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À l’occasion des Cannes Lions 2025, The Media Leader vous propose une série quotidienne d’interviews express avec les décideurs qui font le marché, enregistrées chaque jour depuis MGallery - La French Connexion à Cannes.
Pour ce troisième épisode, François Quairel reçoit cinq invités de référence pour évoquer la régulation publicitaire, la performance sociale des marques médias, les nouveaux standards du commerce media et l’essor du retail media :
Les invités de l’épisode :
Grégory Gazagne, CEO France – Snapchat
Paul Boulangé, CEO – Starcom, Spark & Publicis Media Content
Ioana Erhan, Senior Sales Director – Linkedin France, Benelux, Italy
Élodie Bretaudeau Fonteilles, Directrice Générale – Reworld Media Connect
Jérémy Parola, Chief Digital Officer – Reworld Media
Retrouvez tous les articles Cannes Lions : https://fr.themedialeader.com/tag/cannes-lions/
A retrouvez également sur YouTube : https://www.youtube.com/watch?v=0s83RkMlVUE
https://www.youtube.com/watch?v=kvvmuySlm7E&t=461s
Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d’informations.
Pour ce troisième épisode, François Quairel reçoit cinq invités de référence pour évoquer la régulation publicitaire, la performance sociale des marques médias, les nouveaux standards du commerce media et l’essor du retail media :
Les invités de l’épisode :
Grégory Gazagne, CEO France – Snapchat
Paul Boulangé, CEO – Starcom, Spark & Publicis Media Content
Ioana Erhan, Senior Sales Director – Linkedin France, Benelux, Italy
Élodie Bretaudeau Fonteilles, Directrice Générale – Reworld Media Connect
Jérémy Parola, Chief Digital Officer – Reworld Media
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00:00Un nouvel épisode de ce talk ici depuis les Cannes Lions OM Gallery avec The Media Leader et mon
00:13invité, mon premier invité du jour, c'est Grégory Gazanne, CEO de Snapchat France. Bonjour.
00:17Bonjour. Merci Grégory. Très présent Snapchat cette année. On vous voit un peu partout au-dessus de la
00:23Malmaison. Vous avez fait un concert avec une plage un petit peu plus loin sur la croisette.
00:26En tout cas, vous êtes très présent. Vous avez dévoilé le Snap Generation Reports. Quelle tendance clé tu
00:32identifie chez les usages des jeunes générations sur Snapchat puisque on sait qu'aujourd'hui les
00:39publicitaires veulent atteindre la Gen Z et je crois que Snapchat, c'est quand même the place to be pour
00:42sa rang. Oui, le premier élément, c'est de rappeler que Snap, en fait, c'est la plateforme de la Gen Z. En
00:48France, on a 91 % des 15-24 ans qui sont sur la plateforme et on a aussi 75 % des 25-40. Donc,
00:54tu touches la Gen Z, tout le monde et les mini-niers. Sur ce report qu'on a publié, on voulait partager
01:01en fait les enseignements qu'on voit au niveau de cette génération. Et le premier élément,
01:05c'est une recherche d'authenticité. Tu as un côté l'offi qu'on avait comme l'offidélité dans les années 80-90 où tu
01:13avais dans la musique en fait ce côté nostalgie du vinyle. Et donc, en fait, sur Snap, ce qu'on voit, c'est l'utilisation,
01:23notamment de Lens, avec le mot blur, donc flou à l'intérieur, qui a été fait 3,4 milliards de fois
01:29l'an dernier. Un peu polaroïd, c'est un peu ça. Un peu polaroïd, un peu pas tout à fait, parfaitement
01:34imparfait. Tu vois, c'est pas une dégradation, c'est une dégradation volontaire. C'est un peu années 80.
01:38Pour retrouver en fait ce côté un peu rétro, un peu backstage. Et on a ce côté là. Et en fait,
01:46les gens sont sur Snap pour le côté présence et pas apparence. Et ça, c'est vachement important pour
01:51nous parce qu'on a longtemps parlé. On en parle encore de la récession de l'amitié en fait aux Etats-Unis.
01:55Et en fait, sur Snap, ce qu'on voit, c'est que les gens viennent pour se connecter. C'est une application de
01:59communication avec leurs amis, leurs familles. Ils ont échangé 880 milliards de messages au premier trimestre.
02:05Mais ce qui est intéressant, c'est qu'en fait, la part de la voix, des échanges vocaux, en fait, augmente
02:10énormément. Donc le fait de pouvoir échanger. Donc on a quasiment 28 millions de minutes par jour de messages
02:18vocaux. C'est quoi? C'est de la paresse? On ne veut plus écrire ou? Tu transmets pas les mêmes émotions.
02:23C'est plus authentique avec la voix. Ouais, ça va vite. Tu transmets pas les mêmes émotions. Tu as ce côté
02:27authenticité et tu le retrouves. En fait, c'est 30% d'augmentation de cette partie là. Donc les gens sont sur la plateforme.
02:33Ils sont de plus en plus actifs. Donc ça, c'est important pour nous. Et puis le dernier élément, c'est qu'en fait, tu vois que
02:38les créateurs utilisent la plateforme de la même manière. Et donc pour nous et pour les marques, c'est important dans le sens où ils ont l'habitude
02:43d'utiliser Snap pour communiquer avec leurs amis, leurs familles. Ils utilisent de la même manière pour pouvoir parler en fait de leur
02:48expérience à eux de créateurs. Et finalement, les marques bénéficient un peu de tous ces éléments au niveau valeurs que tu vas avoir sur la plateforme sur laquelle tu communiques.
