- 21/06/2025
Les best sont à Budapest, en version collective. C’était aujourd’hui les meilleures nations de judo qui s’affrontaient en équipe mixte, la bonne idée de l’olympiade de Tokyo, avec les trois garçons et les trois filles, le risque de match nul et la fameuse roulette à la fin pour les départager. Dans les meilleures nations, il y a la France évidemment, le pays qui a emporté les deux titres olympiques depuis la première de Tokyo, et qui s’est toujours classé sur le podium mondial, le plus souvent en finale derrière le Japon, comme c’est le cas depuis 2018, à partir de la deuxième édition. Sur cette édition 2025, la France voulait collectivement cautériser des championnats d’Europe par équipes ratés, et une performance individuelle en demi-teinte. Il était question de regroupement, de dynamique collective. Mais qu’en a-t-il été réellement ? Découvrez-le en écoutant ce huitième et ultime épisode de notre série de podcasts « les best sont à Budapest », consacrée à ces championnats du monde 2025.
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00:00Les bests sont à Budapest en version collective. C'était aujourd'hui les meilleures nations de
00:10judo qui s'affrontaient en équipes mixtes, la bonne idée de l'Olympiade de Tokyo avec les
00:14trois garçons et les trois filles, le risque de match nul et la fameuse roulette à la fin
00:19pour les départager. Dans les meilleures nations, il y a la France évidemment, le pays qui a emporté
00:23les deux titres olympiques depuis la première de Tokyo et qui s'est toujours classé sur le
00:27podium mondial, le plus souvent en finale derrière le Japon comme c'est le cas depuis 2018 à partir
00:33de la deuxième édition. Sur cette édition 2025, la France voulait collectivement cautériser des
00:38championnats d'Europe par équipes ratées et une performance individuelle en demi-teinte. Il était
00:43question de regroupement, de dynamique collective et il en fallait d'emblée car c'était la Russie
00:48qui se dressait comme premier obstacle, la Russie aux trois titres masculins, deuxième nation au
00:53classement après la semaine des individuels. On le craignait ce premier tour comme un symbole de la
00:57montée en puissance des autres nations dans cet exercice du par équipe mixte qui nous représente
01:01si bien et nous attend souris. Tout le monde avait tenté d'anticiper sur le papier ce qui pouvait se
01:06passer et avec un début par les moins de 70 kg, la catégorie où la Russie présentait sa féminine
01:11la plus forte, Madina Taïmazova, on convenait que si les choses tournaient mal cela pouvait aller
01:16très vite. Heureusement, des forces vives avaient été sollicitées pour renforcer le groupe avec notamment
01:22la présence rassurante de la vice-championne du monde 2024, Marie-Ève Gaillet dans cette
01:26catégorie d'ouverture. Il ne fallait rien céder d'entrée car Taïmazova, consciente de sa
01:31responsabilité pour l'équipe, donnait tout ce qu'elle avait après une performance individuelle
01:36modeste. Pas au pic de sa forme mais terriblement déterminée à arracher ce combat. Elle était active
01:42mais un peu brouillonne. Les pénalités s'accumulaient de part et d'autre. Marie-Ève était elle aussi déterminée
01:48et c'est sur un dernier Uchimata de sa part que l'arbitre décidait de sortir la Russe.
01:52Premier point précieux pour le groupe France. Maxime Gaël Ngaia Pambu enchaînait avec
01:58Égor Malkin comme adversaire, un 30e mondial de 21 ans, vice-champion du monde junior en 2024 que
02:05la Russie fait mijoter en attendant sa pleine carburation. Un adversaire frais et jeune, ce qui
02:11était difficile à gérer pour notre médaille olympique un peu essoufflée et il finissait par
02:15concéder un petit yuko plat ventre sur Osotogari à une minute dans le golden score.
02:20Égalité. Romane Nikko était la suivante à monter sur le tapis et elle devait logiquement
02:26nous éclairer tout cela même contre la grande blonde russe de 24 ans Elis Startseva, la nouvelle
02:32arme des féminines russes, une fille grande et puissante avec de très belles qualités techniques
02:36qui accumulent les podiums depuis deux ans. Face à Nikko, elle a toujours perdu cependant. Mais il y a un début à tout.
02:44Elle parvenait à empêcher la Française de l'envahir et en quelques secondes, sur un très joli coup,
02:49Chigari attrapait en finesse le pied avancé et poussait Romane sur le dos où elle l'immobilisait.
02:54La Russie prenait l'avantage et ce n'était pas fini car Tyeman Diaby devait assumer le choc suivant
03:00en lourd contre Valery Andowitski, vice-champion d'Europe cette année et sans doute l'un des adversaires
03:06les plus durs que son compatriote champion du monde Inaltasoyev ait eu à affronter cette année.
