- avant-hier
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Derrière son image lisse et élégante, le tennis cache une facette beaucoup plus sombre avec des joueurs qui cassent les codes et dérangent. Des joueurs qui osent montrer leurs émotions quitte à ternir leur réputation et faire tâche à l'establishment. Alors faut-il les blâmer ? Ou au contraire tenter de les comprendre et de les accepter dans le tissu tennistique moderne ?
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▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬ 🧐 CHAPITRES DE CETTE VIDÉO 🧐 ▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬
00:00 : Introduction
02:41 : Le tennis, un sport de gentleman, vraiment ?
05:17 : Les joueurs les plus détestés du circuit
10:37 : Provocation et trashtalk
14:43 : Bad boy ou simple compétiteur ?
Derrière son image lisse et élégante, le tennis cache une facette beaucoup plus sombre avec des joueurs qui cassent les codes et dérangent. Des joueurs qui osent montrer leurs émotions quitte à ternir leur réputation et faire tâche à l'establishment. Alors faut-il les blâmer ? Ou au contraire tenter de les comprendre et de les accepter dans le tissu tennistique moderne ?
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02:41 : Le tennis, un sport de gentleman, vraiment ?
05:17 : Les joueurs les plus détestés du circuit
10:37 : Provocation et trashtalk
14:43 : Bad boy ou simple compétiteur ?
Catégorie
🥇
SportTranscription
00:00Le tennis, ce sport d'élite, de retenue, de silence maîtrisé, entre deux frappes millimétrées.
00:06Là où on ne transpire pas trop fort, où les polos sont repassés.
00:10Là où le public ne hupt pas, ils soupirent.
00:12Où les entraîneurs ne vocifèrent pas, ils hochent la tête.
00:16Là où l'élégance est la norme, et la perte de contrôle, une faute de goût.
00:20Sur le papier, le tennis, c'est le sport des « junkleman ».
00:23Des fédéraires, des nadals, des joueurs qui baissent la tête après une faute,
00:27qui applaudissent l'adversaire sur un coup de génie et qui s'excusent d'un lettre chanceux.
00:31Et pourtant, si on gratte un peu, si on écarte les rideaux du spectacle,
00:35apparaît parfois une colère noire, une raquette qui explose, un arbitre pris à partie.
00:41Le tennis, ce n'est pas qu'un jeu de style, c'est un sport de tension extrême.
00:45Une guerre lente, silencieuse et psychologique.
00:48Et dans ce huis clos, certains décident de ne pas faire semblant et de briser les codes,
00:52d'assumer le conflit et d'en faire un spectacle.
00:54Ce sont les bad boys, les têtes brûlées, les casseurs de routine.
00:58Ils parlent trop, ils crient fort, ils insultent, ils dérangent, mais ils sont là.
01:03Et plus que tout, ils font parler.
01:05Certains les détestent, les jugent indignes, d'autres les adorent et les trouvent vrais et humains.
01:11Mais une chose est sûre, on ne les oublie pas.
01:13Parce que dans un sport aussi codifié que le tennis, le moindre débordement prend des allures de révolution.
01:19Et ces joueurs-là, ils ne veulent pas être sages, ils veulent laisser une trace.
01:23Alors aujourd'hui, on va parler d'eux.
01:25De ceux qu'on adore détester.
01:26Ceux qui ne veulent pas rentrer dans le moule.
01:28On va remonter le fil du trash talk dans ce sport trop souvent décrit comme noble,
01:32trop souvent résumé à une poignée de main.
01:34Entre Kirgios et ses provocations à outrance, Medvedev et son humour toxique,
01:39Fonini perd, mouté, ses électrons incontrôlables qui transforment chaque match en terrain miné.
01:45Et puis, on va remonter le temps pour revenir là où le chaos a commencé.
01:48Entre les envolées de McEnroe et les provocations délirantes de Nastase.
01:52Mais on ne va pas s'arrêter là, on va poser une question, peut-être la plus dérangeante de toutes.
01:56Est-ce que ces joueurs sont vraiment les ennemis du tennis ?
01:59Ou est-ce qu'ils sont, depuis toujours, une part de son ADN ?
02:02Parce qu'un sport sans tension, est-ce encore un sport ?
02:05Et un sport sans transcrétion, peut-il encore fasciner ?
02:08Est-ce que Kirgios est un poison ou un remède ?
02:11Est-ce qu'un McEnroe serait possible aujourd'hui ?
02:13Est-ce que ces connards, comme certains les appellent, sont une honte ou un miroir ?
02:18Une exagération ou une vérité nue ?
02:21Parce qu'au fond, derrière chaque provocateur, il y a une question que le tennis tente d'éviter.
