous savez,
09:12des 18-25 ans.
09:14Digital,
09:14média digital.
09:14Digital,
09:15média,
09:15qui a vraiment
09:16un gros volume,
09:18une grosse audience
09:18sur les réseaux sociaux.
09:19Et c'est un média
09:20qui, pareil,
09:21est très progressiste
09:22sur les questions sociétales,
09:23couvre les manifestations
09:25pro-palestiniennes
09:26en permanence
09:26à des journalistes
09:28qui sont très engagés,
09:29Rémi Buzine,
09:30Charles Villa,
09:30des journalistes
09:31qui sont très engagés
09:32à gauche,
09:32qui l'affirment.
09:33Eh bien,
09:33ce milliardaire
09:34Rodolphe Saadé,
09:36il permet à ce que
09:36des médias comme Brut
09:37vivent aujourd'hui
09:39et s'insèrent
09:39dans la galaxie des médias.
09:40Mais en même temps,
09:41c'est intéressant,
09:42il a BFM
09:42qui ne peut pas être classé
09:43à l'extrême gauche.
09:45Il a acheté RMC,
09:46BFM,
09:46à Patrick Drahi.
09:48et puis,
09:50il a une ligne
09:51qui s'intéresse
09:51parce qu'il a aussi
09:52ses entreprises.
09:54Il est CSA,
09:56CGT,
09:56CMA,
09:57CGM.
09:57CGM, pardon,
09:58oui, effectivement.
09:59Et il a un pouvoir.
10:01Et qu'est-ce qu'il fait ?
10:03Alors,
10:03dans votre enquête,
10:04je lui lance,
10:05qu'est-ce qui attire ?
10:06C'est quoi ?
10:07C'est d'avoir,
10:08effectivement,
10:08un certain pouvoir
10:09parce qu'ils ne vont pas
10:10gagner de l'argent avec ça.
10:11Ce n'est pas là-dessus
10:11qu'ils vont faire leur fortune.
10:14Mais alors,
10:15qu'est-ce qu'il est
10:15à votre connaissance
10:18et après votre enquête,
10:19qu'est-ce qui les attire ?
10:20C'est le pouvoir
10:21face au pouvoir politique,
10:22c'est quoi ?
10:23Alors,
10:23c'est vrai que c'est intéressant
10:24parce qu'on a pu rencontrer
10:25l'entourage de Rodolphe Saadé.
10:27Alors,
10:27premièrement,
10:28pourquoi est-ce qu'on a mis
10:29BFM aussi sur la une ?
10:30Parce que BFM est présent
10:31sur la une,
10:32finalement,
10:32dans les médias de gauche.
10:33Effectivement,
10:34c'est contestable.
10:35Mais on estime que BFM
10:35utilise parfois des procédés
10:37qu'on retrouve aussi
10:38dans le service public
10:39et également dans les médias de gauche
10:40qui sont des procédés
10:41où on occulte,
10:42finalement,
10:42certains faits.
10:43Vous savez,
10:43pendant les victoires du PSG,
10:45de la demi-finale et de la finale,
10:47il y a eu le chaos dans tout Paris
10:48et BFM a décidé
10:49de ne pas traiter le sujet.
10:50Ils ont évacué la chose
10:51et le lendemain,
10:52ils ont même fait une émission
10:53pour dire que le problème en France,
10:54c'était l'extrême droite.
10:55Donc,
10:55ça a quand même du culot.
10:56Pour Rodolphe...
10:57Les supporters anglais.
10:58Les fameux supporters anglais.
10:59C'est devenu une blague même.
11:01Et Rodolphe Saadé,
11:02ce qui est intéressant,
11:03c'est qu'effectivement,
11:04il finance certains médias.
11:05Il s'inscrit également
11:06dans une concurrence
11:07face à Vincent Bolloré
11:08lorsqu'il lance la tribune dimanche
11:10face au JDD.
11:11Lorsqu'il achète BFM,
11:12c'est pour aller contre CNews.
11:14Mais profondément,
11:15effectivement,
11:16on a des milliardaires
11:17qui dépendent aussi du pouvoir
11:19dans leurs activités économiques.
11:21CMA-CGM,
11:21en fait,
11:22bénéficie aujourd'hui
11:23d'une aide sur la taxe tonnage.
11:25Et finalement,
11:25c'est une aide
11:26qui l'aide aujourd'hui
11:27à être concurrent
11:28vis-à-vis de ses principaux concurrents
11:29partout dans le monde
11:30parce que c'est quand même
11:31le troisième armateur mondial.
11:33C'est conséquent.
11:33Donc,
11:34il dépend beaucoup
11:34du pouvoir politique en place.
11:36Et il dépend du pouvoir politique en place.
11:37Donc,
11:37c'est-à-dire que je ne dis pas
11:38qu'il les a achetés pour cela.
11:40Mais si jamais Emmanuel Macron
11:41lui murmurait l'idée
11:43« ce serait peut-être intéressant
11:44que tu ne laisses pas
11:44ce média péricliter ou mourir »,
11:46peut-être que Rodolphe Saladé
11:47serait plus enclin
11:49à aller acheter un tel média.
11:50D'autant que,
11:51pour avoir rencontré son entourage,
11:53c'est ça qui le rend aussi
11:54particulièrement intéressant,
11:55la personne n'est pas de gauche.
11:57La personne est plutôt,
11:59même,
12:00ouvert,
12:00plutôt de droite,
12:01on dirait.
12:02Disons,
12:02ouverts ou pouvoir en place.
12:03Ouverts ou pouvoir en place.
12:04On l'a même dit,
12:05il est légitimiste
12:06envers les institutions.
12:08C'est ça le terme.
12:10Et donc,
12:10effectivement,
12:11et alors,
12:12dans votre enquête,
12:13parce que c'est intéressant,
12:14tous ces journaux,
12:15etc.,
12:16quel est le rapport ?
12:17Parce qu'ils disent,
12:18et tous,
12:18attention,
12:19on ne touche pas
12:19l'indépendance du journalisme,
12:21etc.,
12:22ils sont indépendants et tout.
12:23En fait,
12:24c'est plus compliqué que ça.
12:25Bien sûr,
12:25je vais vous donner
12:25un exemple très concret
12:27avec Daniel Kretensky.
12:28Vous savez,
12:28Daniel Kretensky,
12:29il finance Marianne.
12:31C'est lui qui est
12:31l'actionnaire majoritaire.
12:32C'est Donny Olivens
12:33qui s'occupe
12:35de ses activités en France.