03:12Un colosse de 25 ans dans le top 10 mondial. Notre costaud à nous faisait plutôt bonne figure,
03:18mais se faisait jeter sur la tête sur un rapide seo inagi à genoux, en bout de manche et concédait un
03:24Wazari décisif. Mené déjà par 3-1, nous étions dos au mur et tout reposait d'abord sur la récente
03:30médaille mondiale Sarah Léoni-Sizik et sa cheville bandée dans un remake de son 16e de finale difficile
03:36contre Irina Zueva, un combat qui avait duré plus de 10 minutes. Plus spontanée et plus mobile que dans
03:42son parcours en individuel, la championne française déclenchait une belle séquence à mi-combat qu'elle
03:47semblait vouloir conclure en jujigetame, mais elle relâchait en grimaçant et il devenait clair qu'elle
03:52avait réveillé une méchante douleur à sa cheville. Elle revenait vers son coin en boîte en bas sous les
03:57regards concernés de tout le clan français. Mais bien qu'elle semblait souffrir, elle parvenait à aligner de
04:02nouvelles séquences fortes et à 30 secondes de la fin, enchaînait un Uchimata et un Hachiguruma qui
04:08lui valaient Wazari. 3-2 pour la Russie toujours, mais la France tenait encore. Johan Benjamin Gaba
04:13pouvait-il continuer à faire dans la perfection et tenir la France à bout de bras ? Franchement,
04:17on pourrait en douter tant le premier impact de son adversaire Karen Galstian, un gaucher aux bras
04:22pesants bien relancé par l'encadrement russe depuis mars dernier et déjà dans le top 20, semblait
04:27l'enfoncer dans le sol. Mais Gaba est désormais d'un autre calibre. Il le déstabilisait par des
04:32Isaguruma et trouvait l'ouverture pour son fantastique Osotogari départ plongée. Il
04:38finissait le combat en jouant avec son adversaire totalement déstabilisé. Une belle démo du héros
04:43et le retour à 3 partout. Bonjour à la roulette, russe en l'occurrence. Choix intéressant du hasard,
04:49il désignait les moins de 90 kg. Le jeune russe Igor Malkin contre Maxime Gaël Ngaïap en bout. Une
04:55défaite française, mais un intéressant rematch. Le fougueux français s'offrait une seconde chance,
05:00comme on les aime. Dans les premières secondes, il lançait un intense hochigari et marquait
05:04wasari, poussant au passage la Russie dehors et la France en quart. La grande aventure pouvait
05:10commencer, devait commencer, après un départ si serré mais si probant. La France rencontrait
05:15cependant une autre grosse équipe au tour suivant, la formidable Corée du Sud, l'une des plus équilibrées
05:20dans ses forces. Maxime Gaël Ngaïap en bout, lancer les débats contre Jong Hoon Kim, un Coréen redoutable,
05:27vainqueur en ce début d'année du tournoi de Paris, où il avait dominé les Français,
05:31dont notre médaillé olympique. Maxime Gaël attrapait un yuko sur un joli kochigari,
05:36mais se faisait dérouler sur un serouinage à genoux très précis. Julia Tolofois, qui
05:41remplaçait Romandico en plus de 70 kg, manœuvrait bien la jeune Lee Yeonji pour la faire pénaliser
05:47par trois fois. Et c'est le vif mais inexpérimenté Angel Gustin en plus de 90 kg qui s'avançait
05:53ensuite contre Sung Yeob Lee, finaliste au Grand Chelem de Paris contre le russe Tassoyev
05:58et champion d'Asie. Un morceau indigeste pour notre champion de France, qui non seulement
06:03concédait le combat et le point d'avantage pour la Corée du Sud, mais prenait aussi
06:07un gros choc sur la tête qu'il envoyait à l'hôpital pour examen qui allait s'avérer
06:11heureusement rassurant. Il fallait rompre le cycle et revenir à égalité avec les moins
06:15de 57 kg et c'était la responsabilité de Feiza Mogdar, pressentie depuis longtemps
06:20dans ce rôle de renfort sur cette catégorie forte pour la France. Mais elle avait en face
06:25d'elle la championne du monde et vice-championne olympique 2024, Mi Mi-Hu, on pouvait difficilement
06:30faire pire. Qui plus est, une combattante au même profil qu'elle qui enchaînait les
06:33Seoi Nagui. Et c'est sur un mouvement d'épaule inversé que la Coréenne attrapait un yuko tiré
06:38par les cheveux, le retour du yuko fantôme. Cette marque, la Coréenne la tenait jusqu'au
06:43bout et la France était à nouveau menée par 3-1. Un boulot pour notre Zorro national,
06:48l'homme à qui tout semble possible, Johan Benjamin Gabba. Il montait sur le tapis plein
06:52d'assurance et il lui fallait moins de deux minutes pour prendre la mesure de Dong Yun
06:57Bae, 23 ans, avant de le clouer au sol. La voie était tracée pour Marie-Ève Gaillet
07:02face à la modeste Yer Angli, sortie des juniors en 2023, laquelle se battait bien mais finissait
07:08par prendre la clé au Golden Score. Et la France était encore revenue à égalité, roulette
07:13à suivre, avec un coup de pouce du destin. Mais le destin était aux abonnés absents
07:18ou s'amusait cruellement à nous signaler notre fragilité là où il y a peu se trouvait
07:23notre plus grande force. La roulette s'arrêtait sur les plus de 90 kg comme au jeu, la catégorie
07:29où notre représentant cette fois, Angel Gustand, avait dû quitter ses coéquipiers sur une
07:34civière. Consternation pour une équipe de France soudain figée qui ne s'attendait pas
07:38à un tel mauvais sort, une fin si abrupte. Les poings serrés et les sourires du côté
07:42du matin calme dont le relatif sommeil de ces dernières années chez les féminines a
07:47pris fin depuis deux ans, ce qui se traduit immédiatement en performances collectives.
