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[#VôVô] Lopez Boussamba, Chargé des relations publiques du Fesidal

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Transcription
00:00Bonsoir mesdames et messieurs, bienvenue sur GMT TV.
00:06Je suis Lopez Boussamba, directeur artistique, chorégraphe, danseur interprète,
00:11créateur de l'agence BSBA Industries et ce soir je suis sur Voivre.
00:30Bonsoir à tous, c'est ravi de vous retrouver sur GMT TV pour votre émission Le Voivre.
00:43Ce soir nous recevons un danseur, oui, nous allons parler danse
00:47et nous recevons Lopez Boussamba, directeur artistique, danseur, chorégraphe.
00:52Il est aujourd'hui avec nous pour nous parler du Festival international de danse de Libreville
00:58qui se tient pour sa quatrième édition.
01:00Sans plus tarder, parlons avec lui.
01:03Bonsoir Lopez.
01:04Bonsoir José.
01:05J'espère que ça va.
01:06Super bien.
01:07Merci beaucoup d'être dans nos locaux.
01:08C'est un plaisir.
01:09Alors, le Fézidal, est-ce qu'on peut faire une genèse,
01:13revenir sur les éditions précédentes avant celle d'aujourd'hui ?
01:17Alors le Fézidal a été mis en place par une danseuse gabonaise
01:21qui a un master, un master 2 en danse chorégraphique.
01:30Keisha Isian qui a un long parcours, elle a commencé au Gabon.
01:34Ensuite, elle est allée au Sénégal et puis après la France.
01:38Et c'est là-bas que tout s'est déclenché.
01:40Donc dans son parcours artistique, elle s'est bien rendue compte
01:43qu'au pays, il y avait un côté vide.
01:48Il fallait qu'elle apporte sa pierre à l'édifice parce qu'aujourd'hui,
01:51elle est professionnelle de l'art, de la danse.
01:53Et donc, elle a décidé de mettre le Fézidal sur pied dans sa première édition.
01:57Ça s'est suivi sur la deuxième, la troisième, la quatrième.
02:00Et Keisha Isian ayant participé à plusieurs dates avec une compagnie
02:07où elle a eu une longue tournée, une tournée de près de deux ans enchaînées,
02:11a eu donc des collaborations et s'est dit qu'il fallait en fait que les danseurs locaux
02:16aient la chance de pouvoir échanger avec les danseurs d'autres horizons.
02:20Et c'est comme ça que le Fézidal a été mis sur pied.
02:23Elle a demandé à certains de ses amis de l'étranger de venir échanger,
02:27donc apprendre ce qu'on a ici, mais surtout donner ce qu'eux, ils ont.
02:31Et donc, on a plusieurs pays qui ont participé.
02:34La France, la Côte d'Ivoire, le Cameroun, le Burkina Faso et j'en passe.
02:40Donc, nous sommes à la quatrième édition avec un riche développement,
02:46un riche échange, une grosse participation et du donner et du recevoir.
02:52Voilà. Chers internautes, je profite de l'occasion pour vous faire savoir que la danse,
02:57si on le pensait, comme on le pense souvent derrière l'écran, c'est aussi une école.
03:01Comme vous l'avez entendu, la fondatrice même du festival est allée à l'école.
03:05Elle est titulaire d'un Master 2 en danse.
03:08Donc, c'est vous dire que, loin de tous les préjugés qu'on peut se faire chaque jour derrière nos écrans,
03:13c'est toute une formation, c'est toute une passion, c'est toute une étude,
03:17afin de pouvoir coordonner et avoir un rendu du plus spectaculaire.
03:21Donc, appréciez le travail de ces derniers qui se tuent à la tâche, il faut le dire ainsi,
03:26parce qu'ils se tuent à la tâche, afin de vous rendre quelque chose de beau.
03:30Alors, le Fézidal, cette année, est placé sous le thème de coexistence des arts,
03:34concept théorique ou vraie nécessité.
03:37Pourquoi ce choix et comment est-ce qu'il se reflétera dans la programmation ?
03:42Alors, pourquoi ce choix ?
03:43C'est simple, parce qu'en vérité, au Gabon, on a du mal à jumeler les énergies
03:51pour donner un spectacle collectif, un spectacle, je ne vais pas dire digne de ce nom,
03:57mais un spectacle qui a plusieurs colorations.
03:59Donc, il était important pour nous de rappeler, parce que ça existe depuis des années,
04:05il était important pour nous de rappeler que, mais en fait, on ne peut pas dissocier la danse de la musique,
04:11parce qu'un danseur, en fait, il danse sur la musique.
04:14Donc, ça fait une coexistence.
04:16C'est un art, cet art, c'est le musicien qui collabore avec un autre artiste qui est le danseur.
04:23Au-delà de ça, quand un danseur est sur scène, en fait, il a un costume de scène.
04:28On peut penser tout de suite au styliste.
04:30Quand un danseur va sur scène, il a forcément une mise en beauté.
04:35On peut penser donc au make-up artiste.
04:37Donc, c'est pouvoir rappeler à tout le monde qu'en fait, monter sur scène,
04:41les gens découvrent le produit fini, mais derrière le produit fini,
04:44il y a plusieurs corps qui se mettent ensemble pour pouvoir offrir ce qu'on essaie d'offrir.
