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Nous commençons cette édition avec la conversation téléphonique entre Emmanuel Macron et Vladimir Poutine. Au programme, le nucléaire iranien et la guerre en Ukraine. Deux sujets cruciaux mais sur lesquels la voix du président français a peu de chances de porter réellement.

Direction ensuite le Proche-Orient. Donald Trump fait pression sur le Hamas pour obtenir un accord de cessez-le-feu avec Israël. Une “ultime proposition” alors que Netanyahou pourrait avoir accepté le principe.

Et puis en France, François Bayrou a fait face à sa 8ème motion de censure. Il s’en est une nouvelle fois sorti mais se trouve toujours bien incapable de gouverner.

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01:07Nous commençons cette édition avec la conversation téléphonique entre Emmanuel Macron et Vladimir Poutine
01:12au programme « Le nucléaire iranien et la guerre en Ukraine », deux sujets cruciaux,
01:17mais sur lesquels la voix du président français a peu de chances de porter réellement.
01:21Direction ensuite le Proche-Orient. Donald Trump fait pression sur le Hamas
01:26pour obtenir un accord de cessez-le-feu avec Israël.
01:29Une ultime proposition alors que Netanyahou pourrait avoir accepté le principe.
01:35Et puis en France, François Béroud a fait face à sa huitième motion de censure.
01:39Il s'en est une nouvelle fois sorti, mais il est toujours bien incapable de gouverner.
01:44Macron reprend langue avec Poutine.
01:50Mardi, l'Elysée a fait savoir que le président français s'était entretenu avec son homologue russe
01:55pendant plus de deux heures.
01:56Une conversation qui aura porté sur les questions brûlantes de l'actualité internationale,
02:01le nucléaire iranien et la guerre en Ukraine. Le point tout de suite.
02:04C'est un appel qui met fin à trois ans de silence.
02:07Depuis 2022, Emmanuel Macron et Vladimir Poutine ne s'étaient plus parlé.
02:11Et pour cause, l'une des dernières conversations communes
02:15avait fait l'objet d'un véritable scandale diplomatique
02:18puisque le président français s'était donné en spectacle devant des caméras de télévision
02:22permettant ainsi de révéler des échanges normalement confidentiels entre les deux chefs d'État.
02:27Je ne sais pas où ton juriste a appris le droit.
02:30Moi, je regarde juste les textes et j'essaie de les appliquer.
02:33Et je ne sais pas quel juriste pourra te dire que dans un pays souverain,
02:38les textes de loi sont proposés par des groupes séparatifs
02:41et pas par les autorités démocratiquement élues.
02:44Un président Macron très fier de ces mots virulents
02:46et des conseillers qui se gaussent sans pourtant comprendre
02:49qu'ils sont en train de contribuer à réduire à néant
02:52les capacités diplomatiques de la France.
02:54Pas de doute, les relations franco-russes partaient donc de loin
02:58et la simple existence d'une nouvelle conversation entre les deux présidents
03:01est positive.
03:03Le contenu des échanges, lui, est sans doute plus difficile à commenter.
03:07En effet, cette fois, pas de caméra de télévision.
03:10On admire donc le talent de LCI qui est parvenu à faire une édition spéciale
03:14de près de 3h30 pour faire le compte-rendu d'un échange de deux heures
03:18auquel ils n'ont pas assisté.
03:21En l'État, seul un communiqué de l'Élysée qui évoque les deux questions majeures
03:24de la conversation, le nucléaire iranien et la guerre en Ukraine.
03:29Concernant le premier point, une esquisse de consensus entre Paris et Moscou,
03:33même si, point non négligeable, l'avis d'Emmanuel Macron a moins de chances
03:36de porter sur la scène internationale que celui de Vladimir Poutine,
03:40en lien direct avec l'Iran mais aussi avec Donald Trump.
03:43Il n'en reste pas moins que le président français semble bien au fait
03:46des enjeux de la crise du Proche-Orient.
03:48J'ai déjà eu l'occasion de le dire.