07:51A ce jeu des équipes, la moindre faiblesse peut se payer par une glissade. D'autant
07:56que toutes les nations ont commencé à prendre le projet du mixte au sérieux et se sont appliquées
08:01à se renforcer ces dernières années. Même la relative désinvolture parfois affichée
08:05par le Japon, qui paye aussi le prix paradoxal de ses performances individuelles, est immédiatement
08:11comptabilisée en combat perdu. Au même niveau, contre l'Ouzbékistan, le Japon était mené
08:152-0. Deux défaites pour ses vice-champions du monde, Gokitajima et Mao Arai, avant de
08:22rétablir la situation et de passer en demi-finale.
08:25La France était donc en repêchage contre le Brésil mais le moteur était manifestement
08:28cassé. Julia Tolofua était dominée en plus de 70 kg par la championne olympique
08:33Souza, qui lui plaçait un très fort Osotogari en moins de 2 minutes. Et Tcheman Diaby était
08:39surclassé en vitesse et en précision technique par le numéro 3 mondial en moins de 100 kg,
08:44Leonardo Goncalves, finaliste au Grand Chelem de Paris et champion panaméricain. Il lui
08:49plaçait un Hachiguruma et deux magnifiques Jujigatame sur lesquels le français tapait
08:54deux fois. Mais la première, fulgurante, avait été pénalisée d'un Shido pour amener
08:59au sol illicite. Choqué par cette action forte, le jeune français n'avait pas remarqué
09:02qu'il était sauvé par l'arbitrage et c'est son adversaire qui dut lui faire signe de
09:06continuer à combattre. Décidément, que du beau monde pour Feyza Mokdar en moins de
09:1057 kg, qui avait la responsabilité cette fois d'arrêter l'hémorragie face à
09:13Shirley Nassimento, nouvelle venue sur le podium mondial quelques jours plus tôt. Active mais
09:19pas assez tranchante, elle ne parvenait pas à la déstabiliser et à deux pénalités
09:23partout, prenait la troisième comme Amandine Bouchard et Melchia Oshkorn quelques jours plus tôt pour un
09:28contact à la jambe anodin sur une attaque adverse. Là encore, il n'y a aucune intention
09:33de contre-attaque, pas même de défense. Le contact naturel se fait au sol et il ne dépasse
09:37en plus pas le bas de la jupe dont on nous avait assuré qu'elle faisait partie désormais
09:41des zones reconquises. Comme suggéraient les jours précédents, ce serait une bonne
09:46chose d'en faire un dossier à présenter pour demande d'explication à la commission
09:50d'arbitrage internationale. Quoi qu'il en soit, la France était menée 3-0 à un combat
09:56de l'élimination. Mais s'il n'en restait qu'un, ce serait lui, Johan Benjamin Gabba,
10:01parfaitement à l'aise dans ce rôle du sauveur, du leader, sur le tapis et dans l'état
10:05d'esprit qui lui va comme un gant. Sous nos yeux privilégiés, nous voyons s'inventer
10:10le grand patron de ce groupe France qui se construit. Lui qui, cinquième seulement, avait raté
10:15le podium des championnats du monde junior 2021, atteint par ses copains des forces spéciales
10:20de l'époque, la team officieuse qui les réunissait, les Romains Valadier Picard, Maxime
10:25Gobert, Maxime Gaël et Ngaillap en bout. Que de chemin parcouru. Il enroulait avec autorité
10:31le jeune Vinicius Ardina sur un sodé magnifique. Là encore, il restait un chemin, la possibilité
10:35d'une sortie par le haut. Il fallait que Marie-Ève Gaillet s'acquitte de la délicate
10:39mission de dominer la grande Rafaela Silva. Malheureusement, c'est elle qui jouait le rôle
10:44de hockey dans une magistrale démonstration de Utsuri Goshi, flottant de longues secondes
10:48en l'air avant d'être accrochée sur la hanche de la rugueuse brésilienne et jetée
10:52sur le dos. La morsure de l'échec avec un peu d'humiliation en prime si on considère
10:57qu'au jeu de Paris, Rafaela Silva combattait en moins de 57 kg.
