- 02/07/2025
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00:00On va parler évidemment de cette canicule, mais vous, dans le sud, il fait toujours chaud, vous êtes habitué à cette chaleur-là.
00:06Oui, sauf que quand on est en première ligne, comme souvent d'ailleurs, donc quand il fait chaud, il fait très chaud.
00:11Oui, mais ce n'est pas pour ça que les infrastructures, on va en parler, ce n'est pas pour ça que les infrastructures sont là pour y répondre.
00:18Ça, vous avez raison sur la question des infrastructures, mais j'étais dans le sud-est pendant toute la semaine, non loin de chez vous, du côté de Nice.
00:25J'y retourne cet après-midi.
00:26Bon, écoutez, vous les saluez, on embrasse tous les auditeurs d'ailleurs de la région parce qu'ils sont très nombreux et à chaque fois, ils nous interpellent, on parle de tout et de rien.
00:35Mais la chaleur, ils disent très vite, ils disent bon, il fait chaud, on passe à autre chose.
00:38J'ai une grand-mère par exemple, dans un Ehpad.
00:41Les soignants, ils se plaignent évidemment de la chaleur, mais ils se plaignent surtout du manque de moyens, Franck Lavisio.
00:46Ah mais de manière...
00:47Ils sont inquiets 365 jours sur 365.
00:51Évidemment.
00:52Voilà.
00:52Donc bon, la psychose sur la canicule, attention, je ne suis pas climato-sceptique, loin de là.
00:58Je dis simplement qu'il y a des failles bien plus importantes que ces deux jours de canicule.
01:04Non, mais la clim...
01:04Enfin, on parlera sûrement du sujet de la climatisation, mais c'est quand même extraordinaire que dans nos services publics,
01:10je parle juste des écoles, des hôpitaux, des transports publics, des EHPAD, des maisons de retraite.
01:18Pour donner un exemple, un seul chiffre, et il en dit beaucoup, 7% de nos écoles sont climatisées, 70% des écoles en Italie et en Espagne sont climatisées.
01:31Donc, on a bien vu que nous, comme d'habitude, depuis 2003, 2003 c'était une véritable alerte, pour le coup, moi 2003, j'ai perdu mon grand-père.
01:39Il était à l'époque, il était en maison de repos, il n'a pas passé la canicule.
01:45Il y avait déjà ce problème, rien n'était climatisé à la maison de repos.
01:49Vous imaginez, 22 ans et on n'a rien fait.
01:51Et on n'a rien fait en 22 ans.
01:52Et c'est l'éternel problème de notre pays, en 22 ans, on n'a rien fait.
01:57Et certains se félicitent, moi je parle pour les EHPAD, certains EHPAD, de dire oui, mais maintenant il y a une salle climatisée, on peut réunir tout le monde.
02:05Mais c'est d'un grotesque.
02:06Mais oui.
02:07C'est d'un grotesque.
02:08Mais oui.
02:08Donc, c'est intéressant d'avoir...
02:11On pourra avoir les auditeurs.
02:13Appelez-nous.
02:13Bah oui, Géraldine.
02:1401-80-20-39-21, comment vivez-vous cette canicule ?
02:17Est-ce que comme Géraldine, vous avez des maux de tête ? Parce que vous avez mal dormi.
02:21Oui.
02:22Bah écoutez, ça ira mieux demain, visiblement.
02:24Ça ira mieux.
02:24Oui, cette température commence à baisser par l'ouest cet après-midi.
02:28Bon, est-ce qu'en régie, tout va bien ?
02:29On est avec Romain à la réalisation.
02:32Alexandre, bien sûr, est là pour tous les invités.
02:34Et William, aussi, il a mal dormi.
02:36Le grand chef du 11h-13h, il m'a dit, je suis sous les toits, c'est l'enfer à Paris.
02:43Chacun parle de sa petite personne.
02:45C'est très intéressant.
02:47Et on embrasse Shannon au standard, parce que vous êtes déjà très nombreux à vouloir réagir au 01-80-20-39-21.
02:54Bonjour, Philippe.
02:56Bonjour.
02:57Alors, vous êtes de Bourges.
02:59Oui, oui, je suis de Bourges.
03:00Oui, on est dans le chair.
03:01Alors, nous sommes parmi les derniers à être en zone rouge.
03:03D'après ce que j'ai entendu, le soleil brille pour tout le monde et il brille un peu plus fort pour nous, semble-t-il.
03:09Ça pose question parce qu'on se dit, il se trouve que j'ai un âge qui m'a permis de connaître les premiers grands coups de chaud,
03:15aux grandes sécheresses de notre époque en 76, en 78, et puis les autres qui ont suivi.
03:21Alors, je me pose la question, je me dis, mais comment on faisait en fait ?
03:24En fait, on allait faire comme tout le monde, comme tout être humain, comme tout être vivant d'ailleurs.
03:29Si on avait soif, on allait boire.
03:31S'il y avait trop de soleil, on se mettait à l'ombre.
03:34Tout un tas de réflexes que les gens qui habitent maintenant dans ces parcs aménagés,
03:40qu'on appelle des agglomérations, bétonnés, goudronnés, etc., ne savent plus.
03:45Parce que d'abord, il n'y a plus de fontaine à eau.
03:47Le robinet, apparemment, ils ne savent plus ce que c'est.
03:49Une bouteille d'eau, évidemment, il faut aller l'acheter.
03:50Et puis le pire, c'est qu'il faut leur ressasser toute la journée,
03:54qu'il ne faut pas oublier de boire, il ne faut pas oublier de se mettre au frais, etc.