04:49D'où la coexistence des arts, mythes ou réalité, c'est une réalité.
04:54D'accord. Voilà, vous l'avez bien compris.
04:57À cette édition, le Cameroun et la France sont les invités d'honneur
05:03avec une belle brochette d'artistes et de talents.
05:05Comment se fait le choix des invités ?
05:07Qu'est-ce qu'on peut attendre ?
05:09Et surtout, pourquoi le choix du Cameroun et la France en invités d'honneur ?
05:14Alors, ce n'est pas totalement un choix.
05:17Disons que la politique du Fésidal, c'est des appels à candidature.
05:22Et donc, plusieurs pays postulent, le Gabon naturellement.
05:26Nous avons plusieurs locaux qui ont postulé et qui ont été retenus.
05:29Seulement, on a des critères par année.
05:32Pour cette année, par exemple, on voulait découvrir autre chose.
05:35On voulait des artistes qui ont une toute autre coloration.
05:39Là, nous avons un scénographe, par exemple, qui est arrivé.
05:43Ce n'est pas un danseur parce que le Fésidal,
05:45quand on parle de Fésidal et on parle de danse,
05:47on se dit que tous les invités sont uniquement des danseurs.
05:50Mais là, nous avons fait venir un scénographe.
05:52Pourquoi un scénographe ?
05:53Parce qu'il est important.
05:54Les gens ne le savent certainement pas.
05:56Mais occuper la scène, c'est toute une étude.
06:00Il faut savoir se mettre à gauche.
06:02Il faut savoir se mettre à droite.
06:03On ne se positionne pas juste parce qu'on veut enchaîner des mouvements.
06:07Non.
06:07Est-ce que sur la gauche, le public a une meilleure lisibilité ?
06:10Est-ce que sur la droite, le public a une meilleure lisibilité ?
06:13Mais ça, si tu n'es pas scénographe, si tu ne sais pas à quel moment il faut te mettre en fond de scène
06:17pour pouvoir crier.
06:18Vous voyez, je vais prendre un exemple simple.
06:21Les chanteurs, en général, quand ils font des…
06:25Moi, j'ai vu ça plusieurs fois dans les balances et tout.
06:28Quand ils doivent crier, mais très, très, très fort, ils tirent le micro vers le bas.
06:32Parce qu'en fait, plus ils crient, mieux le micro est loin pour ne pas que ça fasse bruit.
06:36Mais ça, c'est une étude.
06:38C'est quelque chose qu'on apprend.
06:39Et donc, dans la danse, c'est un peu la même chose.
06:41Il faut savoir se positionner vers le fond de scène pour avoir une image très forte.
06:46Cette image de fond de scène, si tu la fais en avant scène, ça ne donne pas le même impact.
06:50Et donc, on a besoin d'un scénographe pour pouvoir comprendre ces éléments-là
06:54qui sont très importants dans la chorégraphie.
06:56Et donc, la France, le Cameroun, parce qu'ils répondent aux critères de cette année,
07:01ils ont postulé et ils ont été choisis simplement.
07:03– Quelles seront les scènes entre ateliers, performances, spectacles, battle ?
07:10Quels sont les moments à ne surtout pas manquer durant ce festival ?
07:13– Alors, je dirais que tous les moments sont à ne pas manquer
07:16parce que tout est une étude, tout est une compréhension.
07:19Il faut maîtriser l'écosystème de la danse
07:21et ça, ça passe par tous les éléments qu'on a mis sur pied.
07:25Vous pouvez venir au battle, vous n'intéressez qu'au battle,
07:28mais battle, c'est un échange de force, un échange de personnalité.
07:32La performance, c'est une représentation de soi,
07:35une expression de ce qu'on remarque
07:37et un développement de thème choisi
07:40qu'on décide de mettre, je vais appeler ça dans notre jargon,
07:47on dit par l'expression corporelle,
07:50qui est une expression universelle, comme on a l'habitude de dire.
07:52On n'a pas besoin de traducteur.
07:54Quand quelqu'un met le point en l'air avec le point fermé,
07:58on sait tout de suite qu'il parle de liberté.
08:00Ça, ça n'a pas besoin de traducteur pour pouvoir le comprendre.
08:03Donc, ensuite, vous pouvez venir aux ateliers
08:06parce que c'est la partie où vous comprenez en fait
08:09qu'est-ce que c'est la danse, comment la pratique,
08:12qu'est-ce qu'il faut avant de monter sur scène.
08:15Naturellement, il y a des échauffements,
08:16il faut préparer le corps, etc.
08:18Mais surtout, il faut comprendre, il faut avoir des codes,
08:21il faut avoir des écritures chorégraphiques
08:22et ça, ça passe par des ateliers.
08:24Donc, tous les éléments qui ont été mis sur pied pour le Fézidal
08:28cette année sont tout aussi importants les uns que les autres.
08:32D'accord.
08:33Cette année, la quatrième édition,
08:35quelle est la particularité du Moïse ?
08:36Qu'est-ce qui la démarque des trois dernières ?
08:39C'est cette coexistence des arts qui a été mise en avant.
