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Retrouvez "Champions !" du sport au business avec Frédéric Brindelle et Thomas Binet, tous les samedis à 20h sur Sud Radio.
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NewsTranscription
00:01Sud Radio, le magazine des champions, Frédéric Brindel, Thomas Binet.
00:07Bonsoir à tous ces champions du sport au business.
00:10À l'heure où le monde s'apprête à vibrer pour le Tour de France cycliste,
00:13d'autres poursuivent leur compétition de vélo sur une piste abrupte et affolante.
00:18Moins connus mais tout aussi spectaculaires,
00:20ces champions sont représentés dans le monde de l'entrepreneuriat par un sacré personnage,
00:25Benjamin Aydlin.
00:25Allez, regardez, l'équipe de France avec au premier plan Benjamin Aydlin
00:31qui va être le démarreur de cette équipe de France.
00:34Allez, c'est parti pour Benjamin Aydlin.
00:35Là, qui vient et qui prend la place de Grégory Boger,
00:38huit mois après les derniers Jeux Olympiques.
00:41Benjamin Aydlin qui va essayer, regardez,
00:43et qui donne tout déjà, bien suivi par Sébastien Vigier.
00:45Pour l'instant, l'équipe de France est très compacte.
00:47L'équipe de France, ça c'est la grande satisfaction de la journée de l'équipe de France.
00:51Médaillé de bronze de ce tournoi de vitesse par équipe,
00:53on va rappeler l'identité des coureurs.
00:56Quentin Lafargue, Benjamin Aydlin.
00:57Et Benjamin Aydlin qui s'est raté.
00:59Faux départ, faux départ.
01:01Médaillé de bronze pour l'équipe de France de vitesse.
01:05Et bien, Clara Sanchez, elle est heureuse.
01:07C'est bien ce que vient de faire Quentin Lafargue, c'est bien ce qu'a fait Benjamin Aydlin.
01:11Eh oui, bonsoir Benjamin Aydlin.
01:13Des souvenirs, hein ?
01:15Bonsoir, ouais, des souvenirs, ça fait un petit bout de temps maintenant.
01:18Et le faux départ, c'est en fait, c'est vous, vous étiez l'écraseur de pédales de la vitesse par équipe française,
01:25plus communément appelé le lanceur, et là vous aviez cassé les pédales.
01:28Donc une puissance phénoménale dans les cuisses qui vous a propulsé sur les podiums des grandes compétitions internationales.
01:34Aujourd'hui, vous écrasez votre emploi du temps en travaillant au Vélodrome Olympique,
01:39dont vous êtes directeur des opérations et des événements.
01:42Et puis en dirigeant, roule comme un champion.
01:45Une expression qui n'est pas sans aller chez notre expert entrepreneurial.
01:48Bonsoir Thomas Binet.
01:49Bonsoir Frédéric, bonsoir Benjamin et bonsoir à toutes et à tous.
01:51Il y a du concept avec Benjamin Aydlin, on va y revenir.
01:54On va se mettre dans sa roue.
01:55Allez, Benjamin Aydlin, champion d'Europe et médaillé de bronze au championnat du monde de vitesse par équipe en 2019.
02:01Multiple médaillés sur la scène internationale en cyclisme sur piste.
02:05Vous lancez Roule comme un champion.
02:06Une expérience innovante en matière de sport et de e-sport à destination des entreprises.
02:11Vous êtes notre champion du sport au business.
02:14Sud Radio, le magazine des champions.
02:17On commence par le relais.
02:18Benjamin, c'est le premier rendez-vous de l'émission.
02:20Une série de questions sur le lien entre votre carrière de sportif et vos projets entrepreneuriaux.
02:25Benjamin, le cyclisme sur piste ne permet pas de s'enrichir, juste de s'éclater.
02:29Votre projet professionnel s'est appuyé sur cette petite précarité ?
02:34Oui, complètement.
02:36Mon but, c'était de créer quelque chose pour pouvoir avoir un revenu.
02:40Clairement, c'était l'objectif.
02:43Un revenu ponctuel ou pas.
02:45Mais l'idée, c'était de se construire autour de ça.
02:48Après, ma pratique sportive, c'est vrai que c'est une niche.
02:50Et donc, il faut trouver pas mal de solutions, pas mal d'idées pour essayer de vivre.
02:54Oui, alors on rappelle que certains pros de la route, qui eux, hyper professionnalisés,
03:00viennent de temps en temps sur la piste.