03:57Enfin, ça me paraît tellement naturel qu'on tombe sur la tête.
04:00J'ai l'impression que c'est un divertissement, ce sujet canicule, à travers tous les médias.
04:05Bon, qu'on en parle, oui, ok.
04:06Mais en fait, vous avez raison, Philippe, c'est l'infantilisation.
04:09Pardonnez-moi, tout le monde sait qu'il faut s'hydrater,
04:15à midi.
04:16Alors maintenant, moi, depuis le Covid, je ne sais pas,
04:18j'ai le droit de boire debout ou assis ou couché si je suis dans une terrasse de café.
04:23Donc, l'infantilisation continue, c'est insupportable.
04:26Est-ce que, justement, vous m'avez dit,
04:28je me souviens des premiers épisodes de canicule dans les années 70.
04:32Est-ce qu'à l'époque, il y avait dans les médias, Philippe, cette même psychose ?
04:37On en parlait 24 heures sur 24.
04:39Non, on en a parlé.
04:40On en a parlé, il me semble.
04:42Bon, en 76, j'avais 16 ans.
04:43On en a parlé, mais enfin, sans plus, quoi.
04:45Bon, il fait chaud, voilà.
04:46Bon, c'est une grosse vague de chaleur.
04:47Cette année-là, je pense qu'il y a eu, oui, l'attention attirée
04:52pour que les gens prennent un peu de précaution,
04:55surtout vis-à-vis des enfants, etc.
04:56D'ailleurs, on le voit bien aujourd'hui.
04:58Il y a des gens qui oublient les enfants, les animaux, dans leur voiture.
05:01Bon, à l'époque, il n'y avait pas le téléphone portable.
05:03Donc, les imbéciles, ça a toujours existé.
05:05Mais moins à grande échelle, quand même, à l'époque qu'aujourd'hui.
05:11Mais je me rappelle, j'étais interne.
05:13J'ai eu cours toute la journée.
05:15On n'était pas en esclavage.
05:17On ne nous a pas fouetté pour aller en cours.
05:18On n'a pas fermé les écoles.
05:20On a dormi dans nos dortoirs.
05:23Eh bien, évidemment, on ouvrait les fenêtres la nuit.
05:25Et puis, le jour, on les fermait.
05:28Et puis, on était sous les toits.
05:30Les dortoirs, il se trouvait que celui que j'avais cette année-là
05:33était pratiquement sous les toits.
05:35Eh bien, il faisait plus chaud.
05:37Voilà, on dormait un peu moins bien.
05:39Oui, ça a duré 3, 4, 5 jours.
05:40Ou ça a duré une semaine, je ne me rappelle plus.
05:42Mais bon, on a dormi un peu moins bien.
05:44Bon, là, c'est vrai, je reconnais.
05:45Ça fait une ou deux nuits qu'on dort moins bien.
05:48Mais on se lève, on boit, on se couche.
05:51C'est surtout que, Philippe, l'idée n'est pas de dédramatiser la situation.
05:56Elle est inquiétante.
05:57Il faut s'occuper des plus précaires, des plus fragiles, bien sûr.
06:00Mais ça fait 3 jours que 24h sur 24,
06:03vous avez des chaînes qui se retrouvent dans les rues
06:06à faire des walk and talk, pardonnez-moi, en bon français.
06:10Des micro-trottoirs qui nous expliquent.
06:13Alors, il fait chaud ? Oui, il fait chaud.
06:14Et vous, il fait chaud ? Oui, il fait chaud.
06:15Et vous, alors ? Vous avez chaud ?
06:17Bah oui, bien sûr, j'ai chaud.
06:18Alors que les vraies questions, c'est
06:20est-ce qu'il y a suffisamment de soignants dans les EHPAD ?
06:24Est-ce que dans les écoles,
06:25passés ces 3 jours de canicule,
06:27comment se fait-il que, par exemple,
06:28pour les collégiens de 6e et de 5e,
06:31ils soient déjà en vacances forcées
06:33parce qu'il manque d'enseignants
06:34et que les enseignants sont en train de s'occuper du brevet ou du bac ?
06:37On a le droit de se poser des questions, effectivement.
06:41Regardez, depuis que M. Hollande et Macron
06:44sont passés à la présidence de la République,
06:45il semblerait, d'après les chiffres de la Cour des comptes,
06:48qu'on ait ajouté 150 à 200 000 fonctionnaires.
06:51Bon, on pourrait penser que ce supplément
06:53qui nous amène à un total de 8 millions,
06:55il y a beaucoup de gens, beaucoup de cadres.
06:57On n'a apparemment embauché que des cadres
06:58parce que les gens sur le terrain, il n'y en a pas.
07:00Dans les hôpitaux, comme vous le disiez tout à l'heure,
07:03les soignants se plaignent, ils ne sont pas assez nombreux.
07:05Dans les EHPAD, c'est la même chose.
07:07Vous allez dans les services publics, vous n'avez plus personne face aux citoyens.
07:11Vous n'avez plus que des chefs, des chefs et des grands chefs.
07:13Alors, on peut penser que toutes ces têtes grises ont réfléchi à la question
07:16et ont fait des grands programmes pour pouvoir...
07:17Mais non, pas du tout.
07:19Depuis 2003, effectivement, rien n'a été fait.
07:21Et on s'en fout.
07:22Et ils nous donnent des conseils sous une Clim XXL
07:25en nous expliquant que la Clim, ce n'est pas bien.
