Passer au playerPasser au contenu principalPasser au pied de page
  • hier
Mardi 1 juillet 2025, retrouvez Didier Borowski (Responsable Recherche Politiques Macroéconomiques, Amundi Investment Institute), Pierre Bismuth (Directeur Général et Responsable des Gestions, Myria AM) et Alexandre Taieb (Gérant-analyste, Sycomore AM) dans SMART BOURSE, une émission présentée par Grégoire Favet.

Catégorie

🗞
News
Transcription
00:00...
00:00Trois invités avec nous chaque soir en plateau pour décrypter les mouvements de la planète marché.
00:14Alexandre Tailleb est avec nous, gérant et analyste chez Sycomore Asset Management.
00:18Bonsoir Alexandre.
00:19Bonsoir Grégoire.
00:19Pierre Bispunt nous accompagne, le directeur général et le responsable des gestions de Myria Asset Management.
00:24Bonsoir Pierre.
00:25Bonsoir Grégoire.
00:25Et Didier Borowski est également à nos côtés le responsable de la recherche en politique macro chez Amundi Investment Institute.
00:32Bonsoir Didier.
00:32Bonsoir Grégoire.
00:33Bon, la baisse du dollar est dans tous les esprits.
00:36Attaquons donc ce sujet sans attendre.
00:39Didier, Pauline le rappelait, le pire semestre pour le dollar depuis 1973, une baisse de plus de 10% face à un ensemble de grandes devises.
00:50Qu'est-ce qui fait baisser le dollar ?
00:52Qu'est-ce qui peut continuer de faire baisser le dollar partant des niveaux atteints aujourd'hui ?
00:57Est-ce que c'est une dépréciation conjoncturelle, cyclique ?
01:00Est-ce que c'est plus profond que ça ?
01:02Et est-ce que cette baisse du dollar peut commencer à poser des problèmes à d'autres zones économiques ?
01:08Alors, aux Etats-Unis, mais à d'autres zones économiques.
01:11Je reviens à l'expression du vice-président de la BC aujourd'hui, Louis Denguidos,
01:14qui nous dit qu'à un vin, c'est un niveau tout à fait gérable pour la Banque Centrale Européenne.
01:20Au-delà, ça pourrait poser un certain nombre de troubles.
01:22Je crois que ce n'est ni cyclique ni conjoncturel, pour une simple raison.
01:27C'est que l'écart de taux d'intérêt favorise normalement le dollar à ce stade.
01:31On a une économie américaine qui est plus résiliente pour le moment que l'économie de l'Europe,
01:35en tout cas en termes de croissance.
01:36Donc, ce n'est pas ça le sujet.
01:37Dans le sujet, c'est l'instabilité de la gouvernance américaine.
01:40Je pense que c'est ça.
01:41Et donc, c'est un choc qui est lié à ça.
01:43Un choc de défiance, d'une certaine façon, via des actifs américains.
01:45La chose intéressante à noter, c'est qu'il y a même des ruptures de corrélation qu'on a observé au premier semestre.
01:49D'abord, on a observé qu'au premier trimestre, les actions américaines baissaient, le dollar baissait également.
01:54Et quand elles se ressaisissent, ils baissent aussi.
01:56Donc, ça nous dit quelque chose quand même de l'environnement.
01:58La baisse du dollar, elle est liée quand même à une volonté de probablement diversifier ses avoirs.
02:06Donc, c'est une forme de rééquilibrage des portefeuilles internationaux.
02:09Et probablement, un rééquilibrage accéléré du côté des banques centrales et des fonds souverains.
02:14Ça, on le saura plus tard.
02:15Je ne serais pas surpris qu'on observe en fin d'année une tendance à la diversification en dehors du dollar, de ces grands fonds.
02:21Donc, ça peut aller plus loin, bien naturellement.
02:24Je crois que ça, c'est la fin d'une période où le dollar était structurellement fort et vu par les investisseurs internationaux comme une valeur refuge.
02:33Alors, il faut être très clair là-dessus.
02:34Ce n'est pas la fin du dollar en termes de...
02:37C'est-à-dire, il domine le système monétaire international.
02:39Il va le dominer pendant encore probablement plus d'une décennie.
02:41Mais il y a quand même des signes d'écrètement et de volonté de diversification de la part des investisseurs qui sont assez intéressants.
02:48Et ça, c'est lié à Trump spécifiquement ?
02:51C'est la gouvernance de Trump, ça dure le temps du mandat de Donald Trump ou est-ce que c'est autre chose ?
02:56C'est très profond parce que le fait même que cette gouvernance puisse avoir lieu sans contrepoids, etc., ça nous dit quelque chose de l'écosystème, du fonctionnement des institutions américaines.
03:06Il n'y a pas les contre-pouvoirs auxquels on aurait pu s'attendre pour bloquer certaines des mesures.
03:10Donc, ça nous dit quand même quelque chose.
03:12Je crois que c'est beaucoup plus profond, beaucoup plus structurel.
03:14Et puis, à côté de ça, il y a des valeurs qui sont évidemment éligibles à une appréciation parce que fondamentalement, elles sont sous-évaluées,
03:20parce qu'elles représentent une part encore assez faible des réserves d'échange internationales.
03:24Et donc, quand un investisseur très exposé au dollar cherche à se diversifier, alors il y a eu l'or qui a été le grand gagnant,
03:31eh bien, naturellement, de la diversification, mais l'euro ou le yen peuvent faire partie en effet des devises qui attirent des investisseurs internationaux.
03:38Alors, le yen, parce qu'on retrouve des taux d'intérêt un peu plus élevés, il y a un potentiel d'appréciation assez significatif de notre point de vue,
03:45puis l'euro était sous-évalué.
03:46Alors, maintenant, la question au-dessus de la communication, est-ce que quel est le bon niveau ?
03:49C'est un débat depuis la naissance de l'euro, quel est le bon niveau de l'euro ?
03:53Là, 1,17, on est pile sur le niveau qui prévalait à la naissance de l'euro, en l'occurrence.
03:57Mais c'est absolument en termes nominal, donc il est fallacieux.
04:00Mais c'est vrai que symboliquement, c'est le niveau de naissance de l'euro, et on peut aller très facilement à 1,25, 1,30 sans souffrir.
04:07Alors, le problème, c'est la vitesse de la prestation de l'euro.
04:10Si c'est une montée graduelle, ça ne pose pas de problème.
04:14Si c'est une montée très rapide, c'est plutôt des signes qui ne sont pas très vus de façon très positive par les banquiers aux centraux.
04:20C'est des signes d'instabilité du marché d'échange.
04:22Donc, je pense que les propos récents visent à ancrer le fait qu'1,20, la BCE n'accueille pas ça bien.
04:28Ils donnent un objectif, quoi, d'une certaine manière.
04:31À ces risques et périls, parce que quand on ouvre la voie à un objectif, le marché va y aller, oui.
04:37On peut les dépasser assez facilement.
04:39Et puis, il faut être clair.
04:39Quand on parle de la compétitivité européenne, le sujet, ce n'est pas l'euro à 1,20, 1,25.
04:44Le sujet, c'est le manque d'investissement, c'est la productivité, c'est beaucoup d'autres sujets qui font que l'industrie européenne,
04:49on s'est industrialisé, et l'industrie européenne a perdu des parts de marché.
04:55Donc, c'est un autre sujet que l'euro, donc il ne faut pas se tromper de combat.
04:58Alors, si la montée de l'euro, elle est le sous-produit, d'une certaine façon, d'une appétence pour les actifs risqués européens,
05:05parce qu'on voit qu'il y a des changements de gouvernance qui sont en cours,
05:07parce qu'on voit que la Commission européenne fait des propositions sur l'union des marchés des capitaux,
05:11ce qu'on appelle maintenant l'union d'épargne et d'investissement, qui vont dans le bon sens.