03:49Pour moi, le pire scénario serait celui où on laisserait l'Iran
03:52après ces frappes qui ont eu une efficacité réelle.
03:55Les frappes américaines ont eu une efficacité réelle
03:59sur un attente, si ce parent est fort d'eau.
04:02Mais le pire, ce serait que derrière, la conséquence soit une sortie
04:07du traité de non-prolifération de l'Iran
04:10et donc, au fond, une dérive et un affaiblissement collectif.
04:15Emmanuel Macron a deux doigts de comprendre l'importance
04:18de respecter le droit international,
04:20une exigence à laquelle Vladimir Poutine a déjà souscrit
04:23à plusieurs reprises.
04:24Dans la question iranienne, le véritable problème consiste en effet
04:27à imposer des exigences à Téhéran
04:30qui ne sont pas respectées par Tel Aviv,
04:33à l'image de la ratification du traité de non-prolifération
04:36des armes nucléaires et des contrôles de la IEA.
04:39Selon l'Elysée, la question des missiles de Téhéran
04:41aurait été soulevée lors des discussions franco-russes,
04:44mais il apparaît évident que ce point ne sera pas discutable
04:47pour l'Iran, là encore dans un souci de symétrie avec Israël.
04:50L'autre dossier capital de la conversation,
04:53la guerre en Ukraine.
04:55Sans surprise, les positions des deux présidents
04:57étaient radicalement opposées,
04:59Emmanuel Macron étant arc-bouté sur des totems,
05:02déconnecté du réel et empêchant tout avancer vers la paix.
05:07Il y a un agresseur, c'est la Russie,
05:09il y a un agressé qui est l'Ukraine.
05:12Nous voulons tous la paix,
05:13mais on ne peut pas traiter les deux belligérants
05:15de manière équidistante.
05:16Un gentil et un méchant.
05:18La vision manichéenne de la diplomatie par Paris
05:20ne semble donc pas près d'évoluer
05:23et elle consiste toujours à réclamer un cessez-le-feu
05:26sans objectif réel ensuite.
05:28Du côté de Vladimir Poutine,
05:30le message a consisté à réaffirmer son point de vue
05:32quant à l'explosion du conflit
05:33dont il attribue les responsabilités à l'Occident.
05:38Pendant ce temps, les troupes russes avancent toujours
05:40sur le territoire ukrainien
05:42et Moscou semble bien en train de lancer
05:44une nouvelle offensive estivale.
05:45nouvelle étape qui là encore devrait pousser à la paix
05:48avant de terminer le massacre.
05:50Dans ce cadre, Donald Trump aurait convaincu Emmanuel Macron
05:53de calmer un peu ses ardeurs
05:54sur les blocages des négociations de paix en Ukraine.
05:57D'aucuns évoquent même de drôles de moyens de pression
06:00pour qu'ils s'y résolvent.
06:05Donald Trump a annoncé qu'Israël avait accepté
06:07un plan de cessez-le-feu de 60 jours à Gaza.
06:10Désireux d'obtenir un autre accord,
06:11le président américain presse le Hamas d'accepter.
06:14De leur côté, les négociateurs arabes s'activent.
06:17Explication d'Edouard Chano.
06:18Le président américain va-t-il extirper la paix pour Gaza ?
06:22Après la résolution de la guerre entre l'Iran et Israël
06:24après 12 jours,
06:25les espoirs d'un arrêt des combats dans l'enclave
06:27pour mettre fin à 635 jours de conflits renaissent.
06:30Mardi, Donald Trump a appelé le Hamas
06:32à accepter une ultime proposition
06:34de cessez-le-feu de 60 jours dans la bande,
06:37allant croire son allié israélien
06:39aurait accepté d'en finaliser les termes.
06:41Le mouvement palestinien aurait répondu à l'offre
06:43ce mercredi matin,
06:44se disant prêt à un cessez-le-feu,
06:46mais à condition que celui-ci
06:48mette fin à la guerre,
06:49selon la société de presse,
06:50citant Tahir Al-Nounou,
06:51le responsable presse du Hamas.