11:02Pas d'épilogue, pas de médaille de bronze, la France était pour la première fois sortie
11:06du podium des championnats du monde par équipes mixtes. Ce n'était pas seulement un accident
11:11de parcours, les aléas de la compétition, mais aussi l'évidence d'une montée de
11:15l'opposition qui s'organise. S'il en fallait une autre preuve, on pouvait la trouver dans
11:19la très spectaculaire demi-finale entre le Japon, inamovible vainqueur depuis 2017,
11:24et la Géorgie, le pays des hommes forts, qui a su mixer son jeu ces dernières années.
11:30Si la seconde lourde japonaise avait apporté le premier point, Gouram Tushijvili avait égalisé
11:35les forces en projetant le petit lourd nippon Kanta Nakano. Et c'est la championne du monde,
11:40Eteri Lippartelliani, décidément le game-changer géorgien sur ses championnats, qui marquait
11:46Ippon à l'ancienne médaille mondiale Momo Tamaoki, qui menait pourtant d'un yuko.
11:50Et l'obscur Michael Ibarbarashvili enfonçait le clou contre Yudai Tanaka, médaillé de
11:55bronze et championnat de l'Asie. Utana Terada ramenait le Japon à 2-3, et c'était le
12:00grand défi du jour, une finale olympique qui se rejouait alors entre le champion du monde
12:04et vice-champion olympique Sanchiro Murao et le champion olympique Lasha Bekaori, en moins
12:09de 90 kg. Fatigué, le champion géorgien ne semblait pas pouvoir résister longtemps
12:13à la tranquille supériorité du nouveau patron nippon, qui marquait rapidement Wazahari
12:17avec un Dehashibarai en contre de la grosse garde décalée de son adversaire.
12:22Mais Bekaori est le maître incontesté du judo trash, des tricks malins qui lui permettent
12:27de continuer à tourmenter un talent classique comme celui de Murao, quand la puissance physique
12:31n'y suffit plus. Tranquillement, sans avoir l'air d'y toucher, il incitait le Japonais
12:35à partir à plat ventre, mais retenait son bras en l'air pour se glisser en dessous
12:39et le renverser. Murao n'ayant pas posé les deux mains au sol, il était toujours dans
12:42la continuité, ça compte et c'est typon. Murao est désormais plus fort que Bekaori,
12:47mais il ne l'a encore jamais battu, c'est un projet pour cette olympiade.
12:50En attendant, c'est la Géorgie qui passait en finale, en abattant de son socle la statue
12:54du septuple vainqueur de l'épreuve, le Japon, relégué en place de 3 où il allait
12:58Mossad dominer le Brésil. Les temps changent, mais pas la mentalité du judo géorgien,
13:03champion par équipe, par tempérament profond. Le projet du par équipe mixte avait challengé
13:07leur tradition et leur conservatisme, mais pas atteint leur insatiable envie de démontrer
13:12leur force collective. La finale allait être une formalité contre la Corée du Sud, où
13:17seul Gourham Tushijvili cédait au premier combat face à Seun-Yob Lee sur un beau Hachiguruma.
13:23Mais le reste des troupes géorgiennes ne lâchaient rien et après la victoire de Lee Parteliani
13:27sur Mimi Woo, mais aussi celle de la moins de 70 kg Chanturia, 162e mondiale. C'est le
13:33roi Bekaori, comme il se devait, qui signait la victoire finale sur un Hachiguri tout en
13:37force contre le vainqueur du Grand Chelem de Paris, Jong Hoon Kim. La Géorgie est de
13:43retour et n'est pas prête à lâcher l'affaire. Russie, Brésil, Corée du Sud, mais aussi
13:48Italie, battue par l'Allemagne pour le bronze, la cohésion des équipes s'améliore, le niveau
13:53monte. Le par équipe mixte vient de passer une étape en faisant la démonstration,
13:57que c'était une question de temps pour que d'autres forces vives du judo s'adaptent
14:01au format. Cela se passe au détriment de la France cette fois, mais l'aventure continue.
14:06On a rencontré le président de France Judo, qui n'a pas peur de mettre les mots sur
14:09les choses. Stéphane Nomis dans le texte.
14:12Ça ne joue à pas grand-chose à chaque fois, mais on n'était pas prêts encore aujourd'hui.
14:19On est en phase de rodage d'une nouvelle Olympiade. On tente des choses, on essaie des choses,
14:26mais je vois que globalement on est très loin du compte en termes d'entraînement aussi.
14:34Quand je parle d'entraînement, je parle de tout l'entraînement, aussi bien tactique,
14:39technique, que l'arbitrage. On fait des erreurs d'arbitrage. On prend un nombre considérable
14:45de Shido, too much, par rapport au niveau du judo français qu'on ne devrait pas prendre.
14:50Et c'est tellement dur de gagner que tous ces manques-là, ils ne nous permettent pas d'être au
15:00summum de notre art le jour d'un championnat du monde. On le voit bien, les Coréens,
15:07ils avaient plus faim que nous, ils nous ont accrochés. Déjà, le premier tour contre les Russes,
15:12c'était très dur, mais j'avais trouvé qu'il y avait eu de l'orgueil de la part des Français.
