Pascal Praud et vous - Pénurie de psychiatres : «Il faut assurer l’attractivité d’une spécialité qui fait peur», insiste le ministre de la Santé - Vidéo Dailymotion

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00:00Tout à l'heure, on parlait des lits en psychiatrie.

00:02Bien sûr que beaucoup de lits ont fermé.

00:04Et moi, je ne souhaite qu'une chose.

00:05Justement, ce n'est pas de faire de l'économie sur le dos de la santé des Français.

00:08C'est de pouvoir ouvrir des lits.

00:10Mais moi, je peux ouvrir des lits qu'aussi j'ai des professionnels de santé qui sont formés.

00:13Donc, on manque de psychiatres, on manque d'infirmiers.

00:16On forme 500 psychiatres par an.

00:18Je veux qu'on puisse passer à 600.

00:20Encore faut-il restaurer l'attractivité de la filière.

00:24C'est une spécialité qui fait peur.

00:26Ce n'est pas moi qui le dis, c'est les internes en médecine

00:29qui ne choisissent pas psychiatrie.

00:31Pourquoi ?

00:3130%, ça leur fait peur, la psychiatrie.

00:3460% pensent que c'est une sous-spécialité.

00:37Après, je pense qu'il y a aussi un grand risque de responsabilité.

00:41Quand vous décidez qu'un patient avec des troubles psychiatriques peut sortir,

00:47donc vous l'autorisez à la sortie de l'hospitalisation,

00:49on voit bien que s'il fait un geste envers lui-même

00:52ou qu'il agresse quelqu'un d'autre,

00:54le psychiatre aura des comptes à rendre.

00:56Donc c'est des spécialités dont il faut restaurer la formation.

Pascal Praud et vous - Pénurie de psychiatres : «Il faut assurer l’attractivité d’une spécialité qui fait peur», insiste le ministre de la Santé

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