03:01Mais c'est plus sur les disciplines d'endurance, comme la poursuite, etc.
03:05Benjamin Edlin, votre année fétiche restera incontestablement 2017.
03:09Avec Sébastien Vigier, Quentin Lafargue, vous succédez aux triplettes légendaires multimédaillées du cyclisme français sur piste.
03:16Vous avez finalement assez vite opté pour la vie professionnelle après.
03:20Alors pourquoi ? C'est l'héritage des Rousseau, Pervis et autres Boger qui étaient lourds à porter ?
03:26Non, j'ai eu des opportunités et je saisis les opportunités.
03:31Pour être tout à fait honnête, j'étais peut-être pas un Grégory Boger ou un Florian Rousseau en puissance.
03:36Donc, en fait, avec ces capacités, moi, je pensais être arrivé à mon 100% ou en tout cas très proche.
03:45Et il y a eu des opportunités professionnelles intéressantes à saisir et j'ai sauté dessus.
03:48Oui, et ça veut bien dire ce que ça veut dire finalement par rapport à la première question qu'on vous posait.
03:53Bon, vous roulez à 70 km heure sur la piste sans frein.
03:56Le combat physique et psychologique est terrifiant.
03:59Dans certaines épreuves comme le Kérine, vous vous retrouvez à 6 de front.
04:02Vous êtes forcément une tête brûlée.
04:04C'est aussi le cas dans votre vie professionnelle, Benjamin Edlin ?
04:07Oui, moi, je prends des risques.
04:08Je prends des risques.
04:10Quand je prends une décision, je la prends rapidement.
04:13Et en général, je fonce tête baissée.
04:16Bon, au moment où vous avez dit ça, ça se voit sur les caméras, notre Thomas Binet a souri.
04:21Parce que là, Thomas, vous avez vibré.
04:23Ben justement, place au parcours entrepreneurial de Benjamin Edlin,
04:26notre expert en accélération, en sortie de virage.
04:29Thomas Binet vous y attend.
04:32Benjamin Edlin, vous allez disposer d'une minute pour présenter à nos auditrices,
04:36à nos auditeurs, votre projet professionnel.
04:38Si vous êtes prêts, on va vous lancer un petit son.
04:41Et puis, ça sera à vous pour une minute.
04:42Vous êtes prêts, Benjamin ?
04:44C'est parti.
04:44Ça ressemble au départ du kilomètre.
04:46C'est marrant.
04:46C'est parti.
04:47Il va falloir que je parte fort.
04:49Bon, moi, du coup, je fais du vélo sur une piste.
04:52Une piste, c'est quelque chose en bois, qui est incliné, qui n'est pas transportable.
04:57Et j'avais envie de partager à un maximum de personnes mon sport.
05:01Parce que je suis fan de mon sport, bien entendu.
05:02Et donc, j'ai créé une sorte d'activité qui est du e-sport, qui représente le cyclisme
05:09sur piste.
05:10Et avec cette activité, avec toute cette décoration immersive, le but, c'est d'aller
05:14faire des team building, d'aller dans des écoles pour promouvoir mon sport, pour aussi
05:18partager au plus grand nombre cette discipline qui, finalement, était très méconnue.
05:23On le voit qu'aux Jeux Olympiques, pratiquement.
05:26Et du coup, c'était aussi de faire un petit parallèle avec le monde de l'entreprise, les
05:32conférences, etc., qu'on peut ajouter à cette activité sportive.
05:35Mais le but, vraiment, de base, c'est de promouvoir mon sport et de pouvoir mettre
05:40un maximum de personnes sur la piste.
05:44Passionnant, Thomas.
05:46Au moins, c'est très clair.
05:48On sait ce qu'il veut faire et on sait ce qu'il va faire.
05:50On vous attend aussi au virage, on l'a dit.
05:52Alors, ouvrons la feuille de match.
05:54La feuille de match, donc, avec Thomas Binet.
05:55Benjamin Edlin, membre de la lignée des grands sprinters du cyclisme sur piste français.
06:00Brillant entraîneur.
06:01Aujourd'hui, directeur des opérations et des événements sur la piste olympique,
06:06le vélodrome de Saint-Quentin-en-Yvelines.
06:07Il mène un projet entrepreneurial autour de la pratique du vélo sur piste.
06:12Les entreprises peuvent-elles être séduites par le concept, Thomas ?
06:15Alors, déjà, au-delà du concept, les entreprises essayent de faire attention à leurs collaborateurs
06:21de plus en plus.