08:43En général, sur les trois précédentes années,
08:45on est resté, mais vraiment dans notre jargon,
08:47on est resté dense.
08:48C'était beaucoup plus un...
08:49j'ai envie de dire ça comme ça,
08:51c'était une succession de performances
08:53des locaux et des étrangers.
08:56Cette année, au-delà du fait qu'il y a des échanges
09:00et qu'il y a des performances,
09:01il y a cette coexistence des arts qui se rajoute.
09:04C'est important de venir voir
09:06qu'est-ce que ça va donner.
09:07D'ailleurs, il y a des danseurs locaux
09:09qui sont des gens en laboratoire.
09:11Les laboratoires, ce sont des, comment dire,
09:15des entraînements isolés entre danseurs
09:18qui préparent, qui concoctent quelque chose
09:21qu'ils vont présenter au fécédal.
09:24Et là, ils ne les concoctent pas seuls,
09:25ils les concoctent justement avec le metteur en scène
09:29dont je vous ai parlé
09:30et d'autres corps de métier qui sont là avec eux,
09:33qui participent.
09:34Et donc, l'exclusivité, non, pas l'exclusivité,
09:39c'est le côté, l'apport, le, comment dire,
09:45ce qu'il y a en plus cette année,
09:47c'est de voir comment un danseur peut pouvoir participer
09:51sur une scène avec un scénographe.
09:54Qu'est-ce qu'ils sont capables de nous fournir les deux ensemble ?
09:57Voilà.
09:57D'accord, donc on s'attend à une édition beaucoup plus encadrée.
10:01Beaucoup plus encadrée.
10:01Tout à l'heure, je reviens,
10:03vous aviez parlé de cette coexistence-là justement des arts,
10:05on aura le metteur en scène, le make-up artiste.
10:08Il y a certaines scènes de danse
10:09dans lesquelles on voit des mannequins apparaître.
10:12Ils vont faire des défilés pendant que les danseurs dansent.
10:15Est-ce qu'on doit s'attendre à ce genre de scène au physique d'elle ?
10:18Ce ne sera pas typiquement ça,
10:19mais il faut dire qu'en fait, on va dans ce sens-là.
10:22On n'aura pas que de la danse,
10:24on aura quelque chose de beaucoup plus structuré,
10:26beaucoup plus recherché.
10:28On ne va pas se contenter de venir faire juste
10:30un alignement de mouvements
10:32parce que le Fézidail, c'est la plateforme
10:35qui permet aux danseurs de pouvoir s'exprimer différemment.
10:41Vous savez, au Gabon particulièrement,
10:44c'est le pays dans lequel je vis,
10:45au Gabon, c'est difficile de pouvoir dire à quelqu'un
10:48en fait que je suis danseur professionnel
10:50et de pouvoir attirer la sympathie de cette personne.
10:54Quand vous dites à quelqu'un que vous êtes danseur,
10:56on vous regarde, ok, vous êtes danseur, ok.
11:00Sans plus.
11:01Ok, il est danseur.
11:03Et c'est important pour nous de faire comprendre
11:06donc à ceux qui doivent arriver,
11:09comment en fait, la danse que vous avez l'habitude de voir,
11:12ben en fait, un an, ce n'est pas celle que nous on pratique.
11:14Là, on a une danse consciente.
11:16On a une danse qui défonce.
11:18On a une danse qui parle des mots de la société.
11:20C'est important donc qu'ils viennent au fécédal
11:23pour voir comment le danseur peut se servir de la douleur de l'un
11:27pour pouvoir dire ou conscientiser le max de personnes.
11:31Justement, quels seront les différents styles de danse
11:34auxquels on doit s'attendre ?
11:35Nous avons tous les styles.
11:37Nous avons, d'ailleurs, il y a des ateliers de hype.
11:40La hype, c'est un très vieux style qui remonte dans les années 70.
11:47Voilà.
11:48C'est, je ne sais pas comment,
11:50si j'avais la possibilité de démontrer, je l'aurais démontré.
11:52C'est beaucoup plus facile pour nous
11:54de définir les choses avec le corps plutôt que de parler.
11:57Mais la hype, c'est un très vieux style.
12:00Ensuite, nous avons un autre style qui est très vieux aussi,
12:03mais gabonais, le bolo, par exemple.
12:05Vous avez la danse contemporaine.
12:07Vous allez avoir une danse venue d'ailleurs,
12:11offerte par un collègue du Cameroun.
12:15Voilà.
12:16Ensuite, vous avez quoi d'autre ?
12:20Vous allez découvrir le hip-hop
12:21avec des superbes compagnies du Gabon
12:23qui ont fait les beaux jours,
12:25qui continuent de faire les beaux jours du Gabon.
12:26C'est vraiment une brochette de style.
12:30C'est très, très, très alléchant.
12:32Est-ce qu'on aura droit, s'il fallait le dire comme ça,
12:36est-ce que notre jeune génération aura le droit
12:40de voir sur la scène la fameuse n'cham,
12:44dont on dit qu'elle domine le monde ?
12:46Pourquoi on ne la cite pas au président ?
12:48Ou bien c'est une surprise ?
12:50Non, ce n'est pas une surprise.