05:14Et c'est le cas du côté de la réforme de la titrisation qui est proposée,
05:17et c'est le cas du côté du label financier européen, etc.
05:19Il y a des choses qui sont en train de se passer, il y a des choses qui sont en train de se passer du côté de la défense.
05:23Donc, je pense que la perception par les investisseurs étrangers,
05:26c'est que la croissance européenne sera peut-être plus solide dans les années qui viennent.
05:30Et on le voit dans le niveau de l'euro, le taux de change effectif de l'euro, par exemple, est au niveau aujourd'hui.
05:35On parle de la baisse du dollar, mais est-ce que c'est...
05:37Je pense qu'il sait avoir concomitamment avec ce qui se passe sur les classes d'actifs.
05:40C'est un re-rating, probablement, des actifs européens.
05:42Donc, l'appétence qu'il y a pour les actions européennes, de la part d'investisseurs basés en dollars,
05:47elle peut conduire mécaniquement aussi à une appréciation de l'euro.
05:51Donc, je pense qu'il y a des stratégies de diversification de certains acteurs.
05:53Il y a une appétence pour les actifs européens par les investisseurs étrangers
05:57qu'on n'avait pas vus depuis très longtemps et qui étaient sous-exposés aux actifs européens.
06:00Et donc, mécaniquement, ça provoque une appréciation de l'euro.
06:02Et l'euro est toujours, d'un point de vue fondamental, sous-évalué.
06:05Donc, il n'y a pas d'inquiétude à ce niveau-là.
06:07Et même à un vin, on n'aurait pas d'inquiétude sur la macroéconomie européenne.
06:09Puis, ça fait baisser le coût de l'énergie quand on l'exprime.
06:11Donc, ce n'est pas non plus...
06:11Ce serait un bon prétexte pour que la Banque centrale européenne, par exemple,
06:15puisse continuer de baisser un peu les taux si...
06:18Le change, par exemple, ça peut être un...
06:20Oui, mais il faudrait vraiment des accélérations assez marquées.
06:22En tout cas, elle a rappelé hier dans sa stratégie review,
06:24elle a rappelé que tous les outils restent sur la table
06:26et qu'elle annonce finalement une fonction de réaction plus proactif.
06:30C'est ce que tout le monde note.
06:31Mais quand on regarde précisément ce qu'elle en dit,
06:34ça va probablement être plus proactif que par le passé.
06:36Ce qu'elle dit, c'est qu'elle peut justifier des actions très fortes
06:39quand l'inflation s'éloigne de sa cible à la hausse ou à la baisse.
06:42Et que ça peut exiger des actions extrêmement rapides et fortes.
06:45Donc, potentiellement, si on voyait des pressions des inflationnistes
06:48se construire du côté de la zone euro,
06:50la BCE pourrait surprendre par davantage de baisse de taux.
06:52Mais on n'y est pas encore.
06:53Donc, je pense qu'elle sera prudente.
06:54Nous, d'un point de vue, on va vers 1,5 sur le taux de dépôt.
06:57Donc, encore deux baisse de taux d'ici.
06:58Ah bah oui, donc il y a de la place encore.
07:00Il y a un peu plus que ce qui est anticipé.
07:01Il y a de la place encore pour la zone euro.
07:02Et le change pourrait participer à accompagner
07:05ce mouvement de baisse de taux de la Banque centrale européenne.
07:07Et puis, ne pas oublier que s'il y a des perspectives d'appréciation de l'euro
07:09du côté d'un investisseur basé en dollars.
07:11Ça peut lui donner envie de jouer aussi les valeurs européennes
07:13parce qu'on a des fondamentaux de moyen terme qui s'améliorent.
07:17Bon, comment on gère cette situation sur le dollar ?
07:20Vos commentaires, votre analyse de la baisse du dollar,
07:22bien sûr, chez Cicomoram, Alexandre.
07:24Et puis, comment on gère ça dans des portefeuilles multiactifs ?
07:28Alors, nous, on couvre l'essentiel de notre exposition au dollar
07:31quand on investit sur les actions américaines,
07:33aujourd'hui, mais déjà depuis plusieurs mois.
07:36Ce qui nous gêne, entre guillemets, c'est la différence de rythme
07:40dans les politiques économiques entre l'Europe et les États-Unis.
07:43Aujourd'hui, aux États-Unis, on a un président qui veut relancer
07:47avec les deux moteurs, le moteur fiscal et le moteur monétaire,
07:52en mettant la pression sur Powell qui, encore aujourd'hui, a ralenti
07:55en disant « non, mais ce n'est pas pour juillet ».
07:58Il a dit un truc intéressant, il a dit « s'il n'y avait pas eu les tarifs,
08:02oui, là, maintenant, ça aurait été le bon moment de baisser les taux ».
08:04J'ai trouvé ça assez drôle d'envoyer un petit pic.
08:08Effectivement, comme on a…
08:09Il ne ferme pas la porte à juillet pour autant.
08:11Il ne ferme pas la porte.
08:12Il dit « trop tôt pour savoir ».
08:13Là, le marché, grosso modo, la probabilité est à 20% pour juillet,
08:18alors qu'elle est à 95% pour septembre.
08:21Donc, je m'attendrai plutôt à septembre.
08:23Je pense que Powell, globalement, a le temps.
08:25Évidemment qu'il attend l'effet des tarifs qui mettent du temps à se mettre en place
08:31parce qu'il y a eu les tarifs, mais ensuite, il y a eu les pauses,
08:33et ensuite, il y a eu les discussions.
08:35Et même si c'est un peu cousu de fil blanc, ce qui va nous arriver en Europe le 9 juillet,
08:41on sait à peu près où ça va.
08:43Je pense que l'Europe en demande beaucoup.
08:46On devrait avoir les 10% minimum sur la plupart des produits.
08:49J'ose espérer que Trump lâchera du lest sur certaines exceptions.
08:54Il va regarder, je pense qu'en premier, les sujets de discussion,
08:56ça va être automobiles, autoparts et acier et aluminium,
09:00sur lesquels on a des tarifs beaucoup plus élevés, entre 25 et 50%.
09:04Mais on n'est jamais à l'abri d'un Trump qui s'est mal levé
09:10et qui remet des tarifs pendant un accord intérimaire de deux mois,
09:15le temps de laisser passer l'été.
09:16Donc, je reviens sur le dollar.
09:21La raison de la baisse du dollar, enfin, une des raisons de la baisse du dollar
09:23aujourd'hui, à mon sens, c'est qu'on a un déficit qu'on prévoit à 9%
09:28dans les années à venir, en plus si le Big Beautiful Bill passe,
09:33et que donc, personne ne veut des treasuries aujourd'hui.
09:39À mon sens, c'est une des explications, c'est que personne ne veut des treasuries aujourd'hui.
09:43Et ce qui va faire revenir, à mon sens, le dollar, c'est justement, probablement,
09:48la déréglementation bancaire qui leur permettra d'être acheteurs en dernier ressort de treasuries.
09:53Et on sera confiants dans l'idée qu'ayant libéré de l'espace dans les bilans des banques
09:57pour acheter des treasuries, que ces banques américaines,
10:00qui sont quand même des entreprises privées,
10:02feront le choix d'aller acheter des treasuries au moment où il faudra.
10:06Ah, je pense, oui.
10:09Je ne sais pas si ce sera un point, mais je pense qu'il faut.
10:11Il y aura une coordination de ce point de vue-là
10:13qui permettra quand même de trouver un nouvel acheteur marginal.
10:16C'est ça, le sujet.