06:22C'est toutes les politiques de responsabilité sociétale et environnementale.
06:25Le fameux RSE dont tout le monde a un peu entendu parler, sans forcément savoir ce qui se cache derrière.
06:30Elles essayent de faire autant que possible avec les moyens qui sont les leurs,
06:34des opérations de cohésion de groupe.
06:37Bon.
06:37Maintenant, pour répondre à votre question, Frédéric, oui, je pense qu'elles peuvent être intéressées
06:40parce que c'est original, c'est très différent de tout ce qu'on peut proposer.
06:44Donc, il peut y avoir un accueil très favorable des entreprises à partir du moment où on sait les atteindre
06:49et on sait leur expliquer.
06:50Vous parliez de e-sport, Benjamin Edlin.
06:53Il y a aussi, j'imagine, pour les gens qui sont concernés par vos opérations,
06:58la possibilité de découvrir la piste.
06:59Ce qui se fait, vous faites des baptêmes de la piste avec notamment l'ami Jean-François Guy Borel,
07:05que je salue.
07:07Voilà.
07:07Exactement, exactement.
07:09En fait, l'idée, c'est de promouvoir.
07:11Ce que j'ai dit tout à l'heure, c'est que la réalité, c'est d'aller sur la piste à un moment ou à un autre.
07:16Donc, du coup, la problématique de la piste, c'est qu'on en a une à 50 ans en Yvelines,
07:21mais on n'en a pas une autre comme 50 ans en Yvelines, avec la réalisation des baptêmes, etc.
07:26À Paris ou dans une autre ville qui, malheureusement, n'a pas de vélodrome.
07:32Donc, l'idée, c'est de pouvoir déclasser.
07:33Il y a Roubaix dans le nord, peut-être, Roubaix, et puis peut-être vers Toulon,
07:37mais encore, c'est en extérieur.
07:39Oui, c'est ça.
07:40Il y a très peu de vélodromes couverts.
07:43Il y a très peu de vélodromes où il y a une activité, finalement, baptême.
07:46Effectivement, il y a Roubaix qui fonctionne très, très bien.
07:48Il y a aussi d'autres vélodromes en Bretagne.
07:50Il y a l'Oudeac qui vient de se créer.
07:52Moi, mon idée, c'était de pouvoir amener directement un système, une activité, une expérience
07:58qui puisse donner envie à des gens, plus ou moins expérimentés,
08:02de venir un jour dans un vélodrome pour pouvoir soit regarder, soit pratiquer.
08:07Thomas Binet, décortiqué.
08:09Bon, alors, on a un marché.
08:11D'abord, on va regarder un petit peu ce sur quoi Benjamin est en train de s'attacher.
08:15On est sur un marché où, globalement, le marché des événements, des séminaires,
08:19donc événements entreprises, c'est environ plus de 4 milliards d'euros en France.
08:24Bon, donc, c'est un marché quand même qui est conséquent, pour commencer.
08:26Au niveau des tendances, c'est tout ce qui est RSE, je le disais il y a un instant,
08:31tout ce qui est immersif, bien-être, donc on est très cohérent encore jusque-là.
08:35Et au niveau des formats les plus populaires, ce que j'ai pu trouver, c'est tout ce qui est escape game,
08:40tous les jeux, les rallies, les ateliers, les séminaires.
08:43D'où le côté e-sport de Benjamin Hedlin ?
08:46Complètement, ça va dans le sens de ce marché.
08:50Et puis, la dynamique du marché, parce que c'est intéressant de savoir à quoi on doit s'attendre dans les mois et années à venir.
08:55Alors, c'est une croissance solide, ça, c'est intéressant.
08:58En revanche, il faut être conscient qu'il y a une offre abondante.
09:00Alors, pas forcément dans son domaine spécifique du e-sport à travers le vélo,
09:05mais il est vrai que les décideurs d'achat, comme on les appelle en entreprise aussi,
09:09ils sont sollicités de toutes parts, ils ont beaucoup de possibilités,
09:13certaines très originales aussi, il faut savoir l'avoir en tête.
09:16Et donc, du coup, il faut savoir qu'il se confrontera à cette concurrence qui n'est pas neutre.
09:21Et l'innovation, l'innovation, ça le concerne dans les deux sens, en plus et en moins,
09:25elle est constante et importante.
09:27Benjamin Hedlin, qu'est-ce que vous entendez par e-sport dans le concept que vous proposez ?
09:31C'est-à-dire que dix personnes d'un même service se retrouvent devant une console, c'est quoi ?