02:58Donc en fait, ce que je retiens, c'est vraiment l'authenticité dans la façon dont on utilise la plateforme et la façon dont on écrit, dont on crée en fait dessus.
03:07C'est ça que tu retiens en fait ? Ouais, tout à fait. Authenticité, spontanéité et puis un niveau d'engagement qui est extrêmement élevé.
03:13Puisque en France, on a 26 millions d'utilisateurs tous les mois, mais c'est quasiment 20 millions tous les jours.
03:19Donc c'est vraiment une plateforme qui est dans ton quotidien. Vous avez toujours été hyper innovant sur les formats publicitaires.
03:25D'ailleurs, des fois copiés. Souvent copiés. Souvent copiés chez Snap. Vous avez lancé les AI Lances et Smart Campaign Solutions.
03:33Tu peux nous nous en parler. Qu'est ce que ça apporte aux marques ?
03:36Ouais, bien sûr. À Cannes, on met l'accent sur notamment trois innovations au niveau format.
03:41Le premier, c'est les sponsors de Snap. Donc la capacité d'être maintenant présente dans le chat et pour les marques de pouvoir parler comme la communauté parle à ses amis et sa famille.
03:50Ça, c'est vachement important pour nous parce qu'on leur offre ce côté justement. On vient d'en parler, mais authenticité, spontanéité.
03:55Les AI Lances, c'est dans toute la mouvance de l'IA. En fait, on a développé des outils d'IA qui nous aident à faire des créations visuelles extrêmement avancées avec un selfie.
04:10Donc, tu te prends un selfie. Mais avec ce selfie, on va pouvoir changer tes habits, ton environnement et te projeter dans un univers.
04:15Et donc, ce qu'on offre aux marques, c'est cette possibilité quand on va prendre un acteur du voyage et tu as envie de projeter les gens sur l'Asie, sur les aurores boréales ou sur un cocktail sur Cannes.
04:25On va pouvoir juste à la base d'un selfie comme ça, changer totalement la totalité de ton look.
04:30Mais c'est toujours toi et c'est toi qui es et tu te projettes. Donc ça, c'est une facilité pour les marques d'arriver à engager la conversation avec la communauté.
04:36J'imagine que pour ceux, par exemple, qui vendent de la mode, que c'est assez génial de se prendre en photo et de voir son outfit.
04:42Exactement. La mode, on a des clients comme Uber Eats, maquillage aussi. Tu vas avoir la partie McDo qui est vachement présente sur ces formats là.
04:52Donc ça, on commence vraiment à le développer. Et puis, l'IA est aussi présent dans la programmation des campagnes.
04:56On a développé des outils qui te permettent de programmer tes campagnes et forcément de les optimiser.
05:00Donc, on a le Smart Bidding. Donc, tu vas déterminer quel est ton objectif de campagne et Snap va automatiquement optimiser toute ta campagne,
05:07que ce soit sur tes créations publicitaires ou sur les emplacements et également sur les coûts d'achat pour pouvoir générer en fait un retour sur investissement qui est en adéquation avec ce que tu attends.
05:18C'est ce que je retiens aujourd'hui, c'est que les grandes plateformes, notamment vous, vous utilisez l'IA pour aller chercher les plus petits annonceurs, des PE, PME.
05:25C'est ça l'objectif aussi ?
05:27Tu as toujours une volonté en fait de scale de toutes les plateformes et tu vois que c'est le secret.
05:31Finalement, c'est plus tu vas avoir de clients. On adresse nous aujourd'hui les très gros clients, mais on adresse énormément le mid et small business, comme on dit.
05:39C'était 80% de clients en plus au premier trimestre sur Snap par rapport à l'année d'avant.
05:44Donc, on a vraiment une accélération très forte et ces clients là, ils cherchent de la performance.
05:48Et 75% de nos revenus sur le premier trimestre, ils viennent en fait du lower funnel de cette partie performance qui fonctionne très, très bien sur la plateforme.
05:57La brand safety, la transparence, c'est aussi essentiel avec ce foisonnement d'offres, avec beaucoup de fraude, etc.
06:06Comment vous travaillez là dessus pour aider à rassurer vos utilisateurs ? C'est le grand débat. Et rassurer aussi les annonceurs pour qu'ils soient dans un environnement qui soit le plus safe possible.
06:15Le premier sujet, c'est la sécurité de notre communauté, forcément, parce qu'on a cette responsabilité d'avoir énormément de jeunes sur la plateforme et donc de pouvoir leur apporter une plateforme où on met en place en fait un d'énormément d'outils sur la protection des mineurs.
06:29Deux des plateformes qui sont là contre justement pour la santé mentale, pour ce côté here for you. Here for you, c'est une plateforme où on travaille avec le 31 14, la ligne anti suicide, etc.
06:40Pour mettre en relation les gens dans la détresse avec des conseillers. Et donc, on a tout cet aspect vraiment éthique très fort. Pareil pour l'addiction avec heads up.
06:48Et ensuite, sur la partie brand safety pour les clients, on a aujourd'hui, on travaille avec plus de 100 marques médias sur la plateforme qui sont présentes, qui créent du contenu.
06:59Ce que nous apporte, nous, ça nous apporte du contenu journalistique de qualité, une absence de fake news. Et on a été mesuré par IAS, Integral Ad Science, comme étant 99,9% brand safe.
07:13Donc, il nous reste un 0,1% qui traîne quelque part, qu'on va adresser. Mais voilà, on offre à nos marques en fait une plateforme qui est brand safe et qui est encore une fois sur l'authenticité, la spontanéité.