10:18Après, je reviens sur ce qu'a dit Didier très rapidement.
10:22Ce n'est pas un niveau choquant aujourd'hui.
10:24Ce n'est pas la fin du dollar, on est tout à fait d'accord.
10:28Et sur l'effet néfaste que ça peut avoir,
10:30notamment sur certaines entreprises européennes,
10:32notamment les exportatrices,
10:33ce qu'on a tendance à dire, c'est que ce n'est pas très grave.
10:37On regarde le passé,
10:38la plus grande période de surperformance de l'Europe vis-à-vis des États-Unis,
10:43on passe de 0,9 à 1,40.
10:45Donc, c'est 2003-2007, grosso modo.
10:48Donc, on n'est pas particulièrement inquiet de ces niveaux-là
10:51et de cette tendance aujourd'hui.
10:52Ça dépend, encore une fois,
10:53les drivers qui motivent effectivement une réappréciation de l'euro
10:57ou ce qui motive en face une baisse du dollar.
11:01Il ne faudrait pas que ce soit un moment listreuse, le dollar pour Trump.
11:04Là, ce serait vraiment plus compliqué.
11:08Qui achètera des treasuries demain ?
11:10Qui sera l'acheteur marginal de treasuries ?
11:11Très bonne question.
11:12Sur le dollar, qu'est-ce que vous dites pour compléter ce tour de table ?
11:15Pierre, et comment on gère ça dans les portefeuilles et dans les gestions aussi ?
11:18Ça m'intéresse.
11:19Nous, c'est assez simple.
11:20Chez Myriacet Management, on est très gouverné par les indices.
11:24Donc, on prend des positions par rapport à nos indices de référence
11:26qui sont libellés parfois en dollars.
11:28Donc, on va naviguer en fait sur l'exposition.
11:32En revanche, quand on investit, à la différence de cycle commun,
11:34quand on investit sur les actions américaines,
11:36on les prend normalement avec le risque de change.
11:39Sans couverture de risque de change.
11:40Sans couverture de risque de change.
11:42Et sur les obligations,
11:44tout dépend si c'est de l'émergent ou c'est plutôt couvert,
11:47ou si c'est du high yield américain,
11:49où on est libellé en dollars.
11:50Mais en même temps, on navigue sur le poids.
11:53Moi, j'ai plutôt l'impression que le dollar, ce sont des cycles.
11:58Et que là, si on regarde le cycle, en 2019,
12:02moi, je me souviens d'avoir eu une très belle année 2019
12:05en étant plutôt sous-exposé de l'art.
12:07J'ai eu quatre ans très, très durs entre 2020 et 2024.
12:13Là, je respire en étant plutôt sous-exposé de l'art.
12:16Et que quand je regarde les dynamiques,
12:19en fait, la croissance américaine flanche,
12:22alors que la croissance européenne est toujours aussi molle.
12:25On voit que l'euro a vraiment bondi par rapport aux yens aussi ce mois-ci.
12:30Donc, le Japon, de toute façon, c'est plutôt, on va dire,
12:36plus encourageant parce que les taux au monde,
12:37il y a un tout petit peu d'inflation,
12:38mais bon, c'est quand même un pays...
12:40Structurellement, déflationniste, toujours.
12:42Oui, bon.
12:43Alors, bon, ça va mieux en Europe qu'au Japon, on va dire,
12:48mais parce que c'est peut-être plus prévisible sur la zone euro.
12:51Donc, moi, j'ai quand même l'impression que c'est un cycle
12:54et que, prenons ce qu'il y a à prendre,
12:57parce que c'est vrai que c'est plutôt sympathique
12:59quand le dollar baisse, on a un rebond des actions américaines.
13:02On n'a finalement aucun impact sur...
13:04Alors, on a un rebond des actions américaines
13:05sur la deuxième partie du semestre.
13:07On voyait le dollar baisser...
13:10On a vu le dollar baisser début avril...
13:13Oui, grosse accélération.
13:14...pendant Libération Day,
13:16et il n'y a pas que le dollar qui baissait.
13:17Et les actions et les obligations américaines baissaient de concert.
13:21Oui, mais grosse accélération depuis Libération Day.
13:24Et on a vraiment...
13:25En fait, une fois qu'on a eu le point bas,
13:26on a vraiment eu le dollar qui...
13:28Donc, la baisse du dollar, maintenant,
13:30ça devient risk-on pour les actions américaines.
13:31Moi, j'ai l'impression que ça a un soutien majeur.
13:35Après, ce qui est rigolo dans ce marché,
13:38c'est que...
13:38De toute façon, c'est ça qui est passionnant dans notre métier, je trouve.
13:41C'est qu'on a des forces en présence qui ne sont pas cohérentes.
13:45On a effectivement une baisse du dollar
13:47qui correspond un peu à l'écoutie d'un pays.
13:49Donc, c'est vrai que ce n'est pas bon signe pour les États-Unis.
13:51Mais en même temps, on a...
13:53Alors que ça, c'est contre toute attente.
13:55Les taux américains, notamment à 10 ans,
13:57une courbe qui s'aplatit,
13:58alors qu'il y a quand même de big, beautiful...
14:00Et les tarifs.
14:03Donc, ça veut dire quand même que le marché se dit
14:05que les tarifs, c'est vraiment...
14:07C'est fini.
14:07À mon avis...
14:08Ouais.
14:09À mon avis...
14:10Enfin, c'est comme les répliques lors des attentats.
14:12Eh bien là, on est vraiment en réplique
14:13et ça va être un truc, un tout petit effet,
14:17quoi qu'il se passe.
14:18Et on a les marchés actions américaines
14:20qui, là, caracolent en tête.
14:22Enfin, Deep Seek,
14:23dont on a commenté en janvier, c'est fini.
14:26On est vraiment au plus haut sur Broadcom, sur Nvidia.
14:29Et on a la tech américaine
14:30qui recommence à bondir.
14:33On a vraiment...
14:34Et là, franchement,
14:34on a des niveaux de valorisation
14:37sur les actions tech
14:37qui sont stratosphériques,
14:39et on a, encore une fois,
14:42une force d'un marché
14:43qui profite de la baisse du dollar
14:45avec ses champions.
14:47Donc, c'est vrai que c'est pas très cohérent,
14:49mais c'est pour ça que,
14:50nous, on a plutôt de la chance
14:52d'aborder les sujets
14:53par rapport à l'indice de référence,
14:55à voir si on est en dollar ou pas en dollar.
14:56Mais la situation du marché américain,
14:59là, je me tourne à nouveau vers vous, Alexandre,
15:01c'est une situation
15:02où le marché s'est accoutumé,
15:04effectivement,
15:05à la gouvernance de Trump,
15:07l'aspect tarifaire, etc.
15:08Ou est-ce qu'on est dans une forme
15:10de complaisance ?
15:11Il faut juste en avoir confiance.
15:13Après, voilà,
15:14on peut rester pragmatique,
15:15et c'est vrai que le momentum
15:17semble revenir en faveur
15:19des actions américaines.
15:20Mais est-ce qu'on atteint
15:21des niveaux de complaisance
15:23où tous les risques
15:23ne seraient pas forcément
15:24bien anticipés ?
15:26Je ne sais pas si c'est
15:26de la complaisance.
15:28Pour moi, le rebond,
15:29il s'est fait via,
15:32comme ça fait plusieurs fois maintenant,
15:34via le retail,
15:35qui revient sur la tech,
15:39la tech non profitable,
15:41les valeurs les plus shortées.
15:43Et le retail a plutôt été en avance
15:47sur ces sujets depuis quelques temps.
15:51Donc, c'est plutôt une bonne chose.
15:53On a les CTA, les hedge funds
15:54qui suivent,
15:55qui sont très momentum,
15:56soit par rachat de short,
15:58soit par position net longue.