09:37Oui, c'est à peu près ça.
09:38On peut l'imaginer comme ça.
09:39En fait, on est sur des vrais vélos.
09:41Ça, c'est la particularité, mais c'est des vélos qui ne bougent pas.
09:44Le cyclisme sur piste, on a des virages qui sont inclinés à 44 degrés.
09:47Donc, vous imaginez un mur devant vous.
09:49Ça peut être assez dangereux.
09:51Il faut rouler au minimum à 30 km heure.
09:53Donc, ce n'est pas donné à tout le monde.
09:54Et là, finalement, vous êtes assis sur un vélo.
09:57Vous avez un écran devant vous avec un avatar hyper réaliste.
10:00Une piste devant vous, vous pédalez.
10:02Et en fonction des watts que vous développez,
10:03vous avez en fait votre avatar qui avance à une certaine vitesse.
10:06Et nous, on crée des compétitions.
10:08On peut créer des relais aussi.
10:09Ça dépend de ce qu'attend l'entreprise.
10:11Est-ce qu'on veut réactiver l'esprit compétitif des collaborateurs ?
10:16Est-ce qu'on veut créer plutôt un esprit d'équipe
10:20où on va se challenger, on va se taper dans la main
10:22pour passer des relais, faire le plus de kilomètres ou autre ?
10:24Voilà, c'est ça l'idée.
10:26Thomas Binet, de plus en plus d'entreprises proposent des salles de sport
10:30à l'intérieur même de leurs locaux.
10:33Et pour le coup, avec ce concept de Benjamin Edlin,
10:36ils peuvent accueillir aussi ces vélos magiques.
10:38Oui, alors effectivement, vous avez raison,
10:40il y a de plus en plus d'entreprises,
10:41d'une certaine taille, il faut quand même dire les choses honnêtement.
10:45Ou sinon, elles font des accords aussi avec des salles de sport,
10:47des entreprises un peu plus petites,
10:49à travers leur fameux comité d'entreprise.
10:51Bon, là, dans le cas de Benjamin Edlin,
10:54effectivement, ça se transporte dans l'entreprise
10:56avec la capacité d'organiser, justement, des séminaires
11:00où les collaborateurs vont pouvoir se challenger entre eux.
11:03Donc il y a un côté assez intéressant,
11:05assez novateur dans le domaine du partenariat avec une entreprise.
11:11Voilà le son du buzzer,
11:13celui qui annonce non pas le départ de la première course de Kérine.
11:16J'adore le Kérine, Benjamin.
11:18Oui, je vois ça.
11:19Oui, oui, oui, mais bon, celui qui annonce surtout la mi-temps
11:21de champion du sport au business.
11:23Dans un instant, Thomas Binet conseillera notre invité,
11:25Benjamin Edlin,
11:26ou quand un terréfiant briseur de pédales
11:28au luxe de bûcherons, terreur des pistes,
11:31veut mettre tout le monde de l'entreprise à vélo,
11:35c'est sur Sud Radio.
11:36A tout de suite.
11:38Sud Radio, le magazine des champions.
11:41Frédéric Brindel, Thomas Binet.
11:43Deuxième mi-temps de champion du sport au business,
11:47chaque samedi en début de soirée sur Sud Radio.
11:49L'ancien champion d'Europe de vitesse par équipe en cyclisme sur piste,
11:52devenu entraîneur national,
11:53cheville ouvrière du vélodrome olympique de Saint-Quentin-en-Yvelines,
11:57Benjamin Edlin,
11:58nous présente son projet entrepreneurial,
12:00dénommé « Roule comme un champion ».
12:02Rappelons les contours du concept et les objectifs de cette entreprise, Thomas Binet.
12:08Oui Frédéric, « Roule comme un champion » est un concept innovant
12:12qui offre une expérience unique en matière d'e-sport,
12:14la simulation site liste, ce dont sa propre expression.
12:17Alors il apporte une solution originale pour les entreprises
12:20d'une taille de 50 à 350 collaborateurs
12:22qui cherchent à organiser des séminaires, des team building,
12:25ou simplement à encourager et challenger leurs employés à faire du sport.
12:29Benjamin Edlin, je le rappelais,
12:30vous êtes donc directeur des opérations et des événements
12:33au vélodrome de Saint-Quentin-en-Yvelines,
12:35là où ont eu lieu les Jeux de Paris 2024.
12:39À côté de ce projet d'entrepreneur,
12:41finalement vous couplez les deux activités,
12:43c'est très complémentaire ?