06:53L'offre de Donald Trump
06:54n'est donc pas tout à fait acceptée.
06:57Il faut dire qu'aucun cessez-le-feu
06:58n'a pour l'heure été pérenne,
07:00mais le dirigeant américain assure de son côté
07:02que toutes les parties
07:03travailleront durant ces arrêts des combats
07:05pour mettre fin à la guerre.
07:06Dans le cadre de cette proposition,
07:08huit otages seront libérés le deuxième jour
07:10et deux autres le cinquantième jour
07:11du cessez-le-feu.
07:12Or, mardi,
07:13Oussama Hamdan,
07:14autre dirigeant du groupe palestinien,
07:16accusait les Etats-Unis
07:17de ne pas exercer une pression suffisante
07:19sur Israël.
07:20Le dirigeant américain
07:21a depuis assuré
07:22qu'il se montrerait très ferme
07:24vis-à-vis de Benjamin Netanyahou
07:25pour obtenir cet accord
07:27et a espéré le voir se concrétiser
07:28dans le courant de la semaine prochaine,
07:31avant la visite, le 7 juillet,
07:32du premier ministre israélien à Washington.
07:34Détail d'importance,
07:35Donald Trump a salué le rôle des négociateurs
07:38qatari et égyptiens,
07:39car ce sont en effet encore eux
07:41qui sont à la manœuvre.
07:42Une réunion doit avoir lieu aujourd'hui au Caire
07:44avec les émissaires du Hamas.
07:46Selon une source diplomatique arabe
07:48citée par le média israélien I-24,
07:50le principal obstacle aux négociations
07:52demeure la demande israélienne
07:54d'exiler les dirigeants du Hamas
07:55et de démanteler militairement l'organisation.
07:58Mais encore, selon les mêmes sources,
08:00les contacts entre Israël et les pays arabes
08:02pourraient conduire à une extension
08:03des accords d'Abraham, signée, rappelons-le,
08:06en 2020, entre l'État hébreu,
08:07les Émirats arabes unis et le Bahreïn
08:10pour normaliser leurs liens diplomatiques.
08:12Les dirigeants arabes, évidemment tenus
08:13par une population résolument hostile à Israël,
08:16seraient en mesure d'exiger
08:17l'installation à Gaza
08:18d'une autorité palestinienne civile reconnue
08:21dans le cadre d'un accord régional plus large.
08:23L'Arabie saoudite, elle,
08:24préconise une approche conciliatrice,
08:26d'un côté le désarmement du Hamas
08:28et de l'autre, l'installation
08:30de l'autorité palestinienne à Gaza.
08:32Au sein du Hamas, un clivage existerait
08:34entre sa direction locale
08:35et ses responsables en exil,
08:37ces derniers étant alignés sur la position arabe
08:39avec l'espoir de la création à terme
08:41d'un État palestinien.
08:42En Israël, l'impatience de l'opposition
08:44au conflit est vive.
08:45Yair Lapid a déclaré mardi
08:46que l'État hébreu n'avait plus aucun intérêt
08:48à poursuivre la guerre à Gaza,
08:50qui causait des dommages
08:51sur les plans sécuritaires,
08:52politiques et économiques.
08:53Et dans la rue aussi,
08:54les cris de lassitude se font entendre,
08:56notamment ici le 27 juin à Tel Aviv.
08:58Cette guerre ne fait que tuer des amis
09:01et des soldats, nous n'allons nulle part.
09:03Je ne comprends pas très bien
09:05pourquoi nous continuons à nous battre à Gaza.
09:07Je m'inquiète des incitations
09:09de l'avenir de la société
09:10et de ce qui se passe à Gaza même.
09:15Il ne fait aucun doute que l'Iran
09:16représente une menace sérieuse pour Israël.
09:18Mais la situation était-elle vraiment critique
09:20en ce moment ?
09:21Il aurait été préférable de libérer les otages
09:23et d'en finir d'abord avec Gaza.