07:27Alors, moi, j'ai jeté un oeil.
07:28Philippe, on se retrouve de toute façon dans un instant sur Europe 1.
07:30Ici, comme Philippe, vous souhaitez réagir.
07:3201, 80, 20, 39, 21.
07:35J'ai Libération dans les mains.
07:36C'est un bijou, Libération.
07:38La Clim jette un froid.
07:40Un quart des foyers français sont désormais équipés de climatiseurs
07:43et les installations s'excellèrent à chaque nouveau pic de chaleur.
07:45Attention, vous êtes assis.
07:46Quelle alternative face à cette fuite en avant collective ?
07:49Ça y est, d'avoir une Clim, d'ailleurs, c'est d'être d'extrême droite.
07:52On en parle dans un instant, évidemment, sur Europe 1.
07:54On est ensemble jusqu'à 13h.
07:55A tout de suite.
07:5611h-13h, vous écoutez Eliott Deval sur Europe 1.
07:58Pièce du 1er au 3 juillet.
07:59Et chaque semaine, il y a 10% de tickets Leclerc sur les fruits et légumes
08:03à activer dans votre appli Mont Leclerc.
08:05Chez Leclerc, le goût du frais, ça se défend tous les jours.
08:08Catégorie 1, calibre 750, 975 grammes.
08:10Modalité magasin et drive participants sur www.e.leclerc.
08:13Europe 1, Eliott Deval et vous.
08:17Il est 11h16.
08:18Bienvenue sur Europe 1, devient un ton fou avec la canicule.
08:21Eliott, le débat continue avec nos invités Paul Melun et Ray Tegner.
08:25Franck Alizio aussi, conseiller régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur.
08:28Et appelez-nous au 01-803-9-0.
08:31Bien sûr, député Franck Alizio.
08:33On va parler de Marseille dans un instant.
08:35Je vous donne les toutes dernières informations.
08:36La ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Renacher,
08:39qui a annoncé que pour l'instant, deux décès sont officiellement recensés
08:42comme directement liés à la canicule.
08:44Et c'est ce qu'on disait, il ne faut pas dédramatiser.
08:46La situation est grave, lourde, mais cette psychose autour de la canicule
08:51et trois jours de chaleur médiatiquement et politiquement,
08:55cette sorte de climat parigo-parisien qui vous harcèle sur cette fameuse canicule,
09:01peut surprendre.
09:02Surtout qu'il y a des questions de fond à travers les difficultés de la canicule.
09:081350 écoles ont fermé pour cause de canicule.
09:10900 personnes ont pris contact avec le numéro vert pour la journée de mardi.
09:15On écoute la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Renacher.
09:18Formidable.
09:19Hier, elle nous explique que la clim, ce n'est pas très bien.
09:21Et elle avait une clim juste au-dessus d'elle.
09:24Agnès Pannier-Renacher, c'était ce matin.
09:26La majorité des Français a évidemment les bons réflexes,
09:28mais on peut toujours se faire piéger.
09:31On a plus de 300 personnes qui ont été prises en charge en urgence par des pompiers
09:36et deux décédées à la suite de malaises liées à la chaleur.
09:40Donc, ce rôle de prendre soin de soi et prendre soin des autres est important.
09:47Et je vous propose d'écouter Sébastien Chenu, vice-président de l'Assemblée nationale,
09:50député du Rassemblement national hier,
09:52qui a ciblé l'impréparation du gouvernement.
09:55Oui, c'est une dinguerie de plus.
09:59La proposition de Marine Le Pen sur la climatisation,
10:02c'est simplement une proposition de bon sens pour protéger les Français.
10:05Un gouvernement qui n'a évidemment encore rien anticipé.
10:08Un gouvernement qui se retrouve comme une poule devant un couteau
10:11quand arrive une vague de chaleur.
10:13Marine Le Pen, pour les années qui suivent,
10:16elle propose un grand plan de climatisation
10:18qui est économique, qui est aussi écologique en réalité,
10:21et qui répondra, on le pense, dans les EHPAD, dans les écoles, etc.
10:25à ce dérèglement climatique que nous ne nions pas.
10:29Et je disais pire que la canicule,
10:31ce sont les médias, Éric Tegner,
10:33ou les politiques qui instrumentalisent le sujet
10:36et qui calquent leur idéologie sur les faits.
10:39Je lisais Libération.
10:42La clim, c'est une fuite en avant pour Libé.
10:44Oui, non mais ces gens-là sont des hypocrites.
10:46Moi, j'aimerais bien aller voir les bureaux de Libération
10:48et voir s'il y a de la clim pour le coup.
10:49Il faudrait presque lancer une forme de commission d'enquête.
10:52On se rendra dans tous les médias de gauche.
10:54On vérifiera s'ils sont ou non d'extrême droite.
10:56Parce qu'avoir la clim aujourd'hui, c'est être d'extrême droite.
10:58C'est comme Agnès Pannier-Runacher.
11:00J'imagine qu'après sa déclaration,
11:01elle a dû monter dans son taxi avec de la clim.
11:03Son chauffeur a dû lui dire,
11:05est-ce que vous voulez 23 degrés, 24 degrés ?
11:07Vous voulez la petite bouteille d'eau à côté ?
11:08C'est ça la réalité.
11:09C'est qu'on est face à des gens
11:10qui sont dans la préparation permanente,
11:12des hauts fonctionnaires qui aujourd'hui
11:14sont globalement surpayés
11:15par rapport à la majorité des Français.