07:25Grégory, à Snapchat, c'est peut être la tech, on va dire la plateforme la plus créative à Cannes à chaque fois. Vous faites souvent des collaborations.
07:33Vous annoncez une collaboration artistique avec Jean-Michel Otoniel. Pourquoi finalement autant parler de création artistique alors que vous êtes une plateforme en fait ?
07:45Oui, mais c'est important pour nous. Snap, ça s'ouvre sur un appareil photo. On a un fondateur qui est qui, volontairement, on ferait beaucoup plus de business sans ouvrir son appareil photo.
07:53Mais on veut que notre communauté, elle crée. On veut qu'il y ait cette création qui soit au cœur de la plateforme, qui est cet échange. Et par extension, en fait, on a des outils de réalité augmentée qui sont extrêmement puissants.
08:02On a ouvert en France, il y a quatre ans, un centre d'excellence sur la réalité augmentée qui s'appelle l'Air Studio, qui est à Paris. Et cet Air Studio a décidé en fait, cette année, on va travailler ensemble sur une résidence d'artiste.
08:14Et donc, on a eu Charles Pétillon pour l'inauguration de nos bureaux récemment, de nouveaux bureaux à Paris, qui a fait une œuvre magnifique qu'on a inauguré avec notre président.
08:21Et on a aujourd'hui un partenariat avec Jean-Michel Lautoniel à la Malbaison, pardon, sur la croisette, sur la croisette, exactement, et qui met en avant, en fait, ses œuvres, ses œuvres au travers, en fait, de l'ens de réalité augmentée.
08:36On va pouvoir soi-même recréer à sa façon une œuvre. On va pouvoir avoir cette fluidité et on va l'avoir aussi au travers de nos spectacles, qui sont nos lunettes de réalité augmentée, qu'on a annoncé être disponibles pour le public l'an prochain.
08:50Très bien. Merci beaucoup, Grégory. Snapchat très présent à Cannes cette année. Bon Cannes, à toi et à très vite. Et tout de suite, une nouvelle interview.
08:58Merci énormément.
09:03Et un nouvel invité ici depuis le M Gallery pour ces Cannes Lions. J'ai le plaisir de recevoir Paul Boulanger, CEO de Starcom, Spark et publiciste Media Content.
09:12Bonjour, Paul. Bonjour, François. Bienvenue à Cannes.
09:15D'abord, tu es arrivé il y a quelques heures ici sur la croisette. Quels premiers bilans tu peux faire de ce que tu as vu, des rendez-vous que tu as fait de cette édition 2025 des Cannes Lions, ce qui est quand même assez phénoménal, je crois.
09:30Oui, il y a beaucoup de choses intéressantes. Alors, je vais être très corporate parce que je pense qu'il y a surtout beaucoup de choses très qualitatives qui sortent de Publicis.
09:41Il y a même des soutenances pour aller jusqu'au Titanium. Donc, voilà, c'est vraiment une bonne année. C'était aussi une excellente année l'année dernière avec Publicis Conseil qui était Agency of the Year.
09:53Donc, difficile de rester au même niveau que l'année dernière, mais je pense qu'il y a un très, très gros niveau. Et puis, il y a aussi on a LidlEyes de Marcel pour Lidl qui est un super cas qui mêle justement l'intelligence artificielle avec une brand equity hyper forte.
10:10Donc, ça, pareil, je pense que c'est un... J'espère en tout cas que ça va être un grand succès ici, mais je crois en tout cas.
10:17Justement, elle a été étudiée par Kantar, cette campagne qui démontre sans créativité, on perd un point de PIB, en tout cas la créativité dans la publicité.
10:28C'est un truc que toi, en tant que patron de l'entité Brand Content de Publicis Media, c'est quelque chose que tu as remarqué, moins de créativité, également moins de performance.
10:37Alors, oui, c'est même théorisé. Il y a un truc qui s'appelle The Cost of Being Dull qui, en fait, théorise la corrélation entre le niveau de créativité et la dépense média.
10:51Qui, en gros, pour faire court, signifie que meilleure la créativité et moins on a besoin de dépenser en média. Donc, il y a vraiment un sujet théorisé qui démontre ça.
11:06Et je pense que c'est un truc auquel les annonceurs, c'est le meilleur moyen de montrer que l'association entre créa et média, c'est pas juste un truc d'agence, c'est un vrai sujet.
11:16Et qu'il y a évidemment, alors ça paraît évident comme ça, avec un peu de bon sens, on aurait pu le deviner, mais le fait que ce soit théorisé, donc ça fait partie des choses qu'on raconte aussi à nos clients.
11:24C'est-à-dire que s'ils veulent faire des économies dans leurs investissements, peut-être qu'ils pourraient investir dans la création. Et ça ne peut pas faire de mal dans tous les cas de figure.
11:31Qu'est-ce que l'IA peut changer dans la création sans tuer le métier de créatif, puisqu'on voit qu'aujourd'hui, ce n'est même plus le sujet, en fait ?
11:37En fait, c'est déjà un sujet qui est pris au sein du groupe. Beaucoup d'éléments de post-production. Prodigio, c'est hyper avancé sur ces sujets-là.
11:45Je pense que dans la post-production, ça va permettre d'accélérer aussi la manière de travailler, mais aussi le fait de se concentrer sur des tâches clés de la qualité de production.
11:59Je ne pense pas que ça va tuer le métier de la prod, mais il faut voir ça comme un outil de facilitation qui demande une maîtrise importante aussi.
12:09C'est pour ça que vous appelez ça des prompteurs maintenant.
12:12Ce n'est pas un truc de pensée magique, donc ça demande une expertise, ça demande une technicité.