16:02Maintenant, on revient,
16:03finalement, sur cette histoire
16:04de tarifs,
16:05on revient à une situation précédente,
16:07un peu moins bien
16:08que la situation précédente.
16:09Le marché est au-dessus,
16:10on est sur les points hauts
16:11de l'année,
16:12on a dépassé
16:12les précédents points hauts.
16:15Mais on ne prie pas
16:16de ralentissement
16:17de l'économie américaine.
16:18Il y a 6200 points
16:19sur le S&P 500.
16:21C'est même pire que ça.
16:21C'est qu'aujourd'hui,
16:23on repart,
16:23le narratif redevient Goldilocks.
16:28Est-ce qu'on va y être
16:29en Goldilocks ?
16:30Je n'en suis pas certain.
16:31Après, l'économie américaine,
16:32le fait est qu'elle ne montre pas
16:34de signes de ralentissement.
16:36De décrochage.
16:37Il y a une dichotomie
16:38entre les soft data
16:39qui étaient vraiment mauvaises
16:41à un moment
16:42et les hard data
16:43qui continuaient de bien publier.
16:44Donc, la question,
16:45c'est de savoir
16:45comment le rapprochement
16:46va se faire.
16:47On n'a pas l'impression,
16:48aujourd'hui,
16:48que c'est les hard data
16:48qui vont suivre les soft data.
16:51Donc, ce n'est pas
16:52complètement incohérent.
16:54Maintenant,
16:55le marché américain
16:55est relativement cher
16:56et on ne voit pas
16:57de catalyseur supplémentaire
16:59pour que le marché
17:00aille beaucoup plus loin.
17:00On a l'impression
17:01que tout est à peu près
17:02parfaitement frais.
17:03Le blog, c'est-à-dire, par exemple,
17:04que le marché
17:05à 6200 points S&P
17:06intègre une Fed
17:09qui aura les marges de manœuvre
17:11pour baisser les taux
17:12comme on l'attend
17:13sans problème, etc.
17:14Oui, c'est ça.
17:15Une impression qui décélère
17:16deux à trois baisses de taux
17:17et puis un nouveau gouverneur
17:19de la Fed
17:19qui sera très noviche
17:21parce que nommé par Trump.
17:23Bon, sur ces sujets,
17:24ça m'intéresse d'avoir...
17:25Je rappelle, Didier,
17:27vous suivez les politiques macro
17:29dans le monde.
17:30La One Big Beautiful Bill,
17:32quel type d'impact
17:33sur la croissance américaine
17:35est-ce qu'on peut en attendre
17:37sur l'inflation éventuellement
17:39et puis on pourra parler
17:40de la Fed également
17:41et puis du processus
17:42de succession.
17:43Dans quelle mesure
17:43c'est un sujet quand même
17:44important
17:45et est-ce que c'est un sujet
17:46qui peut troubler
17:48les anticipations de marché
17:50des investisseurs ?
17:50Un point à dire
17:51sur ce plan budgétaire
17:53qui en a un examen
17:54du côté du Sénat,
17:55c'est que le Sénat,
17:56finalement,
17:56a alourdi
17:57la dérive budgétaire.
17:59C'est-à-dire que
17:59ce qui était anticipé
18:00à 2500 milliards,
18:00on est plutôt
18:01à 3300 milliards.
18:02Donc fondamentalement,
18:03on se retrouve
18:03avec des estimations
18:04d'une dérive budgétaire
18:05sur les 10 prochaines années
18:06qui sera supérieure
18:07à ce qui a été anticipé
18:08quand le plan
18:09est probablement passé
18:10à la Chambre des représentants.
18:11On attend de voir
18:12quels sont les amendements finaux
18:13et quand est-ce qu'il va passer,
18:15mais ça devrait se faire
18:16probablement durant la semaine.
18:18Donc ça,
18:18ça veut dire une chose,
18:19c'est que la thématique,
18:20et c'est là où on pense
18:20que c'est une thématique
18:21au long cours,
18:21la thématique dont parlait Alexandre,
18:23la dérive budgétaire américaine,
18:24c'est une des raisons aussi,
18:25bien sûr,
18:26des doutes sur le statut
18:28du dollar
18:28comme valeur de réserve
18:31et c'est aussi un doute
18:33sur la soutenabilité
18:34budgétaire américaine
18:35à moyen et long terme.
18:37Donc je pense que là,
18:39quelque chose
18:39qui n'est pas du tout vu
18:40par les investisseurs actions,
18:42c'est ce qui peut se produire
18:44à terme
18:45sur les marchés
18:45obligataires américains
18:46parce qu'il y aura
18:47une dose évidemment d'achat
18:49par les banques
18:49du fait de la déréglementation
18:50d'achat de titres
18:51du Trésor américain,
18:52il y a quand même
18:53des tombeaux
18:53de titres du Trésor
18:54qui seront émis,
18:55qui devront trouver preneur.
18:56On a commencé à voir
18:57la prime de terme monter.
18:58Il y a quelque chose
18:59d'un peu stupéfiant,
19:00c'est de voir la courbe
19:01des taux s'aplatir,
19:01donc je suis d'accord
19:02avec ce que Pierre disait.
19:03C'est surtout
19:04depuis la fin
19:05de la guerre des 12 jours.
19:06C'est ça qu'on a vu
19:07ce mouvement un peu
19:08d'appréciation.
19:08Structurellement,
19:09ça devrait être plutôt
19:09pontificateur de courbe
19:10cette histoire.
19:11Il y a en effet
19:12des raisons de baisser
19:13les taux d'intérêt
19:13d'ici la mi-2026
19:15de notre point de vue
19:16puisqu'il y a même
19:16des signes d'effricquement
19:17du cycle
19:17qui commencent à se matérialiser.
19:19Rien de très grave.
19:20Nous, on anticipe
19:21d'une croissance
19:22entre un 5 et un 7.
19:24Du côté de l'économie américaine,
19:25c'est très en deçà
19:26du potentiel.
19:27Ça peut justifier
19:28d'aller vers un taux neutre
19:29qui est plus faible
19:30que le taux actuel.
19:31C'est ce que les marchés
19:32sont en train
19:32d'anticiper
19:34comme scénario.
19:35Mais il y a des évolutions
19:36au long cours.
19:37La dette américaine,
19:38c'est vraiment quelque chose
19:38qui va marquer
19:39la décennie qui vient.
19:40Parce qu'on ne peut pas
19:41imaginer que la politique budgétaire
19:42reste inchangée
19:43dans la décennie qui vient.
19:44Et le marché action
19:45ne l'impacte pas
19:46parce que c'est un horizon
19:47trop lointain aujourd'hui ?
19:48Le lien entre les taux américains,
19:50le fait qu'on puisse avoir
19:51quelques tensions
19:51sur les taux américains
19:52et que ça puisse rétroagir
19:53sur les communes américaines,
19:54ce n'est pas bien anticipé,
19:55je pense,
19:55par les investisseurs.
19:57Les investisseurs anticipent,
19:59j'ai envie de dire,
19:59quand on regarde
20:00les valorisations,
20:01ce que dit Alexandre,
20:01anticipent que tout se passe bien.
20:03Est-ce qu'on peut avoir
20:04des déceptions
20:05sur l'évolution des profits
20:07sans récession ?
20:07Oui.
20:09Oui, oui.
20:09Et puis, il y a quand même
20:10quelque chose de très important
20:11à dire,
20:12c'est que dans le rebond
20:13du second trimestre
20:14sur les actions américaines,
20:15ce n'est pas les investisseurs étrangers
20:18à l'intérieur,
20:19une réaction domestique.