02:25Et si l'élégance n'était qu'un décor ?
02:27Une illusion de contrôle dans un sport qui, plus que tout autre, fait exploser les nerfs.
02:32Dans l'imaginaire collectif, le tennis reste un sport à part.
02:49Un bastion d'élégance, de retenue et de respect.
02:52C'est le sport des gestes propres, des silences suspendus, des attitudes irréprochables.
02:57L'élégance de Federer, l'humilité de Nadal, la discipline de Djokovic.
03:01Trois géants, trois styles, mais un seul langage.
03:04Celui de la maîtrise et de l'autocontrôle permanent.
03:07Le tennis vend cette image.
03:08Il la protège, l'enseigne et l'impose.
03:11Un joueur ne doit pas s'énerver.
03:12Il ne conteste pas.
03:13Il encaisse et il s'ajuste.
03:15Sur tous les cours, l'élégance est devenue une règle non écrite, mais impitoyable.
03:19Au tennis, on ne fait pas de vagues, on ne déborde pas.
03:21Le public, lui aussi, est à l'image du sport.
03:23Il applaudit proprement.
03:24Il murmure plus qu'il ne s'enflamme.
03:26Le tennis se vit donc dans un théâtre feutré.
03:28Et toute forme de colère y fait tâche.
03:30Mais c'est là que naît le paradoxe.
03:32Ce sport qu'on présente comme noble est aussi l'un des plus violents psychologiquement.
03:36Au tennis, on joue seul, face à l'autre, face à soi.
03:39Pas de coéquipier pour se cacher.
03:41Chaque erreur est publique et chaque fragilité exposée.
03:44Et malgré ça, on attend des joueurs qu'ils soient impassibles, irréprochables.
03:47Mais qui peut tenir ça ?
03:49Qui peut rester calme quand l'injustice est flagrante ?
03:51Ou quand l'arbitre se trompe, quand le public te hut, quand l'adversaire provoque ?
03:55Qui peut garder le silence quand la tension est à son comble et que l'adrénaline te brûle les veines ?
03:59Mais le tennis exige tout, mais ne tolère rien.
04:02Alors parfois, certains craquent.
04:03Et ces craquages qu'on juge indignes ne sont peut-être que l'écho le plus humain d'un sport qui exige l'inhumain.
04:09Parce que depuis toujours, il y a ceux qui débordent.
04:11Ceux qui ne jouent pas la pièce du gentleman.
04:13Ceux qui crèvent l'écran parce qu'ils crèvent les cadres.
04:15Des joueurs pour qui l'élégance est une hypocrisie.
04:18Pour qui le match est un combat.
04:19Et le combat, parfois, c'est sale.
04:21C'est brutal.
04:22Le trash talk, les insultes, les coups de sang, les gestes déplacés.
04:26Tout ça n'a jamais quitté le circuit.
04:27On a juste préféré faire semblant.
04:29Les commentateurs parlent d'un moment d'égarement.
04:31Les fans, eux, s'indignent ou applaudissent.
04:33Et on a dit que ces excès n'étaient pas du tennis.
04:36Mais peut-être que ces scènes-là sont exactement le tennis quand on arrête de faire semblant.
04:40Peut-être que ce ne sont pas des fautes, mais des révélations.
04:42Des symptômes de ce que ce sport exige, de ce qu'il t'impose.
04:45Car la vraie question, c'est pas est-ce qu'ils vont trop loin.
04:48La vraie question, c'est peut-on survivre à ce niveau de pression, d'isolement, de frustration sans exploser.
04:54Et quand certains explosent, est-ce qu'ils sont des monstres ou des messagers ?
04:57Est-ce qu'ils transgressent ou est-ce qu'ils révèlent ce que d'autres cachent ?
05:00La question se pose.
05:02Dans un monde où la maîtrise est glorifiée, où le contrôle est roi,
05:05ceux qui craquent deviennent les vilains de l'histoire.
05:07Mais dans ce sport-là, le monstre, parfois, c'est juste un joueur qui n'a plus la force de se contenir.
05:11Un humain à qui on a trop demandé de faire comme si tout allait bien.
05:14En fait, un joueur qu'on préfère juger, plutôt que de comprendre.
05:21Ça y est, on le sait, le tennis a changé de décor.
05:24C'est devenu un théâtre, un ring, voire parfois une télé-réalité.
05:28Ce qui se joue sur le terrain se poursuit parfois en story, en conférence de presse, en tweet.
05:32Et aujourd'hui, il suffit plus de frapper fort.
05:34Il faut marquer les esprits.
05:36Il faut diviser et choquer.
05:37Le circuit ATP est devenu une série à suspense.