12:37Et finalement,
12:38Marianne,
12:38il y a eu deux événements
12:39marquants
12:40qui représentent
12:40à quel point
12:41un actionnaire
12:41peut peser
12:42sur une ligne de gauche.
12:43Et ça,
12:43ça a le mérite
12:44d'être souligné.
12:45Le premier,
12:46c'est à la veille
12:46du second tour
12:47des élections.
12:48Daniel Kretensky
12:49a deux mois.
12:49Des élections présidentielles.
12:50Des élections présidentielles
12:51de 2022.
12:52Daniel Kretensky,
12:54quelques jours
12:54avant l'élection présidentielle,
12:56le second tour,
12:57a demandé à Marianne
12:58de changer sa une,
12:59donc à Natacha Polony,
13:00de changer sa une
13:01pour avoir une une
13:02un peu plus pro-Macron
13:03parce que celle
13:04du nini
13:05entre Marine Le Pen
13:07et Emmanuel Macron
13:07ne lui convenait pas.
13:08C'était,
13:09je crois,
13:10la colère ou le chaos.
13:12C'est exactement ça.
13:13Et il lui a demandé
13:14de changer,
13:15chose qu'elle a faite
13:15évidemment à contre-coeur,
13:17mais on voit là ici
13:18le poids d'un actionnaire
13:19sur sa propre rédaction.
13:20Autre chose,
13:22Daniel Kretensky,
13:23ça fait à peu près
13:23un an,
13:24on le sait,
13:24dans le milieu des journalistes,
13:25qui cherchait à vendre Marianne.
13:27Il a cherché à vendre,
13:28il y a eu des repreneurs potentiels.
13:29Il n'a pas réussi,
13:30mais dès lors,
13:31il a dit,
13:31alors,
13:32je vais rester avec vous,
13:33par contre,
13:34je vais changer
13:35la rédactrice en chef,
13:36la directrice de la rédaction,
13:38Natacha Polony,
13:38qui a été mise de côté
13:39pour pouvoir instaurer
13:40une nouvelle ligne
13:41qui serait plus conforme
13:43à ce qu'il pense.
13:44Et il a donné
13:44les mots de cette nouvelle ligne.
13:45C'est une ligne,
13:46en fait,
13:46qui est moins engagée
13:47face à Macron.
13:49Marianne faisait auparavant
13:50beaucoup d'enquêtes
13:50sur le pouvoir
13:51d'Emmanuel Macron.
13:52Eh bien,
13:52il a dit,
13:53on en fera moins,
13:53on sera plus business friendly.
13:55Là,
13:55je cite les mots
13:56qui ont été utilisés.
13:57les mots,
13:57c'est business friendly.
13:58Is this friendly.
14:00Et d'ailleurs,
14:00c'est assez intéressant
14:01parce qu'en fait,
14:01tout le pôle enquête
14:02de Marianne
14:03a quitté la rédaction.
14:04Ils sont tous partis.
14:05Et également,
14:06il y a une nouvelle ligne
14:07qui a été instaurée dans Marianne.
14:07C'est une ligne
14:08qui serait dit
14:08comme plus pro-démocratie.
14:11C'est-à-dire,
14:11sur les questions,
14:11par exemple,
14:12entre la Russie
14:12et l'Ukraine,
14:13ils estimaient
14:14que la ligne
14:14gaulot-mitterrandiste
14:16de Natacha Polony
14:17ne convenait plus.
14:18Donc,
14:18ils voulaient
14:18qu'il soit plus pro-Ukraine.
14:19Également,
14:20sur la question
14:20Israël-Palestine,
14:21être un peu plus
14:21du côté d'Israël.
14:23Donc,
14:23on voit ici
14:23que finalement,
14:24on a des ingérences.
14:25Mais encore une fois,
14:26il y a un peu
14:26la bonne ingérence
14:27ou la mauvaise ingérence.
14:28Le service public
14:28et Élise Lucet
14:29tapent à longueur de journée
14:30sur Vincent Bolloré.
14:31Mais lorsque,
14:32par contre,
14:32on a un actionnaire
14:33qui,
14:34comme Daniel Kretensky,
14:35vient réorienter
14:36la ligne de Marianne,
14:37c'est silence radio.
14:37On n'en parle pas.
14:38Oui, c'est ça.
14:38Vous voulez dire,
14:39il y a les bonnes ingérences,
14:40les mauvaises ingérences,
14:42il y a les bons actionnaires
14:43et les moins bons actionnaires.
14:45C'est un peu ça.
14:45Pour le regard du politiquement correct.
14:47C'est un peu ça.
14:47Nous, en fait,
14:48ce qu'on fait presque,
14:48on complète les enquêtes
14:49d'Élise Lucet.
14:50Vous savez,
14:50Élise Lucet,
14:51elle traite
14:52d'un certain champ
14:52du spectre politique.
14:55Et nous,
14:55on vient lui montrer
14:56les 180 degrés.
14:58Oui,
14:58mais alors,
14:58dites-moi,
15:03actionnaires ultra riches
15:04derrière vous.
15:06Qui finance frontières ?
15:07Comment vous vivez ?
15:08C'est justement ça
15:09qui nous permet aujourd'hui
15:10de faire des enquêtes
15:11sur les milliardaires.
15:11C'est que nous,
15:12on n'a aucun milliardaire
15:13derrière nous.
15:14Vous savez,
15:14je parle souvent
15:14des médias indépendants
15:16qui sont en fait
15:17dépendants de George Soros.
15:18Par exemple,
15:19Street Press qui dit
15:19on est le média indépendant.
15:21Alors justement,
15:21arrêtons-nous
15:22parce que je vais revenir là-dessus.
15:24George Soros,
15:25il a aussi,
15:26on sait qu'il a
15:27des ONG
15:29qui financent des associations
15:30à travers le monde.
15:31Il y a Soros
15:32en France,
15:33dans les relais.
15:34Bien sûr.
15:34Alors évidemment,
15:35George Soros
15:35qui a un projet idéologique
15:37et politique affirmé
15:38qui le dit,
15:39il veut une société ouverte.
15:41Il l'a théorisé.
15:42Sans frontières.
15:43Sans frontières.
15:43Laissez faire,
15:44laissez passer.
15:45Exactement.
15:45Donc il finance
15:46tout un tas d'associations
15:47d'ailleurs en France
15:48pro-migrants.
15:48Il a financé le CCIF
15:49qui a été dissous
15:50pour l'islamisme,
15:52d'autres associations
15:53pour les droits de l'homme.