20:21Donc, elle n'a pas
20:21les mêmes natures
20:22que la correction
20:22sur les actions
20:23qu'on a observées
20:23au premier trimestre.
20:24Est-ce que c'est une loi budgétaire
20:26qui ajoute de la croissance
20:28à l'évolution américaine ?
20:28Oui, il y a un segment offre,
20:30on le sait,
20:30les baisses d'impôts,
20:31la pérennisation
20:31des baisses d'impôts passées,
20:33les baisses d'impôts,
20:33c'est quelque chose
20:34qui peut jouer.
20:36En effet, attention,
20:37il y a quand même quelque chose
20:37qui va aussi beaucoup peser
20:39sur les moins nantis.
20:40Les coupes claires
20:41dans les programmes Medicaid,
20:43c'est quelque chose,
20:44quand on voit le nombre
20:46d'Américains
20:47qui ne seront plus du tout assurés,
20:48il va monter plus de 10 millions.
20:49Il y a quand même
20:50des choses qui peuvent être...
20:51Dites de manière un peu simpliste,
20:52c'est un gain
20:53pour le top 20%
20:55de la population américaine.
20:58C'est une perte
20:59pour le 20% le plus bas
21:02de la population américaine.
21:03Là aussi,
21:03c'est un facteur
21:04en termes...
21:04Ça va accroître
21:05les inégalités,
21:06des factos.
21:07C'est un programme budgétaire
21:07qui va accroître
21:08les inégalités
21:08aux Etats-Unis.
21:09Alors, ça ne va pas se voir
21:10mécaniquement
21:11dans la conjoncture à court terme.
21:12Enfin, ça fait quand même...
21:13Ça ajoute des doutes
21:15sur la soutenabilité
21:16du modèle
21:17qui est en train
21:17de se construire
21:18outre-Atlantique
21:18et qui peut participer
21:20d'ailleurs à la défiance
21:21sur certains titres américains.
21:22Donc, attention quand même.
21:23Et puis,
21:24il y a des choses
21:24qui sont complètement imprévisibles.
21:26Je crois que ça a été dit.
21:27La politique tarifaire,
21:28on peut encore être surpris
21:29et pas forcément pour le bien.
21:31Donc, attention à ça.
21:32Sur l'inflation,
21:33je pense qu'on aura
21:33quelques hausses de prix
21:34parce que,
21:35fort mécaniquement,
21:36la hausse des tarifs douaniers
21:36est clé à la baisse du dollar.
21:38Quelques hausses de prix
21:39dans les mois qui viennent.
21:39Mais rien qui remettra en cause
21:40la trajectoire de la Fed.
21:41Je ne pense pas
21:42parce que je pense
21:42que ce qu'il emportera,
21:43c'est les signes
21:44d'effritement du cycle.
21:45Donc, la Fed prend le risque
21:46d'être en retard.
21:47Oui, mais elle peut réagir
21:48beaucoup plus vite après.
21:49Le risque d'être en retard,
21:50septembre,
21:51c'est ce qui est anticipé.
21:52Ça nous paraît
21:52tout à fait rationnel.
21:53Nous, on n'a pas changé
21:54notre sud d'épaule.
21:54Trois baisses de taux
21:55d'ici la fin de l'année
21:56et puis on entend même
21:56encore plus de baisses.
21:57Oui, ça continue en 2026.
21:59Oui, tout s'arrête pas
21:59au 31 décembre.
22:00Bien sûr.
22:01Bon, mais sur la Fed,
22:02la succession de poils,
22:03ça m'intéresse aussi.
22:04Au-delà du carnet people
22:06de savoir qui,
22:08le profil,
22:08la manière de faire.
22:10Mais juste sur l'économie,
22:11il y a quand même un...
22:13Je pense au scélario
22:14boucle d'or
22:15qui est en train d'arriver.
22:18Mais en même temps,
22:19c'est un peu normal
22:20parce qu'on a l'impression
22:22que l'économie américaine,
22:23chaque fois qu'il y a
22:24une bêtise de fête,
22:25elle est sauvée.
22:26Elle est sauvée
22:27par la baisse du pétrole,
22:28elle est sauvée
22:29par la baisse du dollar.
22:30C'est absolument incroyable.
22:32Et franchement,
22:33il y a quand même
22:34cette manière
22:35de réancrer
22:36les anticipations
22:37de manière extrêmement basse
22:39avec les tarifs.
22:40Donc, tout le monde
22:41a coupé d'un coup
22:42et drastiquement
22:43ces prévisions de croissance.
22:45Je crois qu'on est parti
22:45avant les tarifs.
22:46À trois.
22:47Oui.
22:47Là, on est entre
22:48un 5 et un 7.
22:49Ah oui.
22:49Tranquille.
22:50On a un premier trimestre
22:51qui est absolument délétère.
22:54Vraiment,
22:55un truc auquel
22:56on ne s'attendait pas,
22:57un truc aussi bas
22:58avant même
22:58l'entrée en vigueur
22:59des tarifs.
23:00Donc, on a tous
23:01des anticipations
23:02extrêmement basses
23:03et à chaque fois,
23:04il se passe un truc.
23:05Donc là,
23:05c'est la baisse du dollar
23:06et la baisse du pétrole
23:08qui fait que
23:10l'économie américaine
23:11repart de l'avant
23:12et les marchés...
23:14Alors,
23:15autant les marchés,
23:16c'est vraiment
23:16une somme prod,
23:18on va dire,
23:19des capitalisations boursières.
23:20Donc, il faut vraiment
23:21faire attention
23:21à ce qui tire les marchés.
23:23mais c'est vrai
23:24qu'on a quand même
23:26une structure
23:26des marchés financiers
23:28américains
23:28qui sont vraiment
23:30extraordinaires.
23:32En télérance, quoi.
23:33Oui,
23:33à chaque fois,
23:34il y a des titres
23:35qui baissent.
23:35Tesla,
23:36ça ne se voit pas du tout
23:37la volatilité de Tesla
23:38dans les...
23:39Par exemple,
23:40que c'est un marché
23:40extrêmement concentré,
23:41on devrait le voir.
23:42Pas du tout.
23:43En fait,
23:43c'est vraiment...
23:44La performance,
23:44c'est quand même
23:45reconcentré, là.
23:46Dans le rallye américain
23:47des dernières semaines,
23:49du deuxième trimestre,
23:50c'est quand même la dette.
23:51Même les spolémies
23:52reviennent.
23:52Donc, franchement,
23:53on est quand même...
23:54On a vraiment
23:55une structure de marché
23:55qui est encourageante.
23:56Donc, Trump a l'art
23:57de recréer du potentiel
23:59de surprises positives.
24:00Moi, je ne crois pas.
24:00Moi, je crois qu'en fait,
24:02je crois qu'en fait,
24:02le marché,
24:03c'est que Trump
24:05écoute, à mon avis,
24:08le marché.
24:09Et justement,
24:10je pense que c'est l'inverse.
24:11C'est que Trump
24:12ne fait pas le marché,
24:12c'est le marché
24:13qui fait Trump.
24:14Et nous,
24:16on était vraiment sûr
24:17qu'à moins 20 sur le Nasdaq,
24:18il allait faire marche arrière.
24:20Et là,
24:20face à nous,
24:21un risque de surprises
24:22positives encore
24:23sur l'économie américaine,
24:25sur le marché américain ?
24:26En tout cas,
24:28est-ce qu'on a
24:28des surprises négatives
24:29à attendre ?
24:30Moi, je ne crois pas du tout.
24:31Vraiment,
24:32même une guerre,
24:33même une guerre
24:34contre le léan,
24:35ça n'a rien fait.
24:36Moi, j'ai vraiment
24:36l'impression qu'on a...