12:18Le fantasme du Kidam qui se met à faire de la production publicitaire, je veux dire, c'est à peu près aussi réaliste que se mettre à Photoshop en deux jours.
12:28Mais voilà, il y a une vraie expertise et je pense que là-dessus, on est assez avancé.
12:32Tu étais venu l'année dernière au Cannes Lions, à The Media Leader Café, pour nous parler de la stratégie autour de l'influence chez Publicis,
12:41le lancement d'une offre qui s'appelle Axe.
12:43Depuis, vous avez accéléré, vous avez racheté une société qui s'appelle Captivate qui est spécialisée dans l'influence.
12:49Aujourd'hui, est-ce que c'est vraiment un axe important aujourd'hui dans votre stratégie chez Publicis de proposer des stratégies d'influence pour les marques ?
12:56En fait, le rachat de Captivate, ça va exactement dans la droite ligne de ce qu'on avait d'ailleurs annoncé ici l'année dernière.
13:04L'offre Axe qui avait été, comment dire, j'ai le mot en anglais.
13:10Packagé.
13:11Le rachat d'influence nous avait permis de lancer Axe.
13:14Le rachat de Captivate, ça va tout à fait dans ce sens-là.
13:17C'est-à-dire qu'il n'y a pas une discussion aujourd'hui avec les clients où il n'y a pas ce sujet de l'influence.
13:23Ce sujet de l'influence, il est à mon avis à deux niveaux.
13:28Il y a un sujet d'intelligence et pas uniquement de captation d'une base d'abonnés d'un influenceur.
13:35Je pense que cette époque-là, elle est clairement révolue et c'est tant mieux.
13:39C'est quelque chose qu'on avait identifié au sein de PMC il y a deux ou trois ans en nettoyant un peu notre manière de travailler sur ces sujets-là.
13:46Et en fait, ça met la priorité à la qualité de contenu et à l'identification par l'IA de la qualité de contenu indépendamment du nombre d'abonnés de l'émetteur.
13:56Et donc ça, c'est un élément clé. C'est exactement comme ça que fonctionnent les algorithmes aujourd'hui.
13:59C'est dans leur intérêt. Leur intérêt, ce n'est pas qu'on suive des gens qui ont beaucoup d'abonnés, c'est qu'on reste sur la plateforme parce qu'il y a des gens qui produisent du contenu de qualité.
14:05Du bon ciblage, la bonne audience. On en revient toujours à des basiques depuis la nuit des temps. C'est la qualité du contenu qui fait l'attractivité des consos et des usagers.
14:16Donc, je pense qu'il y a eu toute une période un peu floue, un peu complexe. On va dire qu'il y a un peu une jungle de l'influence.
14:23Ça se nettoie, ça se normalise. Et ensuite, je pense que ces deux rachats là et le lancement de l'offre Axe, qui marche très bien depuis qu'on l'a lancé,
14:34montre qu'en fait, il y a des solutions intelligentes pour faire de l'influence basée sur une identification des contenus.
14:40Et là, en ça, l'IA et les outils de Captivate qu'on va bientôt implémenter en France et la puissance de Feud Influential nous permet d'avoir une réponse au client qui est à la fois brand safe.
14:52Et ça, c'est hyper important et ultra efficace et surtout mesurable. Et ça, c'est un élément hyper clé. C'est mesurable et performant.
14:58Et ça, c'est un truc qu'on cherchait depuis deux ou trois ans. Donc, on est hyper content.
15:02En collaboration avec l'énergie globale et collectif Jean-Paul, on interroge nos invités autour de l'audio.
15:08Aujourd'hui, Paul, en quoi l'audio est important dans l'impact des campagnes?
15:13Toi, qui est patron de Publicis Media Content, qui fait beaucoup de brand contact, en quoi l'audio aujourd'hui est un axe très important?
15:19Parce que pendant longtemps, il était un petit peu dénigré. En tout cas, il était mis en queue de budget, etc.
15:23Et on a l'impression qu'il est revenu. Est ce que tu peux nous en parler?
15:26La relance de l'audio, c'est souvent très basique. Plus les décideurs écoutent des podcasts, plus ils s'intéressent à l'audio.
15:34Donc, en fait, ça part souvent d'un truc assez basique. Mais c'est qu'est ce que tu utilises?
15:39Je te dirais ce qui t'intéresse.
15:41Donc, oui, évidemment, il y a un renouveau de l'intérêt pour l'audio parce qu'il y a désormais des capacités de ciblage, de contextualisation et même de temps d'écoute et de qualité d'écoute sur des nouveaux programmes ou des programmes radio existants en podcast qui marchent très bien.
15:58ou même des acteurs de l'édition. Le Monde a des podcasts qui fonctionnent très bien, alors que ce n'est pas l'Europe 1, ça n'aura échappé à personne.
16:05Et ça, je pense que ça recrée un intérêt puissant pour l'audio. J'ai l'impression que les annonceurs comprennent aussi qu'il y a une qualité dans l'intégration publicitaire couplée à du ciblage digital sur des plateformes.
16:20ou sur des plateformes propriétaires de radio ou sur des plateformes connues Spotify, Deezer, etc., qui fait qu'ils ont de nouveau un intérêt pour le sujet.
16:29Je pense qu'il y a quand même encore un step qu'il faut qu'on franchise. C'est la qualité créative qu'on peut mettre dans l'audio.
16:37Je pense que pendant très longtemps, on a été bercé sur l'efficacité de la radio comme un média d'efficacité commerciale.
16:45Et puis, le digital arrivant, en fait, il y a une baisse d'intérêt sur l'audio.