15:54Et il finance également
15:54des médias
15:55qui vont dans l'axe idéologique
15:57de George Soros.
15:58Donc il finance
15:58Disclose
15:59et il finance également
16:00Street Press.
16:01Et en fait,
16:01Street Press c'est un peu
16:02le média indépendant
16:03mais dépendant de Soros.
16:04Donc c'est ça qui est intéressant.
16:05C'est ça que ça se sente.
16:06En fait,
16:06ils font partie du projet
16:07idéologique de Soros.
16:08Et là où on parle souvent,
16:09vous savez,
16:10des ingérences russes.
16:11Alors évidemment,
16:11il faut les dénoncer
16:12quand il y en a.
16:12Mais on n'entend jamais finalement
16:14des ingérences
16:15sur le sujet de George Soros.
16:16Oui,
16:16c'est vrai,
16:18on ferme telle ou telle chaîne
16:20mais on n'en ferme pas d'autres
16:21qui sont aussi dépendants
16:22de l'étranger.
16:23Juste pour finir
16:24avant la pause,
16:25mais on va vous garder
16:25Jules Laurence à un moment donné.
16:27Et donc vous dites
16:27Frontière est indépendant.
16:29Complètement indépendant.
16:30Alors il vit de quoi Frontière ?
16:31On n'a aucun milliardaire.
16:32Alors nous,
16:32on a de la chance déjà
16:33d'avoir 10 000 abonnés payants.
16:34Ce sont des personnes
16:36qui nous financent.
16:37On a un petit peu de dons.
16:38On a des magazines
16:39qui cartonnent,
16:40qui cartonnent.
16:40Le dernier,
16:41on a tiré à 75 000.
16:42On l'a écoulé autour de...
16:43C'était sur la France Insoumise.
16:44Sur la France Insoumise.
16:45On a écoulé quasiment 80% des stocks.
16:47Donc ça,
16:47c'est un énorme chiffre d'affaires.
16:48Et puis nous,
16:49on est tellement indépendants
16:50qu'en fait,
16:50notre actionnaire majoritaire,
16:51c'est le directeur de la rédaction,
16:52c'est Éric Tegner.
16:53Donc nous,
16:54en fait,
16:54il n'y a personne
16:54qui vient nous dire
16:55ce qu'on doit faire,
16:56ce qu'on doit enquêter.
16:57Et puis,
16:58c'est la liberté qu'on a.
16:58Parce que vous savez,
16:59André,
17:00lorsque il y a un actionnaire
17:01d'une rédaction
17:02et que cette rédaction
17:02fait une enquête
17:04sur un autre milliardaire,
17:05on va dire
17:05c'est un coup du milliardaire d'en face
17:06qui veut nous faire mal.
17:07Alors que nous,
17:08on peut être exempt
17:08de tout reproche
17:09de ce point de vue-là
17:10parce qu'on est vraiment
17:11un média indépendant.
17:12On va continuer
17:20une petite pause.
17:23Sud Radio,
17:24Bercov dans tous ses états.
17:27L'argent,
17:28la presse,
17:29sans frontières.
17:31Oui,
17:31sans frontières,
17:32mais avec des explications
17:34et des enquêtes.
17:35Nous sommes toujours
17:36avec Jules Laurence,
17:37le rédacteur en chef
17:37de Frontières.
17:39Et je voudrais savoir,
17:40effectivement,
17:40en fait,
17:40le problème,
17:41il ne s'agit pas de dire
17:42pourquoi tel journal
17:44est possédé,
17:44mais que ce soit
17:45la transparence.
17:46Il n'y a pas de problème
17:47d'afficher ses opinions
17:48qui soient de gauche,
17:49de droite,
17:49du centre-oyeur,
17:50et dites,
17:51oui,
17:51nous travaillons avec tel.
17:52Alors,
17:52on le met,
17:53vous savez,
17:53toujours François Pinault,
17:55actionnaire du Point,
17:56Bernard Arnault,
17:57etc.
17:57Bon,
17:57très bien.
17:58Mais en fait,
17:59ce qui est embêtant,
18:00c'est ce qui est caché,
18:01comme vous dites,
18:01comment on ment par omission,
18:04on ne parle pas
18:04de telle ou telle chose.
18:05C'est ça,
18:06et d'autant qu'il y a,
18:06je trouve,
18:07des contradictions,
18:08c'est-à-dire qu'il y a
18:08toute une presse
18:09assez anticapitaliste
18:10qui dénonce,
18:11finalement,
18:12les ultra-riches
18:12et qui,
18:13en fait,
18:13on s'en rend compte,
18:14dépend directement
18:15des ultra-riches.
18:16Donc,
18:16je prends par exemple
18:17l'exemple de Streetpress
18:17qui dépend de Soros,
18:18mais il y en a d'autres.
18:19Parce qu'en fait,
18:19il y a aussi des multimillionnaires
18:20très riches.
18:21Il y a quelqu'un qui s'appelle
18:21Olivier Legrin
18:22qui finance un média
18:24qui s'appelle Blast.
18:25Blast se prétend,
18:26c'est un média digital
18:27qui est très influent
18:28sur les réseaux sociaux,
18:29qui vraiment fait un million
18:30d'abonnés sur YouTube,
18:32qui se prétend anticapitaliste
18:33et qui dépend également
18:34de financements,
18:36en fait,
18:36avec une nouvelle maison
18:37qui va être ouverte.
18:38Non,
18:38mais c'est absolument incroyable
18:39de voir,
18:39en fait,
18:44de Kretinsky
18:44qui parle de Pierre Bilan Carbone,
18:46finance Libération en même temps.
18:48Et il y a quand même
18:48des non-dits
18:49au sein de ces rédactions.
18:50Il y a des milliardaires
18:52qui financent la gauche
18:53et en fait,
18:53il faut que ces journalistes de gauche
18:55soient capables aussi
18:56de l'assumer.
18:57Vous voulez dire,
18:57ne dis pas ce que ma main droite
18:59fait à ma poche gauche ?
19:00C'est un peu ça l'idée.
19:02Merci beaucoup,
19:03Jules Laurence.
19:04Merci.
19:04Et lisez,
19:05lisez Frontières,
19:06lisez vraiment cette enquête
19:08qui est très très fouillée
19:10sur le trio d'oligarques
19:12et pas seulement
19:12sur la presse
19:14et les relations
19:15entre la presse
19:16et les médias.
19:17Si on a une seconde,
19:18ce qui est intéressant aussi,
19:19c'est de montrer
19:19que beaucoup de ces millionnaires,
19:22notamment Mathieu Pigasse
19:23et autres,
19:23ont aussi de quoi produire
19:25au sein,
19:25à l'intérieur du service public.