15:19Ils avaient joué le jeu et qu'ils avaient donné leur maximum. On voit que Max, il y retourne avec
15:25beaucoup d'envie. Mais normalement, il n'aurait pas dû y retourner, puisqu'il n'aurait pas dû
15:29chuter au combat d'avant. Il est plus fort que ce gars-là. Et au final, on se met toujours
15:36des difficultés supplémentaires pour arriver à perdre contre la Corée difficilement aussi.
15:44Pour moi, on n'a pas le droit de perdre ce match-là. Le match contre le Brésil, j'ai du mal à accepter la défaite,
15:55parce qu'on se retrouve avec un plus de 100 qui affronte un moins de 100, une moins de 110 qui affronte une moins de 63.
16:04Je me dis que ça devrait passer. Il se trouve qu'en Lourdes, quand on n'a pas Teddy Rainer, c'est très dur. On n'est pas à notre niveau aujourd'hui en équipe.
16:18On ne fait pas suffisamment pour gagner. En regardant les combats de l'extérieur, je trouve qu'il y en a qui manquent d'envie.
16:26Je trouve qu'il y en a qui manquent un peu d'envie, mais pour X raisons. Je ne connais pas bien les raisons.
16:31On va travailler dessus. Mais globalement, c'est insatisfaisant. On n'a pas le droit d'être champion olympique,
16:39de perdre des Europes, de perdre les chemins du monde. C'est difficilement acceptable. Maintenant, on est première année avant de cette Olympiade.
16:49L'Olympiade, elle est longue. Moi, ce qui compte, ça reste quand même les Jeux Olympiques. C'est une nouvelle équipe.
16:54Il y a des jeunes. Il va y avoir des remplacements. Il y a des gens qui commencent à dépasser la trentaine.
16:59On s'aperçoit que ça commence à être vraiment très difficile. Il va falloir trouver aussi des remplaçants et des jeunes à faire monter et des choses à expérimenter.
17:08Et je suis sûr qu'on sera au rendez-vous à LA. D'ailleurs, on a une belle chose.
17:16On a un autre leader qui a été magique encore aujourd'hui, qui a fait des choses extraordinaires.
17:22Parce que repartir comme ça, après avoir un titre de champion du monde et tout le monde veut te faire la peau,
17:28il a réglé tout le monde encore une fois aujourd'hui. Il a été au-dessus de tout le monde.
17:33Il a porté cette équipe de France presque en capitaine.
17:36Alors, il n'a peut-être pas aujourd'hui le rôle de capitaine, mais on va peut-être lui donner demain le rôle de capitaine.
17:40Il est encore jeune, mais il va peut-être falloir qu'il prenne des nouvelles responsabilités.
17:45On va voir ensemble. Mais on va reconstruire cette équipe de France.
17:49Je suis serein. C'est une défaite qui va nous faire du bien aussi.
17:52Et on va se construire pour LA parce que c'est notre objectif, c'est LA.
17:56Il n'y aura pas de remplaçant à LA. Il ne faut pas l'oublier non plus.
17:58Donc, on va devoir trouver les bonnes choses à faire pour briller à LA en équipe.
18:04Il va falloir donc retourner sur la tactique et la technique.
18:08Les Japonais ne font pas d'erreur. On s'aperçoit que les Japonais ne font pas d'erreur sur le Kumikata, sur la garde.
18:14Ils n'en font pas. Et eux, ils sont prêts. Ils sont vraiment prêts. Ils ont quoi, 14 médailles ?
18:19Ils sont prêts. Ils étaient prêts. Alors, ils sont très, très déçus de leurs Jeux olympiques.
18:23Eux, ils avaient une revanche à prendre sur les Jeux olympiques et ils l'ont prise.
18:27Ils l'ont prise. Mais nous, on n'avait pas de revanche.
18:30Je trouve que nos individus, ils sont là, mais ils ne sont pas vraiment là.
18:37Et je suis dur, mais nos filles qui étaient 14e aux Jeux olympiques avec que des médailles de bronze.
18:45Là, elles sont 10e qu'avec des médailles de bronze aussi.
18:48On a un petit problème chez les filles en ce moment.
18:50Donc, il va falloir trouver les moyens tous ensemble de voir comment changer cet état d'esprit
18:56et comment faire qu'on ait une nouvelle équipe de France féminine qui soit au niveau.
19:00Parce que les autres fédérations, les autres pays, ils mettent le paquet sur les féminines.
19:05Tous les pays, moi, je côtoie les autres présidents.
19:08Ils mettent le paquet sur l'entraînement, sur les entraîneurs, sur les athlètes,
19:13pour qu'elles soient au niveau, pour qu'elles fassent les équipes.
19:15On voit maintenant des Georgiens, les Kazakhs, les Uzbeks,
19:18elles font des médailles au Chemin du Monde aux Jeux olympiques.