12:45Oui, c'est assez complémentaire
12:48parce que finalement je travaille au vélodrome.
12:50Donc c'est une passerelle assez logique.
12:52Il faut savoir que « Roule comme un champion »,
12:54je le faisais avant d'être directeur des opérations
12:56parce que j'ai toujours voulu promouvoir mon sport
12:59et notamment le métier que je fais aujourd'hui,
13:01ça va dans la lignée de tout ça.
13:05Mais c'est vrai qu'il faut jongler entre les deux.
13:09Ce ne sont pas du tout les mêmes activités que je fais vraiment au quotidien,
13:11même si c'est dans le même espace.
13:13Il y en a une, c'est plutôt l'activité vraiment professionnelle pure et dure
13:18sur les événements et les opérations.
13:20Et l'autre, c'est plus une partie pour moi,
13:22presque une récréation parce que c'est ce que je sais faire le mieux finalement du vélo.
13:26Eh bien, on va vous optimiser tout ça.
13:28Alors, vous aviez été entraîneur de l'équipe de France de cyclisme sur piste.
13:32Nous, on vous laisse avec notre coach Thomas Binet.
13:35Attention Thomas Binet, coach d'un coach, ce n'est pas simple.
13:40Donc, Benjamin a créé un concept séduisant.
13:43Le problème, c'est que beaucoup de projets révolutionnaires et fédérateurs
13:46imaginés par des sportifs qui sont d'ailleurs passés dans Champion du sport au business
13:51qui proposent aux différents comités d'entreprise existent.
13:55Benjamin doit s'attendre à une concurrence féroce.
13:57Alors, il y a deux types de concurrence.
13:59Dans son cas, ceux qui font des séminaires sportifs, etc.
14:02Et puis, le côté conférencier.
14:04Le côté conférencier, vous l'avez évoqué à l'instant, effectivement, on en a reçu ici.
14:07Il en existe plein.
14:09Et il est assez naturel pour un certain nombre de sportifs
14:11de vouloir se reconvertir dans l'aspect conférencier.
14:14Donc, oui, pour répondre à notre question,
14:16concrètement, il y a une concurrence, elle est assez importante.
14:18Benjamin, on n'a pas parlé d'une partie de votre carrière
14:22parce qu'il y a eu la fin de votre activité de champion.
14:25Vous êtes devenu entraîneur.
14:27Mais aussi, vous avez fait pas mal de boulot, un peu à caractère commercial.
14:34Oui, oui, oui.
14:35C'est vrai que moi, j'ai touché à beaucoup, beaucoup de choses.
14:38Aujourd'hui, j'ai trouvé ma voie.
14:40Mais c'est vrai qu'avant ça, j'ai été coach.
14:43J'ai fait de la promotion.
14:45J'ai fait conférencier.
14:46J'ai vendu des produits.
14:48J'ai fait beaucoup de choses, oui, effectivement.
14:50Qu'est-ce que vous me venderiez, là, par exemple ?
14:52Un aspirateur ?
14:54Oui, je peux vous vendre tout ce que vous voulez, clairement.
14:59Ça tombe bien.
15:00Oui.
15:00On va en parler.
15:01Mais justement, Thomas Binet, on l'a compris,
15:03Benjamin est quelqu'un de brillant, très bon orateur, un communicant.
15:07Et puis, il sait ce que c'est le business.
15:08Ça aussi, c'est un gros atout.
15:10C'est un gros atout.
15:11Et bien, justement, s'il sait vendre, il va falloir vendre.
15:13Parce que ce n'est pas le tout d'avoir, vous savez, une bonne idée.
15:16C'est 10% et la mise en pratique, c'est 90%.
15:18Il faut quand même abandonner les choses aussi.
15:20Donc, on est dans une situation où il a un concept original.
15:23On l'a évoqué.
15:24Tout le monde peut le reconnaître.
15:25Maintenant, il faut aller chercher le client.
15:27Il va falloir développer.
15:28Donc, pour aller chercher le client, je l'ai évoqué dans la recontextualisation tout à l'heure,
15:33c'est des entreprises à peu près de 50 à 350 collaborateurs.
15:36Parce qu'il faut une certaine taille.
15:37Il faut l'avoir en tête.
15:38Les petites entreprises sont...
15:39Alors, ce n'est pas impossible, Benjamin va nous le dire,
15:41mais ce n'est pas forcément intéressant pour elles
15:45parce que c'est quand même un dispositif.