12:52Vous savez, pour nous, les professionnels,
12:57après ça peut être mal interprété,
12:58mais pour nous, les professionnels,
13:00il y a des styles qui ne sont pas négligés.
13:06Mais pour l'engagement de la danse que nous faisons,
13:10on trouve que ce sont des styles qui ne sont pas assez pertinents,
13:13qui ne sont pas assez riches,
13:14pour nous permettre d'avoir une écriture chorégraphique,
13:17pour parler au plus grand nombre.
13:19Mais oui, naturellement, les jeunes ronds à l'an-cham,
13:22parce que comme je vous ai dit,
13:23il y a des compagnies de danse urbaine du Gabon
13:25qui vont naturellement dans leur performance mettre de l'an-cham.
13:28D'accord, donc ne soyez pas trop tristes.
13:30Il n'y aura pas beaucoup d'an-cham,
13:32mais il y aura l'an-cham.
13:33Il n'y a pas tout le monde.
13:34Justement, on veut une danse engagée,
13:37on veut exprimer quelque chose,
13:38on veut faire passer un message.
13:40Justement, quel est le message derrière la coexistence des arts,
13:45derrière le thème ?
13:45C'est quoi le message à faire passer ?
13:47C'est surtout, c'est à deux sens.
13:49Le premier sens, c'est de nous parler à nous les artistes,
13:52de se dire qu'il faut qu'on arrête de faire cavalier solo.
13:56Ce n'est pas intéressant, on n'est pas plus impactant.
14:00Si moi, je fais un spectacle de danse et que j'ai un styliste,
14:04je touche ta fanbase.
14:06Si toi, tu fais un spectacle et que tu es mannequin
14:08et que tu m'appelles moi, tu touches ma fanbase.
14:11Donc, pour avoir beaucoup plus d'impact dans la société,
14:13il faut qu'on se finisse pour peser et faire parler nos arts ensemble.
14:19Et pour le public, la deuxième facette,
14:21c'est de montrer qu'en fait,
14:23vous ne pouvez pas dissocier l'un de l'autre.
14:25L'art, c'est une généralité avec plusieurs disciplines,
14:28mais en vrai, quand vous finissez par nous voir sur la scène,
14:32nous n'en faisons qu'un.
14:33Justement, à ce propos-là,
14:36comment est-ce qu'on pourrait susciter l'envie
14:38à ceux-là qui ne dansent pas,
14:40qui aiment la danse,
14:41qui se disent qu'on a le corps trop dur,
14:44on n'est pas fait pour la danse ?
14:46Comment susciter l'envie de venir au stage
14:48et pratiquer ?
14:50Même si ce n'est pas peut-être pour toute une vie,
14:52mais avant ce désir-là de venir.
14:54De venir.
14:55Déjà, il faut leur dire qu'ils dansent tous les jours.
14:58Quand ils se réveillent
15:00et qu'ils marchent pour aller sous la douche,
15:03ils dansent, parce que la marche, c'est une danse.
15:05S'habiller, c'est une danse.
15:08Sortir de chez soi, prendre un taxi
15:09ou démarrer sa voiture, c'est une danse.
15:12Arriver au bureau, c'est une danse.
15:14Donc, en vrai, tout le monde danse.
15:16Mais comment structurer sa danse ?
15:18Il faut venir la prendre au viscidale.
15:20Parce que vous trouverez le moyen
15:23d'être beaucoup plus en phase avec vous-même
15:26au vu du fait que la danse,
15:29au-delà du fait que ce soit un enchaînement de mouvements,
15:33mais c'est aussi un sport.
15:35Et ce sport, qui dit sport, dit santé.
15:37Quand on est en santé, on est efficace au boulot.
15:40On est efficace dans ce qu'on fait.
15:41Alors, même si, en vrai,
15:43on n'a pas envie de danser
15:44parce qu'on se trouve peut-être trop dur,
15:47il faut pouvoir considérer la danse
15:49comme un sport qui nous permettra
15:50de mettre notre corps en santé
15:53et d'être beaucoup plus efficace
15:54dans nos différentes activités.
15:56D'accord.
15:57Justement, on va rester là-dessus,
15:59le corps plus efficace.
16:00Aujourd'hui, sur les réseaux sociaux,
16:01notamment TikTok,
16:03on voit beaucoup de danse.
16:04Les trendes s'affusent.
16:06Chaque jour, une nouvelle trende.
16:08Après une semaine, une nouvelle trende.
16:10Quel est aujourd'hui le regard
16:12en tant que danseur professionnel ?
16:16Quel est le regard aujourd'hui que vous faites,
16:18notamment sur la scène de danse gabonaise ?
16:20Comment est-ce que vous pouvez apporter
16:23votre critique là-dessus ?
16:24Alors, je suis un peu partagé.
16:29Je suis bien content de voir,
16:33parce que oui, ça, il faut le dire,
16:34l'an-cham domine le monde.
16:36Quand je vois qu'en fait,
16:38des Indiens, ils font des trendes gabonaises,
16:41l'an-cham est arrivé jusqu'en Inde.
16:42Bien sûr.
16:43Quand je vois des Chinois faire répondre
16:47à des chorégraphies gabonaises,
16:50l'an-cham est arrivé.
