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Ancien policier et actuel maire d’Aulnay-sous-Bois, Bruno Beschizza estime que «la réponse pénale n’est pas à la hauteur», concernant les agressions sexistes et sexuelles subies aujourd’hui par les femmes : «C’est ce sentiment d’impunité chez la racaille quelle qu'elle soit qui fait quoi que je fasse (...), je ne crains rien».  

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Transcription
00:00Avant d'avoir été policier aujourd'hui d'être mère, je suis aussi papa qui a élevé deux filles en Seine-Saint-Denis.
00:05Et bien évidemment que c'est le sujet aujourd'hui, que les femmes de France,
00:09ou qu'elles soient sur le territoire national, puissent s'habiller, faire ce qu'elles veulent, comme elles veulent, en toute sécurité.
00:15Or, aujourd'hui, on le voit, malheureusement, prenez la plupart des gardes d'Île-de-France à partir de 21h,
00:21quand vous êtes un papa ou une maman, vous craignez pour votre fille qui revient par exemple du travail.
00:25Je vais faire la parenthèse. Donc, on parle plus du sujet en même temps.
00:29C'est-à-dire, je ne suis pas sûr que les chiffres, dans une étude, montrent qu'il y a plus de cas avérés.
00:34Par contre, au moins, et heureusement, la parole se libère.
00:37Mais, et mais, la réponse pénale n'est pas à la hauteur, encore une fois.
00:42Je pense que l'agresseur de femmes aujourd'hui se sent relativement dans une impunité en disant que ça passera.
00:48L'éternel problème est là, et on peut en parler sur tous les sujets.
00:51Cette fois-ci, en tant que maire de Seine-Saint-Denis et en tant qu'ancien policier,
00:54c'est ce sentiment d'impunité chez la racaille, quelle qu'elle soit,
00:58qui fait que, quoi que je fasse, coup et blessure, injure, rébellion, je ne crains rien.

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