09:25Publiquement, le ministre de la Défense israélien,
09:28Israël Katz a laissé entrevoir une victoire proche
09:30lors d'une réunion avec l'État-major,
09:32estimant faire désormais face
09:33à l'échèvement de la campagne à Gaza
09:35et à la réalisation de ses objectifs,
09:37au premier rang desquels
09:38la libération de tous les otages
09:39et la défaite du Hamas.
09:41Pendant ce temps sur le terrain,
09:42l'armée israélienne ne montre
09:43aucun signe de répit.
09:45Lundi, la défense civile de Gaza
09:46annonçait que 51 personnes
09:48avaient été tuées dans des frappes
09:49ou dans des tirs de l'armée israélienne,
09:51dont 24 dans un cybercafé
09:52et 11 près de points
09:54de distribution d'aides humanitaires.
09:56Ce matin, Zahal a demandé
09:57au civil Gazaoui
09:58d'évacuer la région de Rennes-Lunesse,
09:59déclarant intervenir
10:00avec une force extrême
10:02pour attaquer toute zone identifiée
10:04comme utilisée
10:05pour lancer des roquettes.
10:05Et de huit, François Béroux
10:11est encore passé entre les mailles
10:13d'une motion de censure,
10:14mais après six mois passés à Matignon,
10:16il semble condamné à ne rien faire.
10:19Olivier Frère-Jacques.
10:20Majorité requise pour l'adoption
10:22de la motion de censure
10:22sur la majorité absolue
10:23des membres composant l'Assemblée 289
10:26pour l'adoption 189.
10:28La majorité requise n'étant pas atteinte,
10:31la motion de censure n'est pas adoptée.
10:33L'Assemblée nationale a rejeté mardi
10:34la motion de censure déposée
10:36par les socialistes
10:37contre le gouvernement de François Béroux
10:39avec seulement 189 voix pour,
10:42loin des 289 nécessaires
10:44pour renverser le Premier ministre
10:45et son gouvernement.
10:46Ce scrutin a été déclenché
10:48par l'échec du conclave
10:49sur les retraites
10:50et illustre une nouvelle fois
10:51la fragilité politique
10:53du Premier ministre,
10:54dont la survie dépend toujours
10:56de l'abstention du Rassemblement national.
10:58En six mois, à Matignon,
11:00le chef du gouvernement
11:00a déjà subi huit motions de censure.
11:03Comme d'habitude,
11:03le sketch parlementaire
11:04a repris de plus belle
11:05la gauche accusant le RN
11:07d'être la béquille du gouvernement
11:09à l'image du député LFiste
11:11Adrien Clouet.
11:12Écoutez, le Rassemblement national
11:13rappelle encore aujourd'hui
11:15qu'il est la béquille de M. Béroux
11:16et qu'à chaque fois que M. Béroux
11:17est en difficulté,
11:18que ce soit sur Bétharam,
11:19lorsqu'il a menti
11:20sur un des plus grands scandales
11:21pédocriminels de l'histoire
11:22ou sur les retraites aujourd'hui
11:24puisque M. Béroux est donc le seul
11:27qui nous impose à partir à 64 ans,
11:29alors que tout le monde est contre,
11:29le peuple français est contre,
11:30les parlementaires sont contre,
11:31et bien le RN vient toujours,
11:33toujours, toujours le sauver.
11:34Lorsque le RN a pu déposer
11:37des motions de censure
11:38lors d'autres législatures,
11:40les gauches ne les votaient pas
11:41et pouvaient tout autant
11:43être qualifiées de béquilles.
11:45Du côté du RN,
11:46la consigne de vote avait été donnée
11:47et la présidente du groupe
11:49à l'Assemblée, Marine Le Pen,
11:51avait expliqué n'avoir aucun intérêt
11:53à voter cette motion.