16:52Et de plus en plus sur TikTok,
16:54on voit toutes les communautés,
16:55aussi différentes qu'elles soient,
17:01pratiquer l'an-cham.
17:02Ça, c'est le bon côté de l'histoire.
17:03Seulement, la danse n'est pas
17:06qu'une expression à la volée.
17:08La danse, c'est un langage
17:10qui dénonce, qui partage des émotions,
17:13qui parle de certains fins de société.
17:16Ce serait important, ce serait bien
17:18que la nouvelle génération
17:20ne s'empêche pas, ne se prive pas
17:22de venir voir les anciens,
17:24les plus structurés,
17:25et leur demander comment, eux,
17:27à leur tour, ils peuvent structurer
17:28cette cham pour qu'elle aille encore plus loin
17:30et qu'elle touche encore
17:31le plus grand nombre de personnes.
17:33D'accord. Vous l'avez compris.
17:34Très cher amateur de danse,
17:36l'an-cham, c'est vrai,
17:38elle domine le monde,
17:39mais pour mieux la structurer,
17:40pour qu'elle soit plus engageante,
17:41pour qu'elle exprime plus
17:42qu'une simple danse,
17:44c'est qu'un simple pays
17:45au sens large du terme,
17:47à travers d'un cham,
17:47vous pouvez passer des visages.
17:49Et si vraiment, vous avez envie
17:51aujourd'hui de structurer
17:52votre cham,
17:53vous avez envie aujourd'hui
17:54de la rendre plus valorisée,
17:56plus culturelle,
17:56plus expressive,
17:58venez au Fézidale.
17:59C'est tout.
18:00Venez au Fézidale.
18:02Prenez part aux ateliers,
18:03prenez part aux conférences,
18:06vraiment, venez, apprenez.
18:07Ce sont des aînés,
18:09oui, c'est vrai,
18:10vous ne vous voyez peut-être
18:11pas tous les jours,
18:12mais ce sont des aînés.
18:13Et je suis sûre
18:14qu'ils sont ouverts,
18:15n'est-ce pas ?
18:16Bien sûr.
18:16Voilà, ils sont ouverts.
18:17On les attend.
18:18Ils vous attendent,
18:19à cœur joie.
18:20Il y aura les salles de danse,
18:22la bonne sono,
18:23la bonne vibes.
18:24Venez,
18:25amusez-vous,
18:26mais surtout,
18:27structurez votre danse
18:28afin de partager
18:30à votre manière
18:31un message
18:32aux générations futures,
18:34à d'autres nations.
18:35À cet effet-là,
18:37le Fézidale,
18:38c'est aussi une ouverture
18:39sur les danses urbaines
18:40et contemporaines.
18:42Quelle est aujourd'hui
18:43la place accordée
18:45dans cette édition
18:46à ce moult de danse-là ?
18:49Comme toutes les années,
18:52le Fézidale,
18:53déjà,
18:54c'est la plateforme
18:55qui permet aux artistes danseurs
18:57de pouvoir s'exprimer.
18:59Et naturellement,
19:01je veux dire,
19:03il n'y a aucune place
19:06que vous n'aurez
19:07que vous ne serez
19:08allé chercher vous-même.
19:10En plus simple,
19:11je pense que le Fézidale,
19:14c'est la plateforme.
19:15elle est mise là
19:16pour vous,
19:18pour moi,
19:19pour les autres.
19:20Maintenant,
19:21à chacun des artistes
19:22de faire valoir
19:24son style de danse.
19:25Parce que nous avons
19:26plusieurs catégories
19:28de panels.
19:30Nous avons des stages,
19:32nous avons des performances,
19:34nous avons des battles.
19:36Mais dans ces trois catégories
19:38que je viens de citer,
19:39il y a forcément
19:40une catégorie
19:41dans laquelle
19:41tu te retrouves.
19:42Il y en a qui sont danseurs
19:43de performance
19:44et pas danseurs de battle,
19:46tu peux trouver ça
19:47au Fézidale.
19:47Il y en a qui sont danseurs
19:48de battle
19:49et qui n'aiment pas
19:51beaucoup les ateliers.
19:52Même si un danseur
19:53devrait s'accrocher
19:55aux ateliers
19:55à chaque fois,
19:56les stages,
19:56c'est très important
19:57parce que c'est là
19:58qu'on nourrit son mindset,
19:59c'est là qu'on upgrade
20:00à chaque fois.
20:01Parce que la danse,
20:02c'est du sport.
20:03Et le sport,
20:04plus tu pratiques,
20:05plus tu es performant.
20:06Moins tu pratiques,
20:07moins tu es performant.
20:08Donc,
20:08toutes les danses,
20:09tous les styles
20:09ont leur place.
20:10Il suffit juste
20:11que les acteurs
20:13qui sont amateurs
20:18de danse
20:18ou qui n'ont jamais dansé
20:19lorsqu'ils viendront
20:20s'inscrire à ces stages-là.
20:22Est-ce qu'après le Fézidale,
20:24est-ce qu'il y a
20:24une possibilité,
20:26du moins,
20:26est-ce que c'est envisagé
20:28qu'ils puissent
20:28continuer leur formation
20:30afin de se perfectionner ?