19:21Aujourd'hui, ou avant, l'équipe de France féminine,
19:24elle était largement supérieure à l'équipe de France masculine et aux autres pays du monde.
19:29Aujourd'hui, ça s'est vraiment équilibré.
19:32Il va falloir booster cette équipe de France et trouver des solutions pour la booster.
19:37On a des idées.
19:38On va travailler aussi avec l'ANS.
19:41On va réfléchir sur la data.
19:44On voit le staff des Japonais sur la data.
19:47Ils ont un staff qui est giga.
19:50Ils ont au moins 6 ou 7 personnes sur la vidéo et la data.
19:53Nous, on n'a personne.
19:54Donc, à un moment donné, l'innovation par la data, on doit y être.
20:01Mais on n'y est pas et on est très loin du compte.
20:03Donc, si on veut parfait à Los Angeles, il va falloir se réveiller quand même encore.
20:07Désormais en charge du haut niveau français, Frédéric Jotinet revient sur l'ensemble de cette très grosse semaine de rendez-vous mondial
20:14où le judo français de haut niveau s'est frotté au réel de sa condition actuelle.
20:18Le travail engagé, le travail encore à faire.
20:21J'avais noté déjà beaucoup de choses avant de venir ici.
20:23Donc, j'ai surtout aussi pas mal de confirmations.
20:26C'est ça qui est aussi intéressant.
20:29On ne va pas tout jeter à la poulelle.
20:31Bien au contraire.
20:32Il y a beaucoup, beaucoup d'enseignements à tirer de championnats
20:35d'un point de vue compétitivité avec les autres nations.
20:38On le savait avant de venir ici.
20:40On savait aussi qu'il fallait définitivement balayer et tourner la page de Paris.
20:45Pas trop regarder ce qui s'était passé.
20:48Toutes les médailles qu'on avait récoltées à Paris, aussi bien en individuel qu'en équipe.
20:55Là, ça l'a confirmé.
20:57Donc, comme je vous le disais, j'avais noté déjà beaucoup, beaucoup, beaucoup de choses
21:01qu'il fallait vraiment enclencher très rapidement de l'évolution, du développement
21:07et qu'on allait après ce championnat avoir trois ans pour mettre tout en place sereinement
21:13mais avec beaucoup, beaucoup de travail.
21:15Il y a un chantier.
21:16Alors, on va dire, j'écarte les filles et les garçons.
21:20Pour moi, c'est pas la même chose.
21:22C'est clair qu'il y a des garçons qui ont confirmé.
21:26Et ça, c'est quand même des bonnes choses.
21:28C'était pas simple.
21:30Qui se sont affirmés.
21:32Il y en a d'autres.
21:34On savait que ça allait être plus compliqué, notamment au jeu, mais même que sur les trois ans auparavant.
21:41Ça, c'est confirmé aussi.
21:42Donc, il y a pas mal de boulot.
21:43Mais il y a des nouvelles têtes aussi qui arrivent et ça, c'est très, très intéressant.
21:46Il va falloir aussi capitaliser sur cette dynamique qui est très intéressante chez les garçons.
21:50Puis après, il y a les filles.
21:52On savait qu'on héritait très honnêtement d'un niveau qui commençait à baisser.
22:02Ça date pas d'aujourd'hui.
22:05On l'a vu cette année.
22:07Mais même avant les Jeux, il y a eu quelques signales et on l'a vu au jeu puisqu'on n'a pas eu de finale.
22:11Donc, il y avait des signes qu'on avait déjà remarqués et pour ma part marqués.
22:15C'est une confirmation.
22:17Très clairement, voilà, chez les filles, il faut qu'on remette un certain nombre de choses en place.
22:23On l'avait déjà dit.
22:25Essayez, essayez de garder les filles qui étaient performantes dans le top.
22:29On a vu que ça n'a pas marché.
22:31Tout en faisant monter la jeune génération.
22:33On a des très jeunes qui sont là, mais qui sont là pour l'instant chez les jeunes.
22:37Et il y a plusieurs capes vraiment et plusieurs étapes à atteindre pour arriver rapidement chez les seniors.
22:45On a trois ans, mais il y aura des étapes à passer.
22:49On a un championnat du monde dans un peu plus d'un an.
22:52Encore une fois, on est sur une année très spécifique.
22:55La première année post-JO avec un championnat d'Europe qui était...
23:00On ne s'est pas emballé non plus, très honnêtement.
23:02On s'est dit...
23:04Il y avait quelques indicateurs, notamment chez les filles, où...
23:08Ce n'était pas à la hauteur quand même de ce qu'on attendait.
23:10On l'a dit, on ne s'est pas caché non plus.
23:11Donc on savait qu'au championnat du monde, ça allait être encore plus difficile.
23:14Le résultat, on l'a.
23:15Voilà, on n'a pas de finale, deux médailles de bronze.
23:18Pas si simple non plus.
23:20Malgré tout, aller chercher.
23:21Mais attention, le niveau chez les féminines, on le sait, ça grimpe.