11:17Et ces gens-là font ce type de règlement
11:19et ce type de loi et ce type de logique
11:20uniquement dans des bureaux climatisés.
11:23Et ils oublient complètement la situation réelle des Français aujourd'hui
11:25qui vivent quelque chose d'assez difficile pour certains.
11:27Et puis quand vous voyez le tweet d'Emmanuel Macron,
11:30Paul Melun et hier,
11:31qui nous expliquent que pendant les fortes chaleurs,
11:35il faut rester au frais,
11:36il faut boire de l'eau,
11:37il faut se mouiller le corps,
11:39il faut fermer les volets,
11:40j'ai l'impression de revivre ce que je disais.
11:42La situation pendant le Covid,
11:43où on expliquait que Mémé devait pour Noël
11:46dîner toute seule,
11:48manger la dinde toute seule dans la cuisine
11:51quand nous on était dans le salon,
11:53franchement, Paul Melun.
11:54Non, je vous trouve un peu dur,
11:55je pense que si on compare, à mon avis,
11:58avec Duremé Juste,
11:59comme avec vos éditorialistes, toujours.
12:01Faites attention à vous,
12:02en parlant de ça.
12:03Je me suis reposé une semaine,
12:05je suis en pleine forme.
12:05Non mais je vous trouve extrêmement en forme,
12:07un peu remonté contre Mme Pannier-Runacher
12:08et le Président,
12:09mais ça j'ai l'habitude.
12:10Mais non, non, blague à part,
12:12je pense que si vous comparez
12:13avec n'importe quelle démocratie digne de ce nom,
12:15il n'y a pas un seul pays
12:16qui ne donne pas des consignes à ses citoyens
12:17lorsqu'il y a des fortes chaleurs
12:18ou de la même manière
12:19quand il y a, je ne sais pas moi,
12:20du verglas
12:21ou qu'il y a des inondations.
12:22Ça me paraît normal que l'État s'en soucie.
12:24Là où il y a peut-être un débat,
12:25effectivement,
12:26est-ce que c'est au Président de faire ce tweet
12:27ou est-ce que c'est au sous-préfet
12:29de chaque arrondissement
12:29ou aux préfectures
12:30ou aux conseils départementaux ?
12:32Je ne sais pas.
12:32En tout cas,
12:33que consignes soient données aux gens
12:35de faire attention,
12:36y compris aux plus fragiles,
12:37etc.,
12:38ça ne me paraît pas hallucinant.
12:40Quant au débat médiatique,
12:42il ne faut pas être dans la paranoïa,
12:44il ne faut pas être dans la psychose,
12:45sur aucun sujet d'ailleurs.
12:47Par contre,
12:47il faut être dans la réflexion.
12:48Comment est-ce qu'on fait
12:49pour endiguer
12:50ou travailler
12:51sur le dérèglement climatique ?
12:52Est-ce que la clim partout,
12:53c'est une solution
12:54ou est-ce que ça contribue aussi
12:55au réchauffement climatique ?
12:57Est-ce qu'on doit climatiser
12:58en priorité certains endroits
12:59et est-ce que d'autres,
13:00il suffit de travailler
13:01sur la végétalisation des villes ?
13:02Notre auditeur en parlait,
13:03il disait que les villes sont bétonnées.
13:04Il a raison.
13:05Quand vous allez dans
13:05les grandes villes aujourd'hui,
13:07les îlots de verdure,
13:08les piscines,
13:09l'accès aux points frais,
13:10les fontaines en libre-sur-sur-Vie,
13:12ce n'est pas facile.
13:13On devait avoir
13:13un central park à Paris.
13:15Ça, c'était le débat.
13:1620 ans de mairie à gauche
13:19du côté de Paris.
13:21Il fait moins chaud à Paris aujourd'hui ?
13:22Ah non, bien sûr.
13:23Il fait moins chaud ?
13:24Madame Hidalgo a raté.
13:26Elle nous a parlé
13:26de végétalisation,
13:27mais elle ne l'a pas fait
13:28ou insuffisamment.
13:29Et les maires écolos
13:30échouent là aussi.
13:31Mais les maires de droite
13:32n'ont pas fait mieux.
13:32Les conseils, pardonnez-moi.
13:34Vous connaissez le site
13:35vivre-avec-la-chaleur.fr ?
13:36Non.
13:38Visiblement,
13:38c'est subventionné
13:39par Santé publique France.
13:41Il y a le logo
13:41de la République française,
13:43vivre avec la chaleur.
13:44Je vous jure
13:45que c'est écrit noir sur blanc.
13:47Avant une séance de sport,
13:49vérifiez la couleur
13:49de vos urines
13:50pour voir si vous êtes
13:51assez hydraté.
13:53Ah.
13:53Non mais franchement,
13:55qu'est-ce que vous voulez
13:55que je vous dise ?
13:55Moi qui fais beaucoup de sport,
13:56je ne vais pas vérifier.
13:57Donc vos conseils, pardonnez-moi.
13:58Franck Alizio.
13:59Le problème des recommandations
14:02infantilisantes,
14:03c'est qu'on a bien compris
14:04qu'ils faisaient ça
14:06lorsqu'ils avaient tout échoué.
14:08Et on le reprend
14:10les uns après les autres.
14:11C'est lorsqu'on n'arrive pas
14:12à produire
14:13et à consommer local
14:14ce qui serait la meilleure solution
14:16en matière d'écologie
14:16qu'on nous dit
14:18faites pipi sous la douche.