19:27Beaucoup d'émissions
19:27qui se prétendent
19:28d'un journalisme neutre.
19:29Vous savez,
19:30c'est les journalistes
19:31du service public
19:31qui disent,
19:31nous on est neutre,
19:32nous on est dépourvu
19:32de tout intérêt.
19:33Et bien non,
19:34en fait,
19:34vous avez aussi des actionnaires
19:35qui ont aussi
19:35des agenda politiques.
19:36Et quand on voit,
19:37par exemple,
19:38Patrick Cohen sur cet avou,
19:39pardon,
19:39mais ce n'est pas
19:40un discours neutre
19:41qui est proféré
19:41par Patrick Cohen,
19:42mais bien un discours de gauche.
19:43Non mais justement,
19:44et là c'est le problème
19:45du service public
19:46que vous posez,
19:46il n'y a pas,
19:47mais attendez,
19:48qui est neutre ?
19:49Qui est obligé ?
19:49Tous les journalistes,
19:50vous ou moi,
19:51on a des opinions,
19:52etc.
19:53Et je préfère dire
19:54mes opinions
19:55et les séparer des faits,
19:57bien sûr,
19:57que de dire,
19:58attention,
19:58moi je suis neutre.
19:59Quand j'entends quelqu'un
20:01qui dit,
20:01je suis neutre,
20:02je lui dis,
20:02bon,
20:03c'est un tartuffe,
20:04mais où il est
20:05et où il se passe ?
20:06Voilà,
20:06frontière,
20:07lisez-le,
20:08parcourez-le
20:09et vraiment,
20:10prenez-en de la graine
20:11parce que la transparence
20:12est la vertu
20:13la plus importante
20:14aujourd'hui.
20:15Merci.
20:16Merci beaucoup, André.
20:16Sud Radio,
20:17André Bercov.
20:18Ça balance pas mal.
20:21Bercov,
20:21dans tous ses états,
20:22ça balance pas mal
20:23sur Sud Radio.
20:24Sans abri,
20:26sans un toit,
20:29sans amie,
20:31et sans toi,
20:34sans abri,
20:35sans un toit.
20:37Très, très, très jolie chanson
20:39de Pierre Bachelet.
20:42Au fond,
20:43on parle toujours
20:44de migration,
20:44d'immigration,
20:45c'est le grand sujet.
20:47Au Parlement,
20:48dans les médias,
20:50on parle d'immigration,
20:51mais justement,
20:52on ne parle pas,
20:53on pense que ça ne vaut
20:54que pour la France
20:55ou pour l'Europe.
20:56Mais il y a des pays,
20:58d'autres pays
20:59qui ont des problèmes
21:00de migration,
21:01de politique migratoire.
21:03Ray Chaybi,
21:04bonjour.
21:05Bonjour André Bercov.
21:05Bonjour,
21:06heureux de vous accueillir.
21:07Vous êtes président
21:07de l'association
21:08pour la promotion
21:09de la coopération
21:10et de l'amitié
21:10entre la France
21:11et la Tunisie.
21:13On s'est rencontrés
21:13sur un plateau,
21:15pas ici,
21:17mais je suis ravi
21:17en tout cas
21:18d'avoir parlé avec vous
21:19et de dire,
21:20au fond,
21:21qu'est-ce qui se passe
21:21si vous m'avez dit
21:22écoutez,
21:23il faut parler aussi
21:24de tous ces problèmes
21:24d'immigration,
21:25il n'y a pas un pays
21:26qui échappe,
21:27en tout cas qui n'a pas
21:27ces problèmes
21:28et je voudrais vous parler
21:29de ce qui se passe
21:30actuellement
21:30entre une partie
21:31de l'Afrique subsaharienne
21:32et la Tunisie.
21:34Alors,
21:34dites-moi,
21:35qu'est-ce qui se passe
21:35exactement ?
21:36Depuis plusieurs années
21:37maintenant,
21:38mais surtout,
21:39on voit que ça
21:40prend de l'ampleur
21:41depuis maintenant
21:42au moins deux ou trois ans,
21:44le phénomène
21:44de la migration illégale
21:46qui frappe
21:47la Tunisie,
21:48principalement
21:49dans la région
21:49de Sfax
21:50à l'est
21:50du pays
21:52et qui a forcément
21:54des conséquences
21:55en Méditerranée,
21:56bien sûr,
21:57mais aussi en Europe
21:58et particulièrement en France,
21:59mais également l'Italie
22:00et c'est vrai
22:01qu'aujourd'hui,
22:01je voulais qu'on mette
22:03en exergue
22:04ce phénomène
22:05parce qu'à mon sens,
22:06je pense qu'on n'en parle
22:08pas assez
22:09ou alors quand on en parle,
22:10on parle uniquement
22:11des effets négatifs
22:13qui peuvent être négatifs,
22:16je pense par exemple
22:16au respect des droits humains
22:18ou bien
22:18sur l'aspect sécuritaire,
22:21mais on ne parle pas aussi
22:22de l'approche
22:24qui doit être de mise,
22:25une approche bilatérale,
22:27notamment avec la France
22:28parce qu'on aura l'occasion
22:29d'en reparler,
22:30et une approche multilatérale
22:32au niveau de l'Union Européenne
22:33et puis
22:33l'aspect migratoire
22:35sous son aspect positif
22:36de termes.
22:37Alors,
22:37Aïd Jhaïbi,
22:38je veux savoir,
22:38qu'est-ce qui se passe
22:39par exemple en Tunisie ?
22:40Du point de vue des chiffres,
22:42donnez-nous
22:42concrètement
22:44l'état des lieux
22:45parce qu'on a vu
22:46ce qui s'est passé
22:47avec l'Algérie
22:47récemment,
22:48Sahara,
22:49ils ont envoyé
22:49un certain nombre
22:50de dizaines de milliers,
22:51c'est vrai,
22:52d'Africains subsahariens
22:53ou Sahara,
22:54il y a des phénomènes,
22:56je veux dire,
22:57je ne dirais pas secondaires,
22:58ce serait faux,
22:59mais qui se passent
23:00en Afrique même
23:01et dont effectivement
23:02on ne parle jamais
23:03sauf quand il y a
23:03et là c'est terrible
23:04les massacres
23:05Rwanda,
23:05Congo,
23:06mais ce n'est pas de ça
23:06que je veux parler.
23:07Qu'est-ce qui se passe
23:08spécifiquement aujourd'hui ?