05:40Et certains joueurs ont compris la mécanique mieux que les autres.
05:42Nick Kyrgios, c'est le bad boy absolu.
05:45Mais pas un bad boy vide, non.
05:46Un génie paradoxal.
05:48Capable de battre Nadal en claquant des ace à la cuillère,
05:51capable de balancer un tournoi comme d'aller en finale à Wimbledon,
05:54il n'est pas là pour le classement.
05:55Il est là pour la disruption.
05:57Chaque match est une déclaration, un uppercut à la bienséance.
06:00Il insulte, il explose, il improvise.
06:03Il joue pour foutre le feu dans un sport qui a trop longtemps contenu ses émotions.
06:07Et c'est peut-être ça le plus fou.
06:08Kyrgios, il cherche pas l'amour, hein.
06:10Il recherche la tension.
06:11Il vit dans la fracture.
06:13Un comportement aussi dû à une enfance difficile.
06:15D'ailleurs, si vous voulez découvrir son histoire en détail,
06:17cette vidéo juste là sera faite pour vous.
06:19Daniel Medvedev, lui, c'est l'arme cérébrale.
06:22Moins d'explosion, même s'il s'est parfois montré virulent,
06:25mais un venin lent.
06:26Un sarcasme froid, à la russe.
06:28L'anti-héros parfait.
06:29C'est capable de se faire huer à l'US Open
06:31et de transformer ça en carburant pour passer à quelques points du titre.
06:35Capable de provoquer parfois frontalement
06:37ou parfois par glissement, par absurdité.
06:40Et lui non plus n'est pas là pour séduire.
06:41Il est là pour démonter le décor
06:43et pour exposer les règles absurdes.
06:45Il provoque pour mieux faire réfléchir.
06:47Donc Kyrgios Medvedev,
06:49deux styles, deux chaos,
06:50mais une même vérité.
06:52Dans un tennis qui est devenu lisse,
06:53il faut désormais briser quelque chose pour exister.
06:56Et puis, il y a ceux qui explosent,
06:57brutalement,
06:58sans stratégie,
06:59sans calcul.
07:00Des joueurs qui ne défient pas le système pour le faire bouger,
07:02mais parce qu'ils n'en ont jamais fait partie.
07:04Ils ne flirtent pas avec les limites,
07:06ils les ignorent.
07:07Ils ne cherchent pas l'amour du public,
07:08ils le méprisent.
07:09Lucas Rosol,
07:10c'est le prototype du sabotage éclair.
07:13D'ailleurs, son nom est devenu un mot tabou
07:14dans les cercles des fans de Nadal.
07:16Wimbledon 2012,
07:17deuxième tour.
07:18Il affronte le roi de la terre battue sur gazon.
07:21Un match à sens unique sur le papier.
07:22Mais ce jour-là,
07:23Rosol joue un tennis éclair,
07:25agressif,
07:26irrationnel.
07:27Chaque point est un bras d'honneur à l'ordre établi.
07:29Il frappe comme s'il était possédé.
07:31Il fixe Nadal dans les yeux,
07:32il monte au filet sans raison tactique,
07:34juste pour défier.
07:35Il dérange,
07:36il intimide,
07:37et il gagne.
07:38Et ce match,
07:38c'est une attaque frontale à l'ordre établi,
07:40et à un des grands ambassadeurs du tennis.
07:42Derrière,
07:42il n'aura jamais reproduit ce niveau,
07:44il n'a pas confirmé,
07:45il n'a jamais rien laissé,
07:46sauf une trace empoisonnée.
07:48Quelques années plus tard,
07:49Murray lui a dit de vive voix,
07:50personne ne t'aime.
07:51Donc Rosol,
07:52c'est l'équivalent d'un hacker qui a piraté le temple,
07:54avant de disparaître dans l'oubli.
07:56Fabio Fonini.
07:57C'est une autre violence,
07:58plus artistique.
07:59Fonini,
08:00c'est une main d'or,
08:00une qualité de balle irréelle,
08:02et un mental saboteur.
08:04Il n'insulte pas le système,
08:05il insulte le match,
08:06l'arbitre,
08:07l'adversaire.
08:08Il détruit ses raquettes,
08:09et en même temps ses chances,
08:10et sa consistance.
08:11A chaque match,
08:12on attend le décrochage,
08:13le moment où le génie va se tordre,
08:15et où la beauté devient colère.
08:17Avec lui,
08:17c'est pas une crise ponctuelle,
08:18c'est un schéma récurrent,
08:20une instabilité structurelle.
08:21Et c'est tragique,
08:22parce que Fonini aurait pu être un maître,
08:24il avait tout,
08:25le jeu,
08:25le flair,
08:26les mains d'artiste,
08:27mais l'italien n'a jamais su dompter son propre volcan.
