00:007h16, lundi 23 juin, en direct à la radio, à la télé, c'est l'écho d'ici, le rendez-vous de l'économie de votre région.
00:07On va emmener notre voiture dans le garage de votre invité à Castres, Clémence.
00:12Oui, bonjour Hugo Hayek, merci d'être là ce matin.
00:14Vous avez 37 ans, vous avez ouvert début mars votre troisième centre Midas à Castres, donc on va y revenir.
00:19Mais avant, est-ce que vous pouvez nous expliquer d'où elle vient, votre passion pour l'automobile et la mécanique ?
00:24Elle vient de mon enfance parce que j'ai grandi avec des voitures de course,
00:27et les bruits des voitures autour de moi, tous les week-ends et les vacances scolaires.
00:31Vous alliez sur des courses avec...
00:32Non, dans un garage qui les préparait, et du coup, c'est inné quoi, c'est en moi, c'est comme ça.
00:38Ça a toujours été comme ça, et donc vous ouvrez votre troisième centre à Castres,
00:43après en avoir ouvert à Toulouse en 2021, à Saint-Jaurie en 2024.
00:47Ça veut dire que les deux de la région toulousaine cartonnent ?
00:50Cartonnent, non, c'est un grand mot, c'est une vraie création, donc on part de zéro.
00:53Mais j'ai beaucoup travaillé, bien travaillé en amont, donc c'est comme ça qu'on s'est permis de faire Castres.
00:59Castres, pour vous, c'était un objectif. Pourquoi Castres en particulier ?
01:02Je voulais toujours voulu être à Castres, parce que c'est une ville très dynamique à laquelle je suis attaché,
01:06et on se devait d'y être avec Midas, c'était obligé.
01:10Aujourd'hui, vous avez ouvert en mars, vous attendez combien de passages d'ici, je ne sais pas, un an ?
01:17C'est quoi votre objectif ?
01:18Alors, je ne me suis pas vraiment fixé d'objectif dans ce sens-là. Là, pour l'instant, on est quatre salariés sur place.
01:24Si l'équipe grandit, ce sera une réussite, voilà. C'est ce que je fixe.
01:28En tout, entre vos trois centres, vous avez combien de salariés ?
01:30En tout, là, on est 13 actuellement.
01:3113, dont vous. Est-ce que vous continuez à faire de la mécanique, à aller sous le capot, ou bien vous faites essentiellement du management ?
01:40De moins en moins, je fais de la mécanique, malheureusement. Mais j'essaie de passer du temps avec les gars au garage, justement, pour leur montrer des fois comment ça fonctionne.
01:48Je prends beaucoup de stagiaires pour la montrer, etc. Donc, non, ça m'arrive encore. Ça m'arrive, ça va.
01:53Vous allez recruter peut-être pour ce centre de Castres ?
01:57De Castres, oui. On cherche encore une personne, c'est vrai. Et c'est sur tous côtés toulousains que je cherche trois mécaniciens, ça serait bien.
02:03Trois mécaniciens, et on mettra les infos sur l'appli ici, avec des gens qui doivent être qualifiés, ou vous pouvez former complètement ?
02:11Non, je peux les former aussi, il n'y a pas de souci. Soit ils ont le diplôme, soit ils ont un peu d'expérience, et puis ils pourraient passer son diplôme en VE par la suite, ou des choses comme ça.
02:20Ça existe de nos jours.
02:23Pourquoi est-ce que vous avez choisi une franchise, entre autres Midas ? Pourquoi est-ce que vous n'avez pas monté votre centre, votre garage tout seul, finalement ?
02:30Parce que j'étais déjà salarié chez eux depuis 2015, et post-Covid, je voulais me lancer un nouveau défi, et j'ai fait une proposition de racheter celui où je travaillais, qui a été accepté par Midas.
02:41Ils m'ont bien accompagné, ils m'ont aidé, etc.
02:43Après, vous devez leur reverser une franchise, comment ça se passe ?
02:47Oui, effectivement, il y a un système de redevance sur le chiffre d'affaires mensuel, mais ça c'est comme dans toutes les franchises.
02:54Qu'est-ce qui s'est passé pour vous pendant le Covid ? On a bien compris cette passion que vous avez pour l'automobile.
02:59Mais pourquoi, qu'est-ce qui s'est passé pour vous pendant le Covid, pour se dire, je vais y aller, c'est un gros défi quand même ?
03:03Besoin d'indépendance, d'autonomie peut-être. Je voulais passer à autre chose, et continuer à grandir encore.
03:08Et vous ne regrettez pas ce choix aujourd'hui ?
03:09Non, pas du tout.
03:12Un troisième centre, un quatrième peut-être, ou vous allez vous arrêter là ?
03:15Non, on va stabiliser pendant un an ou deux quand même. Je me suis bien lâché.
03:19Vous nous disiez, en vous demandant, mais crois-ce que vous aviez fait la fête de la musique ?
03:22Vous avez dit, non, j'étais au garage samedi soir. Vous avez des temps pour vous reposer quand même ?
03:26Comment ça se passe ? C'est quoi votre quotidien aujourd'hui, Hugo Hayek ?
03:29Alors, pour le coup, mon quotidien, c'est que je commence en général entre 7h et 8h dans les garages, souvent en administratif.
03:36La journée, j'essaie de la passer avec des collaborateurs parce que sinon je ne les vois plus.
03:40Et en général, le soir, on continue avec un peu de compta, etc. Les achats, vérifier tout ça.
03:44Et vous avez combien à la fin du mois pour vous payer ? Vous rigolez ?
03:49Je me paye 1 500 euros par mois.
03:511 500 euros par mois ?
03:52Je n'ai pas beaucoup de besoin et c'est ce qui permet de grossir les sociétés rapidement.
03:57Et de payer aussi ses collaborateurs ?
03:59Oui, bien sûr, ses collaborateurs.
04:00Vous les rémunérez ? On commence à combien quand on commence chez vous ?
04:03On commence en général un peu plus que le SMIC, une centaine d'euros de plus que le SMIC,
04:07pour ne pas être au palier minimal, c'est un peu embêtant de le dire.
04:12Et après, ça peut aller jusqu'à 2 000 euros, 2 500 euros.
04:16Ça dépend du profit, de l'expérience du quotidien.
04:17Donc beaucoup gagnent plus que vous ?
04:19Oui, tout le monde gagne plus que moi.
04:21Merci beaucoup, Hugo Hayek.
04:22Vous ouvrez un garage automide à Sacastre, ouvert tous les jours, sauf le dimanche, je crois,
04:25entre 8h et 18h30, sauf le samedi, ça ferme à 17h.
04:29Et vous recherchez toujours deux ou trois mécaniciens.