11:55Au Rassemblement national,
11:56nous considérons que l'on vote
11:58une motion de censure
11:59pour protéger les Français
12:00des mesures qui sont prises
12:03toxiques,
12:03qui sont prises par un gouvernement
12:04et que nous serons bien entendu
12:06très attentifs au budget
12:07proposé par le gouvernement
12:08de M. Béroux.
12:10De son côté,
12:10le président du RN,
12:12Jordan Bardella,
12:13a averti que le répit
12:14du Premier ministre
12:15serait de courte durée,
12:17soulignant l'instabilité chronique
12:18du gouvernement
12:19et évoquant aussi
12:20l'échéance budgétaire
12:21de l'automne.
12:22Le RN demeure
12:23cependant prudent.
12:24En effet,
12:25en cas de motion de censure,
12:26l'hypothèse d'une dissolution
12:27de l'Assemblée
12:28par le président
12:28pourrait prendre
12:29de l'ampleur.
12:30Dans un tel scénario,
12:32Marine Le Pen
12:33ne serait pas éligible
12:34et surtout,
12:35rien n'assure
12:36que des urnes
12:36sortira une Assemblée
12:37avec une majorité,
12:39comme cela n'a pas été le cas
12:40lors des deux dernières
12:41élections législatives.
12:43De son côté,
12:44François Béroux,
12:45qui commence à être habitué
12:47aux motions de censure,
12:48a pris la chose
12:48assez bien,
12:49s'essayant même
12:50à une petite suggestion
12:51sur le mécanisme
12:52de motions de censure.
12:54Je respecte
12:55la représentation nationale
12:56dans toutes ses compétences,
12:58je respecte
12:59nos institutions
13:00et les droits
13:01du Parlement
13:02dont le droit
13:03de censurer,
13:04encore que je pense
13:05depuis longtemps
13:06que la censure
13:07devrait s'accompagner
13:08comme chez nos voisins
13:09de l'obligation
13:10de présenter
13:11un gouvernement
13:11de remplacement
13:12pour qu'il y ait
13:13une cohérence,
13:15ce qu'on appelle
13:16censure positive.
13:17Pas inquiété,
13:21le chef du gouvernement
13:22en est néanmoins
13:23réduit à ne rien faire,
13:24ce qui a le mérite
13:25de ne pas trop lui changer
13:26avec son précédent poste
13:28de haut-commissaire au plan.
13:30Le Premier ministre
13:30ne se trouve en effet
13:31pas menacé que
13:32par un hypothétique
13:34vote de motion
13:34du RN,
13:35mais aussi
13:35par son propre
13:36socle commun,
13:38formule remplaçant
13:38publiquement le terme
13:39alliance.
13:40En effet,
13:41les républicains
13:42dont Bruno Retailleau
13:43ont déjà prévenu
13:44qu'ils s'opposeraient
13:45à toute réforme électorale
13:46intégrant la proportionnelle,
13:48un sujet sensible
13:49pour LR
13:50alors même que
13:50leur président
13:51a été élu trois fois
13:52au Sénat
13:52grâce au suffrage
13:53indirect et proportionnel.
13:55Quant aux macronistes,
13:56leur soutien est tiède,
13:58illustré par l'absence
13:59de Gabriel Attal
14:00lors des débats
14:01traduisant
14:01un désengagement croissant
14:02pour un camp politique
14:03lui-même morcelé
14:04en rupture
14:05avec le père fondateur
14:06qui a dissous l'Assemblée,
14:08mais aussi entre eux
14:09avec la multiplication
14:10des candidatures
14:11à la magistrature suprême
14:12dont la dernière
14:13est pour le moins folklorique
14:14et celle d'Aurore Berger.
14:16A défaut,
14:17tout le monde
14:18se contentera
14:18de François Béroux
14:19qui n'aura cependant
14:20pas de marge de manœuvre
14:22et c'est finalement
14:23du président Macron
14:24que pourrait venir
14:25un possible déblocage
14:26avec une nouvelle dissolution
14:28qui pourrait encore
14:29déboucher sur une Assemblée
14:30sans majorité.
14:35Et on poursuit à présent
14:36pour un Tour de France
14:37en bref en compagnie
14:38de Renaud de Bourleuf.