24:38Et le truc important
24:39sur les banques centrales,
24:40et je ne sais pas
24:40pourquoi plus personne
24:41n'en parle,
24:42mais le truc important,
24:43c'est la réduction
24:44du bilan de la Fed.
24:45On parle tous
24:46des treasuries,
24:47mais la réduction
24:48du bilan de la Fed,
24:49elle est énorme.
24:50Et donc,
24:51qui doit acheter
24:52des treasuries ?
24:53Des treasuries ?
24:54Bon, alors ça,
24:55ça va être parfait, ça.
24:56Non, mais ça a déjà été fait.
24:57Mais en fait,
24:58je peux...
24:58Non, mais il y a vraiment
24:59un avant et un après 2008.
25:00C'est la feuille de route
25:01du successeur de Jerome Powell.
25:03Acheter des treasuries,
25:04quoi qu'il arrive.
25:04Pas quoi qu'il arrive,
25:06en cas de problème.
25:06Et franchement,
25:07avant 2008 et après 2008,
25:10je pense que les outils mis
25:12à la disposition des banquiers centraux
25:14sont tellement atypiques
25:16et tellement énormes
25:17que c'est pour ça
25:18que les crises se résolvent
25:19hyper rapidement.
25:21À 2008,
25:22on a mis quand même
25:22très longtemps à ça.
25:23Voilà, franchement,
25:25le Covid,
25:26quelques mois.
25:282022,
25:29une récession
25:29qu'on n'a jamais vue
25:30en passée.
25:32Mais là,
25:32on est sur des chocs,
25:33des facteurs exogènes
25:35qui impliquent
25:36une réaction
25:36des banques centrales.
25:37Si c'est pour financer
25:38le déficit américain
25:39qui va à 9 %,
25:40ce n'est pas comment
25:41le marché le prendrait.
25:42Sauf que...
25:43Pour dire les choses.
25:44Non, mais effectivement.
25:45Mais est-ce que ça va être le cas ?
25:46J'en sais rien.
25:47Est-ce qu'il va y avoir
25:48une alternance politique ?
25:49Probablement.
25:50Mais en tout état de cause,
25:51on voit bien
25:52que l'économie américaine
25:53tient alors que
25:54Jerome Powell
25:54garde les taux
25:56entre 4,25 et 4,50
25:58et que le bilan
25:59se réduit à vitesse.
26:01Toujours à vitesse.
26:02Donc vraiment,
26:03on est quand même
26:04dans une économie
26:05qui est fabuleuse.
26:06Je pense que c'est vraiment
26:08cool d'être
26:09banquier central
26:10à la Fed.
26:12Parce que franchement,
26:12on doit être surpris
26:13tous les jours.
26:14Il faut juste accepter
26:14de se faire insulter
26:14tous les jours.
26:15Mais il y a
26:17d'autres parties
26:17peut-être plus plaisantes
26:18dans le clôt.
26:19L'égo, c'est horrible.
26:20Mais en tout cas,
26:21c'est spectaculaire.
26:22Bon, sur la succession
26:23de Powell, Alexandre,
26:24ça trouble quand même.
26:26C'est un sujet
26:26de discussion.
26:27Oui, oui,
26:28c'est un sujet de discussion.
26:29Le sujet principal,
26:30c'est
26:30à mon sens,
26:32est-ce que la Fed
26:33va continuer
26:34d'être indépendante
26:34ou pas ?
26:36Je pense que oui.
26:38Je ne vois pas
26:39Trump
26:40aller aussi loin
26:42que
26:42dicter
26:44aux banquiers
26:46centrales en place
26:47de faire
26:48tel ou tel...
26:49Oui, il y a un board.
26:50Enfin, je veux dire,
26:51nommé un président,
26:52est-ce que ça suffit
26:53à mettre sous coupe
26:54réglée une institution
26:55comme la Réserve
26:55fédérale américaine
26:56qui a quand même
26:57des gouverneurs,
26:58un board,
26:59un directoire,
26:59etc.
27:00Oui, c'est plus compliqué
27:02que ça, effectivement.
27:03Ça ferait tâche
27:04que le président
27:04soit mis en minorité
27:06par son board,
27:07j'imagine.
27:07Voilà.
27:07Mais ça reste possible
27:10si nécessaire.
27:11Oui.
27:12Après,
27:13j'essaye de ne pas trop
27:14avoir cette crainte-là.
27:15J'en ai d'autres.
27:16Non, non, mais...
27:16Celle-là, je ne l'ai pas.
27:18Donc, à la limite,
27:19le successeur...
27:20De toute façon,
27:21je pense qu'à un moment donné,
27:22on a parlé de Scott Besant.
27:25On a parlé d'autres aussi.
27:26Scott Besant est,
27:28à mon sens,
27:28aujourd'hui,
27:28à la Maison Blanche,
27:30l'adulte dans la pièce,
27:31celui qui est à peu près sérieux
27:34ou qui déborde le moins.
27:35Donc, je serais plutôt favorable à ça.
27:40Voilà.
27:41Ça ne va pas changer la donne.
27:42La ligne directrice
27:43qu'on a donnée
27:44tous les trois,
27:46peut-être Pierre,
27:47avec plus de conviction,
27:49c'est que...
27:49Non, mais pour revenir au dollar,
27:51est-ce que c'est typiquement
27:51le genre de nomination
27:55qui est important
27:57pour conserver peut-être,
28:00voilà, quand même
28:00une forme de confiance
28:02dans le dollar, etc.
28:04Ou à l'inverse,
28:04ce qui peut accroître encore ?
28:06Je pense que la nomination
28:07n'aura pas tellement d'effet.
28:08C'est plutôt les actes
28:09qui en auront.
28:10Et si la Fed se contente
28:12d'intervenir, effectivement,
28:13en cas de problème,
28:14on est OK.
28:17Ce que le marché,
28:19à mon sens,
28:19sur le dollar,
28:20n'apprécie pas,
28:21c'est cette volonté
28:22de relance forte
28:23alors qu'il n'y en a
28:25pas vraiment besoin.
28:27La Big Beautiful Bill,
28:28il n'y en a pas besoin.
28:31Que Powell baisse les taux
28:32drastiquement,
28:33oui, il peut le faire.
28:35Est-ce que c'est une urgence ?
28:36Non, ça ne l'est pas.
28:37Donc voilà,
28:38si la Fed se met
28:39par le plus grand des hasards
28:40à faire un quantitative easing
28:42alors qu'il n'y en a pas besoin,
28:44oui, il va y avoir un effet
28:45sur le dollar assez fort
28:46et ce sera problématique.
28:47J'entends.
28:47Bon, un mot
28:48sur la succession de Powell.
28:50Ce sera quoi la différence
28:51entre un bon président
28:52de la Fed
28:53qui baissera ses taux
28:54en 2026
28:55puisqu'il faudra
28:55baisser quand même
28:56les taux en 2026
28:56et un mauvais président
28:58de la Fed
28:58qui lui aussi
29:00baisserait les taux
29:00en 2026.
29:02Naturellement,
29:02on en fait beaucoup
29:03en termes de communication
29:03sur sa succession
29:04mais il faut rappeler
29:06que Powell a été nommé
29:07par Trump.
29:08Ah oui ?
29:08Donc qu'un candidat,
29:10une fois qu'il arrive
29:10à la réserve fédérale,
29:11il est obligé
29:12d'ancrer sa crédibilité.
29:14Donc je rejoins les propos
29:15qu'il ne pourra pas
29:16faire n'importe quoi.
29:17Donc si c'est rationnel
29:19et jugé rationnel,
29:20c'est-à-dire les actions
29:20à la fois de baisse des taux,
29:22ce sera bien interprété
29:25par les marchés.
