00:00Donc hier soir, incident dans l'émission C'est à vous, la Queen, Rachida Dati, elle est surnommée sur les réseaux, la Queen, elle s'est payée, Patrick Cohen, grand donneur de leçons devant l'éternel.
00:15Vous avez vu cette séquence ? Non, du tout. Ah bah vous allez voir, parce que ça c'est un garçon qui donne des leçons à la terre entière, et puis lui-même, peut-être, il devrait balayer devant sa porte. Voyez cette séquence.
00:24La question était de savoir, est-ce que ces revenus de GFM ont été déclarés au Parlement européen, dans la mesure où vous n'avez pas déporté lors des votes au Parlement européen qui concernait ce dossier ?
00:37Vous savez comment ça marche au Parlement européen ? Vous savez comment ça marche ? Vous portez des amendements à titre personnel ? Vous savez comment ça marche ? Vous savez très bien que c'est des groupes politiques.
00:48Donc voilà, vous n'avez pas d'éléments de ce qui a été dit, est-ce que vous avez été vérifié ?
00:52M. Cohen, il y a une enquête Mediapart qui vous a mis en cause, pour harcèlement, management toxique.
00:57Non, pas.
00:58Si, l'enquête Mediapart, qui est ressortie très récemment. Est-ce que c'est vrai, M. Cohen ? Est-ce que vous harcelez vos collaborateurs ?
01:05Est-ce que vous êtes désagréable avec les gens avec lesquels vous travaillez ? C'est affirmé dans une enquête Mediapart.
01:11Non, non, est-ce que c'est... Non, mais on vous accuse de harcèlement. M. Cohen, est-ce que c'est vrai ? Est-ce qu'on peut me répondre ?
01:17Ne détournez pas la question.
01:18Non, je ne vous détourne pas la question. Je vous renvoie. Il y a eu une enquête vous concernant. Est-ce que c'est vrai, M. Cohen ?
01:23Moi, je n'ai pas d'enquête de justice, pardon, Mme.
01:25Si, parce que le harcèlement, c'est un délit, M. Cohen.
01:27Je n'ai pas été accusé d'harcèlement par personne.
01:29Si, dans une enquête Mediapart. C'est un délit, M. Cohen. Avez-vous harcelé vos collaborateurs ?
01:35Est-ce que vous êtes désagréable avec vos proches ?
01:36Mme la ministre.
01:38Non, mais Mme Lemoyne, il y a eu une enquête Mediapart qui a été ouverte sur harcèlement.
01:42Non, elle n'a pas été ouverte.
01:43Personne n'a été ouverte.
01:44Ce n'est pas une enquête qui a été ouverte.
01:45Si. De la même manière, on a dit qu'à c'est à vous que l'ambiance est épouvantable, que vous pleurez toute la journée et que tout le monde est mis en cause.
01:53Est-ce que c'est vrai ? Ça m'intéresse, moi. Je veux savoir.
01:55Si vous nous posez la question, est-ce que c'est vrai ?
01:59Est-ce que c'est vrai ?
01:59Vous allez vous contenter de mon nom. Non, c'est faux.
02:01Ah bah voilà.
02:02Vous se contenter de votre nom, c'est faux.
02:04Moi, j'ai été entendue, scannée, vérifiée, contrôlée. Et pas qu'une fois. Voilà.
02:10Donc moi, contrairement à vous, j'ai donné des réponses. Mais moi, M. Cohen, sur le harcèlement, je n'ai pas de réponse concernant.
02:16J'ai vu Martin Schulz aussi, le président du Parlement européen, disant que vous lui aviez menti les yeux dans les yeux.
02:22Ah non, parce que la question n'a pas été posée.
02:25Ils ont rajouté des choses qui étaient fausses, les journalistes. Voilà.
02:28Donc c'est pour ça que je vous demande. Parce que moi, j'aurais beaucoup de peine pour vos collaborateurs qui ont été harcelés.
02:33Moi, j'en ai fait une politique pénale, la lutte contre le harcèlement, M. Cohen.
02:36Donc voilà, vous pourriez aussi tomber sous le coup de ce délit.
02:38Il suffirait que je fasse un article 40 pour dénoncer suite à ce papier de métier à part.
02:42Je peux saisir le tribunal.
02:43Je vous invite, en l'occurrence. Personne n'a été saisi, ni par la justice, ni en interne, au sein de Radio France.
02:51Qu'est-ce que vous en savez ?
02:52Il n'y a pas eu de saisine interne au sein de Radio France.
02:53Je vous posais une simple question. Il ne s'agit pas de décrédibiliser les journalistes qui vous posent des questions.
02:58Par exemple, avec Mediapart, on peut tout à fait saisir.
03:02Vous pouvez avoir une enquête.
03:03Ce n'est pas très reluisant ce que vous faites, madame.
03:06Franchement, ce n'est pas très honorant.
03:07Ce que vous faites, ce n'était pas très reluisant.
03:09C'est déshonorant.
03:09Ce n'est pas vraiment déshonorant parce qu'elle s'appuie sur une enquête qui a été faite, effectivement, journalistique, sur M. Cohen, avec un management toxique, avec beaucoup de gens qui ont témoigné.
03:20Alors, je vous en cite au hasard, pendant la diffusion d'un reportage, il pouvait dire 20 secondes avant la reprise d'antenne.
03:26« Ah, dis-moi, ta brève à venir, c'est nul, je ne comprends rien. L'ordre de ton journal, c'est n'importe quoi. »
03:31Lors du 7-9, c'est vrai qu'il y ait...
03:34Je l'ai dit hier, on est un tout petit milieu, tout le monde sait qui est qui.
03:38Voilà.
03:39Donc, je vais interroger tous les gens qu'on travaille avec Patrick Cohen.
03:43De RTL, je suis passé par RTL, à Europe 1, France Inter, je ne suis pas passé, interrogez-les.
03:48Si vraiment les journalistes veulent faire leur job, ils vont voir tous les gens avec qui il a travaillé.
03:53Et notamment ceux qui y sont, entre guillemets, en dessous de lui.
03:58Parce que c'est toujours intéressant de voir comment on se comporte.
04:01Lui, il a une place privilégiée, c'est un éditorialiste de renom.
04:04Voyez comment il se comporte avec ceux qui ne sont pas, entre guillemets, à son niveau.
04:08C'est simple.
04:09Vous posez la question partout.
04:10Moi, ce qui m'amuse, Pascal, si je peux dire, les mêmes qui crachent sur Mediapart la plupart du temps,
04:18là, bizarrement, Mediapart est plausible et crédible en ce qui concerne Patrick Cohen.
04:25Vous avez raison.
04:25Vous voyez, deuxième élément, imaginons les entretiens politiques qui prendraient la même tournure.
04:33On ne peut pas, à chaque fois qu'un journaliste formule une question, renvoyer à sa propre immoralité.
04:43Je trouve que c'est très discutable.
04:46J'aime énormément que les journalistes soient mis en cause.
04:49Mais, je veux dire, cet exemple-là ne pourrait pas être généralisé, franchement.