08:30Il n'a pas perdu sa carrière,
08:31il l'a sacrifié.
08:32Lentement,
08:33visiblement,
08:34et en boucle.
08:35Et puis,
08:35il y a Benoît Père,
08:36l'autodestructeur en vitrine.
08:38Là où Fonini brûle de l'intérieur,
08:40Père, lui, s'effondre en public.
08:42Il joue comme s'il faisait un test de crash émotionnel en direct.
08:45Il peut faire une amortie géniale,
08:47et dans la foulée complètement lâcher prise.
08:49Il peut enchaîner les coups de génie
08:50et balancer le jeu suivant.
08:52Benoît ne trahit pas ses limites.
08:53Il les affiche.
08:54Il se joue comme une faille.
08:56Et cette faille,
08:56le public l'a aimé.
08:58Trop.
08:58Jusqu'à en faire un personnage.
09:00Père est devenu l'icône malgré lui d'un tennis qui doute.
09:02D'un sport qui a peur d'assumer ses blessures.
09:05Il pleure,
09:06il rage,
09:06il balance,
09:07et il revient.
09:08Encore et toujours.
09:09Pas pour réparer,
09:10mais par amour du jeu malgré tout.
09:11Corentin Moutet,
09:12c'est le feu nerveux,
09:13le chaos électrique.
09:14Moins extravagant que Père,
09:16mais plus dangereux.
09:17Parce que lui ne calcule jamais.
09:19Il joue avec les nerfs à vie.
09:20Il vit chaque point comme une décharge.
09:22Il peut s'enflammer,
09:23s'embrouiller,
09:24s'isoler.
09:25Il peut tout perdre sur un détail,
09:26sur un mot,
09:27un regard.
09:28Mais il peut aussi créer des batailles épiques,
09:30des comebacks insensés.
09:31Moutet ne joue pas pour plaire,
09:32il joue pour s'exprimer,
09:34pour survivre à ses propres secousses.
09:36Et parfois ça blesse,
09:37les arbitres,
09:38les adversaires,
09:39lui-même,
09:39mais c'est sincère.
09:40Et cette sincérité brute,
09:42le public ne sait jamais
09:43s'il doit l'adopter ou la fuir.
09:45Donc tous ces joueurs
09:45qu'on vient de citer là
09:46ne laissent pas des palmarès incroyables.
09:48Ils laissent des traces.
09:49Des images virales
09:50qui font des millions de vues
09:51sur les réseaux sociaux,
09:52mais aussi des regrets.
09:54Des carrières hantées par un « et si ».
09:56Et s'il s'était contenu ?
09:57Parce que le tennis, lui,
09:58continue sans eux.
09:59Eux, on les retient
10:00comme des parenthèses inconfortables.
10:02On ne les célèbre pas,
10:03mais on ne les oublie pas non plus.
10:04Ils sont comme une cicatrice
10:06qu'on regarde de temps en temps.
10:07Pour se souvenir que parfois,
10:08le tennis brûle.
10:09Au fait, nous c'est Game 7 and Talk,
10:11on est des passionnés de tennis
10:12et on vous raconte ce sport
10:13à notre manière.
10:14Alors si c'est un contenu
10:15qui t'intéresse,
10:15n'hésite surtout pas
10:16à t'abonner à la chaîne
10:17et à activer la cloche
10:18pour recevoir les notifications
10:19de chaque vidéo qui sort.
10:21A noter que je suis en alternance
10:22sur la chaîne,
10:22j'essaye de faire croître le projet.
10:24Sauf que générer des fonds
10:25sur YouTube,
10:25c'est très compliqué.
10:26Donc on a mis en place
10:27une campagne de financement participatif.
10:29Donc si tu souhaites soutenir le projet
10:30et soutenir ma deuxième année d'alternance,
10:32n'hésite surtout pas
10:33à faire un don à la hauteur de tes moyens.
10:34Le lien du Tipeee
10:35est juste en dessous en description.
10:37Merci beaucoup.
10:41Avant Kyrgios,
10:42avant Medvedev,
10:43il y avait eux,
10:44les originaux,
10:45les fondateurs,
10:46les premiers incendiaires,
10:48ceux qui ont fait trembler le tennis
10:49à ses premières heures.
10:50John McEnroe,
10:51c'est le premier démon sacré.
10:52C'est pas un bad boy,
10:53c'est un volcan.
10:54Une tension permanente
10:56entre le génie
10:56et l'explosion.
10:58Chaque match est un combat,
10:59mais pas contre l'adversaire,
11:00contre lui-même,
11:01contre l'arbitre.