29:26Si en revanche,
29:26on voit trop
29:27la main de la maison blanche,
29:28de fantoche,
29:29ce sera une crise inouïe
29:32sur les actifs américains
29:33et ça peut déstabiliser
29:34le dollar
29:35et également
29:36les marchés
29:37du trésor américain.
29:38Donc la priorité
29:39de celui ou celle
29:40qui sera nommé
29:41à la tête
29:41de la réserve fédérale,
29:42ce sera de montrer
29:43qu'il ou il est crédible.
29:45Donc je ne suis pas
29:46outre mesure inquiet.
29:48Et mécaniquement,
29:48ça va faire beaucoup de bleu
29:49jusqu'à septembre,
29:49octobre,
29:50parce que je comprends
29:50que la nomination aura lieu
29:52avant la fin de l'été,
29:53enfin probablement,
29:54mais la succession
29:55intervient en mai.
29:56Donc évidemment,
29:57cette période intérimaire
29:58où on aura
29:59deux paroles,
30:01c'est-à-dire le successeur
30:02est quelque chose
30:02qui n'est pas très bonne
30:05si jamais
30:05celui qui est prêt
30:07à succéder
30:07ne tient pas
30:08le même discours
30:08que le gouverneur
30:10en poste
30:11de la réserve fédérale.
30:13Ça peut...
30:14C'est comme une manière
30:15de faire qui montre
30:15qu'on est prêt
30:16à aller loin
30:17pour saper quand même
30:18la parole
30:19d'une institution.
30:20Oui, mais encore une fois,
30:21il y a ce que Donald Trump dit
30:24et il y a ce qu'il fait.
30:25Je pense qu'il sera aussi
30:26conseillé sur le fait
30:27que ce serait
30:28contre-productif
30:29pour lui-même
30:29d'avoir une réserve fédérale
30:31qui perd sa crédibilité.
30:32Lui aussi en serait perdant.
30:35Mais bien sûr.
30:36Sur l'Europe, Didier,
30:39puisqu'on parlait de risques,
30:40de surprises potentielles
30:43sur l'économie américaine,
30:44est-ce qu'on est dans un régime
30:46avec des perspectives européennes
30:48qui suggèrent qu'on puisse avoir
30:49des risques à la hausse,
30:50des surprises positives
30:51sur la macro ?
30:54Tous les yeux vont être rivés
30:56sur l'Allemagne pour terme
30:57parce qu'il y a les réformes
30:58dont j'ai parlé
30:58côté commission européenne
30:59mais en termes de conjoncturel,
31:01c'est évidemment le grand plan
31:02de relance allemand
31:02qui retient l'attention.
31:04Le projet de loi de finance allemand
31:06a été présenté la semaine passée.
31:08Il sera voté sans doute
31:09d'ici la fin du mois de septembre.
31:11Donc il semble qu'il y ait
31:11une accélération quand même
31:12de l'agenda
31:14du déboursement des fonds
31:15du côté de l'Allemagne.
31:17Donc ce qu'on peut dire
31:18c'est qu'il va y avoir,
31:19c'est probablement à compter
31:20du quatrième trimestre,
31:21des dépenses assez substantielles
31:22du côté de la défense
31:23puisqu'ils vont augmenter
31:23de 10 milliards en année pleine
31:25leurs dépenses de défense
31:27en 2025.
31:29Ils seront à 3,4 points
31:30de PIB,
31:31à 2,4 points de PIB
31:32puis 3 points de PIB
31:33dès l'année d'après.
31:34Donc ça veut dire que ça va vite,
31:35ils vont très vite vers leur cible
31:36de 3,5 points de PIB.
31:38Et puis il y a les infrastructures
31:39puisqu'il y a 120 milliards d'euros
31:41de budgetés en année pleine 2025
31:43sur les infrastructures allemandes.
31:45Donc ça c'est quelque chose
31:46qui va très vite.
31:47Alors le début ça va être
31:48via les chemins de fer,
31:49enfin le rail,
31:50et donc les infrastructures,
31:51l'éducation,
31:51il y a énormément de choses
31:52qui vont être faites.
31:53Donc dans un premier temps,
31:54il faut être clair,
31:55vu que le PIB allemand
31:56est resté stable depuis 5 ans
31:57avec deux récessions
31:59au cours des deux dernières années.
32:00La priorité, bien sûr,
32:01ça va être de faire
32:01que l'économie allemande
32:02en bénéficie d'abord.
32:04Et les multiplicateurs
32:05vont être assez élevés.
32:05Les multiplicateurs d'infrastructures
32:06sont historiquement très élevés,
32:07a fortiori quand vous êtes
32:08en bas de cycle.
32:09Et que vous avez sous-investi
32:11pendant très longtemps.
32:11Et le sous-investi.
32:13Donc il y a tout le rationnel
32:14est là.
32:14La question était de savoir
32:15à quelle vitesse
32:16ils vont commencer à débourser.
32:17Il semble que le calendrier
32:18s'accélère.
32:19Ça c'est une très bonne nouvelle.
32:20Ce sera une bonne nouvelle
32:21pour l'Allemagne,
32:22ce sera une bonne nouvelle aussi
32:23parce que mécaniquement
32:23ça jouera par percolation
32:25j'ai envie de dire
32:26sur les partenaires commerciaux.
32:27Pas oublier quand même
32:28que la priorité des Allemands
32:28ce sera de faire bénéficier
32:30leur économie
32:31de leur effort budgétaire
32:33très important.
32:33Ce qui est bon pour l'Allemagne
32:34reste bon pour l'Europe.
32:35Bien sûr, c'est très positif.
32:36Et 2% de croissance
32:37l'an prochain en Allemagne
32:38c'est possible ?
32:38Mais en revanche, oui,
32:40est-ce qu'on peut aller au-delà
32:41de 1% de croissance
32:42si tant est qu'on est vraiment
32:43que ce soit voté
32:43et que ce soit déboursé
32:45assez rapidement
32:45quatrième, premier trimestre.
32:47On peut compter
32:48plus de 1% de croissance.
32:49Alors attention,
32:50ça ne va pas être
32:50de la croissance potentielle.
32:52Non, pas tout de suite.
32:53D'accord.
32:54Il y a du conjoncturel.
32:56Mais il y a des fonds
32:56qui vont être déboursés
32:57pendant 10 ans.
32:58500 milliards d'euros.
32:59Donc même si ce n'est pas
33:00du potentiel
33:00au sens théorique du terme,
33:02du tendanciel sur 10 ans,
33:04ça peut finir par faire
33:05du potentiel de croissance
33:06et de la productivité.
33:07Donc ça, ça fait partie
33:09je pense du regain d'intérêt
33:11pour les actifs européens
33:12parce que c'est couplé
33:13bien sûr avec une nouvelle
33:14approche de la finance.
33:15Mais bien sûr.
33:16Avec des perspectives
33:16et le fait qu'on va libérer
33:18espérons-le davantage
33:20l'épargne privée
33:21pour financer l'investissement.
33:22Tout ça, ça donne
33:23de l'optimisme sur l'écosystème
33:25qui peut se construire
33:26dans les prochaines années en Europe.
33:27Bon, est-ce qu'on a envie
33:27de partager, de surfer
33:29sur cet optimisme ?
33:29Pierre, comment on organise
33:30un peu les stratégies
33:31d'investissement
33:32pour la deuxième partie d'année
33:33partant de ce qu'on a connu
33:34évidemment au cours
33:36du premier semestre ?
