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Dans le Cap Corse, les plages de sable noir cachent une ressource précieuse : le nickel, essentiel à la fabrication de batteries pour véhicules électriques. Une entreprise canadienne veut l’extraire, promettant une méthode sans produits chimiques. Mais sur place, la contestation est forte, les habitants défendent leur environnement et leur cadre de vie.

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Transcription
00:00Des paysages à couper le souffle, Nantes et Alpes, aux deux plages du Cap-Corse au sable noir, fascinent par leur beauté.
00:07Mais ce sable, vestige d'une ancienne activité minière, renferme une richesse convoitée, du nickel,
00:12un métal essentiel pour la fabrication des batteries pour véhicules électriques.
00:17Un potentiel qui attire la société canadienne Orania, qui promet une extraction sans produits chimiques à l'aide d'un simple aimant.
00:24L'enjeu, un million de batteries et jusqu'à un demi-milliard d'euros de recettes.
00:29Mais sur l'île, la nouvelle suscite une vive opposition.
00:33Aujourd'hui, nous sommes tous attachés à ce paysage. On ne peut plus revenir en arrière.
00:37On ne peut pas sacrifier notre cadre de vie uniquement pour des raisons financières ou économiques.
00:44C'est notre petit paradis quand même, qui nous laisse tranquilles.
00:50Moi, je suis opposée à ce projet, quelle que soit l'entreprise, qu'elle soit d'ici, encore pire ce d'ici,
00:57ou qu'elle soit d'ailleurs. Le danger, le risque est le même.
01:01Il n'y a rien qui justifie qu'on détruise notre lieu de vie.
01:06Une pétition citoyenne a déjà réuni plus de 25 000 signatures et l'Assemblée de Corse a voté contre ce projet.
01:13Mais ces plages relèvent du domaine public maritime.
01:15C'est donc à l'État que reviendra la décision finale.

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