16:51Les annonceurs ont peut-être moins mis de moyens créatifs sur des spots audio intéressants, qualitatifs.
16:59C'est devenu un peu quelque chose de quasi mécanique.
17:02Donc, il y a aussi un travail à faire collectif, qui est chez nous, de sensibilisation au fait que, bien sûr,
17:09qu'il y a des capacités de ciblage nouveaux, bien sûr que contextuellement, c'est hyper intéressant et hyper quali.
17:13Mais il faut qu'on pousse, qu'on retrouve la qualité de création qu'on avait dans l'audio il n'y a pas si longtemps encore.
17:21Je pense que c'est un élément clé et c'est sûr que ça va être un levier de plus en plus en progression dans les deux ou trois années qui viennent.
17:28Merci beaucoup, Paul. Bon canne à toi.
17:30Merci, François.
17:31Tout de suite, une nouvelle interview.
17:36Et une nouvelle invitée ici depuis le M Galerie à l'occasion de CK Lions.
17:40J'ai le plaisir de recevoir Yohanna Eran. Bonjour, Yohanna.
17:42Bonjour, François.
17:43Tu es senior sales directeur pour LinkedIn, la France, le Benelux et l'Italie. C'est bien ça.
17:50LinkedIn, cette année, très présent au CK Lions, notamment autour du Carlton.
17:56En quoi LinkedIn s'impose aujourd'hui comme une une plateforme publicitaire à part entière, notamment dans cet univers B2B dont on voit un vrai renouveau, on va dire.
18:06Oui, absolument. Écoute, merci pour la question. Donc aujourd'hui, effectivement, peut être pour remettre dans le contexte LinkedIn, premier réseau professionnel mondial, 1,2 milliards de membres aujourd'hui et plus de 70 millions d'entreprises, d'associations, d'écoles qui sont présentes sur LinkedIn.
18:21Comme tu le disais, naturellement, on est un des plus gros acteurs de la publicité B2B, plus de 5 milliards de chiffres d'affaires dans la publicité B2B avec effectivement des annonceurs de tous les secteurs,
18:31mais notamment de la tech, donc du monde du SaaS, mais aussi des services financiers, de professional services, donc du conseil qui sont présents sur LinkedIn.
18:39Notre spécificité en matière de B2B, justement, c'est de permettre un targeting très, très fin pour toutes ces entreprises, pour engager avec les audiences des futurs prospects et des clients.
18:50Avec une vraie brand safety.
18:52Avec une vraie brand safety et avec des solutions publicitaires qui vont du branding jusqu'à la performance, donc un vrai full funnel.
18:59Aujourd'hui, on va aider les marques à créer, justement, à renforcer leurs marques, mais aussi à générer des leads.
19:06En me promenant sur la croisette, j'ai vu que cette année, il y avait une nouveauté. Vous avez lancé le LinkedIn Studio.
19:11Aujourd'hui, vous mettez le poids du corps, comme on dit, sur la vidéo. En quoi c'est important de faire de la vidéo sur LinkedIn ?
19:17Je ne vais pas te dire le contraire parce que cette vidéo, elle est publiée aussi sur LinkedIn.
19:20Absolument, absolument. Et bien, écoute, déjà la vidéo, c'est une tendance qu'on voit sur LinkedIn à travers nos membres.
19:25C'est le format qui a la plus forte croissance sur LinkedIn. 36% de croissance d'année en année.
19:30Et puis, c'est aussi le format le plus impactant en B2B. On a fait une étude. Aujourd'hui, le grand challenge, j'ai envie de dire, du B2B, c'est de capter l'attention.
19:3991% des marketeurs B2B disent qu'ils ont encore du mal à capter l'attention de leur audience. Mais 82% d'entre eux disent que la créativité est la solution.
19:49On est sur un marché aujourd'hui où 71% des décideurs B2B sont issus de la génération Z et des millenials. Et on sait que le format qui cartonne aujourd'hui,
19:58qui est le format qui est consommé par ces audiences, c'est la vidéo. Donc nous, aujourd'hui, à Cannes, on est présent à la fois avec énormément de nouveautés sur la vidéo.
20:07Je vais t'en citer quelques unes, mais aussi, c'est la quatrième année consécutive qui a un prix B2B de la créativité.
20:13Donc, qui va être d'ailleurs décerné ce soir, qu'on a cofondé ici à Cannes Lions, il y a quatre ans.
20:18Pour les formats vidéo aujourd'hui, ce qu'on annonce à Cannes Lions, on a donc des formats qu'on appelle First Impression Ads,
20:24qui permet d'être la première publicité verticale que quelqu'un voit quand il se connecte sur le feed LinkedIn.
20:30Et ça permet aux annonceurs de réserver une audience pour un jour sur un pays.
20:34Total Energy est la première grande entreprise française qui l'a utilisé ce 13 juin pour Vivatech.
20:39On a Reserve Dads qui est aussi la capacité à capter justement l'attention avec la première publicité dans le feed.
20:45Donc, on a par exemple des horlogers comme IWC du groupe Richemont qui l'a utilisé avec 57% de vidéos through rate.
20:52Donc, c'est énorme comme performance par rapport au feed classique.
20:56On annonce des nouveautés sur la CTV.
20:58Donc, avec le targeting LinkedIn aujourd'hui, on peut acheter de la CTV aux Etats-Unis, au Canada.
21:03Et on a enrichi notre offre avec Paramount.
21:05Et puis, une autre nouveauté, ce qu'on appelle Brandlink, c'est la capacité à avoir des vidéos, des publicités en pré-roll de contenu éditoriaux.