11:02Il ne joue pas au tennis,
11:03il le déchire de l'intérieur
11:05pour mieux en révéler les failles.
11:06Il hurle,
11:07fracasse,
11:08conteste.
11:09Et puis un jour,
11:10Wimbledon 81,
11:11ce cri devenu éternel,
11:13you cannot be serious.
11:14Ces mots qui deviennent
11:15tout de suite un slogan,
11:16une phrase huée à l'arbitre,
11:17mais entendue par tout un sport
11:19qui ne s'était jamais vu ainsi.
11:20Avec lui,
11:21la colère devient esthétique,
11:22son indiscipline devient spectacle.
11:25McEnroe,
11:25c'est le seul joueur
11:26qui puisse être hué
11:26et applaudi en même temps.
11:28Détesté sur le moment,
11:29adoré après.
11:30Parce que lui,
11:31il n'a jamais fait semblant,
11:32il n'a jamais essayé de plaire.
11:33Il a simplement été vrai.
11:35Et cette vérité brute
11:36le rend éternel.
11:37Mais juste derrière lui,
11:38un autre nom,
11:39Elie Nastase.
11:40Moins colérique,
11:41mais beaucoup plus toxique.
11:42Là où McEnroe explosait en direct,
11:44Nastase dansait sur le fil
11:46avec un sourire carnassier.
11:47Il ne perdait pas le contrôle,
11:49il contrôlait la perte.
11:50Il ralentissait volontairement le jeu,
11:52il insultait l'arbitre,
11:53l'adversaire,
11:54parfois même le public.
11:55Il ne cherchait pas la provocation,
11:57il était la provocation.
11:58Et Nastase,
11:59c'est lui qui a introduit dans le tennis
12:01l'idée du clown dangereux.
12:02Celui qui fait rire
12:03jusqu'à ce qu'on ne rit plus.
12:05Nastase,
12:05c'est le rappel brutal
12:06que dans le sport,
12:07il y a une frontière
12:08entre le provocateur
12:09et le poison.
12:10Et que passé un certain point,
12:12le talent ne sauve plus.
12:13McEnroe,
12:14c'était la rage flamboyante,
12:15l'émotion brute
12:16transformée en art.
12:17Nastase,
12:18c'était l'insolence délétère,
12:19le spectacle
12:20qui vire au malaise.
12:21Deux figures fondatrices
12:22qui ont dépassé les limites
12:23lors de l'US Open 79
12:25dans une rencontre
12:26tellement tendue
12:26que la police a dû intervenir
12:28sur le cours
12:28pour calmer la foule
12:29qui devenait folle
12:30après les multiples provocations
12:32de part et d'autre.
12:32Donc il y a ceux qui dérapent
12:34et il y a ceux qui assument ça.
12:35Ceux pour qui l'arrogance
12:36n'est pas un défaut
12:37mais une stratégie,
12:38une posture,
12:39un bouclier,
12:40une manière de prendre le pouvoir
12:41avant même d'avoir échangé une balle.
12:43Et dans cette catégorie,
12:44il y a un roi,
12:45Jimmy Connors.
12:46Une légende
12:47mais aussi un provocateur
12:48hors normes.
12:49Sur le cours,
12:49Connors ne respectait personne,
12:51ni l'adversaire,
12:52ni l'arbitre,
12:53ni même le public.
12:54Il jouait contre tout le monde,
12:55tout le temps.
12:56Il provoquait les spectateurs,
12:57cassait le rythme
12:58et moquait le silence sacré
12:59du tennis traditionnel.
13:01Connors,
13:02c'était un punk
13:02dans un monde de gentleman.
13:04Une boule de feu
13:05envoyée dans le jardin anglais
13:06du fair play.
13:07Connors ne cherchait pas
13:08à être aimé,
13:08il voulait dominer,
13:09écraser,
13:10bousculer.
13:11Il était là pour choquer
13:12et pour gagner.
13:13Beaucoup.
13:14Son palmarès,
13:15109 titres,
13:16dont 8 en grand chelème,
13:17parle pour lui.
13:17Mais son image divisée radicalement.
13:19Connors,
13:20c'était l'ennemi public
13:21numéro 1,
13:21mais aussi le miroir
13:22d'une Amérique des années 80.
13:24Individualiste,
13:25clivante
13:25et spectaculaire.
13:27Il n'était pas là
13:27pour respecter les codes,
13:28il était là pour les redessiner
13:29à sa manière.
13:30Et que vous l'adoriez
13:31ou que vous le haïssiez,
13:33vous ne pouviez pas
13:33détourner le regard de lui.
13:35Et puis,
13:35à l'opposé du mythe,
13:36il y a Jeff Tarango.