23:10Est-ce que vous avez,
23:11vous,
23:11par exemple en Tunisie,
23:12est-ce qu'il y a
23:12des problèmes d'immigration
23:13illégales ?
23:14Totalement,
23:15totalement,
23:15la Tunisie fait face
23:16à une pression migratoire
23:18sans précédent
23:18qui vient principalement
23:20d'Afrique subsaharienne.
23:21Ah oui,
23:21c'est récent,
23:22on voulait dire ?
23:22En réalité,
23:23ça dure depuis plusieurs années
23:25mais ça a surtout
23:26été mis en exergue
23:27depuis maintenant
23:28à peu près
23:292-3 ans
23:30et la région
23:32qui pâtit le plus
23:33de cette pression migratoire
23:34c'est la région de Sfax
23:35avec des départs
23:36importants
23:37de la part des côtes
23:38même si effectivement
23:38un gros travail
23:39a été mené
23:40par les autorités tunisiennes
23:41et notamment par...
23:42Ça se chiffre en combien
23:43à peu près ?
23:44Concrètement,
23:45les chiffres entre 2023
23:46et 2024
23:47parce que 2025
23:48je ne les ai pas
23:49mais grosso modo
23:50en 2023
23:51il y a eu 96 000 départs
23:52depuis les côtes tunisiennes
23:54vers l'Italie
23:55en 2023
23:56et ça s'est réduit
23:58à à peu près
23:5919 000 en 2024
24:00donc il y a eu
24:01un énorme effort
24:02il y a eu des efforts
24:03très importants
24:04qui ont été faits
24:05par les autorités
24:07tunisiennes
24:09mais moi
24:09ce que je voudrais
24:10dénoncer surtout
24:11c'est que
24:12je n'ai pas l'impression
24:14qu'on prend conscience
24:16pleinement
24:17des efforts
24:17des autorités tunisiennes
24:19sur la lutte
24:20contre cette pression
24:21migratoire
24:22je prends un exemple
24:23très concret
24:23André Bercoff
24:24en juillet 2023
24:25il y a eu un mémorandum
24:26d'entente
24:27qui a été signé
24:27avec l'Union Européenne
24:28en juillet 2023
24:29et qui prévoyait
24:31en contrepartie
24:32des efforts
24:33déployés par la Tunisie
24:34un paquet de 900 millions
24:36d'euros
24:36d'aides
24:37plus 150 millions
24:39d'euros
24:39d'aides budgétaires
24:40immédiates
24:41d'appui budgétaire
24:43et puis 105 millions
24:43qui étaient pour
24:44les efforts
24:45en matière de lutte
24:46contre la migration
24:47illégale
24:47mais ces 900 millions
24:48par exemple
24:49on a annoncé ce chiffre
24:49de 900 millions
24:50mais la suite
24:51c'était qu'elles étaient
24:52conditionnées à un accord
24:53avec le Fonds Monétaire
24:54International
24:55et quand on sait
24:56qu'il n'y a
24:57plus de négociations
24:58en ce moment
24:59entre la Tunisie
24:59et le Fonds Monétaire
25:00International
25:00parce que vous savez
25:01très bien comment ça se passe
25:02le FMI vous accorde
25:03comment dirais-je
25:04un appui budgétaire
25:06mais en contrepartie
25:06vous devez faire
25:07des réformes drastiques
25:09qui pour un pays
25:10comme la Tunisie
25:10il faut bien prendre conscience
25:12que ce n'est pas simple
25:13et bien
25:14les 900 millions
25:15n'existent pas
25:15il n'y a rien
25:16et moi ce que je voudrais
25:17aujourd'hui
25:18mettre en exergue
25:19c'est un peu
25:20le double standard
25:20de l'Union Européenne
25:22qui accorde
25:25ou en tout cas
25:25met en place
25:26un certain nombre
25:26de conditions
25:27très strictes
25:28peut-être légitimes
25:29d'ailleurs
25:29notamment sur les droits humains
25:30je l'entends bien
25:31mais pourquoi
25:32on met des conditions
25:33si strictes
25:33à la Tunisie
25:34qui subissent
25:34ce fléau
25:35et qui quelque part
25:36par impact
25:37c'est l'Europe
25:38qui le subit
25:38pourquoi on met
25:39autant de conditions
25:40à la Tunisie
25:40alors que de l'autre côté
25:41on accorde
25:45à la République
25:46d'Egypte
25:487,5 milliards d'euros
25:50sans condition
25:50et 520 millions
25:52à la Mauritanie
25:53pourquoi les deux poids
25:54deux mesures ?
25:54c'est carrément
25:55un double standard
25:56un deux poids deux mesures
25:56parce que si
25:57comment dirais-je
25:58on accorde
25:59ou en tout cas
26:00on veut mettre en place
26:01je dirais
26:02un suivi très strict
26:03pour la Tunisie
26:04dans ce cas-là
26:05faisons-le également
26:06pour l'Egypte
26:06parce que moi
26:06j'aimerais bien savoir
26:07comment sont traités
26:08les migrants
26:08dans le désert du Sinaï
26:09d'accord ?
26:10donc il faut
26:11qu'on arrête
26:12le double standard
26:12et selon moi
26:13il faut une approche
26:14à la fois bilatérale
26:16avec la France
26:17et multilatérale
26:18au niveau de l'Union Européenne
26:19avec le soutien
26:20de la France
26:21il faut aujourd'hui
26:22qu'on comprenne bien
26:23qu'il y a des efforts
26:24non négligeables
26:25qui sont faits
26:25par les autorités tunisiennes
26:26encore récemment
26:27le président
26:28de la République tunisienne
26:29a
26:30comment dirais-je
26:31décidé
26:31de faire financer
26:33sur le budget de l'Etat
26:35donc du contribuable tunisien
26:36le retour volontaire
26:38des migrants
26:38l'Etat tunisien
26:39prend en charge
26:40les billets d'avion
26:41donc on peut
26:42quand même
26:42prendre conscience
26:43qu'il y a des efforts
26:43considérables
26:44qui sont menés
26:45par les autorités tunisiennes
26:46et qu'il faut soutenir
26:47par un appui budgétaire
26:48plus important
26:49alors justement
26:50aujourd'hui
26:51d'où il vient
26:52l'immigration
26:52qui arrive en Tunisie
26:53et qui après
26:54traverse la Méditerranée
26:57l'Italie
26:58la France
26:58etc
26:59elle vient d'où
27:00majoritairement ?