21:13On a une trentaine de publishers aujourd'hui comme The Wall Street Journal, Bloomberg, mais aussi Condé Nast qui offre cette possibilité sur LinkedIn.
21:20Donc, comme tu vois, beaucoup, beaucoup de nouveautés vidéo très plébiscitées par à la fois le B2B des marques françaises comme Pigment, mais aussi le luxe quartier Prada, Hermès, etc.
21:30L'intelligence artificielle est également très importante. On sait que souvent, des fois, ce n'est pas forcément accessible à tous de pouvoir programmer des campagnes sur LinkedIn et même sur la plupart des plateformes.
21:41L'idée, c'est d'aller voir aussi des petits annonceurs. Aujourd'hui, comment vous faites progresser votre outil pour que ce soit plus facile quand on est annonceur de programmer une campagne sur LinkedIn ?
21:52Alors aujourd'hui, on a un outil qui s'appelle Accelerate qui est ouvert à tous nos annonceurs. Et en fait, pour expliquer, ça met peut-être de 15 heures de paramétrage de campagne pour les campagnes très compliquées multipays à 5 minutes.
22:04Il suffit de rentrer l'URL du produit ou du service qu'on veut mettre en avant. Notre outil Accelerate va créer une accroche, même un visuel, mais surtout le targeting.
22:12Et ça, tu as absolument raison parce qu'aujourd'hui, la complexité, ce qui va driver de la performance, c'est un bon targeting. On voit en moyenne les campagnes qu'on fait avec notre outil IA Accelerate
22:23qui ont un coût par action de 52% inférieur aux autres campagnes. Donc vraiment quelque chose qui marche beaucoup pour la performance du targeting.
22:30Et puis, il y a la mesure aussi. Qu'est-ce que vous proposez justement pour mesurer cette performance et surtout l'impact des campagnes ?
22:39Oui. Alors déjà, dans le B2B, petit mot d'introduction. Aujourd'hui, c'est vrai que les cycles de vente sont longs. 9 mois, 12 mois, 18 mois.
22:46Donc la mesure, c'est fondamental. Je dirais trois choses. La première, évidemment, il y a beaucoup de campagnes de marques.
22:52Donc on a ces Brandly Steady qui permettent de voir comment la notoriété des marques progresse.
22:56Et ces Brandly Steady, on peut les faire sur la CTV, on peut les faire avec tous nos formats.
23:00Deuxièmement, on a ce qu'on appelle le Conversion API, qui permet aujourd'hui, en se connectant aux données du client, évidemment de façon anonymisée,
23:06d'améliorer la conversion attribuée d'environ 30% et d'améliorer aussi le coût par lead d'environ 40%.
23:13Donc c'est vraiment des super outils qu'il faut aujourd'hui installer, des connecteurs pour LinkedIn.
23:18Et enfin, ce qu'on appelle le Revenue Attribution Report, qui permet de voir à nos clients comment la publicité,
23:23les campagnes médias faites sur LinkedIn ont influencé la pipeline et le chiffre d'affaires généré.
23:27Très bien, merci beaucoup, Johanna. Je te souhaite un bon canne.
23:30Absolument. Toi aussi, merci.
23:32Et tout de suite, un nouvel invité.
23:37Allez, nos invités, deux invités pour cette séquence que j'ai le plaisir de recevoir ici depuis le même galerie pour ces Can Lions 2025.
23:45En provenance de Reward Media, Elodie Breton-Dofontaine, directrice générale de Reward Media Connect, la régie publicitaire de Reward Media.
23:52Bonjour, Elodie. Bienvenue.
23:53Bonjour, François. Merci.
23:55Et Jérémy Parola, Chief Digital Officer chez Reward Media. Bienvenue.
23:59Salut.
24:00Merci. Vous êtes venu à Cannes, évidemment, pour discuter avec l'écosystème.
24:05Aujourd'hui, peut-être un mot de la stratégie éditoriale du groupe Reward Media.
24:10Est-ce que tu peux nous en dire un peu plus ?
24:11Puisque aujourd'hui, on est dans un marché d'ultra-segmentation des audiences.
24:17Et aujourd'hui, c'est vrai que vous avez fait le pari sur des marques très différents.
24:20C'est ayant une vraie affinité avec ces audiences.
24:23Tu peux nous en dire un peu plus ?
24:25Oui, alors ça, c'est vraiment le pari initial de Reward Media.
24:27C'est vraiment d'être dans la thématisation des audiences avec des marques fortes.
24:31On a un peu plus de 80 marques aujourd'hui dans le groupe.
24:33Et au niveau de la stratégie éditoriale du groupe, on a de la chance.
24:36On est dans une ère où, en fait, le contenu redient hype.
24:38C'est quand même sympa quand on est producteur de contenu.
24:41La créativité, le contenu, etc.
24:43À l'heure de l'IA, on a l'impression que la médiocrité peut s'effacer quand même pas mal avec les outils.
24:48Donc, on est vraiment dans une ère de remontée en puissance du contenu.
24:52Les réseaux sociaux y ont fait énormément.
24:54Et donc, vraiment, la stratégie éditoriale du groupe, si on doit la résumer en une phrase, c'est du social, du social, du social.
24:59C'est vraiment le maître mot de ces dernières années et encore plus en 2025.
25:04Et c'est d'aller chercher des formats originaux pour que le contenu soit valorisé pour ce qu'il est, c'est-à-dire du contenu créatif qui touche ses audiences.
25:10Vous avez lancé, je crois que vous avez été le premier publicieur à lancer le social publishing, notamment en collaboration avec Publicis.
25:17Ça a été généralisé.