13:37Moins connu,
13:38mais gravé à jamais
13:39dans la mémoire du tennis
13:40pour un épisode irréel.
13:42Wimbledon 1995,
13:43Tarango est au 3ème tour
13:44contre un Allemand
13:45et l'Américain
13:46commence à s'agacer.
13:47Il conteste les décisions.
13:48Le ton monte
13:49avec l'arbitre Bruno Rebeu
13:50et puis tout explose.
13:52Tarango insulte l'arbitre.
13:54Et là,
13:54scène jamais vue
13:54dans un grand chelème,
13:55il quitte le cours.
13:56Il abandonne.
13:57En pleine rencontre,
13:58il s'en va.
13:58Quelques minutes plus tard,
13:59en coulisses,
14:00sa femme entre en scène,
14:01retrouve l'arbitre
14:02et le gifle.
14:03Un acte de folie,
14:04de rupture totale
14:05avec les codes du tennis.
14:06Tarango est suspendu
14:07et sa carrière
14:08ne s'en relèvera jamais vraiment.
14:09Il devient par la suite
14:10une anomalie,
14:11une légende de vestiaire.
14:13Cette histoire est si folle
14:14qu'on la croit inventée,
14:15mais pourtant elle est bien réelle.
14:16Et surtout,
14:17elle incarne une bascule.
14:18Celle d'un tennis
14:18qui soudain
14:19ne savait plus quoi faire
14:20de ses déviants.
14:21Donc McEnroe,
14:22Nastaz,
14:23Connor,
14:24Tarango,
14:24quatre noms
14:25et quatre manières
14:26d'enfreindre les règles,
14:27mais une même énergie.
14:28Un même refus du compromis.
14:30Ils ont brûlé les codes
14:31et parfois,
14:32ils s'y sont brûlés.
14:33Mais leur présence
14:33et leur chaos
14:34a laissé une empreinte
14:35plus tenace
14:36que celle de dizaines
14:37de champions bien élevés.
14:38Et dans un sport
14:39où tout est contrôlé,
14:40certains ont choisi
14:41de tout faire sauter.
14:42Et c'est aussi pour ça
14:43qu'on se souvient d'eux.
14:48Alors pourquoi certains bad boys
14:49deviennent des légendes
14:50et d'autres non ?
14:51Pourquoi McEnroe,
14:52malgré ses crises de rage,
14:53ses insultes publiques
14:54et ses scènes de folie,
14:56est-il devenu une icône ?
14:57Tandis que Kyrgios
14:58divise toujours autant l'opinion.
14:59Bah McEnroe,
15:00c'était l'archétype du rebelle.
15:01Il transformait
15:02chaque pétage de plomb
15:03en moment d'art dramatique.
15:05À Wimbledon,
15:05il hurlait contre l'arbitre.
15:07Il jetait sa raquette au sol
15:08avec une rage
15:09qui frappait encore plus fort
15:10que le bruit de son service.
15:11Mais dans ses éclats de colère,
15:12il y avait un sens,
15:13il y avait une conviction.
15:14Il ne luttait pas simplement
15:15contre l'autorité.
15:16Il la remettait en question.
15:18Il incarnait l'esprit
15:19des années 80,
15:20une époque où les codes
15:21étaient faits pour être brisés.
15:22Sa provocation
15:23était plus qu'un excès.
15:24C'était une réponse
15:25à un tennis trop poli,
15:26trop ritualisé.
15:27Mais Kyrgios alors,
15:28pourquoi son attitude
15:29suscite-t-elle encore
15:30autant de débats ?
15:31Pourquoi malgré
15:31ses provocations,
15:33il divise l'opinion ?
15:34Alors évidemment,
15:34il y a l'aspect du palmarès
15:35où McEnroe a tellement gagné
15:37qu'on a été obligé
15:38de l'accepter.
15:39Mais aussi,
15:39le contexte est clé.
15:40McEnroe a joué à une époque
15:42où l'arrogance avait sa place,
15:43où le tennis se cherchait encore.
15:45Il était un contre-pied,
15:46un vent de fraîcheur
15:47dans un sport
15:47qui manquait de couleur.
15:48Les années 80
15:49étaient plus permissives.
15:51Kyrgios, lui,
15:51évolue dans un tennis
15:52qui est déjà codifié,
15:54aseptisé,
15:54contrôlé.
15:55Un sport qui a pris en main
15:56ses excès,
15:57qui a voulu imposer
15:58une certaine norme
15:59de comportement,
16:00de respect,
16:00de fair-play.
16:01Le tennis, aujourd'hui,
16:02c'est moins un sport d'expression
16:03et plus un sport
16:05de performance mesurée.