33:36Oui, mais c'est vrai
33:37que ça donne beaucoup d'optimisme
33:38mais encore, le diable
33:39est dans les détails
33:40et quand on regarde
33:41la constitution des indices européens
33:44on voit que sectoriellement
33:45c'est vraiment le jour et la nuit
33:47entre la défense
33:48et la consommation de base
33:50par exemple
33:50donc il faut faire vraiment
33:52très attention
33:52à quel secteur on privilégie
33:54donc la défense
33:55c'est vraiment l'évidence
33:57depuis cette année
33:58mais depuis 4 ans
33:59en 3 ans on va dire
34:01en Europe
34:01c'est vraiment les banques
34:02le secteur financier
34:03est incroyablement vigoureux
34:06tandis qu'on a quand même
34:08des secteurs qui sont en berne
34:09et sur longue période
34:11enfin sur longue période
34:12sur 3 à 5 ans
34:13on n'est vraiment pas
34:14donc des secteurs
34:15qui sont vraiment en baisse
34:16donc il n'en reste quoi ?
34:18la défense ultra chère
34:19et le secteur financier
34:22c'est ce qui tient
34:23le marché européen aujourd'hui ?
34:24mais j'ai envie de vous dire
34:25que Nvidia a 1 billion
34:29puisque le terme exact
34:31pour 1000 milliards
34:32c'est 1 billion
34:33en fait
34:331 billion c'était déjà cher
34:35à 2 billion c'était cher
34:36et ça vaut 3
34:37et donc
34:38le cher en spot
34:41ne veut pas dire
34:43grand chose en dynamique
34:44donc si l'Allemagne délivre
34:46on verra que
34:47les entreprises
34:48les entreprises de défense
34:49pourront valoir
34:50bien plus cher
34:51qu'actuellement
34:52mais le secteur
34:54à mon avis
34:54le plus clair
34:56en Europe
34:56c'est quand même
34:57toujours
34:57ça reste toujours
34:59pour vous
34:59un risk reward
35:00intéressant
35:02on a plutôt
35:03personne n'imagine
35:04d'avoir des taux négatifs
35:05on a finalement des courbes
35:07justement
35:08on peut en avoir
35:09un tas de euros
35:10très honnêtement
35:11on est plutôt bas
35:12en bas de cycle
35:13donc ça peut caler mieux
35:15c'est juste que ça marche
35:16très bien depuis 4 ans
35:16mais c'est pas une raison
35:18pour que ça s'arrête
35:19toujours aussi peu cher
35:20alors là pour le coup
35:21en price to book
35:23ça n'a pas bougé
35:24c'est toujours aussi bien
35:26la croissance des profits
35:27qui a été générée
35:28par ce secteur
35:29au cours des dernières années
35:30sur la partie investissement
35:31je vous voyais
35:32tout à fait d'accord
35:33sur la partie financière
35:34ouais d'accord
35:34sur les financières
35:35je suis tout à fait d'accord
35:36sur les financières
35:36sur la défense
35:39il y a peut-être
35:40un transfert
35:40que j'ai fait
35:41je trouve que ça allait
35:42très vite
35:42sur les larges
35:44de la défense
35:45sur les small limits
35:47liés à la défense
35:48il y a quelque chose
35:49qui est intéressant
35:49il y a encore du potentiel
35:51donc il y a quand même
35:52de la profondeur de marché
35:52autour de ce thème
35:53de la défense
35:54c'est pas juste
35:54une poignée
35:55de valeurs larges
35:56d'ailleurs qui n'étaient pas
35:57très larges
35:57il y a encore
35:58six mois ou un an
36:00mais qui intègrent
36:01des indices
36:01un peu plus
36:02donc il y a des choses
36:05à faire encore
36:05sur ce secteur-là
36:06et peut-être un secteur
36:07qui a deux caractéristiques
36:08en commun
36:08avec les financières
36:10à savoir
36:10un espoir de plus en plus
36:12fort de consolidation
36:13et une bonne redistribution
36:14à l'actionnaire
36:15c'est les télécoms
36:16c'est pas très sexy
36:18mais il y a plutôt
36:22des choses à faire
36:22Year to date
36:23ça a plutôt bien marché
36:25je pense qu'il y a encore
36:25pas mal de potentiel
36:26là-dessus
36:27et dans ces secteurs
36:30défensifs
36:30c'est pas exorbitant
36:32en termes de valorisation
36:34en termes de prix
36:34non c'est pas du tout
36:35exorbitant
36:36et la raison pour laquelle
36:37ça a bien marché
36:37ce sera peut-être
36:38moins le cas à l'avenir
36:39puisque c'est en train
36:39de se résoudre
36:40mais c'est évidemment
36:40la non-exposition
36:42aux tarifs
36:42du tout du tout
36:43donc voilà
36:45le côté défensif
36:45était vraiment présent
36:46mais si en plus
36:47on a une vraie
36:48exécution
36:50de la volonté
36:51de consolidation
36:52de ce secteur-là
36:53ça pourra relancer
36:54vraiment les valorisations
36:55qui sont encore basses
36:56aujourd'hui
36:57bon sur la partie
36:58investissement
36:59je sais pas
36:59il y a un message particulier
37:00non là où je rejoins
37:01c'est sur les petites
37:02et moyennes capitalisations
37:03européennes
37:03ils sont dégotés
37:05ça aussi il y a un des marqueurs
37:06du premier semestre
37:07et puis les fondamentaux
37:08européens
37:09ne sont pas si dégradés
37:10que ça
37:10donc c'est vrai
37:10qu'aujourd'hui
37:11le cycle européen
37:13est un peu en panne
37:14parce qu'il y a
37:14cette incertitude
37:15très importante
37:15mais il y a quand même
37:17une inflation qui baisse bien
37:18qui stimule le pouvoir d'achat
37:21des nages
37:22on a un marché du travail
37:23qui pour le moment
37:24tient bon
37:24on a une détente
37:25des conditions de crédit
37:26donc on a tous les éléments
37:27qui pourraient se mettre en place
37:28si on avait une détente commerciale
37:30ou un accord
37:31avec les américains
37:32on a tous les éléments
37:32qui pourraient se mettre en place
37:33pour une petite reprise cyclique
37:34en Europe
37:35et revenir vers une croissance potentielle
37:36qui est évidemment plus élevée
37:37que celle qu'on connaît aujourd'hui
37:38donc ça c'est un élément important
37:39et puis alors
37:39sur la défense
37:40je rejoins
37:40je pense qu'il faut regarder
37:41l'écosystème au sens large
37:43puisque la cible de l'OTAN
37:45on ne l'ira jamais assez
37:46elle est séparée en deux
37:47il y a 3,5 de défense
37:48mais il y a 1,5 de dépenses
37:51connexes
37:51infrastructures
37:52résilience etc
37:53cybersécurité
37:54et là on peut voir
37:55extrêmement large
37:56de ce côté là
37:57et le nerf de la guerre
37:57ça va être évidemment
37:58de considérer
38:00beaucoup d'entreprises
38:01et donc des petites
38:02et moyennes capitalisations
38:03donc ça je pense
38:04que c'est quelque chose
38:05à regarder de très près
38:05avec en plus un thème
38:07qui va bien sûr
38:08au-delà des frontières
38:08du marché coté
38:09enfin c'est aussi
38:10des thèmes
38:11qu'on retrouve dans le non coté
38:12aujourd'hui
38:13au sens large
38:15pour couvrir l'ensemble
38:16du spectre
38:17de l'investisseur
38:18et bien merci beaucoup
38:20merci à vous trois
38:20d'avoir été les invités
38:21de Planète Marché
38:22ce soir
38:22Didier Borowski
38:23Amundi
38:24Investment Institute
38:25Pierre Bismuth
38:26Myria Asset Management
38:27et Alexandre Tailleb
38:28Sycomore Asset Management
38:30étaient les invités
38:31de Planète Marché
38:32Merci à tous

Recommandations