25:18Elodie, peut-être que tu peux nous en dire un peu plus sur ce social publishing.
25:21L'idée, on le rappelle, c'est d'utiliser vos audiences énormes sur les réseaux sociaux.
25:25Tu vas nous donner les chiffres pour proposer aux marques de prendre la parole dans le cadre de différents comptes sociaux.
25:31Est-ce que j'ai bien résumé ce que c'est ?
25:33Presque.
25:34Presque.
25:34Tu vas préciser.
25:35Je vais préciser, exactement. En fait, Jérémy le disait, on a mis le poids du corps sur le social depuis plusieurs années maintenant.
25:43Donc, on sait qu'il y a un transfert des usages qui se fait. Donc, c'était vraiment important pour nous d'y être au niveau éditorial.
25:48Donc, en fait, on y est. On a 80 millions de fans sur l'ensemble des plateformes, sur nos réseaux sociaux.
25:54Donc, le sujet, c'était de se dire dès lors qu'on est puissant, qu'on s'est engagé les audiences sur non contenu éditoriaux.
26:01Comment, finalement, la puissance de nos marques médias, parce qu'il ne faut pas l'oublier non plus.
26:04Le groupe, on a investi sur des marques médias en en rachetant. Aujourd'hui, on en a 80.
26:09On les rappelle, Barmiton, Doctissimo.
26:11Barmiton, Doctissimo, les numériques, Autoplus, Psychologie, Fresh, Grazia, Viba.
26:15Il y en a pour tous les goûts.
26:15Il y en a, voilà. Donc, c'est vrai qu'on a 11 univers.
26:18Icon qu'on a lancé aussi, parce qu'il ne faut pas oublier qu'on continue aussi de lancer des titres.
26:24En tout cas, là, c'est en France, suite à un rachet international.
26:26Bon. Donc, l'idée, c'est de se dire qu'on voit très bien que ces marques, elles ont une très forte notoriété et qu'elles arrivent à avoir du riche organique très significatif.
26:35Donc, notre sujet depuis un... On tournait autour du pot, c'est vrai, avec Jérémy.
26:40On discute avec pas mal d'agences. Et puis, ça, c'était il y a 18 mois.
26:44On discute avec Publicis. Et donc, on se dit, voilà, on trouve le modèle de se dire, en fait, la caution de la marque médias sur une campagne sociale paid va apporter une amélioration de la performance des campagnes.
26:54Donc, on était sûr de ça. On a un peu lancé une pièce en l'air parce qu'on ne savait pas tellement comment ça allait retomber, même si on était convaincus et forcé de constater.
27:01Donc, maintenant, on a en effet un an de recul.
27:03Vous l'aviez lancé, je me souviens, avec Autoplus.
27:05Autoplus et Peugeot. Tout à fait. Donc, c'était au mois de mai l'année dernière. Donc, ça y est, on a un an de recul.
27:11Un an après, on a fait tourner à peu près 300 campagnes. Et en fait, la réalité... Alors, je vais réexpliquer le modèle après.
27:19Mais le retour qu'on a, c'est que dans, je dirais, 90%, 95% des cas, on a une amélioration extrêmement significative de tous les KPI,
27:30et qu'il soit qualitatif, comme un taux de visibilité, le fameux VTR 3 secondes sur les réseaux sociaux,
27:35ou quantitatif si on descend vraiment plus sur du bas de fenêtre.
27:39Donc, quel est le modèle ? Le modèle, c'est les agences médias ou certains annonceurs en direct qui achètent.
27:46On va leur mettre à disposition des marques médias sous condition d'affinité, bien évidemment.
27:53Donc, on valide toujours la présence de la marque médias avec l'annonceur.
27:57Donc, Autoplus a accepté, finalement, d'aller avec Peugeot.
28:00Exactement.
28:01Naturellement, on va dire.
28:02Donc, on valide toujours la présence de l'annonceur avec la marque.
28:07Et ensuite, on donne accès.
28:09Donc, on rentre dans un modèle de self-service, finalement, pour les agences.
28:12Et c'était ça qui était important pour nous de craquer.
28:14C'était comment aller chercher, capter une partie du budget social paid.
28:18Donc, il fallait rentrer dans le modèle d'opérabilité des agences sur le social paid.
28:23Et c'est du self-service.
28:24Voilà.
28:24Donc, c'est en self-service.
28:25Donc, les agences gèrent directement le compte d'Autoplus, de Kissimo, Marathon ?
28:28Non, ils ne gèrent pas nos comptes.
28:29Ils ont accès à nos marques médias qu'on met dans leur business manager, soit de l'annonceur, soit de l'agence.
28:34D'accord.
28:34Donc, ils ont possibilité d'acheter, finalement, du paid sur la plateforme ?
28:37Oui, sous la marque média.
28:39Exactement.
28:40Et ça, c'est vraiment nouveau, on va dire.
28:41Voilà.
28:42Ça a un an et c'est vraiment nous qui avons innové là-dessus.
28:44Et dedans, on a aussi notre data.
28:46C'est-à-dire que toute la data qu'on collecte au sein de notre DMP, donc, c'est 1200 segments, c'est 40 millions d'ID.
28:51On a la data la plus volumique et la plus granulaire du marché.
28:55On la met aussi à disposition dans le business manager.
28:57Et ça, c'est de la data qu'on ne retrouve pas sur Meta, qu'on ne retrouve pas dans les autres plateformes.
29:02Donc, en plus, on apporte une data additionnelle.
29:06Il y a une mieux disance, on va dire.
29:08On voit que la créativité, c'est vraiment un levier différenciant pour les annonceurs.