14:19C'est lorsqu'on n'a pas de masque
14:20qu'on nous dit
14:21restez chez vous
14:22ou quand vous mangez
14:23restez assis
14:23parce que c'est à chaque fois
14:25parce qu'il y a eu un échec,
14:26parce qu'il y a eu
14:27une imprévoyance,
14:28parce que les pouvoirs publics
14:29ont échoué
14:30qu'alors
14:31on a des réponses comme ça.
14:32Là, qu'est-ce qu'on a ?
14:33Pourquoi Marine Le Pen
14:34a proposé le plan climatisation ?
14:36Parce que depuis 20 ans
14:37rien n'est fait en la matière
14:38et qu'on se retrouve face
14:40à l'idéologie de la décroissance.
14:42La climatisation
14:42comme c'est le progrès technique
14:44c'est pas bien.
14:45Donc on dit
14:45la climatisation
14:46c'est pas bien
14:47et on a d'un côté
14:47un progrès
14:48qui est réservé
14:49à nos élites
14:51et qui disent aux autres
14:52pour vous
14:54ce sera la sobriété.
14:55La sobriété, c'est pour les plus pauvres.
14:59C'est toujours pareil.
15:00Je rappelle que vous êtes député
15:01et conseiller régional
15:02de Provence
15:02à Pocot d'Azur.
15:03Du côté de Marseille,
15:05est-ce que
15:06Marseille,
15:06il fait chaud
15:08très souvent
15:09et des pics de chaleur
15:10vous en avez régulièrement.
15:11Est-ce que
15:12cette ville est adaptée
15:14à ces pics de chaleur ?
15:15Typiquement.
15:15Par rapport à ce que disait
15:16tout à l'heure
15:16notre auditeur
15:17qui disait
15:18oui mais qu'est-ce qui a changé
15:19je vais vous expliquer
15:20qu'est-ce qui a changé
15:21par rapport à il y a
15:2125 ans, 30 ans.
15:24Aujourd'hui
15:24en gros
15:26Marseille
15:26comme la France
15:27est rattrapée
15:28d'un côté par le réel
15:29de l'autre côté
15:29par l'idéologie de certains.
15:31Aujourd'hui
15:32à Marseille
15:32il y a
15:33moins de piscines publiques
15:35ouvertes
15:35et accessibles
15:36que lorsque j'étais enfant
15:37lorsque j'avais
15:38une dizaine d'années.
15:39Or vous allez me dire
15:40oui mais vous êtes à Marseille
15:41après tout
15:42allez à la plage.
15:42Oui mais là c'est le réel
15:43qui vous rattrape.
15:44C'est-à-dire qu'à la plage
15:45les familles
15:46elles doivent partir
15:47à partir de midi 13h
15:48vous pouvez demander
15:49à toutes les familles marseillaises
15:50elles partent à midi 13h.
15:51Pourquoi ?
15:51Parce qu'à partir de midi 13h
15:53on va le dire simplement
15:54il commence à arriver
15:55la racaille
15:55il commence à arriver
15:56les chichas
15:57il commence à arriver
15:58des vols
15:59de la délinquance
16:00un minima
16:01des incivilités
16:03midi 13h
16:03sur la plage
16:04pour le coup
16:04ça tape
16:05il fait très chaud
16:06donc on y va très tôt
16:07il rentre aussi
16:08parce qu'à partir
16:09le soir c'est pareil
16:10vous avez de l'insécurité
16:12sur nos plages
16:13qui ne sont pas assez surveillées
16:14vous avez des gens
16:15qui viennent
16:15et qui imposent
16:16leur mode de vie
16:18sur les plages
16:19et ce n'est plus tenable
16:20les Marseillais ne vont plus
16:21à la plage à Marseille
16:22ils vont à la plage
16:23dans le Var
16:23ils vont à la plage
16:24très loin de Marseille
16:26ils sont obligés
16:27de faire une heure de route
16:28parce qu'ils ne peuvent pas
16:29aller à la plage
16:29voilà ce qui a changé
16:31dans notre quotidien
16:32c'est pareil pour la végétalisation
16:34pourquoi on a moins d'arbres
16:36qu'il y a 25 ou 30 ans
16:37parce qu'on a fait
16:38des pistes cyclables
16:39donc on a coupé des arbres
16:40maintenant on fait revenir
16:41de la végétalisation
16:42mais il faut du temps
16:43il y a une belle place
16:44qui a été refaite à Marseille
16:46c'est la place
16:46elle est totalement minérale
16:48alors qu'on aurait pu
16:49mettre plus d'arbres
16:50mais on a passé notre temps
16:51à les couper les arbres
16:52maintenant on les remet
16:53il y a eu toute une idéologie
16:55qui fait qu'aujourd'hui
16:56on est obligé de revenir
16:58et surtout il y a le réel
16:59qui nous rattrape
17:00qui fait que notre quotidien
17:01est plus difficile
17:02alors que oui
17:03peut-être que des canicules
17:04on en a connu
17:05et on va en connaître
17:06mais les circonstances
17:07nous n'ont plus les mettre
17:08il sera avec Rachel
17:09dans un instant
17:1101, 80, 20, 39, 21
17:13si vous souhaitez réagir
17:14Eric Negner
17:15il a fait tomber la cravate
17:16vous avez vu ?