27:01alors
27:01majoritairement
27:02donc d'Afrique subsaharienne
27:03mais principalement
27:04des zones
27:05des foyers de conflit
27:06donc Tchad
27:07Mali
27:08Burkina Faso
27:09ou d'instabilité
27:10il peut y avoir aussi
27:13des Érythréens
27:15des Somaliens
27:15des Soudanais
27:16donc il y a des origines
27:17un petit peu diverses
27:18mais principalement
27:19d'Afrique subsaharienne
27:20et donc
27:23voilà
27:23vraiment
27:24le but
27:25aujourd'hui
27:26c'est vraiment
27:27de faire prendre conscience
27:28que des efforts considérables
27:29se sont déployés
27:30mais qu'on a besoin
27:31d'aider la Tunisie
27:32dans son combat
27:33parce que
27:34l'argent
27:35les moyens
27:36le peu de moyens
27:37déjà
27:37qu'elle a
27:38modeste
27:38qu'elle met
27:39dans la résorption
27:40de ce fléau
27:41c'est de l'argent en moins
27:42qu'elle met dans son développement
27:43oui donc vous dites
27:44effectivement
27:44vous demandez
27:45de l'aide
27:46et la même aide
27:47qu'on peut donner
27:47à l'Egypte et ailleurs
27:48juste un mot
27:49ce qui est
27:50ce qui est intéressant
27:51c'est que
27:52effectivement
27:53les migrants
27:54qui arrivent
27:54pour des raisons
27:55x et y
27:56et on sait
27:56ce ne sont pas
27:57toujours de mauvaises raisons
27:58mais le problème
27:59c'est que vous dites
28:00trop d'afflux
28:01de subsahariens
28:01le chef de l'état
28:02tunisien l'a dit
28:03qui veut
28:04et il a dit
28:04carrément
28:05en fait c'est ce qu'on parle
28:06venu changer
28:07la démographie du pays
28:08moi je vais pas
28:10comment dirais-je
28:12réagir sur cette sémantique
28:13j'ai pas forcément
28:14de
28:14comment dirais-je
28:15vous n'êtes pas tout à fait d'accord
28:16avec ça
28:17j'ai pas forcément
28:17cette même vision là
28:19mais le problème
28:20reste le même
28:21c'est que
28:22cette pression migratoire
28:23je le dis très clairement
28:25pourrit la vie
28:25des habitants
28:26notamment
28:27de Sfax
28:28parce que
28:29déjà
28:30il y a plusieurs phénomènes
28:31que moi je voudrais condamner
28:32d'abord
28:33on ne s'attaque pas
28:34gratuitement à des migrants
28:35la violence envers les migrants
28:36doit être condamnée
28:37avec la plus extrême sévérité
28:38mais de l'autre côté
28:39je condamne aussi la violence
28:40que peuvent avoir
28:41certains migrants
28:41vis-à-vis de la population
28:42quand ce n'est pas
28:43des violences commises
28:44entre eux
28:45et qui effectivement
28:46pourrissent la vie
28:47de ces habitants
28:48c'est pour ça que
28:48je dis que
28:49quand on aborde
28:51le sujet migratoire
28:53je prends le cas
28:54de la France
28:55quand le ministre d'Etat
28:57Bruno Retailleau
28:58est légitimant d'ailleurs
29:00souhaite vraiment
29:01ardemment
29:02lutter
29:03et s'investir
29:05dans le retour
29:07des ressortissants
29:08ce qu'on appelle
29:09les obligations
29:09de quitter le territoire français
29:10qui ne sont jamais exécutées
29:12comme vous le savez
29:12pourquoi ?
29:14parce que justement
29:15cher André Bercov
29:15vous le savez aussi bien que moi
29:16que les obligations
29:17de quitter le territoire français
29:18dépendent aussi
29:19de la délivrance
29:19des laissés-passés consulaires
29:20très bien
29:21donc ça veut dire
29:22que si vous voulez
29:22qu'un laissé-passé consulaire
29:24soit délivré
29:24il faut qu'il y ait
29:25un dialogue diplomatique
29:26forcément avec le pays
29:27d'en face
29:27et moi ce que je voudrais dire
29:29par rapport aux obligations
29:30de quitter le territoire français
29:31s'agissant
29:32de la Tunisie
29:33pourquoi je dis
29:35qu'il faut revoir
29:35l'approche bilatérale
29:36du problème ?
29:37c'est qu'au moment
29:37où on se parle
29:38André Bercov
29:39il y a un accord
29:40qui subsiste
29:41entre la France
29:41et la Tunisie
29:42qui a été signé en 2008
29:42à l'époque
29:43lors de la visite officielle
29:45du président Nicolas Sarkozy
29:46cet accord
29:47qu'est-ce qu'il prévoyait ?
29:48il prévoyait
29:48la facilitation des visas
29:50la lutte
29:51contre l'immigration irrégulière
29:52des ressortissants tunisiens
29:54et puis un volet
29:55sur le co-développement
29:56vous conviendrez avec moi
29:57qu'aujourd'hui
29:57nous sommes en 2025
29:58et donc que cet accord
29:59doit être au moins réactualisé
30:02pour prendre en compte
30:03les nouveaux défis
30:04auxquels font face
30:05la Tunisie
30:06et ça
30:06c'est l'appel
30:07que je voudrais lancer
30:09aujourd'hui
30:09c'est qu'il faut voir
30:11qu'aujourd'hui
30:11la Tunisie
30:12elle est sur trois fronts
30:13elle doit récupérer
30:14ses OQTF
30:15elle doit empêcher
30:16les ressortissants
30:16comment dirais-je
30:17de partir
30:18et notamment
30:18les Africains subsahariens
30:19de partir des côtes
30:20et elle doit empêcher
30:21celles et ceux qui arrivent
30:22de rentrer sur le territoire tunisien
30:23ça fait beaucoup trop
30:24pour la Tunisie
30:25vous voulez dire
30:25il est temps effectivement
30:26de revoir ces accords
30:27d'ailleurs ça vaut pour d'autres pays
30:29mais dites-moi juste
30:30une dernière question
30:31et on va reparler
30:32de tout cela évidemment
30:32parce que ce ne sont pas
30:33des problèmes
30:34qui vont se régler
30:35en quelques semaines
30:36ni en quelques années
30:37hélas
30:38mais on va donc en reparler
30:40mais est-ce que franchement
30:42je veux avoir votre avis
30:43est-ce que franchement
30:44est-ce que
30:45je ne dis pas tout
30:46et partie de là
30:47mais un certain
30:48renversement
30:49d'un certain président
30:50libyen en 2011
30:51est-ce qu'on n'a pas
30:52joué un sacré rôle ?