16:06Et la provocation
16:07devient alors perçue
16:08comme une menace,
16:09une remise en question
16:09du système.
16:12d'un temps qui change.
16:13Il est vu comme un dérangeant
16:14dans un univers
16:15qui préfère l'ordre.
16:16Sa manière de secouer le circuit,
16:17c'est une perturbation,
16:19pas une révolution.
16:20Il n'arrive pas
16:20à incarner un mouvement,
16:21mais plutôt à perturber
16:22un sport qui n'est plus prêt
16:24à le recevoir.
16:24La question essentielle,
16:26c'est donc celle de l'impact.
16:27Les bad boys,
16:28rendent-ils le tennis
16:29plus intéressant ?
16:30Est-ce qu'ils injectent
16:30une dose d'émotion
16:31dans un sport qui,
16:32parfois, se perd
16:33dans la technique
16:34et la perfection ?
16:35Ou au contraire,
16:35est-ce qu'ils le rendent
16:36trop clivant,
16:37trop déstabilisant,
16:38en brisant l'équilibre fragile
16:39entre spectacle et sport ?
16:41La frontière
16:42entre excentricité fascinante
16:43et agression gratuite
16:45est mince.
16:45Dans le passé,
16:46ces figures du rebelle
16:47étaient l'essence du sport.
16:49Aujourd'hui,
16:49elles deviennent
16:50des anomalies,
16:51des provocateurs
16:52dans un monde
16:52qui préfère des robots parfaits.
16:54Mais la vérité,
16:54c'est que ces joueurs
16:55ne sont jamais ignorés.
16:56Ils polarisent toujours.
16:57Et c'est peut-être ça,
16:58le secret du bad boy du tennis.
17:00Ils ne cherchent pas à plaire,
17:01ils cherchent à exister
17:02et s'exprimer.
17:03Dans de nombreux sports,
17:04la provocation
17:05fait partie du spectacle.
17:06Dans le foot,
17:07la rivalité se cristallise
17:08autour de défis,
17:09d'insultes
17:10et de gestes provocateurs.
17:11Le basket,
17:12lui,
17:12a fait du trash talk
17:13une culture,
17:14un art.
17:15Les échanges verbaux
17:15entre joueurs
17:16font presque partie
17:17du rituel de jeu.
17:18Et même dans la boxe,
17:19sport par excellence
17:20de l'affrontement mental,
17:21les provocations verbales
17:22sont incontournables.
17:23Ce ne sont pas que des stratégies,
17:25ce sont des outils
17:25qui alimentent l'histoire,
17:27la rivalité
17:27et l'émotion.
17:28Pourtant,
17:29dans le tennis,
17:30la provocation reste souvent perçue
17:31comme une erreur de parcours,
17:32un écart,
17:33une sortie du cadre.
17:34Mais pourquoi cette différence
17:35de traitement ?
17:36Pourquoi dans un sport
17:37où le mental est si important,
17:38la provocation est-elle
17:39souvent une faute à réparer
17:41plutôt qu'une arme à exploiter ?
17:43Bah peut-être parce que
17:43le tennis,
17:44dans sa forme moderne,
17:45a été conçu pour être contrôlé.
17:47Ce n'est pas seulement un sport,
17:48c'est un rituel,
17:49une mise en scène
17:49où l'élégance,
17:50la discipline
17:51et le respect des règles
17:52sont la norme.
17:53Donc l'image du tennis
17:54est figée dans un idéal.
17:55Un joueur impeccable,
17:57un gentleman
17:57qui maîtrise ses émotions,
17:59qui évolue sur le cours
18:00avec une posture presque impeccable,
18:02et cette image,
18:02c'est celle que le tennis
18:03a construite
18:04et entretenue.
18:05Federer, Nadal, Djokovic
18:06incarnent tous cet idéal,
18:08chacun à leur manière évidemment.
18:09Mais dans cet idéal,
18:10les émotions sont souvent réduites
18:12à une performance,
18:13à un contrôle.
18:14Chaque mouvement,
18:15chaque geste,
18:15chaque regard
18:16doit être réfléchi.
18:17Et ce contrôle-là,
18:18ce manque d'expression brute,
18:20génère une étrange dichotomie.
18:22Car comment demander
18:22à un sportif de haut niveau
18:24dont l'existence repose
18:25sur l'intensité émotionnelle
18:26et mentale
18:27de se comporter comme un robot ?
18:28Aujourd'hui,
18:29le tennis est devenu trop robotisé.
18:31Un sport où l'excellence
18:32n'est pas seulement technique,
18:33mais aussi émotionnel.