20:31Oui, oui, oui,
20:32à la demande.
20:33On reste ouvert.
20:35Le Fézidale,
20:35c'est vraiment la porte
20:36qui donne accès
20:39à l'univers de la danse.
20:41Maintenant,
20:42est-ce que c'est à nous
20:43d'obliger les personnes
20:45qui s'intéressent
20:46à faire des choses ?
20:48Non,
20:48je pense qu'en fait,
20:49celui qui arrive
20:50et qui trouve son intérêt,
20:52qui fait la demande,
20:53ben oui,
20:53il y aurait un suivi.
20:54Les professionnels sont là
20:56et on gagnerait plus
20:57à avoir du monde,
20:59ça c'est sûr.
21:00Nous,
21:00on aimerait bien
21:00que la communauté grandisse
21:01et à chaque fois
21:02que des gens arrivent,
21:03quelqu'un qui demande
21:04à entrer
21:04et à suivre son stage,
21:06ben ce n'est que bénéfique
21:07pour la communauté de la danse.
21:09Voilà,
21:09il a fait le commentaire,
21:10il a dit,
21:11c'est bénéfique,
21:12vous êtes libre de venir,
21:14prenez part au stage,
21:15vous pouvez même
21:16continuer la formation
21:17après le FESIDA,
21:18vous ne vous en faites pas.
21:19Il y a la place,
21:20beaucoup de place
21:21pour tous ceux qui veulent,
21:23toutes les générations.
21:24Toutes les générations.
21:25Voilà,
21:25donc même
21:25mes mémés,
21:27venez,
21:28on va aller danser,
21:29moi je viendrai,
21:30on va aller danser.
21:32Alors,
21:32pour poursuivre justement,
21:34quelles sont les modalités,
21:36les heures,
21:37on paye combien,
21:38comment ça se passe ?
21:40Alors,
21:40nous avons des stages
21:42qui permettent,
21:46le mercredi déjà,
21:47nous avons notre conférence
21:48de presse rétoile matin
21:49et les stages démarrent
21:50en après-midi,
21:51les stages sont à 2000 francs seulement.
21:53Oui.
21:54Les spectacles,
21:55eux,
21:56ils sont à 5000 francs
21:58pour les non adhérents
21:59de l'Institut français
22:01parce que nous sommes partenaires
22:02à l'Institut français
22:03et c'est sur leur site,
22:05vous permettez,
22:06c'est sur leur site en fait
22:07qu'on fait les spectacles,
22:08donc ils sont à 5000 francs
22:09pour les non adhérents
22:11et 4000 francs
22:11pour les adhérents.
22:13D'accord.
22:13Donc voilà.
22:14Quels seront les horaires
22:15de ces...
22:17Les spectacles,
22:18les spectacles vont démarrer
22:20autour de 19h,
22:21pas tous les jours
22:21à la même heure,
22:23mais on sera un tout petit peu
22:25autour de 19h
22:26pour finir au grand max
22:27à 22h.
22:29D'accord.
22:30Des contacts ?
22:31074-78-78-50,
22:36c'est l'agence de danse,
22:37vous appelez
22:37et vous avez
22:37toutes les informations.
22:39074-78-78-50,
22:43vous demandez l'agence de danse
22:44et puis vous posez
22:45toutes les questions
22:46que vous voulez poser
22:47et ils vont répondre.
22:48Ils sont prêts à répondre.
22:49Voilà.
22:50Il m'arrache,
22:51qu'il m'a de la bouche.
22:52Non, même on dit qu'il m'arrache.
22:54Oui, je suis désolé.
22:55Lopez a tout dit.
22:57Vous appelez 074-78-78-50,
23:0024h sur 24,
23:017 jours sur 7,
23:02ils sont là,
23:03c'est pour ça.
23:03La danse,
23:04ça ne meurt pas.
23:05Même quand on meurt,
23:05c'est sûr qu'on danse.
23:06Parce que si on danse partout,
23:07là, c'est sûr que quand on meurt...
23:08On danse.
23:09Même coucher,
23:10même coucher en danse.
23:11C'est vrai, José,
23:12même coucher en danse.
23:12Même coucher...
23:13Ah ouais...
23:14Ouais, même coucher en danse,
23:15mais je vais te prendre un exemple.
23:17La danse,
23:17c'est tellement profond.
23:19Oui.
23:19On ne s'en rend pas compte.
23:21Quand je suis allongé
23:22et que je change de position,
23:23c'est un mouvement.
23:25Et la danse,
23:25c'est le mouvement.
23:26C'est comme ça
23:26qu'on définit la danse.
23:27D'accord.
23:28Si on dit,
23:28c'est quoi la danse ?
23:29Tu dis,
23:29c'est un mouvement.
23:30Oui.
23:31Donc,
23:32si je suis allongé
23:32et que je change de position,
23:33je fais un mouvement.
23:34Quand on est mort,
23:35comment est-ce qu'on bouge ?
23:36Ah ah !
23:38Une position,
23:40une position est une danse.
23:41Tout à l'heure,
23:42Orsène,
23:43je t'expliquais que
23:45il peut avoir un danseur
23:46en contemporain
23:47qui s'assoit.
23:48Pendant 5 minutes,
23:49il ne bouge pas.