15:46Il faut déplacer les vélos, il faut venir à l'entreprise,
15:48il faut avoir de la place aussi.
15:49Donc, vous voyez, ça implique quand même une certaine taille.
15:51Et pourquoi pas pour les plus de 300 ?
15:53Parce qu'il est limité, sauf erreur de ma part,
15:55Benjamin va me le confirmer, je crois,
15:56limité par un nombre de vélos qu'il a actuellement
15:58qui l'empêcherait de pouvoir mettre plus de collaborateurs dessus
16:02dans un temps déterminé.
16:03C'est bien ça, Benjamin ?
16:04Question, allons-y.
16:06Oui, c'est ça.
16:06En fait, clairement, on pourrait imaginer avoir 1 000 personnes,
16:10même 2 000.
16:12La problématique, c'est qu'il faut avoir assez de vélos
16:15pour pouvoir passer tout le monde.
16:16On est quand même tenu par le temps.
16:18En général, dans ces événements-là,
16:20ça ne dure pas toute une journée.
16:21C'est plutôt des activités qui sont sur 3 à 4 heures.
16:25Bon, voilà.
16:26En réalité, on peut passer à peu près 300, 400 personnes
16:31en 4, 5 heures grand maximum.
16:34Donc, voilà, on est tenu un petit peu par ça.
16:35Bon, alors, le roi de la pub que vous avez été, Thomas Binet,
16:38que vous êtes toujours parce qu'on ne perd pas une couronne comme ça.
16:42Conseil, alors ?
16:43Alors, bon, déjà, il faut identifier les bons prospects.
16:45Donc, les entreprises, on l'a évoqué, on revient dessus rapidement,
16:47entre 50 et 350 collaborateurs.
16:51Alors, idéalement, ça serait mieux en région urbaine
16:53pour des questions de logistique, beaucoup plus simples.
16:55Les secteurs à faute culture, de bien-être ou de performance,
16:59je vais vous les donner.
17:00Elles sont identifiées.
17:01C'est tout ce qui est tech, tout ce qui est start-up.
17:03Ils aiment bien ça.
17:04Donc, avec une moyenne d'âge assez jeune,
17:06parce qu'ils sont tout à fait dans tout ce qui est mobilité douce, etc.
17:11Les cabinets de conseil, les agences de communication,
17:13tout ce qui est l'industrie sensible à RSE,
17:15tout ce qui est pharma, agro, finance, etc.
17:17Voilà, c'est les secteurs.
17:19Ça ne veut pas dire que les autres ne peuvent pas être intéressés,
17:20mais il y a un cœur de cible.
17:21Je viens de vous les évoquer.
17:22Benjamin Edlin, comment avez-vous commencé à communiquer ?
17:25Alors, il y a quelques vidéos sur vous qui sont très bien faites.
17:29On voit votre talent, justement, de communicant.
17:32Est-ce qu'il y a déjà un projet de développement à travers,
17:35je ne sais pas, les réseaux sociaux, je ne sais quoi ?
17:38Alors, oui, il y a des projets.
17:42Clairement, je suis bon en direct,
17:46quand je parle avec les gens,
17:47quand j'ai un bon relationnel, là, c'est facile.
17:49Par contre, clairement, j'ai une grosse épine dans le pied
17:53parce que les réseaux sociaux et tout ça,
17:55je ne suis pas un grand, grand fan.
17:57Je ne suis pas un grand fan.
17:58Et pourtant, pour faire connaître,
18:00faire savoir un petit peu son activité,
18:04c'est hyper important.
18:05Donc ça, c'est le plus gros point que j'ai à travailler,
18:09moi, finalement, je pense.
18:11Et ensuite, oui, il y a des projets qui sont en route,
18:15notamment pour promouvoir mon activité.
18:17Donc c'est vrai que j'envoie des sortes de flyers
18:21ou des plaquettes aux entreprises.
18:23Et puis après, je fais mon réseau,
18:25je fais mon réseau, moi, au quotidien.
18:27Bon, ça tombe bien.
18:27Il y a quelqu'un qui va vous dire des choses.
18:29Oui, parce que sur le sujet, effectivement,
18:30c'est devenu, malheureusement pour certains,
18:33et notamment pour vous, Benjamin,
18:34incontournable d'être sur les réseaux sociaux.
18:36Alors, on va rentrer un peu dans le détail.
18:39Je vous ai évoqué les secteurs d'activité.
