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00:00Et si vous arrivez à l'instant sur l'antenne, et bien vous êtes sur Europe 1, nous sommes avec Carolini Turbide, avec Gautier Le Brette, avec Christophe Bordet, avec Florent Baracco, avec Didier Barbelivien, évidemment avec notre ami Olivier Boubouc, je ne sais même pas si j'ai salué Laurent Tessier à la rédaction en chef, parce qu'on est parti très bien.
00:17Je n'ai même pas dit bonjour à Laurent, et Laurent est évidemment essentiel à l'élaboration de cette émission, puisqu'il fait tout, et il est également à 6h15, on peut l'entendre sur l'antenne d'Europe 1, Fabrice Laffitte est à la rédaction, et Alexandre Barre est l'homme des ascenseurs, comme je le disais hier, et il serait à la programmation, il sera avec nous également l'année prochaine.
00:42Alors on parle de l'ambiance dans le gouvernement, on parle de Agnès Pannier-Runacher, elle juge la position de Bruno Retailleau absurde, dangereuse, elle l'accuse de vouloir faire des chèques à l'Algérie pour importer du gaz, c'est de la petite politique, un calcul électoral perdant, je rappelle que ces deux personnes travaillent dans le même gouvernement, moi je n'ai pas souvenir...
01:00Dire ça sur l'Algérie, dire ça, oser dire ce qu'elle a dit sur l'Algérie, quand Bruno Retailleau est celui qui prône des mesures de fermeté seul au gouvernement pour essayer de récupérer Wolem Sansal, quand tout le monde lui a dit, taisez-vous s'il vous plaît monsieur le ministre de l'Intérieur, on va peut-être avoir une grâce présidentielle qui doit advenir demain et qui a très très peu de chances de voir le jour.
01:19Donc, oser le critiquer sur l'Algérie, alors que c'était le seul à vouloir justement prendre des mesures de rétorsion contre Alger.
01:25La droite et l'extrême droite se servent de l'écologie pour attiser des peurs et fracturer le pays. En fait, c'est toujours la même chose. Quand on n'est pas d'accord avec la Macronie, on le disait dès hier, on est taxé de climato-sceptiques, on est taxé de fascistes, d'extrême droite, de complotistes, de populistes, je trouve que c'est insupportable.
01:41En revanche, cette bisbille entre deux ministres à faire réagir Emmanuel Macron, je vous propose de l'écouter.
01:47Écoutez, là, les Français veulent que tout le monde travaille ensemble et qu'on ait des résultats concrets pour que la vie des gens s'améliore. C'est la seule chose qui doit compter.
01:54Oui, mais ça, ça ne suffit pas en fait. Il faut la virer madame, si elle n'est pas contente.
02:00L'un ou l'autre, en tout cas.
02:00Voilà, autrement c'est un manque d'autorité. C'est elle qui attaque. C'est pas pour une Retailleau que je sache.
02:05C'est vraiment, faites ce que je dis, pas ce que je fais. Parce qu'elle lui reproche d'aller sur des sujets qui ne sont pas son sujet au cœur, sauf qu'elle fait exactement la même chose et elle ne s'en prive pas, elle le fait sur Twitter, elle fera sur X maintenant.
02:17Sur les migrations, elle y est allée.
02:18Elle a carrément donné son avis, alors qu'on ne l'attend pas forcément là. Et là, elle lui reproche à lui, effectivement, d'agir. Et on ne peut pas lui reprocher ça, pour le coup, à ce monsieur.
02:27C'est qu'il est quand même proactif. Donc il va peut-être un petit peu sur tous les terrains, mais en tout cas, on ne peut pas lui reprocher de proactif.
02:31Oui, il est patron de parti. Donc quand vous êtes patron de parti, vous vous exprimez sur tous les sujets.
02:35Emmanuel Macron...
02:36Et il est ministre d'État.
02:37Oui.
02:37Ce qui lui donne cette légitimité de parler sur tous les sujets. C'est pas rien, ministre d'État. Il est ministre, mais ministre d'État, ça s'appelle.
02:45Mais Emmanuel Macron, il a tranché entre Pannier-Renacher et Bruno Retailleau. Il est dans la team Pannier-Renacher, puisqu'il juge que sur les énergies renouvelables, elle a raison et qu'il faut continuer.
02:53Mais Emmanuel Macron, c'est quand même l'homme, il faut le retenir, qui en 2018 voulait fermer 14 réacteurs nucléaires. Il a fermé ceux de Fessenheim, il voulait en fermer 12 de plus.
03:01L'archive, on l'a passée hier soir sur CNews, 14 réacteurs nucléaires, il voulait fermer Emmanuel Macron. Et aujourd'hui, il veut ouvrir des petites centrales un peu partout et on n'a pas les ingénieurs pour,
03:08parce qu'on a pris des ingénieurs spécialisés dans le démantèlement des centrales et pas dans la réouverture d'autres centrales, avec l'objectif du président de la République d'en fermer 14.
03:17Elisabeth Borne, ministre de l'Éducation nationale, je vous propose de l'écouter.
03:20C'est important que chacun s'exprime dans ses domaines de compétences. Et s'agissant des énergies, alors c'est un sujet que je connais,
03:29je pense qu'on souhaite tous électrifier les usages, donc on a besoin de produire plus d'électricité, des nouveaux réacteurs, c'est pas pour demain.
03:38Et en attendant, on a absolument besoin de continuer à développer de l'énergie renouvelable. Donc c'est ce mix équilibré que j'ai pu porter.
03:44Et je pense qu'il n'y a pas d'autre chemin que ce mix qui comprend naturellement une relance du nucléaire, mais aussi des énergies renouvelables.
03:50Deux choses. D'abord, on consomme moins d'électricité d'année en année en France. Ça, c'est quelque chose qui n'est pas dit, mais qui est une réalité.
03:57Et deuxième chose, si chaque ministre doit s'exprimer dans son domaine de compétences, il y en a qui ne vont pas parler beaucoup.
04:02La preuve avec ce qu'on vient d'entendre, pardon, mais hier, on a donc le président de la République qui dit effectivement que chaque ministre doit parler dans son domaine de compétences.
04:10Et qu'est-ce qu'elle fait la ministre de l'Éducation nationale ? Elle nous dit, ah non, mais je connais quand même bien le secteur de l'énergie, parce que j'ai été ministre, donc je peux vous dire que...
04:20Donc en fait, ça continue. Le brouhaha continue dans ce gouvernement. C'est ça la vérité.
04:24Merci.

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