23:49Oui, oui.
23:52Moi, j'attire votre attention.
23:53Vous allez vous poser
23:54la question de savoir
23:55mais pourquoi tu restes comme ça ?
23:56Plus vous vous intéressez à lui,
23:57plus vous dites
23:58mais oui,
23:58il bouge un peu plus.
24:00C'est sa façon à lui
24:00de captiver vos attentions
24:02et de rester scotché sur lui.
24:04Donc, vous voyez,
24:05un mort,
24:05on ne le voit peut-être pas
24:06mais il ne bouge plus
24:07et puis il fait son...
24:08Quand le corps ne bouge pas,
24:10c'est l'esprit qui bouge.
24:11Je suis membre fondateur
24:12d'une compagnie,
24:13si vous permettez,
24:14qui s'appelle Nofir
24:15et notre slogan,
24:16c'est
24:16l'esprit crée,
24:17le corps exprime.
24:18Ça veut dire qu'avant
24:18que le corps n'exprime,
24:20l'esprit d'abord
24:21qui a créé,
24:22il a commencé à exprimer
24:23et puis il a donné au corps
24:24pour que ce soit visible
24:25par le commun des mortels.
24:26D'accord.
24:27Lopez, moi j'ai une question.
24:28Oui.
24:28S'il fallait aujourd'hui
24:29enlever ce tabou-là,
24:35ce voile-là
24:36qu'il y a sur le professionnel
24:38de la danse,
24:39comment est-ce qu'on l'exprimerait ?
24:40Comment aujourd'hui
24:41faire comprendre
24:41à ceux-là
24:42qui se disent que
24:43la danse,
24:44c'est juste, voilà,
24:45tout le monde danse
24:45donc sans plus ?
24:47Comment leur faire comprendre
24:48que c'est au-delà ?
24:49C'est toute une école,
24:50c'est toute une formation,
24:51c'est tout un travail.
24:52Comment leur faire comprendre ça ?
24:53Alors ça peut paraître,
24:55c'est une très très bonne question,
24:56honnêtement,
24:57et ça peut paraître
24:58choquant pour certains
25:01parce qu'on n'a pas
25:02les mêmes sensibilités,
25:04mais je crois que
25:05nous sommes dans un monde évolutif
25:07et il ne faut pas
25:09qu'on avance
25:10avec les stéréotypes
25:11du passé.
25:13Hier, c'était une époque.
25:16Aujourd'hui, c'est une époque.
25:17Je pense qu'en fait,
25:19en vrai,
25:20le véritable problème
25:21de l'être humain,
25:23au Gabon surtout,
25:24c'est de se dire,
25:26hier, les danseurs,
25:27en fait, c'était,
25:28bah, tu es danseur juste,
25:30sans plus,
25:31ça doit être pareil aujourd'hui.
25:33Non, il faut les côtoyer.
25:35Les danseurs d'hier
25:37ne faisaient pas la télévision,
25:39ne s'exprimaient pas.
25:41Bah, si moi,
25:42j'arrive à m'exprimer tranquillement,
25:43comment j'ai fait
25:44pour arriver à m'exprimer ?
25:45J'ai bien fait des études.
25:47J'ai appris à lire,
25:48j'ai appris à écrire.
25:50Moi, si je suis de ceux-là
25:52qui pratiquent la danse
25:53parce que c'est mon métier,
25:54je ne fais que ça,
25:56je ne vis que de ça,
25:57ça peut paraître absurde,
25:58au Gabon,
25:59c'est possible,
25:59et j'ai l'habitude de dire,
26:01en fait,
26:01quand on dit la danse
26:02ne paye pas,
26:03moi, je dis non,
26:04c'est les gens
26:04qui n'aiment pas payer la danse.
26:06Parce que quand on vous invite
26:07et que vous dites,
26:08bon, écoutez,
26:09j'ai une prestation
26:10de trois minutes
26:11pour votre événement
26:13et ça va coûter tant,
26:15la personne,
26:15elle vous dit,
26:17quoi ?
26:18Juste pour...
26:19Voilà.
26:20Juste pour ça.
26:21Mais en fait,
26:22ce que la personne ignore,
26:23c'est que derrière,
26:23il y a un long travail,
26:24un travail de préparation.
26:26Je pars de chez moi,
26:27si je suis véhiculé,
26:28je paye du carburant.
26:29Aller-retour,
26:30je paye une salle
26:31dans laquelle je m'entraîne,
26:32je paye des unités,
26:33c'est des investissements.
26:34Il faut bien compenser
26:36ces investissements-là.
26:37Personne n'investit
26:38pour ne pas gagner en retour.
26:40Donc, au-delà du fait
26:41que vous me voyez danser là
26:42sur le moment,
26:43trois minutes,
26:44mais derrière,
26:45il y a eu une préparation
26:45et c'est cette préparation-là,
26:47en fait,
26:47qui coûte ce que ça coûte.
26:49Voilà.
26:49D'accord.
26:50Vous avez compris,
26:51ce sont des professionnels de danse
26:53à tout,
26:54comme tous les autres métiers,
26:55comme tous les autres corps de métier,
26:57les danseurs sont aussi
26:58des professionnels.