17:17et il a enlevé
17:19deux boutons
17:20alors je pense qu'avant
17:2013h
17:21la chemise sera tombée
17:23il va faire tomber
17:23la masse du costume
17:25et la chemise
17:25en pantalon
17:26tout de même
17:26en 30 secondes
17:29Eric
17:29est-ce que vous avez vu
17:29ce qui s'est passé hier
17:30dans l'aquapark
17:31d'Arnage dans la Sarthe ?
17:33cet aquapark
17:34il a été complètement envahi
17:35par des gens
17:35qui n'avaient pas payé
17:36leur billet
17:36et derrière
17:37il y a eu de la violence
17:38il y a eu des insultes
17:39ils ont été menaçants
17:40et du coup
17:40cet aquapark
17:41il a dû se délocaliser
17:42c'est ça la réalité aussi
17:43qu'on voit
17:43c'est ça qui a changé
17:44depuis une vingtaine d'années
17:45et bien
17:46la canicule insécuritaire
17:49c'est tous les jours en France
17:50vous savez qu'il y a
17:50450 000 français
17:52qui ont été victimes
17:52de violences physiques
17:53en 2024
17:54donc on a commencé
17:55cette émission à 11h
17:56ça fait 11h26
17:5726 français
17:59qui ont été agressés
18:00et là
18:00on ne nous parle pas
18:01de plan d'urgence
18:02donc la canicule insécuritaire
18:04tiens
18:04on pourrait en parler
18:05juste après la pause
18:06et on sera avec Rachel
18:07dans un instant
18:08à tout de suite sur Europe 1
18:09et comme Rachel
18:09réagissez au 0-1
18:1080-20-39-21
18:12belle matinée
18:12avec Elliot Deval
18:13de 11h à 13h
18:14sur Europe 1
18:15Dork Neige
18:15tombeur hier
18:16du numéro 3 mondial
18:17Alexander Zverev
18:18et déjà de retour
18:20sur les cours
18:20face aux Chiniens
18:21Christiane Garin
18:22écoutez merci beaucoup
18:24et on se retrouve à midi
18:26pour un nouveau point
18:27sur l'information
18:28Europe 1
18:2911h 13h
18:30Elliot Deval
18:32et vous
18:3311h32 sur Europe 1
18:34Elliot Deval
18:35et vous
18:35la suite avec vous
18:36en studio
18:37Paul Melin
18:37Eric Tegner
18:37et Rachel Delion
18:39professeur
18:39qui a eu très chaud
18:40apparemment
18:40nous a appelé
18:41au 0-1
18:4180-20-39-21
18:43Elliot
18:43et justement
18:44on va prendre le pouls
18:45de Rachel
18:46chère Rachel
18:47bonjour
18:48merci d'être avec nous
18:49je le dis
18:49de 11h à 13h
18:51vous avez la parole
18:52c'est vous qui
18:53donnez le tempo
18:54de cette émission
18:55et dans la première partie
18:56de l'émission
18:56on est revenu évidemment
18:57sur cet épisode
18:59caniculaire en France
19:00qui est très important
19:02qui est très lourd
19:03il faut prendre ça
19:03avec beaucoup de sérieux
19:05mais on s'étonnait
19:07de cette dramatisation
19:08qui pouvait être faite
19:09dans les médias
19:10et la psychose
19:12qui s'installait
19:13peut-être une psychose
19:14qui n'était pas
19:14vécue par l'ensemble
19:16de la population
19:17qui sait quoi faire
19:18quand il fait très chaud
19:19Rachel
19:20qu'en pensez-vous ?
19:21oui
19:21bonjour d'abord
19:23écoutez moi
19:24je vous ai appelé
19:25parce que je vais vous raconter
19:26une anecdote
19:27heureusement
19:30c'est très bien terminé
19:31c'est-à-dire qu'on était
19:33en pleine alerte canicule
19:34et dans mon établissement
19:35la direction
19:36à la demande de la région
19:37et de l'académie
19:38elle a eu
19:39la lumineuse idée
19:41sans jeu de mots
19:42de pousser la chaudière
19:44à son maximum
19:44pour réaliser
19:45les diagnostics énergétiques
19:47du bâtiment
19:48l'objectif
19:49donc c'était
19:49de mesurer apparemment
19:51le déficit calorique
19:53résultat
19:55dans ma salle de classe
19:5647 degrés
19:57et ça je précise
19:58que c'est pas une image
19:59que j'avais
20:00un petit thermomètre
20:01et que j'ai relevé
20:02vraiment 47 degrés
20:04j'ai ni ventilateur
20:06ni pouvoir décisionnel
20:07et c'était quand
20:08ça rachait
20:08le 47 degrés ?