29:13Hier, il y a une étude Cantar qui montrait que moins de créativité, c'est un point de PIB en moins.
29:18C'est une étude un peu choc révélée par Cantar avec la ACC.
29:24Aujourd'hui, vous mettez le poids du corps sur cette créativité sur les réseaux sociaux.
29:27Notamment la vidéo, je crois, où c'est vraiment quelque chose de très important pour vous.
29:31Je ne sais pas qui veut répondre, Jérémy.
29:33C'est moi qui fais les recrutements, c'est moi qui réponds.
29:36Donc, pour être créatif, il faut qu'il y ait des équipes.
29:39Donc, effectivement, la première étape du poids du corps, ça a été de recruter des équipes.
29:43On a recruté 120 personnes dans les équipes sociales au cours des 18 derniers mois.
29:46C'est énorme, c'est la première fois qu'on faisait ça à l'intérieur du groupe de manière à créer une cellule sociale de A à Z.
29:51C'est des investissements aussi, puisqu'on a fait 1200 m² de studio au sein de nos bureaux chez Reward Media.
29:57Et c'est des nouveaux métiers qu'on connaissait dans les agences, mais qu'on ne connaissait pas forcément dans les univers de médias.
30:02Des métiers de copywriter, des métiers de DA, des métiers qui vont chercher de la créativité.
30:07Puisque le but du jeu, on en parlait tout à l'heure, c'est d'essayer de faire les contenus les plus impactants possibles.
30:10Donc, c'est de l'investissement dans les people, sur du volume, de l'investissement sur des nouveaux métiers qu'on ne connaît pas.
30:16Et derrière, c'est aussi de l'investissement dans des talents et des incarnations.
30:20Et ça, c'est aussi la nouveauté. On parle beaucoup d'influence quand on parle des réseaux sociaux.
30:24Et je pense et on pense tous que les médias ont des choses à apporter en plus que le marché de l'influence.
30:29Mais le fait de travailler avec des incarnants, de travailler avec des personnes qui ont les codes de cette créativité,
30:33ça nous a permis de gagner énormément de temps.
30:35Et ça est parti des enjeux qui sont absolument prioritaires chez ReWorld depuis maintenant un peu plus d'un an et demi.
30:42C'est quoi les objectifs, Elodie, pour 2025 ?
30:46On sait, vous avez repris beaucoup de marques, 80 marques, vous avez.
30:49Maintenant, c'est les partenariats aussi qui sont importants.
30:52Des nouvelles plateformes, des nouveaux partenariats médias.
30:54J'imagine qu'à Cannes, vous faites quelques rendez-vous, non ?
30:56Alors oui, en effet, on est là pour voir pas mal de monde parce que voilà, c'est à cette période de l'année, en tout cas, c'est ici que ça se passe.
31:07En fait, nos objectifs, ils sont vraiment de monter encore plus fort sur la monétisation de nos réseaux sociaux.
31:13Donc ça passe par le social publisher, comme je te le disais, parce qu'aujourd'hui, le gros des semaines en social, c'est ça.
31:19Ça passe par le brand content et Jérémy en parlait.
31:22On parle de l'influence.
31:23En fait, aujourd'hui, on est de plus en plus considéré dans des budgets d'influence parce qu'en fait, un média, finalement, c'est le premier influenceur historiquement parlant.
31:30Si on prend l'origine, notamment des journalistes, c'est les premiers influenceurs.
31:36Donc à travers des programmes forts créatifs, en fait, de pouvoir infiltrer des marques, toujours avec toute la réglementation, le respect de la réglementation et de l'affichage publicitaire qui va bien.
31:47Donc ça, c'est un autre levier.
31:49Et encore une fois, parce qu'en plus, nos marques médias apportent une caution additionnelle.
31:55On a aussi des incarnants qui vont aussi apporter des cautions.
31:59On parle par exemple sur Doctissimo, on a la chance d'avoir un Gérald Cardiac, par exemple, qui est extrêmement impliqué dans la ligne éditoriale et quand parfois il y a des opérations de brand content.
32:09Il a son regard d'expert, de médecin déjà.
32:13Donc le social, c'est vraiment un énorme poids du corps.
32:14Donc nous, on a trois gros pieds.
32:18C'est le social, le web et le print.
32:22Donc le print, on est dans un marché qui est en légère décroissante, qu'on accompagne.
32:26Maintenant, on fait des lancements nouveaux.
32:27Icon, par exemple.
32:28Icon et Gradia aussi, qu'on a relancé en print cette année, au mois de mars.
32:32On a alors un prochain numéro.
32:34Oui, les retours ont été extrêmement positifs et ça a vraiment un effet de halo sur l'ensemble de la marque, justement sur le social aussi.
32:40Donc le print qui est la deuxième jambe et le web où en ce moment, il se passe un peu des mutations de l'open web sur lesquelles on travaille beaucoup avec Jérémy.
32:51On essaie de travailler avec des nouvelles adtechs aussi.
32:53Donc c'est l'occasion aussi de rencontrer en effet ici.
32:56Voilà, mais en tout cas, c'est vrai qu'on a la chance aujourd'hui d'être très solide, d'avoir, de couvrir l'ensemble des cibles que peuvent chercher les annonceurs.
33:03Et donc, ça nous donne une position d'un certain leadership, on va dire, sur beaucoup d'univers.
33:10Merci beaucoup à vous deux.
33:12Bon Cannes et puis très bel, très bel été.
33:15Et puis, on parlera avec vous dans les prochaines semaines, évidemment.
33:19Merci beaucoup.
33:20Merci à tous.
33:21Merci à tous.
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