18:34Mais le sport en l'occurrence,
18:36ne doit-il pas permettre
18:37aux humains d'exister ?
18:38Des joueurs comme
18:39Kyrgios ou Medvedev,
18:40ce sont des hommes en colère
18:41sur le cours.
18:42Ce sont des émotions brutes
18:43qui certes déplaisent,
18:44mais qui viennent bousculer
18:45un sport qui parfois
18:46a l'air de n'être
18:47qu'une machine bien huilée.
18:48Donc peut-être que le tennis
18:49a besoin de ces bad boys,
18:51ces déviants.
18:51Peut-être que le tennis
18:52dans son mode actuel
18:53est devenu trop codifié,
18:55trop régi par des codes externes,
18:57par des attentes de perfection,
18:58par des figures imposées.
18:59L'élégance et la rigueur
19:00sont des qualités nécessaires,
19:02certes,
19:02mais n'est-il pas trop rigide
19:03pour être véritablement vivant ?
19:05La vraie question
19:06est de savoir
19:06si ce contrôle émotionnel
19:07ne tue pas une partie
19:08de ce qui rend le sport humain.
19:10Pourquoi réprimander
19:11ces instants de folie,
19:12de passion débridée,
19:13quand ils nous rappellent
19:14de manière brutale
19:15que derrière le jeu
19:16se trouve un homme,
19:17un être humain ?
19:18Kyrgios,
19:18Medvedev
19:19ou encore Fonini
19:20sont des représentants
19:21d'une facette de l'humain
19:22que beaucoup d'autres sports
19:23acceptent.
19:24Et dans le tennis,
19:25leur présence devient
19:26une anomalie.
19:26Mais n'est-ce pas là
19:27que réside la beauté
19:28du tennis parfois ?
19:29Dans la contradiction
19:30entre une forme parfaite
19:31et une humanité foisonnante.
19:33Le tennis,
19:34a-t-il trop peur
19:34de l'imperfection
19:35au point de laisser
19:36la rigueur étouffer
19:37les émotions ?
19:38Et vous,
19:39qui est pour vous
19:39le plus grand des bad boys
19:40dans l'histoire du tennis ?
19:41Est-ce McEnroe,
19:42le volcan en surchauffe
19:43qui hurlait à Wimbledon ?
19:45Kyrgios,
19:45l'insulteur que tout le monde critique
19:47mais que tout le monde regarde ?
19:48Ou bien Fonini,
19:49père,
19:50Mouté,
19:50ces saboteurs capables
19:51de tout gâcher
19:52mais aussi de tout faire vibrer ?
19:54Vous avez peut-être
19:54une détestation personnelle,
19:56vous avez peut-être été choqué,
19:57agacé par certaines scènes
19:58mais posez-vous cette question.
20:00Qu'est-ce qu'on retient
20:01vraiment d'un sport ?
20:02Est-ce les stats,
20:03les titres,
20:03les palmarès
20:04ou est-ce les cris,
20:05les fautes,
20:06les éclats,
20:07les moments qui dérapent,
20:08ceux qui ne sont pas
20:09censés exister,
20:10ceux qui nous font parler
20:11encore des années après ?
20:12Parce que la vraie question,
20:14c'est pas qui a eu raison,
20:15c'est plutôt sans eux.
20:16Est-ce qu'on se souviendrait
20:17vraiment du match ?
20:18Est-ce que le tennis,
20:19sport de silence,
20:20de code,
20:20d'étiquette,
20:24aussi imparfait soit-il,
20:25ramène du relief,
20:26de l'inconfort
20:27et de la chair ?
20:28Ils foutent le bordel
20:29dans un sport
20:29qui a longtemps voulu être
20:30un modèle de discipline.
20:32Et ils rappellent
20:32que la beauté
20:33peut aussi naître du chaos.
20:35Alors faut-il les bannir
20:36ou les accepter ?
20:37Faut-il les punir
20:38pour ce qu'ils montrent
20:39ou les remercier
20:40de montrer ce que les autres cachent ?
20:41Parce qu'au fond,
20:42peut-être que ce qu'on appelle
20:43une légende,
20:44c'est juste un connard
20:44qu'on a fini par aimer.
20:46Alors si cette idée vous intrigue,
20:47ne manquez pas
20:48notre vidéo sur Benoit Paire,
20:49l'un des cas
20:50les plus fascinants
20:51du tennis français.
20:52Un homme qui cristallise
20:53à lui seul
20:53tout ce qu'on a exploré ici.
20:55Le talent,
20:56la provocation,
20:57la chute
20:57et cette étrange manière
20:58de rester inoubliable,
20:59même quand tout le reste s'effondre.
21:01Je vous laisse avec ça.
21:02Ciao !
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