14:39L'euthanasie arrive au Sénat.
14:44Depuis 8 juin,
14:45la Commission des affaires sociales
14:46planche sur la proposition
14:47de loi adoptée
14:48à l'Assemblée nationale.
14:49Les anciens députés
14:50Jean Léonetti,
14:51auteurs de la loi de 2005,
14:53et Alain Claes,
14:53rapporteurs de la loi de 2016,
14:55qui autorisaient
14:56une forme d'euthanasie passive,
14:58ont été auditionnés.
14:59Jean Léonetti
15:00a lancé l'alerte
15:01sur une dénaturation
15:02du rôle du médecin,
15:03affirmant que très peu
15:04souhaitent donner la mort,
15:06et sur une porte ouverte
15:07à de nombreuses dérives.
15:08Quant à Alain Claes,
15:09il s'est montré favorable au texte,
15:10tout en reconnaissant
15:11les problèmes liés
15:12au délit d'entrave
15:13et de la conscience
15:15des médecins.
15:15Les auditions se sont poursuivies
15:17ce mercredi
15:17avec l'Académie de médecine.
15:19L'union des droites,
15:21mais pas de toutes les droites.
15:22Un an après la réconciliation
15:23entre Marine Le Pen
15:24et sa nièce Marion Maréchal,
15:26le bureau exécutif du RN,
15:28mené par Marine Le Pen
15:29et Jordan Bardella,
15:30a voté à l'unanimité
15:31contre toute alliance
15:33avec Identité Liberté,
15:34idéal,
15:35le parti de Marion Maréchal,
15:36pour les municipales.
15:38En cause, je cite,
15:39« le mauvais comportement
15:40de Marion Maréchal
15:41lors des élections passées
15:42et l'abstention
15:43de ces trois députés
15:44Identité Liberté
15:45sur un vote clé du RN
15:46à l'Assemblée.
15:47Si les membres d'Identité Liberté
15:49pourront être candidats
15:50sous l'égide du RN
15:51après étude de leur dossier,
15:53leur logo sera exclu. »
15:55A l'inverse,
15:55la coalition avec l'UDR
15:56d'Éric Ciotti est maintenue.
15:59Dati dans le viseur des juges,
16:00selon Libération,
16:01le parquet de Paris
16:02a été saisi
16:03pour de nouveaux supposés oublis
16:04sur la déclaration de patrimoine
16:06du ministre de la Culture.
16:07Déjà mis en examen
16:08pour corruption
16:08dans l'affaire Renault,
16:09l'ancien garde des Sceaux
16:10de Nicolas Sarkozy
16:11fait les frais
16:12de ses opposants de gauche
16:13à la mairie de Paris
16:13qu'il accuse d'avoir
16:15étonnamment été prise
16:16d'une amnésie sélective
16:17lors des déclarations
16:18à la Haute Autorité
16:19de Transparence
16:20de la Vie Publique,
16:21notamment en oubliant
16:22ses bijoux et montres de luxe
16:23qui avoisineraient la somme
16:24d'un demi-million d'euros
16:25de valeur.
16:27Depuis l'affaire Cahuzac,
16:28les membres du gouvernement
16:28doivent effectivement
16:29déclarer tous leurs biens
16:30d'une valeur supérieure
16:31à 10 000 euros.
16:32Le ministre Rachida Dati
16:33avait pour sa part
16:34estimé au printemps
16:35qu'elle n'avait rien
16:36à régulariser.
16:37La justice semble donc
16:38décider à enquêter
16:39sur ce dossier,
16:40gageons qu'elle le fera aussi
16:41sur les innombrables affaires
16:43autour d'Emmanuel Macron
16:44parmi lesquels
16:44le Rothschildgate
16:45où le président est soupçonné
16:46de bénéficier d'un compte
16:47à l'étranger
16:48avec des millions gagnés
16:49lors du rachat
16:50de la branche l'infantile
16:51de Nestlé par Pfizer
16:52quand il était manqué d'affaires.