20:09hier
20:10et donc
20:11j'ai signalé
20:12la situation
20:13tout de suite
20:14on m'a répondu
20:16puisqu'il y avait
20:17un robinet d'eau
20:18dans la salle
20:19j'avais qu'à
20:19faire boire les élèves
20:20alors bon
20:21j'ai improvisé
20:23j'ai tous emmené
20:24sous le prévôt
20:24puis officiellement
20:26pour faire
20:26de l'institut
20:27du travail
20:28de dessin institut
20:29en fait
20:30ils étaient assis
20:31par terre
20:32écrasés de chaleur
20:33et puis on a attendu
20:33que leur place
20:34mais attendez
20:35il n'y a pas
20:35un directeur
20:37d'établissement
20:37qui vous dit
20:38mais vous ne faites pas
20:38cours
20:39mettez-vous
20:39à l'abri
20:40en quelque sorte
20:41dans une pièce
20:42un peu fraîche
20:43il faut savoir
20:44que déjà
20:45on m'a prévenu
20:46qu'il n'y avait
20:46pas de surveillants
20:47enfin ils avaient
20:48deux surveillants
20:48les autres étaient
20:49en arrêt maladie
20:50ou ne sont pas venus
20:51donc en fait
20:52il n'y avait personne
20:53pour gérer
20:54les enfants
20:56puis là c'était
20:56des petits
20:57c'est les sixièmes
20:57parce qu'en fait
20:58il faut savoir
20:59que les troisièmes
21:00ont déjà
21:00passé le brevet
21:01donc ils ne sont plus là
21:02les quatrièmes
21:03font comme les troisièmes
21:04les cinquièmes
21:05déjà commencent
21:06à faire de l'absentéisme
21:07depuis le début
21:08dix mois
21:09donc en gros
21:10on n'a qu'une sixième
21:10qui vient encore
21:11mais attendez
21:12c'est Rachel
21:13ce que vous racontez
21:14absolument dingue
21:15parce qu'on aurait pu
21:16le reporter
21:16ce contrôle
21:18je n'ai pas bien compris
21:19à quoi il servait
21:20le diagnostic énergétique
21:23votre diagnostic énergétique
21:24vous allez taper
21:25à la porte du maire de Lyon
21:26qui s'occupe
21:27des pistes cyclables
21:28et vous lui dites
21:29écoutez monsieur le maire
21:30là il y a une situation
21:30qui est gravissime
21:31presque dangereuse
21:32pour des enfants
21:33il fait 47 degrés
21:34parce qu'on doit faire
21:35un diagnostic dans ma classe
21:36premier point
21:37non mais en fait
21:37c'est relever
21:39l'aveuglement bureaucratique
21:40c'était la procédure
21:42et puis c'était comme ça
21:43et puis de toute façon
21:44il fallait qu'il le fasse
21:45donc en fait
21:46les chaudières étaient à fond
21:47et puis voilà
21:47et c'est débrouillant
21:50non mais c'est une histoire de fou
21:52c'est une histoire de fou
21:53et les parents sont au courant
21:54Rachel ?
21:56moi j'ai dit aux enfants
21:57vous le direz à papa et à maman
21:58que le chauffage tournait dans la classe
22:01bon bah
22:02il n'y aura pas de suite
22:03on est en fin d'année
22:04puis c'est tout
22:05mais c'est le second point
22:08qui m'intéressait Rachel
22:09parce qu'au-delà de la canicule
22:10vous avez dit quelque chose
22:11de très important
22:12c'est-à-dire qu'en fait
22:12les collégiens
22:13la plupart des collégiens
22:14ils sont déjà en vacances quasiment
22:16depuis le 20 juin à peu près
22:17depuis le 20 juin
22:18ma fille ça fait deux semaines
22:19qu'elle est en vacances
22:20Géraldine dit
22:21ma fille ça fait deux semaines
22:22j'étais dans le sud-est
22:24il y avait un enfant
22:25de la famille
22:26qui était déjà en vacances
22:27parce que
22:28faute de professeurs
22:29certains sont en train
22:31de corriger
22:31les copies
22:32qui font passer les euros
22:33d'autres font passer les euros
22:35c'est-à-dire que
22:35les sixièmes
22:36les cinquièmes
22:36ils ont des emplois du temps allégés
22:38mais c'est pas allégé là
22:39il n'y a plus rien
22:39il n'y a quasiment plus un cours
22:40ah oui oui
22:42quelques fois
22:42enfin la semaine dernière
22:44en général
22:45ils avaient 5 heures
22:46d'études
22:48pour une heure ou deux de cours
22:50bon bah écoutez
22:51quand on peut arriver
22:51à les faire bosser
22:52parce que c'est pas facile
22:53oui c'est ça
22:53parce que pour que les enfants
22:54soient concentrés
22:55avec des chaleurs pareilles
22:55et faire une vraie heure de cours
22:57ça doit être terrible
22:57Paul Melin
22:58non mais c'est affolant
22:58il y a pris une note
22:59il n'y a pas rien
22:59les conseils de classe sont passés
23:05un chauffage dans la classe
23:05comment on voulait vous faire court
23:06vous avez pris une photo
23:08d'un thermomètre
23:09ou quelque chose Rachel ?