23:24Ça grimpe aussi grâce aux équipes.
23:25Et tant mieux, parce que ça va nous pousser aussi dans nos retranchements.
23:29Maintenant, voilà.
23:30Maintenant, on y est.
23:31On sait sur quoi se baser.
23:33Il faut vraiment que ce championnat du monde serve de base et de construction pour les trois prochaines années.
23:38J'allais dire, c'est parti.
23:41Trois ans, on a de quoi faire quand même.
23:43Ce qu'on sait maintenant, c'est que par contre, on ne peut pas tomber.
23:46Parce qu'il peut très vite avoir des yukos, des voisins, etc.
23:48Par contre, nous, on doit faire tomber.
23:49Et je pense que c'est ça qui a beaucoup, beaucoup manqué, en effet, le chantier.
23:54Technico-taxique, c'est chiant.
23:56La dureté.
23:57La dureté même psychologique, intellectuelle.
24:01D'aller chercher des matchs de référence.
24:04De toujours passer un cap.
24:07De toujours être plus dur dans les matchs en compète.
24:10Parce que l'entraînement, ok, ça va.
24:12Mais en compète, c'est toujours plus dur.
24:14C'est un étage, deux étages plus dur.
24:16Et donc, sur ça, en effet, il faut être plus dur.
24:19Il faut plus de dureté.
24:20Ça, ça se travaille au quotidien.
24:22Ça ne vient pas comme ça.
24:23C'est très, très dur.
24:24Un sport vraiment de contact, évidemment.
24:28Mais surtout de position en directe.
24:30Donc, il faut être là.
24:31Il ne faut pas faire d'erreurs.
24:33Il ne faut pas tomber, encore une fois.
24:34Il faut faire tomber.
24:35Et c'est là-dessus qu'on doit capitaliser
24:37pour gagner des matchs de référence.
24:40Pour commencer à faire des résultats.
24:42Ou à refaire des résultats.
24:44Et puis après, il y a en effet un palier de progression.
24:50Mais on a ce qu'il faut quand même, honnêtement.
24:52On a ce qu'il faut sur l'aspect vraiment technico-tactique,
24:56justesse, rigueur.
24:59À l'image, finalement, d'un Johan Benjamin Gabas,
25:03qu'il a montré depuis le début, en fait, de la compétition.
25:07Il en est à son neuvième hypon.
25:09C'est ça qu'il faut aller chercher.
25:10Mais ça, ça demande beaucoup, beaucoup d'engagement,
25:13de rigueur, de plaisir.
25:15De savoir pourquoi on est là aussi.
25:17Et de gagner des matchs.
25:19Lucie Descosse, en charge des féminines,
25:21faisait elle aussi un bilan,
25:23en plaidant pour la prise en compte du temps long
25:25concernant ce groupe féminin en transition.
25:27C'est vrai que deux médailles de bronze,
25:29je ne pense pas qu'on peut se satisfaire de ça.
25:34On s'est loupé peut-être sur certaines catégories.
25:36On n'a pas beaucoup de phases finales.
25:37Donc c'est sûr qu'il y a beaucoup de choses à travailler.
25:41Il va y avoir beaucoup de choses à travailler.
25:42Après, comme j'ai dit, on est aussi un tournant aussi peut-être.
25:46On est sur l'après-jeu.
25:48On est avec un nouveau staff.
25:50Et là, on va avoir un petit peu de temps pour se poser,
25:53pour étudier les différentes stratégies et le projet sur différentes catégories.
25:58Et ça, ça va être important.
26:00En tout cas, pour les filles qui ont ramené la médaille,
26:05je pense qu'il fallait quand même le faire.
26:08Il fallait quand même le faire, ce boulot.
26:09Ces deux filles qui ont fait les Jeux, qui enchaînent depuis deux Olympiades,
26:12elles ont réussi à aller chercher une médaille de bronze.
26:14Donc je les félicite quand même, ces deux-là.
26:17On ne peut pas se mentir non plus.
26:18L'objectif, c'est de continuer à accompagner
26:23et à faire en sorte que celles qui ont été les meilleures,
26:26elles restent aussi les meilleures.
26:27Mais quand je dis tournant, c'est aussi, il faut mettre de la concurrence,
26:31il faut faire sortir des jeunes.
26:32Et puis, il faut faire progresser aussi les jeunes.
26:35Parce que les Jeux, c'est dans trois ans.
26:37Les prochains, après, seront encore plus loin.
26:39Mais en tout cas, comme je l'ai dit,
26:41on est avec une équipe où il y a pas mal de filles
26:43qui ont déjà fait deux Olympiades, voire trois.
26:45Et donc, oui, on ne peut pas ne pas penser à faire monter,
26:50à faire mûrir d'autres filles dans certaines catégories.
26:52À la fois, il faut garder de la fraîcheur psychologique
26:54parce que oui, ça fait des années qu'elles sont là
26:57et que, mine de rien, elles ont enchaîné les médailles.