30:54Vous savez quand on
30:54il faut aussi voir ça
30:56quand même politiquement
30:56vous savez quand on
30:58quand on cherche
30:59à changer un régime
31:01c'est ce qu'avait dit
31:02d'ailleurs le président Chirac
31:03en 2003
31:03quand il avait dit
31:05attention si vous voulez
31:05attaquer l'Irak
31:06faites attention à ne pas
31:07ouvrir la boîte de Pandore
31:08mais c'est exactement
31:09ce qui est en train
31:09de se passer
31:10mais la boîte de Pandore
31:11a été ouverte en 2011
31:12de façon massive
31:14mais bien évidemment
31:15parce qu'aujourd'hui
31:15est-ce que la Libye
31:16se porte mieux ?
31:17absolument pas
31:17elle est plus divisée que jamais
31:19et d'ailleurs
31:19la Libye est devenue
31:20un des principaux
31:21comment dirais-je
31:22un des principaux
31:23points d'entrée
31:24des migrants
31:25sur le territoire tunisien
31:27donc effectivement
31:27mais c'est pour ça que
31:28moi ce que je voudrais
31:29encore une fois
31:30réinsister là-dessus
31:30c'est que pour moi
31:31cher André Bercoff
31:32il faut avoir
31:33une double jambe
31:34dans cette approche migratoire
31:35une approche bilatérale
31:37du problème avec la France
31:38avec la révision
31:38de ses accords de 2008
31:39et qui en plus
31:40doit être réactualisée
31:41parce qu'on ne tient pas compte
31:43par exemple
31:43notamment sur les métiers
31:44en tension
31:45des professions médicales
31:46et paramédicales
31:47on ne tient pas compte
31:49également aujourd'hui
31:50du renouvellement
31:52aussi des titres de séjour
31:53je pense aux étudiants
31:54ou aux médecins qui ont un mal fou
31:55à obtenir des rendez-vous
31:56en préfecture
31:57il faut revoir tout ça
31:59il faut un face-à-face
31:59de politique
32:00des deux côtés
32:01et avec véritablement
32:03des bonnes intentions
32:04et pas d'hypocrisie
32:06des deux côtés
32:06il faut que cet aspect migratoire
32:08repose sur trois jambes
32:09le sécuritaire
32:10l'humanitaire
32:11et l'économique
32:12en tenant compte
32:13des réalités
32:13de 2025
32:14je vous le dis
32:15encore aujourd'hui
32:16est-ce que
32:16pour parler positivement
32:17de la migration
32:18est-ce que c'est normal
32:19aujourd'hui
32:20qu'un médecin
32:21tunisien
32:21ou autre
32:22mais en tout cas tunisien
32:23ou un étudiant
32:24soit encore obligé
32:25d'attendre
32:25depuis au moins 4, 5, 6 mois
32:26un rendez-vous en préfecture
32:27pour renouveler
32:28son titre de séjour
32:29ou alors pour obtenir
32:31un renouvellement
32:33ou un changement de statut
32:34et pendant ce temps-là
32:35il se retrouve dans une situation
32:36il se retrouve
32:37en comment dirais-je
32:38en sans droit
32:39ni titre entre guillemets
32:40alors qu'il a besoin
32:41d'exercer
32:42il faut revoir tout ça
32:43il faut renverser
32:44la table diplomatique
32:45sur ce sujet
32:46les deux côtés
32:46vous comprenez
32:47et vous le savez très très bien
32:48il faut voir aussi
32:49qu'un certain nombre de gens
32:51ne peuvent pas supporter
32:52et ça ce n'est pas
32:53la Tunisie
32:55mais l'Algérie
32:55que des influenceurs
32:57ou des influenceurs algériens
32:58qui sont renvoyés
32:59et bien ils ne peuvent même pas
33:00derrière l'Algérie
33:01ils sont renvoyés en France
33:02alors
33:03il y a quand même un problème
33:05des deux côtés
33:05je ne parle pas des OQTF
33:06des gens qui sont illégalement
33:09sur les territoires
33:09qui commettent
33:10ou pas des crimes
33:11sur le territoire
33:12quels qu'ils soient
33:13je veux dire
33:13que ce soit d'Afrique
33:15ou d'Europe
33:16ou ailleurs
33:16ben c'est pas normal
33:18c'est pas normal
33:19il y a quand même
33:20une espèce de
33:20de totale absence
33:22de politique là-dessus
33:23du côté de la France
33:25alors je ne veux pas
33:26parler de la Tunis
33:27je ne connais pas
33:28mais du côté de la France
33:29il y a un problème
33:29on ne peut pas continuer
33:31dans une espèce
33:32de tension comme ça
33:33qui ne pourra que
33:34faire du mal
33:35des deux côtés
33:36vous avez d'ailleurs
33:37totalement raison
33:38et c'est la raison pour laquelle
33:39d'abord moi j'ai toujours
33:40une aversion profonde
33:41vis-à-vis de ces influenceurs
33:42qui en réalité
33:43ne rendent pas service
33:44aux relations
33:45entre deux pays
33:46en l'espèce l'Algérie
33:47que vous évoquez
33:48et d'ailleurs
33:49moi je considère toujours
33:50je considère encore
33:51et je considérerai toujours
33:52que seule l'approche
33:53et la voie diplomatique
33:54doit être de mise
33:55pour discuter
33:56et régler des problèmes
33:57que nous avons en commun
33:58la migration
33:59c'est un sujet
34:01je dirais
34:02par excellence
34:03qui nécessite un dialogue
34:04entre nos deux pays
34:05que ce soit avec la Tunisie
34:05que ce soit avec l'Algérie
34:06ou avec le Maroc
34:07mais il faut qu'on relance
34:09le dialogue
34:10sur ce sujet là
34:10il faut qu'on adopte
34:11une autre vision
34:12d'autres paradigmes
34:13une nouvelle approche bilatérale
34:15et multilatérale du problème
34:16pour qu'on prenne bien conscience
34:17de ce qu'est en train
34:18de vivre aujourd'hui
34:19la Tunisie
34:19tout à fait
34:20et ce qui est en train
34:22de vivre aujourd'hui
34:22la France
34:23et beaucoup d'autres pays
34:24merci
34:24merci à vous
34:25on en reparlera
34:27en tout cas
34:27avec plaisir
34:28sud radio
34:29les perles du jour
34:31apportez-moi
34:32sans hésiter
34:34rock'n'roll
34:36avec du pain beurré
34:37rock'n'roll
34:39et du bifet caché
34:40rock'n'roll
34:41oui oui oui
34:42apportez-moi
34:43c'était Harry Salvador
34:44et moi
34:44apportez-moi du rock fort
34:46rock fort
34:47c'est le hard rock
34:48rock strong
34:50rock fort
34:50et pourquoi je dis ça ?