26:59Exact.
27:00À ne pas négliger
27:01parce que,
27:02que vous le vouliez ou pas,
27:03ce sont ces personnes-là
27:03qui vous donnent plus envie
27:04d'écouter une musique,
27:06parfois,
27:06que la musique elle-même.
27:08En vrai.
27:08On se retrouve souvent
27:09en train d'écouter des musiques
27:10qui ne sont pas forcément
27:11pertinentes,
27:12percutantes,
27:13mais lorsqu'on va regarder
27:14la danse,
27:15la chorégraphie,
27:16on se dit,
27:16tiens,
27:17cette musique-là,
27:18elle a quelque chose,
27:19quelque chose-là
27:20peut être apportée
27:21par un danseur.
27:22donc ne négligeons pas cela.
27:24Merci beaucoup,
27:24Lopez.
27:25Franchement,
27:26je n'aurais pas pu faire mieux.
27:28Merci,
27:29merci,
27:29c'est tout à fait ça.
27:30Voilà,
27:31donc voilà,
27:32l'expert a dit
27:33c'est tout à fait ça.
27:34Vous voyez,
27:34moi aussi je m'y connais.
27:35En fait,
27:36tu as une danseuse ?
27:37Dans l'âme.
27:37Oh là là,
27:38c'est la meilleure.
27:39Voilà,
27:40je suis danseuse dans l'âme.
27:41Ne vous inquiétez pas,
27:41moi j'irai au stage,
27:42donc venez,
27:43on ira au stage,
27:44tous ensemble.
27:45Justement,
27:46on va clôturer l'émission,
27:47malheureusement,
27:48c'est déjà la fin.
27:48Oh déjà.
27:49Alors,
27:49en mot de fin,
27:50quel message souhaitez-vous
27:52adresser aux passionnés de danse,
27:53mais aussi à ceux-là
27:54qui aimeraient venir,
27:57mais qui hésitent encore
27:58à se lancer ?
27:59Écoutez,
28:00nous sommes à la quatrième édition
28:01du Fécédal.
28:02Ce n'est pas pour rien
28:05qu'on organise ça.
28:06C'est pour tout le monde,
28:06les professionnels
28:07et les non-professionnels.
28:08Les professionnels,
28:09parce qu'ils ont besoin
28:10de s'exprimer,
28:11il leur faut des plateformes
28:12pour pouvoir exister.
28:13Parce qu'un métier
28:14qu'on ne pratique pas,
28:15en fait,
28:16n'est pas vraiment un métier.
28:18Et ensuite,
28:19pour ceux qui sont amoureux
28:21ou pas de la danse
28:21et qui ont peur de venir,
28:23venez découvrir qu'en fait,
28:24la danse que vous voyez à distance,
28:27ce n'est pas si compliqué que ça.
28:29C'est juste bouger
28:30pied gauche, pied droit.
28:31Mais les mots ne suffiront jamais
28:33pour vous faire comprendre
28:34qu'en fait,
28:35c'est tout aussi simple.
28:37Osez,
28:38levez le pied,
28:39arrivez au Fécédal
28:40et vous comprendrez
28:41qu'en fait,
28:42vous avez perdu
28:43beaucoup plus de temps
28:44à réfléchir
28:45plutôt qu'à aller
28:46à se mettre en action.
28:48Donc,
28:48le Fécédal est là
28:49dans sa quatrième édition.
28:50Nous invitons tout le monde
28:51à prendre part.
28:52Vous avez le droit
28:53d'être actif,
28:54donc de participer
28:55aux ateliers,
28:55mais vous avez aussi
28:56le droit
28:57de pouvoir arriver
28:58et de juste regarder.
28:59Le déclic peut se créer
29:00là à ce moment aussi.
29:01Donc,
29:01on vous attend,
29:02vous tous,
29:02au Fécédal
29:03du 2 au 5 juillet.
29:05Voilà.
29:05Les informations,
29:07Patrick,
29:08je vais les rappeler
29:09pour vous
29:10du 2 au 5 juillet,
29:11Fécédal,
29:11Festival international
29:13de danse de Libreville.
29:14Ça se tiendra
29:15à l'Institut français
29:16Cercle Pompidou.
29:175 000 francs
29:18pour les non-adhérents,
29:194 000 francs
29:20pour les adhérents,
29:21pour participer
29:22à tout ce qui est
29:22conférences,
29:23ateliers,
29:24stages,
29:24performances,
29:25battle.
29:26Voilà,
29:26c'est le tarif.
29:27Maintenant,
29:28il y a aussi
29:28la tarification
29:28à 2 000 francs,
29:29c'est pour les ateliers.
29:30en contact
29:31le 074 78 78 50
29:34074 78 78 50
29:3824 heures sur 24,
29:397 jours sur 7
29:40pour avoir
29:40toutes les informations
29:41nécessaires
29:42pour prendre part
29:44à cet événement.
29:45Merci beaucoup
29:46à vous d'avoir été
29:47nombreux à nous regarder.
29:48Merci beaucoup,
29:49Lopez,
29:49pour cette émission.
29:49Merci, je sais.
29:51À très vite
29:51sur Vauvent.
29:53Au revoir.
29:54Bye.

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