16:54Peine de prison
16:55confirmée pour Boilem Sansal.
16:57Mardi, la cour d'appel d'Alger
16:58a validé la peine
16:59de 5 ans de prison ferme
17:00prononcée contre
17:01l'écrivain binational
17:02pour atteinte à l'unité nationale.
17:04Une décision qui intervient
17:05quelques jours
17:06avant le 5 juillet,
17:07fête nationale de l'Algérie
17:08au cours de laquelle
17:09le chef d'État
17:10prononce des grâces présidentielles.
17:12C'est désormais là-dessus
17:13que semble miser
17:14le gouvernement français
17:15malgré la riposte graduée
17:17chère à Bruno Retailleau
17:18qui n'a pas beaucoup
17:19impressionné l'Algérie.
17:20Qu'aujourd'hui,
17:21vous, ministre de l'Intérieur,
17:22vous n'espérez plus que ça,
17:23la grâce présidentielle ?
17:25Moi, j'espère
17:25qu'il sera libéré.
17:27Maintenant qu'il y a eu
17:28condamnation,
17:29on peut imaginer
17:30que des mesures
17:32de grâce,
17:37notamment en fonction
17:39de la santé
17:40de notre compatriote
17:41soient prises
17:43et je sais,
17:45je ne doute pas
17:46et je sais
17:47que toutes les instances
17:48exécutives
17:51depuis le président
17:52de la République
17:53jusqu'au gouvernement
17:54agissent en ce sens
17:56de manière que
17:58l'humanité triomphe
18:00dans une affaire
18:01qui est pour les Français
18:03insupportable.
18:04Et nous repartons
18:09en compagnie
18:09d'Olivier Frère-Jacques
18:10pour l'actualité
18:11internationale.
18:14500 000 visas
18:15de travail
18:16non européens
18:17seront délivrés
18:17par l'Italie
18:18jusqu'en 2028.
18:20Georgia Meloni
18:20a adopté mardi
18:21le décret
18:22prévoyant d'autoriser
18:23un demi-million
18:24de travailleurs
18:24saisonniers
18:25et non saisonniers
18:26dans les secteurs
18:27agricoles et touristiques.
18:28Une nouvelle surprenante
18:30au vu de la fermeté
18:30migratoire affichée
18:31par Georgia Meloni
18:32mais réclamée par les syndicats
18:34en raison de la pénurie
18:35de main-d'oeuvre
18:36dans le pays
18:36menaçant selon eux
18:37la production alimentaire.
18:39La dirigeante
18:40de Fratelli d'Italia
18:41a fait de la lutte
18:42contre l'immigration
18:42clandestine sa priorité
18:44mais augmente
18:44les voies d'immigration
18:45légale et temporaire
18:47en accord avec
18:48la politique de Bruxelles.
18:49450 000 permis
18:51avaient déjà été délivrés
18:52entre 2023 et 2025
18:54ce qui apporte le total
18:55à près d'un million
18:56contre 75 000 en 2022.
18:59Néanmoins,
18:59des craintes
19:00face à l'exploitation
19:01de ces filières
19:01pourtant légales
19:02par des organisations
19:03criminelles
19:03se font entendre.
19:05Ils ont nié
19:06avoir représenté
19:07le prophète Mahomet
19:08mais ils ont été arrêtés.
19:10Un dessinateur de presse
19:11et le rédacteur en chef
19:12du magazine satirique
19:13et d'opposition
19:13Lehmann
19:14ont été placés
19:15en détention
19:15à Istanbul
19:16mardi.
19:17Des dizaines
19:18de manifestants
19:19en colère
19:19ont voulu s'en prendre
19:20aux employés
19:21de la revue
19:21et le procureur général
19:23d'Istanbul
19:23a lancé une enquête
19:24accusant le magazine
19:25d'avoir dénigré
19:26ouvertement
19:26les valeurs religieuses.
19:28Des membres
19:28du gouvernement turc
19:29ont qualifié
19:30le dessin d'Ignoble.