27:00Elles ont eu l'habitude d'être médaillées.
27:01Elles ont eu l'habitude d'aller chercher ça.
27:03Et donc, il faut garder une fraîcheur psychologique
27:05et à la fois, il faut continuer à travailler.
27:07Parce que ce n'est pas avec les années qui passent
27:09qu'elles vont devenir de plus en plus fortes pour certaines.
27:13Donc, il faut à la fois, oui, la fraîcheur psychologique
27:16et à la fois continuer à travailler pour ne pas se faire rattraper par les autres.
27:19On peut s'inspirer de ce qui s'est passé chez les garçons.
27:21Mais quand même, les garçons ont vécu des années très, très difficiles
27:26avant de pouvoir arriver jusqu'ici.
27:28Donc, l'objectif, c'est quand même de ne pas vivre non plus exactement ce qu'ils ont vécu
27:34et de pouvoir trouver la relève assez rapidement.
27:39Même si aujourd'hui, on n'est pas non plus à la rue.
27:43On a quand même deux médailles de bronze.
27:44Et donc, ce n'est pas la panique non plus.
27:48C'est juste qu'il faut se projeter pour les années qui viennent, c'est clair.
27:51Le plus serein, c'est Daniel Fernandez en charge des masculins
27:54qui retourne à Paris avec les médailles de Romain Valadier-Picard
27:57et de Johan Benjamin-Gaba dans la poche.
27:59Un bon départ d'Olympiade.
28:01Il y a deux finales mondiales, dont un titre dans une catégorie qui n'avait jamais été titrée.
28:07Ça faisait 13 ans, je crois, qu'il n'y avait pas eu un nouveau championnat du monde chez les masculins.
28:13Donc, moi, je suis super satisfait.
28:16Alors, oui, sur le plan comptable, mais je suis aussi satisfait sur l'état d'esprit.
28:19Je suis aussi satisfait sur sa valide des choix sportifs et des stratégies d'entraînement
28:24qui ont été choisis bien en amont.
28:27Et voilà, on va continuer à bosser dans ce sens-là.
28:32En fait, il y a un groupe de travail.
28:35Sur l'INSEP, on s'entraîne tous ensemble.
28:37Il y a un groupe de travail très intéressant avec notamment Johan, mais aussi Romain, Maxime.
28:45Enfin, voilà, ils s'entraînent toute l'année ensemble.
28:48Et il y a un excellent état d'esprit.
28:51Au Cheval d'Europe, il y a eu cinq médailles.
28:55Aujourd'hui, on fait deux finales, dont un titre du monde.
28:58Bon, voilà, on pouvait s'attendre après des jeux à ce qu'il y ait une certaine retombée.
29:03Parce qu'on a créé quand même, il faut se l'avouer, la surprise avec les résultats chez les masculins.
29:09Au contraire, on prouve que c'est tous ceux de la chance et que c'est le travail qui prime et le travail qui paye.
29:17On va continuer comme ça.
29:19Je reste convaincu qu'on avance d'autant mieux dans le positif et avec un état d'esprit serein.
29:25Evidemment, tout n'a pas été parfait, sinon on sera parti avec huit médailles.
29:29Ça n'a pas été le cas.
29:31Il y a des athlètes qui n'ont pas aujourd'hui encore le niveau mondial.
29:35Il y en a qui l'ont, mais qui n'ont pas réussi à répondre présents sur l'événement.
29:38Je pense à Lucas en particulier ou à l'OMG.
29:42On va faire le bilan et on va analyser les choses tranquillement.
29:47Aujourd'hui, ce championnat, c'était la première pierre fondatrice du projet Los Angeles.
29:54Ça permet de faire un état des lieux, à la fois collectivement et individuellement,
29:59de voir ce qui a été et ce qui n'a pas été et d'orienter les directions de travail à venir.
30:04Les Best étaient à Budapest et ils rentrent chez eux avec la médaille.
30:08Ils sont bien rares, ceux qui étaient sur le podium du championnat du monde 2024,
30:12sur celui des Jeux un mois plus tard et sur ceux de ces championnats du monde 2025 à Budapest.
30:18C'est en tout et c'est peu, avec un renouvellement complet de l'ensemble des champions de l'année précédente,
30:24ce qui est aussi du jamais vu depuis plus de 30 ans.
30:27Demain, ces trois élites croiseront leur potentiel pour une nouvelle hiérarchie qui n'est pas encore acquise.
30:32La montée vers Los Angeles vient de commencer.
30:35Les prochains points de passage, les championnats d'Europe en Géorgie en avril,
30:39chez le nouveau champion du monde par équipe mixte,
30:41et les championnats du monde en juillet à Bakou,
30:43dans l'an entre Deidarof, AGF, TKF et Kotsoyev.
30:47A vos souhaits.
30:49Si vous voulez savoir qui demain marque des points et comment va se construire la nouvelle équipe de France,
30:54alors il faut rester connecté.
30:56Sous-titrage Société Radio-Canada
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