18:41Il faut cibler dans ces entreprises
18:43tout ce qui est responsable RH,
18:45tout ce qui est directeur de la communication interne,
18:46tout ce qui est responsable RSE, qualité de la vie au travail.
18:50Et puis, effectivement, il faut aller sur les réseaux sociaux professionnels,
18:54donc les fameux B2B de professionnels professionnels.
18:56Alors, le plus connu, on l'a tous en tête, c'est LinkedIn.
19:00Effectivement, il faut aller dessus, il faut investir,
19:02il faut prospecter grâce à ça, mais ce n'est pas le seul.
19:05Vous pouvez également chercher à vous faire référencer.
19:07Il y a des plateformes qui existent comme
19:09Hello Workplace, My Happy Job, Welcome to the Jungle.
19:14Ce sont des plateformes.
19:16Il y en a plein d'autres.
19:16J'en ai cité trois comme ça par hasard.
19:19Pas totalement par hasard au passage,
19:21parce que Welcome to the Jungle, par exemple,
19:22est très présent sur les réseaux sociaux auprès des jeunes.
19:27Voilà.
19:27Donc, à partir de là, il faut faire du contenu, évidemment.
19:30Donc, faire des vidéos courtes.
19:32Il doit se faire aider, Benjamin ?
19:33Est-ce qu'il dit que ce n'est pas son truc ?
19:34Un petit community manager embauché ou je ne sais quoi ?
19:38Alors, oui, je pense qu'il faut créer aussi des partenariats.
19:41Il y a des écoles qui peuvent vous aider dans ce domaine-là.
19:43Parce qu'on est au début de l'aventure.
19:45On n'a pas forcément beaucoup de budget.
19:46Il faut toujours faire système D, débrouillardise là-dessus.
19:49Il ne faut pas investir trop d'argent,
19:51mais il faut l'investir intelligemment.
19:53Donc, oui, des vidéos courtes faites avec d'autres,
19:55de manière à lui créer du contenu,
19:57des témoignages d'entreprises clientes.
19:59Et puis, les statistiques, par exemple,
20:01vous pouvez avoir des petits bonus statistiques
20:02sur les bienfaits du sport en entreprise,
20:04de manière à donner et lever les dernières inhibitions sur le sujet.
20:07Peut-être qu'il faut faire des webinaires découvertes gratuits,
20:10de manière à montrer un peu ce que ça représente.
20:13Et puis, n'oublions pas,
20:14ça c'est un point aussi important que je voulais vous donner, Benjamin.
20:17Il y a ceux qui peuvent vous acheter des prestations.
20:19Et il y a les préconisateurs.
20:20Et ils peuvent être les deux.
20:21Par exemple, les agences de communication.
20:22Frédéric en parlait il y a un instant.
20:24Peuvent vous acheter des prestations.
20:25Mais ils ont elles-mêmes des clients.
20:27Et c'est pas mal aussi de promouvoir votre solution auprès d'eux.
20:29Donc, tout ce qui est agences événementielles spécialisées,
20:32en sport, en bien-être,
20:34les assureurs santé, entreprises ou mutuelles,
20:36Harmonie, Malakoff par exemple, pour ne pas les citer,
20:38des clubs d'entrepreneurs, la chambre de commerce,
20:40le MEDEF, le réseau entreprendre,
20:42tous ces gens-là sont des cibles et des préconisateurs éventuels.
20:46Bon, et en plus, vous pouvez les emmener, on est d'accord,
20:48à la piste de Saint-Quentin en Yvelines,
20:50avec ce fameux baptême qui est génial.
20:52Parce qu'il y a le « i » mais il y a le vrai.
20:54Oui, carrément, on peut amener partout.
20:58En fait, c'est vrai que le « i » n'a rien à voir avec le vrai.
21:02Dans l'expérience, en haut des virages à 8 mètres,
21:05c'est quelque chose.
21:06Là, sur les vélos, on n'est pas à 8 mètres.
21:07On est au sol.
21:08Il y a possibilité de recréer un système ?
21:11Parce que, bon, je disais, sur la piste,
21:14on le rappelle, c'est ce qu'on appelle un pignon fixe.
21:15Donc, vous êtes obligé de pédaler.
21:17Sinon, si vous êtes au balustrade, vous glissez.
21:19Et donc, pas de frein,
21:19parce que si vous freinez, vous glissez aussi.
21:21Il y a possibilité de retracer ça ?
21:24Vous êtes complètement sur des vélos
21:25qui ressemblent à un vélo de piste.