23:11ah oui oui tout à fait
23:12et puis alors là
23:13on va récupérer tout ça
23:14je peux vous dire
23:15ah j'ai eu la directrice
23:16qui m'est tombée dessus
23:17et qui m'a dit
23:18attention
23:19vous descendez
23:20vous sortez de classe
23:21vous les mettez pas sur ça
23:22le préau est décalé
23:24par rapport au bâtiment
23:25attention
23:26c'est un adulte
23:27pour 12 enfants
23:28et là vous en avez
23:29plus de 30
23:30donc en fait
23:31même j'étais légèrement
23:33en porte à fond
23:34par rapport
23:34aux consignes de sécurité
23:38bon c'est une histoire
23:39de fou Rachel
23:40franchement
23:41la directrice
23:43a eu de la chance
23:43qu'il n'y ait pas eu de malaise
23:44parce qu'avec la chaleur
23:45les enfants auraient pu
23:46faire des malaises
23:47oui et puis
23:48il en répond
23:49il y a de l'eau
23:50dans la salle
23:50on pourrait presque croire
23:53que s'il y avait le feu
23:53dans le bâtiment
23:54il dirait
23:54non n'évacuez pas les enfants
23:55il n'y a pas assez de surveillance
23:56ça ne respecte pas les règles
23:57vous avez complètement raison
23:58Eric Tegner
23:59merci beaucoup Rachel
24:00pour votre témoignage
24:02on salue Philippe
24:03qui était resté avec nous
24:04Philippe qui nous a parlé
24:05en début d'émission
24:05sur la France
24:06qui n'a rien fait
24:07face aux canicules successives
24:08peut-être le mot de la fin
24:10sur ce thème
24:10parce qu'on va parler
24:11de Boilem Sansal
24:11dans un instant Philippe
24:13ah oui Boilem Sansal
24:14c'est un autre cas
24:15c'est plutôt très important
24:17nos relations avec l'Algérie
24:18qui sont complètement dégradées
24:20effectivement
24:21je suis allé en 2019
24:22c'était encore au beau fixe
24:23aujourd'hui
24:24ça n'a plus rien à voir
24:25mais bon
24:25c'est un autre propos
24:26en tout cas
24:28ça rejoint quand même
24:29l'ensemble
24:30de ce que l'on vit aujourd'hui
24:31quel que soit le sujet
24:32qu'on attaque
24:33aujourd'hui
24:34la parole publique
24:35n'est plus crédible
24:36vous avez
24:36beaucoup pensé
24:38comment voulez-vous
24:42que les gens y croient
24:43vous vous rendez compte
24:44que c'est du niveau
24:45d'un ministre
24:45de dire
24:46alors qu'on puisse dire
24:46qu'on a déploré déjà des morts
24:47bon pourquoi pas
24:48mais c'est du niveau
24:50du ministre
24:51d'aller faire le comptage
24:52non
24:52c'est du niveau
24:53du directeur d'hôpital
24:54en disant
24:54chez nous
24:54on a eu ça
24:55ou du préfet
24:56éventuellement
24:56local
24:57mais on a complètement
24:59ils ne savent plus
25:00comment exister
25:01et donc automatiquement
25:03on ne fait que de la com
25:04mais nous
25:05ce qu'on leur demande
25:05c'est de l'action
25:06pas de la com
25:07on s'en fout
25:08que le ministre
25:08il s'appelle
25:09truc mûche
25:09truc bidule
25:10ou je ne sais trop quoi
25:11le principal
25:12c'est que ce soit
25:12quelqu'un de compétent
25:13on a des compétences
25:15en France
25:15par exemple
25:16on a une canicule
25:17mais se rappelle-t-on
25:19que nous avons envoyé
25:20par exemple
25:20des soldats
25:21dans des zones
25:22qui sont encore
25:23plus chaudes
25:24mais pendant très longtemps
25:25chaudes
25:26et que leur expérience
25:28pourrait très bien
25:28être collectée
25:29pour savoir
25:30les programmes à faire
25:31pour l'avenir
25:32ça fait des dizaines
25:33d'années
25:33qu'on envoie des gens
25:34dans la bande
25:35sahélo-sahérienne
25:36qu'on envoie des gens
25:37en Afrique
25:38qu'on envoie des gens
25:39au Moyen-Orient
25:40etc
25:40à des températures
25:41qui dépassent largement ça
25:42on ne collecte pas
25:44les informations
25:44pour s'en servir de base
25:46pour établir éventuellement
25:47un programme
25:48qui pourrait être mis en place
25:51pour l'ensemble
25:52profiter à l'ensemble
25:52de la population
25:53moi ce qui m'intéresse
25:54c'est de mettre en perspective
25:55et je suis toujours fasciné
25:57par ces alarmistes
25:58en chef
25:59qui nous expliquent
26:02qu'on vit l'enfer
26:03actuellement
26:03et après vous parlez
26:04de brainwashing
26:04merci j'allais le dire
26:06on se fait brainwasher
26:07Philippe
26:07on est en train
26:08de se faire brainwasher
26:09laver le cerveau
26:10sur cette histoire
26:12de canicule
26:12et pourquoi ?
26:13parce qu'il faut bien
26:15occuper ces 8 millions
26:16de gens qui sont
26:17normalement là
26:17pour notre bien
26:18les allemands
26:18n'en ont que 3 millions
26:19j'ai entendu tout à l'heure
26:20votre collaborateur
26:21qui parlait
26:22de hauts fonctionnaires
26:24surpayés
26:24mais c'est surtout
26:25l'énorme surnombre
26:27l'énorme surnombre
26:28vous êtes en colère
26:29Philippe
26:29mais non je ne suis pas en colère
26:31c'est un constat
26:33que la France
26:34c'est des gens
26:35qui se ruinent
26:36c'est des gens
26:36qui nous ruinent la France
26:37qui nous ruinent la France
26:38en tous les cas
26:39ça fait 3 jours
26:40qu'on se fait brainwasher
26:42je le disais tout à l'heure
26:43je regardais les chiffres
26:44de l'insécurité
26:46et par exemple
26:47des violences physiques
26:48vous avez 450 000 français
26:50qui ont été victimes
26:51de violences physiques
26:51en 2024
26:52ça fait une victime
26:55chaque minute
26:55en France
26:56bon ben voilà
26:57là il n'y a pas
26:58de recensement
26:59là il n'y a pas
27:00de recensement
27:01et on n'a pas
27:03de petits fascicules
27:03pour savoir
27:04comment on fait
27:05face à quelqu'un
27:06qui nous frappe
27:07ou qui tente
27:08de nous voler
27:08ou pire encore
27:11merci beaucoup
27:11Philippe
27:12on parlera
27:13de Bohème sans salle
27:14dans un instant
27:14Philippe devinez-vous
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