34:52parce que notre président bien-aimé
34:53vous savez avec ce qui se passe
34:54un peu partout
34:55et bien oui il sera
34:57il sera à Roquefort
34:58pour fêter les cent ans
35:00de l'appellation
35:01d'origine protégée
35:03il a raison
35:04mais c'est vrai
35:05mais enfin bon
35:05il y a Russie-Ukraine
35:06il y a le Proche-Orient
35:08il y a l'immigration
35:09il y a l'insécurité
35:10mais ce qui est important
35:11dans la vie
35:12c'est le rock fort
35:14c'est le hard rock
35:15d'ailleurs
35:16qui n'aime pas le rock fort
35:17et bien Emmanuel Macron
35:19a le sens des priorités
35:20c'est pour ça que nous l'aimons
35:21oui oui
35:22en dépit des mauvaises langues
35:24il sera
35:25dans le Roquefort
35:26à Roquefort
35:27et parce que
35:29les trous dans le fromage
35:30sont les trous
35:31les plus beaux
35:32et j'en sais
35:33d'immortels
35:33qui sont de purs
35:35sanglots
35:35remets
35:36tout de suite Salvador
35:38Sud Radio Bercov
35:40dans tous ses états
35:41alors c'est intéressant
35:50c'est intéressant
35:51parce que
35:52on a beaucoup parlé
35:53des éoliennes ici
35:53vous savez bien
35:54dans Bercov
35:55dans tous les états
35:55avec nos amis
35:57Fabien Bouglet
35:58et puis tous
35:59tous
36:00avec évidemment
36:02Henri Poglio
36:02et d'autres
36:03alors nous avons appris
36:04quelque chose d'intéressant
36:06que
36:06Jean-François Copé
36:09qui est le maire de Maud
36:10ancien ministre
36:12rome politique
36:13éminent
36:13et bien
36:14il est l'avocat
36:15de la société allemande
36:16Winström
36:17qui
36:18la société allemande
36:19Winström
36:20et bien
36:21elle poursuit
36:22la commune rurale
36:23depuis Roland
36:23en Champs-Maritimes
36:25et du RECAM
36:26la coquette somme
36:27de 44 millions d'euros
36:29les 44 millions d'euros
36:32pour une petite commune rurale
36:33oui
36:34parce que
36:35la municipalité
36:36a refusé d'accorder
36:37des servitudes de passage
36:38pour l'installation
36:39de 7 éoliennes
36:40autorisées en 2019
36:42mais contestées depuis
36:43en raison de leur gigantisme
36:44et des conséquences
36:45sur les chemins
36:46et des terres agricoles
36:47alors nous constatons
36:48aujourd'hui
36:49comme vous savez
36:49le Sénat a refusé
36:50le moratoire
36:51sur les éoliennes
36:52et effectivement
36:53les photovoltaïques
36:55le maire du Puy-Roland
36:56disait
36:56mais écoutez
36:57attendez
36:58qu'est-ce que c'est
36:59que cette pression
37:00et 44 millions d'euros
37:02ça fait beaucoup
37:04alors
37:04Jean-François Copé
37:06l'avocat Copé
37:07il dit
37:07agir strictement
37:08en tant qu'avocat
37:09invoquant l'état de droit
37:10et il a invoqué
37:12une offre d'accord
37:13incluant jusqu'à
37:14260 000 euros
37:16je rappelle
37:17que c'est une filière
37:17éolienne allemande
37:18et je rappelle
37:19que Jean-François Copé
37:20en tant que politique
37:21passant dans les médias
37:22a dit
37:23mais attendez
37:23il fallait garder
37:24les filières éoliennes
37:25etc
37:25je ne sais pas
37:27je ne sais pas
37:27j'ai beaucoup de sympathie
37:29pour Jean-François Copé
37:30mais
37:30une petite question
37:32n'y a-t-il pas
37:33un petit conflit
37:35d'intérêt
37:35de parler
37:36de défendre
37:37les éoliennes
37:38quand on est l'avocat
37:39d'une des grandes
37:40sociétés allemandes
37:41d'éoliennes
37:42I don't know
37:43that is the question
37:45mais on peut
37:45se poser
37:46la question
37:47franchement
37:48là aussi
37:49ne dites pas
37:50ce que je dis
37:50ne faites ce que je fais
37:51voilà
37:52écoutez
37:53on continue
37:55tout de suite
37:55avec les voyages
37:57et les voyages
37:58Sud Radio Bercov
38:00dans tous ses états
38:01le Parlement
38:10enterriné
38:11mardi 1er juillet
38:12on l'a dit
38:12on avait reçu ici
38:13Yannick Alenaud
38:14effectivement
38:15et bien
38:16c'est un bravo
38:17effectivement
38:18le Parlement
38:20enterriné
38:20la création
38:21d'un délit
38:21d'homicide routier
38:22après un ultime
38:24vote favorable
38:25du Sénat
38:26oui
38:26on se rappelle
38:27que ça a été relancé
38:28par l'accident
38:29provoqué par le comédien
38:30Pierre Balmade
38:31et on sait
38:32que Yannick Alenaud
38:33le grand chef
38:34Yannick Alenaud
38:34ait perdu son fils
38:35comme ça
38:36dans un accident
38:36terrible
38:37et bien
38:38aujourd'hui
38:39la loi
38:40permettra
38:42de poursuivre
38:42les responsables
38:43d'accidents mortels
38:44accompagnent
38:45d'une circonstance
38:45aggravante
38:46comme la consommation
38:47de stupéfiants
38:48ou le défaut de permis
38:49pour homicide routier
38:51et non plus
38:52pour homicide involontaire
38:54comme c'était le cas avant
38:55on disait
38:55homicide involontaire
38:56non non
38:57il n'y a plus
38:57d'homicide involontaire
38:58c'est un homicide
38:59volontaire
39:00et bien écoutez
39:01c'est le combat
39:04du chef Yannick Alenaud
39:05du chef étoilé
39:06et de son association
39:08de son association
39:08Antoine Alenaud
39:10et bien ça aboutit
39:11et bien je crois
39:12que c'est une très très très bonne chose
39:14et bien je pense que c'est une très bonne chose
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