21:27C'est-à-dire, on ne s'arrête pas de pédaler sur les vélos
21:32qui se rapprochent de la réalité.
21:33La seule chose, c'est qu'on ne peut pas déplacer
21:36la piste de 250 mètres.
21:37C'est tout.
21:39Bon, Thomas, le concept est génial.
21:41Oui, le concept est génial.
21:42Et puis, maintenant, je pense qu'il faut mettre en place
21:44une vraie véritable stratégie,
21:46se donner quelques moyens.
21:47Alors, évidemment, d'abord, des moyens humains.
21:49Je pense que ça, c'est le plus important.
21:50Un peu économique, parce que rien n'est totalement gratuit.
21:53Et puis, après, s'y tenir.
21:55Parce qu'en fait, c'est...
21:56Pardon, mais on peut le dire, vous êtes un site liste,
21:58c'est dans l'endurance aussi.
21:59Ce n'est pas que dans la vitesse qu'il faut voir l'entrepreneuriat.
22:02Une dernière question, Benjamin,
22:04avant les préconisations finales.
22:07Vous avez remarqué cette passion
22:09qu'ont les jeunes pour le vélo.
22:11Et alors, nous, à notre époque,
22:13on était des anciens coureurs cyclistes
22:15qui nous passionnions dans les rédactions.
22:17Aujourd'hui, ce sont des jeunes qui ont découvert
22:19via les jeux vidéo.
22:20C'est très fort le lien du vélo avec la vidéo.
22:24Oui, oui, de manière générale même.
22:27De toute façon, c'est vrai que le sport
22:28le sport a vu une dynamique en expansion,
22:33moi, à mon avis, depuis le Covid aussi,
22:36où les gens ont envie de sortir.
22:38Il y a eu des ventes de vélos extraordinaires
22:40après avoir été confinés.
22:42Les gens ont eu envie de sortir.
22:44Ils ont découvert des passions.
22:45Nous, ici, au Vélodrome,
22:46on a eu une activité sur les baptêmes
22:48qui est extraordinaire.
22:49On a vraiment beaucoup de monde.
22:50Et c'est sûr, les gens se sont intéressés
22:56à ces pratiques du cyclisme.
22:58Et en plus, avec les activités,
23:00avec le e-sport,
23:02on a réussi à faire venir des jeunes
23:04qui étaient derrière un écran,
23:06assis, à jouer avec une manette.
23:08Maintenant, on arrive à les faire pédaler
23:10et derrière un écran.
23:11Et ça, c'est encore mieux.
23:12Et quelle victoire !
23:13Le sport de France des Rots.
23:14Quelle victoire !
23:15Allez, le son de la photo finit.
23:17Benjamin Edlin, multimédaillé
23:19dans les compétitions internationales
23:21de cyclisme sur piste,
23:22a développé toutes les compétences
23:24pour encadrer la pratique du vélo.
23:25Du coup, il propose aux entreprises,
23:27à travers son rôle comme un champion,
23:30un concept pour mettre
23:31tous les employés en selle.
23:32Thomas Binet nous rappelle
23:33ses principales préconisations.
23:36Alors, bien définir ses cibles,
23:37premièrement, ça c'est important.
23:39Se faire des bases de données,
23:40justement, de cet ensemble de décideurs.
23:44Ensuite, investir le digital,
23:45parce que c'est le moyen
23:46de faire savoir ses savoir-faire,
23:48bien connu, ici, maintenant.
23:50Et puis, compléter
23:52par des partenariats nécessaires
23:54pour soulager peut-être aussi
23:56ses investissements
23:57et aussi avoir des relais.
23:59Merci d'être passé par notre émission
24:01champion du sport au business.
24:02Benjamin Edlin, bravo pour votre
24:04roule comme un champion
24:05et rendez-vous en haut des balustrades
24:07sur la piste de Saint-Quentin.
24:08Vous apprendrez à plonger
24:09en sortie de virage à Thomas Binet.
24:11Il va aimer.
24:12On est d'accord.
24:12Rendez-vous quand même
24:15la semaine prochaine
24:16avec un peu de chance,
24:17cher Thomas Binet.
24:17Je serai là, je serai là, bien sûr.
24:19Remerciement Elvin de Fazio
24:21pour notre rédaction du digital,
24:24notre réalisateur incontournable,
24:26Anthony Urvoix.
24:27Et tout de suite,
24:27il y a du rugby ce soir.
24:29C'est la grande soirée.
24:31Allez, à plus.
24:31Sous-titrage Société Radio-Canada
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