19:31Les premiers concernés
19:32se défendent
19:33d'avoir représenté
19:34le prophète.
19:35Nous ne prendrions
19:36jamais un tel risque
19:37à déclarer
19:37le rédacteur en chef
19:38Tankai Akkun
19:40sur le dessin
19:41de deux personnages
19:42dans le ciel
19:42au-dessus d'une ville
19:43sous les bombardements.
19:45Bonjour, je suis Mohamed
19:46dit l'un
19:47en serrant la main
19:47de l'autre
19:48qui répond
19:48Bonjour, je suis Moïse.
19:50Ceci ne représenterait
19:51qu'un musulman
19:52et un juif.
19:54Reviens de tensions
19:54entre Moscou
19:55et Bakou,
19:55les relations
19:56entre la Russie
19:56et l'Azerbaïdjan
19:57se dégradent rapidement
19:58exacerbées par le crash
19:59d'un avion azerbaïdjanais
20:00abattu par erreur
20:02par la défense russe
20:03en décembre 2024
20:04faisant 38 morts.
20:06Les tensions
20:06se sont intensifiées
20:07avec l'arrestation brutale
20:09de deux frères
20:10azerbaïdjanais
20:11à Ekaterinburg
20:11dans l'oblaste
20:12de Sverdlovsk
20:13dans le district
20:14de Loural
20:15morts lors de leur
20:16interpellation
20:16par la police russe
20:17et qualifiés
20:18de meurtre délibéré
20:19par Bakou.
20:20En réponse,
20:20l'Azerbaïdjan
20:21a perquisitionné
20:22l'agence russe Spoutnik
20:23arrêtant des journalistes
20:25accusés d'être
20:25des agents du FSB.
20:27Ces événements,
20:28combinés
20:28à des arrestations
20:29mutuelles,
20:30reflètent des tensions
20:31alors que la Russie
20:32semble avoir
20:32quelque peu délaissé
20:33le Caucase Sud
20:34dans le contexte
20:35de la guerre
20:35en Ukraine.
20:37Des alligators
20:38en guise de force
20:39de l'ordre.
20:39Mardi,
20:40le président des Etats-Unis
20:41Donald Trump
20:41a visité
20:42le nouveau centre
20:43de rétention
20:44de 3000 places
20:45situées en Floride.
20:46Un lieu qui a
20:47la particularité
20:48d'être entouré
20:49de marécages
20:49et donc
20:50de crocodiles
20:51et de serpents.
20:52C'est ainsi
20:52que le centre
20:53de rétention
20:54est surnommé
20:54Alligators Alcatraz.
20:56Ainsi,
20:57les clandestins
20:57seraient dissuadés
20:58de s'évader.
20:59En visite sur les lieux,
21:00Donald Trump
21:00a ajouté
21:01que les alligators
21:02font office de policiers
21:03et qu'il n'y a pas
21:04besoin de les payer.
21:09Et voilà,
21:09nous approchons
21:10de la fin
21:10de cette édition
21:11des A Présent Retrouvés.
21:12Passé présent,
21:13Guillaume Fiquet
21:13reçoit l'historien
21:14Boris Laurent
21:14pour évoquer
21:15le cauchemar
21:16de l'Europe
21:16dans la guerre froide.
21:17Demain dès 7h,
21:19pour le Zoom,
21:20retrouvez Pascal Sancho,
21:21ancien chef de groupe
21:22au peloton
21:23de gendarmerie
21:23de Haute-Montagne.
21:24Il vous racontera
21:25ses opérations de secours
21:26dans des conditions
21:28extrêmes.
21:29C'est à présent
21:30la fin de cette édition.
21:31Merci à tous
21:31pour votre fidélité.
21:33Rendez-vous demain
21:33même mieux même heure.
21:34En attendant,
21:35portez-vous bien.
21:36A bientôt.
21:36Bonsoir.
21:37Sous-titrage Société Radio-Canada
21:52Sous-titrage Société Radio-Canada

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